Terra Mystica

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 Valoue [Ayael]

 
Valoue [Ayael] Sand-g10Lun 23 Jan - 18:50
Fiche des races préexistantes
→ Généralité

Valoue [Ayael] Culpeofox
Valiane De Trehlnor
Surnoms : Val’, Valoue, Valounette
Âge et date de naissance : 19ans, 16 Mellinià 92
Nationalité : Telamar
Situation: Vagabond
Poste vacant désiré : Vendeuse de nuages
Profession : Voleuse, tueuse à gage et dessinatrice (couverture)
Pour qui êtes vous : Demandez à elle, elle vous dira aucun des deux, et certainement pas AT. Demandez à lui, AT bien entendu
J’accepte d’être la cible d’un contrat assassina quelconque : Yes
Race : Sylphide



→ Descriptions

Descriptions psychologique
    Me décrire psychologiquement…Il y en a qui ont de l’humour à revendre ! Résumer ma vision du monde en quelques lignes est aussi facile à faire que synthétiser la déformation spatio-temporelle du temps selon Einstein et de faire rentrer un gigaqueus dans le chat d’une aiguille. Enfin…Je ne sais par où entamer, ni ce que je dois dire ou ne pas dire…commençons par le début, ou du moins mes sentiments les plus profonds.

    Avant toute chose…Je n’aime pas qu’on me pose des questions sur mon passé. Je n’aime ni qu’on tente de me consoler, ni d’en parler. Dès que quelqu’un tente une approche je me referme comme une huitre et je deviens aussi silencieuse qu’une goélette. Chacun sa bête noir, moi c’est ce qui cache derrière moi. Le simple souvenir de ce passé douloureux me rend mélancolique, triste, et souvent agressive. C’est une source sans fin de colère et de haine, mélangé aux larmes et au chagrin. Si Bélial se mêle à l’affaire, cela devient très rapidement une crise de violence sans nom. Je perds le contrôle de moi-même, je me braque et je laisse le démon qui est en moi prendre possession de mes réactions. Qu’on se le tienne pour dire, je mords…Il y a eut de rare exceptions, mais elle ne se compte que sur les doigts d’une main. Heureusement, ce genre de situation ne m’arrive que très rarement.

    La plupart du temps je suis quelqu’un d’extrêmement joyeux. J’ai la soif de vivre. Je sais que ma vie ne fait que commencer, que mille et une choses m’attendent encore dans ce vaste monde. J’ai envie de le parcourir dans tous les sens, d’y rencontrer tous les êtres de la terre. Je suis définitivement optimiste et joyeuse, j’ai pour moi ma jeunesse et mon insouciance. La vie je la mords à pleines dents, j’estime être à l’âge ou l’on a le droit de faire toutes les erreurs du monde, et que plus tard ça me fera de bons souvenirs. Je garde ainsi un coté très « enfantin », très simple. J’aime sourire à la vie, et elle me le rend bien. Je vois du positif partout, je tente d’aller de l’avant à chaque instant. Des gourdes, des bêtises, je les comptes par milliers, et ce n’est pas près de s’arrêter. Le monde est pour moi un immense terrain de jeu, qui n’attend que moi. Enfin bref, j’ai comme on dit « la gnak ».

    De part cette joie de vivre et cette insouciance, le monde me qualifie souvent de « grande gueule ». Je suis franche et honnête, je n’ai pas la langue en poche et j’aime aller droit au but. Quand je veux blesser par les mots je ne m’en prive pas, mais il m’arrive souvent de le faire sans le vouloir. Je pense ce que je dis, et vis versa. Les mots sont une arme que je maîtrise mal, mais que je sais redoutable.

    Ajoutons à ce tableau mon caractère…très caractériel. Je sais ce que je veux, où et quand. Et même si j’ai tors…et ben non, j’ai raison. Je suis un très sale caractère, une sale gosse têtue. Je respecte très difficilement l’autorité et je n’ai de respect que pour bien peu de personne.

