Newen

Tantôt souriante et agréable, tantôt exécrable et méprisable… Cette grande lunatique est une spécialiste de l’imprévisible ! Pourtant, elle conserve parfois quelques traits de caractère, qu’elle soit de bonne ou de mauvaise humeur. Newen n’aime pas les gens hautains et surs d’eux. N’allons pas dire que ce sont les personnes qu’elle hait le plus dans ce monde, mais elle les placerait bien au-delà de beaucoup d’autres. Elle-même très humble, elle attache de l’importance à ce qui est simple et modeste. Pourtant, malgré cela, elle ne peut nier qu’elle aime se faire courtiser et noyer d’éloges, mais elle dédaigne reconnaître son talent et ses capacités, même lorsqu’elles paraissent évidentes ! Newen est une combattante aguerrie et une bonne stratège, mais elle reste avant tout une femme, et attache de l’importance à sa carrure, à son être, à la façon dont les gens peuvent la percevoir. C’est pour cela qu’elle s’efforce d’être toujours le plus présentable possible, et ce dans n’importe quelles conditions !

Newen naquit un des rares soirs de pluie du Pays de feu, de l’union d’une Chistël et d’un humain. L’être de magie, par crainte, n’avait jamais révélé son identité à son amant, redoutant que l’humain la rejette par peur. A aucun moment de sa longue vie elle ne lui avoua la vérité, si bien que lorsque la mort vint lui rendre visite, il mourut le sourire au lèvres, sans même se douter que sa « famille » n’était en rien semblable à lui. La jeune fille, âgée d’à peine 10 ans, n’eut aucun mal à vivre sans son père car il fut remplacé rapidement par un autre homme, un des rares Nobles vivant à Faestelia. Après s’être éprit de sa mère – une femme plus qu’attirante – l’humain lui avait proposé de vivre sous son toit avec sa fille. C’est ainsi qu’ils vécurent pendant de très nombreuses années, sans souffrir de la faim. Cependant, alors que le couple lui vouait un destin de « princesse », Newen les surprit en choisissant de devenir combattante au service d’Aile Ténébreuse. Elle n’avait jamais avoué à sa mère, ni à celui qu’elle considérait comme son père qu’elle s’entraînait depuis bien longtemps à l’art du combat, sous la tutelle d’un excellent professeur. Lui s’opposa, tandis que sa mère restait silencieuse, ni pour, ni vraiment contre… Vexée, la jeune Chistël n’en devînt que plus bornée. Alors qu’elle participait à contre cœur aux cérémonies et bals organisés par ses parents, elle continuait son entraînement auprès de son maître, jusqu’à l’âge ou elle put décider de quitter le refuge familial. Son père, ne pouvant réellement s’opposer à sa décision, se contenta de soudoyer en secret les Hommes d’AT afin qu’ils l’empêchent d’avancer dans des conditions normales. Ce fut peine perdu, car elle devînt, suite à un coup du destin, un emblème au sein même des forces d’Aile Ténébreuse, et obtînt une augmentation plus qu’alléchante : Commandant des Forces d’Infanterie. Néanmoins, elle garda un titre de noblesse, qui fit d’elle une figure de proue parmi les démons et les hommes des différents régiments d’infanterie.