    Pour le reste…certains me qualifient parfois de « dévergondée ». Je suis certes jeune, mais cela ne m’empêche pas d’aimer tous les plaisirs de la vie. À commencer par celui des hommes. Hooooooh ne voyez nullement là quelque chose de purement bestial. J’aime les hommes, j’aime l’amour et j’aime être aimé. C’est « humain » si je puis dire. Les plaisirs de la vie se savourent dès qu’on en a l’occasion, que se soit devant une belle table bien garnie ou un bel homme dans un lit.

    Je ne suis pas croyante, ou plus exactement je ne crois pas en une divinité précise. Je crois plutôt que chacun possède une bonne étoile, quelque part là-haut, qui nous surveille et nous guide dans nos pas. Dès lors quand quelque chose ne va pas, on peut toujours se dire que notre bonne étoile nous donnera une compensation, qu’elle n’est pas ingrate. Il m’arrive de faire une prière muette à ma bonne étoile, et même de lui demander d’aider la bonne étoile de quelqu’un d’autre. D’une certaine manière, je crois donc à un « destin ». Quoique se mot soit trop grand pour moi, je dirais que se sont les étoiles qui, en guidant nos pas, tisses notre avenir. Cependant, si nous ne sommes pas capables de suivre les signes qu’elles nous envois, ou que nous ne voulons pas les suivre, nous pouvons très bien modifier notre destin, lui donner une autre direction. En bien. Ou en mal.

    J’ai soif de contacts sociaux, de relations et d’ami. Une trop grande solitude me pèse et m’étouffe. Toutefois une vie trop publique aussi m’étouffe. Il m’arrive très souvent d’aspirer à la solitude. Je me retire alors dans un coin, je m’efface en silence pour ne me retrouver qu’avec moi-même. Dans la plupart des cas je fume alors une cigarette, et/ou je sors mon carnet de croquis. Car oui, je fume –et pas qu’un peu !- ! Et oui, j’aime dessiner ! J’emporte partout mon carnet à croquis, peu importe où que j’aille. Mais je ne dessine que dans un endroit tranquille, désert de préférence. Ce n’est pas que je ne veux pas que l’on voit mon carnet (si quelqu’un désir le voir je le lui prête sans hésitation), mais plutôt que le dessin exige calme et tranquillité.

    Je crois avoir tout dis, du moins dans sa globalité. Bien sûr, je dois avoir omit l’un ou l’autre défaut, et je suis peut-être un peu trop timide ou modeste pour me vanter de certaines de mes qualités. Mais pour les découvrir, il vous faudra me découvrir moi, quelque par dans ce monde…

    Bélial

    Moi, moi Valiane De Trehlnor, je ne peux me résoudre à parler de moi en même temps que lui. Nos caractères son intimement lié, chaque attitude de sa part provoque chez moi un sentiment. Mais je refuse de croire qu’il influence durablement ma vie. Peut-être est-ce un espoir vainc, mais j’aime croire que je suis seul maître de mon destin. Au fond de moi-même je sais que ce n’est pas le cas, mais j’aime à y croire. Je n’ai pas choisi de l’avoir à mes cotés, je n’ai pas choisi de devoir côtoyer ma vie à la sienne. Cet être n’est qu’un monstre, un être perfide que je tente de cacher chaque jour un peu plus. La solitude à laquelle j’aspire n'a pour seul objectif que de me dissimuler du monde lorsqu’il se fait trop imposant. Il m’effraye et me rend triste, il torture mon âme et prend plaisir à me blesser. C’est un être abject que je rejette de toutes mes forces, qui me répugne et me m’obsède…

    Bélial est un démon. Froid, calculateur, rien ne l’énerve et n’arrive à bout de sa patience. Il aussi glacial que je suis chaude, deux complémentaires, deux opposés. Un lien particulier c’est alors créer entre nous. Bien sûr, il ne perd pas l’idée de vouloir faire de moi une grande prêtresse. Cependant…mon jeune âge et ma naïveté l’amuse. Il prend alors parfois le rôle du grand frère, du professeur…Il n’hésite pas à me sermonner, à reprocher mes erreurs et mes pas de cotés. Après tout, je suis un peu de lui et il est un peu de moi. Dès lors lorsque je me prends les pieds dans l’escalier, la honte grimpe en lui à ma place, il me fait la morale et me sermonne.

    Il me connaît mieux que quiconque, il est capable de prédire à l’avance chacune de mes réactions et adore jouer avec. Je suis pour lui une poupée qu’il s’amuse souvent à frapper au sol, mais parfois à habiller et apaiser. Je n’ai aucun contrôle sur lui –ou presque-. Ses connaissances sont infinies, que ce soit sur l’histoire, la magie ou les armes. Il me façonne, doucement mes sûrement, parfois contre ma volonté.


Description physique
    Mon apparence physique ? C’est très simple : je suis belle, grande, mignonne, sexy, attirante, jolie, resplendissante, gracieuse, magnifique, sublime, distinguée,…Ah ça ! Comment voulez-vous que je tienne des propos objectifs ? Mais on me susurre à l’oreille que ce n’est pas exactement ce que l’on me demande. Tant pis. Au moins j’aurais essayé.

    D’un point de vue morphologique…Je ne suis pas très grande, un petit mètre soixante cinq à tout casser. Cela me donne un petit air mignon et chétif qui me convient amplement. Je ne suis pas non plus particulièrement forte et puissante. Comme beaucoup de femmes j’ai plutôt pour moi l’agilité et la dextérité. Ma vie de vagabonde me donna un corps finement musclé, mais rien d’excessif pour garder ma légèreté. Plusieurs cicatrices couvrent mon corps mais rien de très frappant, je n’ai pas encore de blessure de guerre digne de ce nom. Mes mains ont perdu leur finesse et leur douceur après tant d’heures passées à m’entrainer au combat. Je passe d’ailleurs mon temps à les enduire de crème hydratante à base de pommade et d’huile essentiels pour tenter de diminuer leur rudesse. Ma peau est relativement rêche, tannée par le sel marin et la vie dur que je mène. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai la peau d’une femme de septante ans, mais je n’ai en tout cas plus la peau d’un bébé.

    Un nez légèrement en trompette, une fine bouche toujours prête à sourire et de grands yeux couleur azur. Mes iris sont ma fierté, et j’aime jouer avec leur coté quelque peu magnétique qu’ils ont sur les gens. Un bleu très profond, qui semble changer de teinte au gré de la lumière et de mon humeur. Je me maquille d’ailleurs les yeux avec beaucoup de noirs, pour contraster et faire ressortir au maximum leur couleur.

    Je possède une longue masse de cheveux très sombres, presque noir. Je suis capable de passer des heures à les entretenir, les brosser me calme et me détend. Une sorte de rituel. J’y accroche des dizaines de bijoux, en passant de la simple perle à la broche. Ma coiffure aussi compliquée qu’hétéroclite semble tenir par un miracle. Mais contrairement aux apparences, elle est solidement fixée et me permet de faire toutes les galipettes sans la moindre gêne. Les clochettes et petits bijoux s’entrechoquent à chacun de mes pas, et crée une douce mélodie qui n’appartient qu’à moi. Avec le temps j’ai appris à savoir me mouvoir sans faire de bruit, mais les plupart du temps je n’y réfléchis même pas, c’est ma signature, une partie de moi.

    Depuis que je côtoie Bélial, je ne peux me décrire sans parler des tatouages qui ornent ma jambe et ma main gauche. Ils débutent au bas de ma cheville et remonte sur toute la surface de ma jambe jusqu’à mon genou. Ensuite, ils continuent de grimper sur le coté extérieur de ma cuisse et se termine sur le bas de mon ventre. Le tout représente un ensemble d’arabesques et de courbes harmonieuses, impossible à reproduire au vu de leur complexité et de leur finesse. J’ai appris à y reconnaître certains symboles…Une renard couvre notamment ma malléole, un tigre s’étire le long de ma cuisse et un oiseau déploie ses ailes et semble vouloir toucher mon nombril. Je considère mon tatouage comme une véritable œuvre d’art et j’en suis fière. Sur la main par contre l’ouvrage est nettement plus discret : quelques lignes à peine, s’inclinant avec grâces et partant de mon auriculaire pour remonter jusqu’à la moitié de mon avant bras.

    D’un point de vue vestimentaire maintenant…La plupart du temps je possède une fine robe en soie légère et agréable. Le vent s’y engouffre facilement et j’aime en jouer. Généralement je porte par-dessus une autre robe, plus lourde et surtout plus chaude. Très moulante, bien ajustée, elle est noire et couverte d’arabesque brodée en file d’argent. Elle me protège des vents impétueux du grand large et est fendue sur le coté droit plus haut que la convenance ne le permettrait.

    À cela s’ajoute de hautes bottes en cuire lassées, des grandes mitaines remontant plus loin que mes coudes et une solide ceinture pour y accrocher mes armes et autres objet importants. Je possède aussi une écharpe blanche accrochée à la taille ou autour du cou, et une rose séchée, qui ne me quitte jamais.

    Je ne pourrais conclure sans parler à nouveaux dans mes bijoux. J’en possède dans les cheveux, comme déjà dis. Mais j’en possède en fait un peu partout. Je suis une grande amoureuse des saphirs et de l’argent, uniquement. J’ai ainsi plusieurs colliers, bracelets, boucles d’oreilles,…je trouve toujours une place pour un bijou, que se soit derrière les oreilles ou aux chevilles. Au point qu’un ami me surnomma même « la quincaillerie. » Mais je n’ai que faire de ce persiflage, il est juste jaloux ! J’en suis –à moitié- convaincue. Par contre je n’ai aucune bague, aucun ornement pouvant gêner le mouvement de mes mains. Ma passion pour les armes m’empêche ce genre de frivolités. Pour les même raisons mes ongles sont toujours parfaitement coupé en entretenu.

    Pour le reste…Je possède deux bras, deux jambes, une tête, dix orteils, deux oreilles,…enfin, rien de très original.

    Ah si! Ah! Je suis tellement distraite que je n'ai même pas pensé à en parler! C'est tellement naturel pour moi...Je possède deux longues ailes noires dans le dos, aussi noire que le pelage d'un merle. Mon héritage de Sylphide. Ma mère n'en étais pas une, mais ma grand-mère si. Souvent, ma mère ma parlais d'aventure de Sylphide, protectrice du vent et de l'air, gardienne des nuages. Je crois que c'est de là que vient mon caractère un peu rêveur, et mon désir d'un jour devenir vendeuse de nuage. Ces ailes effrayent parfois des étrangers, mais la douceurs de mon visage et ma joie de vive calme rapidement les peurs absurdes des symboles de l'obscure


Signe(s) distinctif(s)
Mmmh...en plus de tout ce qui as déjà été dis....Un doudou! Oui, elle a un doudou, mais chuuuuut c'est secret!


→ Capacités

Pouvoirs par défaut :

Chaque espèce à des pouvoirs plus ou moins importants, et plus ou moins nombreux. Cependant, afin, encore une fois, de donner les mêmes chances à tous les joueurs, nous limitons ce nombre de pouvoir à quatre. Il se peut que ce soit trois, ou cinq, mais cela est uniquement possible sur décision du modo en charge de votre fiche. Une distinctions sera faites entre certaines espèces se ressemblant beaucoup. Par exemple : un loup garou qui peut choisir de se transformer et qui contrôle sa transformation sera appelé, non pas loup-garou, mais lycanthrope.

Pouvoir particulier : (facultatif) (si votre personnage est un guerrier expérimenté qui maitrise parfaitement une ou plusieurs armes il n’a le droit qu’à un seul pouvoir pour un souci d’égalité. Il pourra en gagner d’autre ainsi que des artefacts magiques au fur et à mesure.Cependant cela reste soumis à réserve.)[/justify]
>>>Alors là j’avoue n’avoir rien compris oO. C’est quoi ? Libre, dépendant de notre race, peuple, origine ?
Arme : J’aime l’art du combat avec un grand « A ». Je ne sais pas d’où mon maître tien son enseignement, mais il m’a apprit à voir de la beauté dans l’utilisation des armes. Je passe des heures à entretenir ma souplesse et ma fluidité, pour que chaque jour ma technique de combat ressemble un peu plus à une danse, que mais lames ne soit plus que le prolongement de mes mains. Je me bats avec deux katanas, qui peuvent éventuellement se fixer l’un à l’autre par l’arrière de leurs manches. Généralement j’entame le combat en m’emparant de mes deux katanas accroché de chaque coté de ma ceinture, en les laissant dans leurs étuis et en les fixant l’un à l’autre. Ils deviennent alors une sorte de bâton, bien plus lourd que du bois, mesurant un peu plus de deux mètres et que j’utilise avec violence et précision. Par un habile jeu de mains je peux les décrocher en un seul mouvement, les raccrocher à ma ceinture et les dégainer ensemble avec une vitesse saisissante. Il me fallut des années pour maîtriser une telle rapidité, et j’avoue en être fière et en user dès que je le peux.
Tutefois, je reste une enfant de 19ans. Je suis loin d’être une guerrière expérimenté.[color]
Familier : C'est ici que ce trouve la clef de mon personnage. Mon familier est Bélial, un renard.
Autre : Bon, alors ici les choses ce compliquent un peu. Je vais tenter de m'expliquer plus précisément sur Bélial, en espérant qu'il soit excepté ^^'. L'idée est que c'est un démon, condamné à garder pour l'éternité l’apparence d'un renard. Il a, par la télépathie, une emprise total sur Valiane. Exception faite de son don naturelle du vent, elle ne peut user de magie qu'en étant posséder par le démon. De son coté le démon ne peut jamais user de magie, et dans un combat il ne peut être rien de plus qu'un renard.
Pour être concret, cela n'apporte aucun avantage, et Valiane ne peut utiliser sa magie que sous le coup d'une puissante émotion : haine, colère, tristesse, amour,...Exception faite de son don du vent ^^'. Vala, en espérant avoir été clair et que vous exceptiez la particularité de mon personnage =^.^=


→ Votre Histoire

    Je suis né…Dans un petit village au nom très particulier…Terztargar, dans la région de Telamar. Je n’ai que peu de souvenirs de cette période. Mon père était fermier, agriculteur ou quelque chose du genre. Je me souviens d’une grande maison blanche en haut d’une colline, accessible par un sentier à moitié dissimulé sous l’herbe de la prairie. Pour moi la vie était belle là-bas. L’air y été pur, je me sentais en harmonie avec la nature. J’avais quelques amis de mon âge avec qui je jouais quand je descendais en ville avec ma mère. Je ne devais pas avoir plus de quelques années…Souvent je m’évadais, pour me réfugier dans une petite forêt toute proche. Au début je ne savais pas trop pourquoi. C’était un besoin de solitude inexpliqué, qui plus d’une fois avait inquiété ma mère. Je disparaissais sans raison, pour fuir un monde que je ne comprenais pas très bien. Pourtant ma vie me semblait belle, je n’en connaissais aucune autre. Je ne mourrais jamais de faim, ma mère m’aimait d’une passion dévorante et mon père, quoique très renfermé, comme tous les hommes, m’appréciait à sa manière, j’en étais certaine. Nous vivions légèrement reculés du monde, en paix avec nous même.

    Je me souviens vaguement d’une discussion que j’avais eut avec ma mère. Je devais à peine avoir cinq ans mais elle m’a marqué. Mon père se reposait dans le salon, affalé dans un rocking-chair pendant que je regardais avec fascination ma mère peler des pommes de terre.

    « Dis Maman »
    « Oui mon cœur ? »
    « Je m’ennuie moi toute seule ici. »
    « Tu as Noisette, ton petit poney »
    « Non, ce n’est pas pareil…Pourquoi…Pourquoi je n’ai pas de petit frère ou de petite sœur maman ? Tous mes copains du village en on ! »
    « Et bien c’est qu’il ont de la chance ma chérie. »
    « Il faut faire quoi pour avoir un petit frère ? »
    « Il faut d’abord deux parents qui s’aiment… »
    « Mais vous vous aimez vous non ? »
    « Oui bien sûr ma chérie, là n’est pas la question…C’est compliqué. »
    « Mais je peux tout comprendre tu sais ! »
    « Le sujet est clôt Valiane, monte dans ta chambre. »

    Mon père avait toujours eut le chic pour savoir clore une conversation au mauvais moment. Sur le coup bien sûr, j’étais trop jeune pour comprendre. Pour lire la tristesse dans les yeux de mon père. Pour deviner la douleur qui habitait ma mère. Il me fallut plusieurs années pour élaborer une théorie…Mon père, comme tout bon chef de famille, rêvait d’avoir un héritier mâle. Malheureusement, après son premier accouchement, ma mère était devenue stérile. Bien sûr, ni l’un ni l’autre n’en savait rien. Mais plus les mois passait, plus le doute s’insinuait en eux. Le ventre de ma mère de grossissait pas, qu’importe tous les efforts fournis. C’est à cette époque que, désespérée, ma mère commença à voyager dans les alentours du village, à la recherche de mage et de liseuses de bonne aventure. Parfois je l’accompagnais, et ces escapades en dehors de la ferme sur des routes inconnues m’amusaient au plus haut point.

    Six mois finirent par passer. Vidé de tout espoir, mon père trouva le réconfort de ce qu’il y a de plus banal : l’alcool. Le rhum pour être exact. À l’époque évidemment je ne comprenais rien, mais l’apparence des bouteilles qu’il buvait resta marquée dans mon esprit, de sorte que plus tard je pus mettre un nom dessus. Rapidement, de violentes disputes éclatèrent entre mes parents. J’avais mal au cœur, quelque chose m’échappait sans que je ne comprenne quoi. Pourquoi les choses avait-elle brusquement changé ? Pourquoi mon père se fâchait-il si souvent, son visage devenant rouge et ses yeux semblant vouloir sortir de leurs orbites ? Tant de questions, si peu de réponses. J’avais peur, je me cachais. Je fuyais de plus en plus dans les bois, pour me cacher. Ma mère venait me rechercher à la tombée de la nuit. Je ne voulais pas rentrer, mais il suffisait qu’elle me prenne par la main pour que je me laisse faire.

    Mon père s’absentait de plus en plus souvent, descendant dans le village pour passer ses journées dans des quartiers peu recommandables. Bien entendu, il emporta nos économies avec lui. Il buvait, buvait, buvait, encore et toujours. Souvent ma mère pleurait, mais jamais devant moi. Quand je descendais de ma chambre le matin, je voyais ses yeux rougit par les larmes. Je ne disais rien. Il n’y avait rien à dire. La ferme n’était plus entretenue convenablement. Les deux hommes du village qui venaient nous aider ne vinrent plus, ma mère n’ayant plus rien à leur donner en échange. Les champs se dégradaient, les oiseaux mangeaient les graines et nous dûmes vendre les quelques animaux que nous possédions pour subvenir à nos besoin. Mon père ne venait presque plus à la maison. Ma mère avait perdu depuis longtemps le sourire, se plongeant dans une profonde dépression. Elle ne parlait presque plus et finit presque par oublier mon existence. Elle continuait d’entretenir un petit jardin et possédait toujours quelques poules. Les repas n’étaient jamais extraordinaires mais ils nous suffisaient. C’est à cette période que je me renfermai à mon tour sur moi-même, rompant tout contact avec le monde extérieur.

    Finalement, ma mère fut forcée de vendre la ferme. Légalement elle appartenait à mon père, elle dut donc aller lui faire signer les papiers par une froide nuit d’hiver. Le lendemain la chose était entendue. Ensemble, ma mère et moi emménageâmes dans une petite maison au centre ville. Elle ouvrit un magasin de bougies et d’huiles essentiels, qu’elle passait des heures à préparer. Un fragile équilibre s’installa. Elle m’apprit à lire et a écrire, et je passais le reste des journées dehors avec les enfants du village. Régulièrement nous croisions mon père, mais il ne semblait pas nous reconnaître. Ma mère ne retrouva jamais le sourire. Je ne l’entendis plus jamais rire ou chanter. Quelque chose c’était brisé en elle, et rien ne pouvait le réparer, pas même mon amour d’enfant. Je compris donc vite que ma vie, je devais la construire ailleurs. Je me mis à rêver de voyage, d’aventure et de grandes chevauchées. Parfois elle me lisait un livre. C’est ainsi que j’entendis parler de princesses, de dragons, de fées et de lutins. Mais aussi de pirates. Je me voyais conquérir les flots, dressée fièrement sur mon grand bateau. L’entourage me voyait comme une enfant timide et discrète, toujours en train de rêver. Je rêvais en effet. Je rêvais d’une vie que je croyais impossible, d’un monde que j’imaginais irréel.

    Un jour pourtant, les choses se dégradèrent. Rien d’étonnant à cela, notre nouvelle vie n’aurait pas pu durer bien longtemps. Mon père finit par comprendre que ma mère l’avait poussé à vendre la ferme. Devenant violent et colérique, il battit ma mère et saccagea le magasin à plusieurs reprises. Il la traita de tous les noms, la frappait à sang sans la moindre retenue. Moi il ne me voyait pas, je n’étais qu’un insecte insignifiant, qui ne méritait même pas de vivre car je n’étais pas un mâle. Ma mère était ma mère, et quoique je souffre de la voir subir mille et une tortures, je ne m’interposais pas. Aujourd’hui je le regrette parfois, prenant cela pour de la lâcheté. Mais l’homme qui la battait était mon père, et quoique je ne le reconnaisse pas, jamais je n’aurais élevé la voix contre lui.

    Deux semaines passèrent. Ma mère fuyait mon père, et notre histoire familiale devint la honte du village. Nous nous sentîmes encore plus seules, devant le regard de reproche de la population. Beaucoup craignait mon père et l’influence qu’il avait sur les hommes du village. Rares étaient les mains tendues.

    Par un beau matin d’été, nous partîmes à deux dans les bois. Nous espérions trouver des fruits des bois tels que des mûrs ou des petites fraises. Mon anniversaire approchait à grand pas, j’allais bientôt avoir huit ans. La journée s’annonçait belle. Comme tous les enfants du monde j’essayais d’extorquer à ma mère des indices sur mon cadeau, décomptant les heures depuis plus d’une semaine.

    Les choses se passèrent alors si vite…Ma mère fut happée par derrière. Un homme lui tenant fermement les mains dans le dos alors qu’un second mettant un bâillon sur sa bouche. Ils étaient moches et laids. Elle eut à peine le temps de me crier de courir avant que le foulard ne lui ferme la bouche. Pétrifiée, je mis une seconde de trop pour m’élancer. Je me retournai et fonçai droit devant moi. Un troisième homme m’intercepta par devant et me plaça dans un grand rire gras sur ses épaules. J’étais hors de moi. Je tentai de le mordre et de le griffer, je m’agitais dans tous les sens au grand damne de l’étranger. D’un coup sec et précis, il finit par me frapper avec le tranchant de sa main dans la gorge. Le souffle coupée, je ne pus qu’observer, impuissante, notre enlèvement. Des années plus tard, j’appris que ces hommes se nommaient Gog, Darog, et Magog. Trois mercenaires de passage dans la région que mon père avait payé pour nous faire disparaître. Ils décidèrent toutefois que nous étions des esclaves tout ce qu’il y avait de plus convenable. Mal leur prit ce jour là de ne pas me tuer. Un a un, après une longue traque, je finis par les tuer près de dix ans plus tard.

    La suite…je n’ai pas envie de la conter. Trop de souffrance, trop de douleur. Je découvris un monde violent, rude et barbare. Je fus séparée de ma mère, vendue, revendue, encore et encore. Je finis par m’enfuir au nez et à la barbe de mon maître. Je n’avais ni plan, ni destination, ni la moindre idée d’où j’étais. J’étais perdue. J’étais seul. J’avais huit ans ce jour là.

    À nouveau, les jours défilèrent, toujours plus vite. Je volais de-ci ou de là, j’avais faim et froid presque systématiquement. Je n’avais que peu de chance de survie. C’est à cette époque que le nom « d’Aile Ténébreuse » commença à circuler. Pas encore de guerre, mais tout le monde y pensais. Je ne savais pas ce que le mot « guerre » voulait dire et je m’en moquais. J’avais faim. Il faisait froid. Nous étions en plein mois de Silldalunà, et je ne comptais plus le nombre de gerçures qui parcouraient le bout de mes doigts.

    ***************

    Un soir, je me perdis dans les bois. La neige tombait à gros flocon et je tremblais de fièvre. Mes lèvres étaient bleues, ma peau était livide. Je claquais des dents sans pouvoir m’arrêter. J’avais mal de partout. Je voulais manger, désespérément.
    Épuisée, je finis par m’effondrer au pied d’un arbre. Je me mis à délirer, à rêver que tout cela n’était qu’un vilain cauchemar, que j’allais me réveiller et que ma mère viendrait me consoler pour me raconter une belle histoire. Moi qui avais toujours rêvé d’aventure, j’étais servie.

    J’avais froid, si froid…Mes yeux se fermèrent, je perdis peu à peu le sens de la réalité. Avant que je ne m’éteigne complètement, je sentis une douce fourrure chaude m’envelopper, tel ange un gardien voulant s’interposer entre moi et la neige.

    ****************

    Plus tard, j’appris que j’avais déliré près de deux semaines. Une fièvre violente m’avait emporté et, plus d’une fois, je frôlai la mort. Plus que des souvenirs ou des flashes, je me souviens surtout de sensations…Du froid d’abord, beaucoup de froid. Puis l’humidité, le sel, encore le froid. Après vint la chaleur, étouffante et insupportable. Parfois j’entendais une voix dans le lointain évoquer mon nom, ou une main me toucher. Ma mère me manquait, j’avais soif d’amour et de réconfort. Je me mis à rêver que j’étais de retour à la maison, que tout était comme avant. Ensuite la maison brula, et d’étranges monstres aux visages des mercenaires et aux ordres de mon père me pourchassèrent jusqu’au font des bois. Je suppliais mon père, mais il était sourd à mes cris. Lorsque les hommes finirent par me retrouver dans le creux d’un arbre, je me mis à hurler de toutes mes forces, des toutes mes forces…des toutes mes…

    Je m’éveillai en sursaut effrayée par ma propre voix. Ma vue était trouble, j’avais la nausée et je me sentais transpirer à grosses gouttes. Le contact rassurant de draps apaisèrent les battements de mon cœur. D’une démarche pas très assurée je me souviens m’être levée, en m’appuyant sur un mur. J’étais dans une petite pièce sombre. Les volets étaient clos, de sorte que je ne voyais pas grand-chose. Une grande armoire, un petit bureau, une chaise et un lit. Perdue, je tâtonnai les murs à la recherche d’une porte. Je ne savais pas ce que je faisais, j’étais à demi consciente. J’ouvris la porte et descendis la volée d’escalier. Plus loin j’entendis des éclats de rire. Je m’en approchai avec méfiance. En bas des marches, j’atterris dans un vaste salon très éclairé. La lumières m’aveugla. Inquiète, je vacillai sur mes jambes et me rattrapai à une petite table sur ma droite. Le vase posé sur la table tomba et se brisa. Je crus que le bruit allait me faire exploser les tympans. Je ne voyais plus rien, je ne ressentais plus rien. J’avais l’impression d’être isolée du monde, de ne plus savoir rien faire.

    « Que fais-tu debout ? Ne te lève plus sans mon autorisation tu m’entends ?! »
    « Comment a-t-il fait pour descendre les marches ? »

    Une seconde voix. Déjà oubliée…L’instant d’après je sombrais à nouveau dans l’inconscience. J’avais la tête lourde et la gorge sèche. Mes forces et ma volonté m’avait abandonnées.

    *******************

    À mon second réveil je me sentais déjà nettement mieux. La fièvre semblait s’être calmée et, quoique je me sente toujours aussi fatiguée, ma tête ne bourdonnait plus et je voyais claire. J’étais à nouveau allongée dans ce même lit. Le silence était total, et j’observais avec attention la pièce : petite, modeste, mais bien entretenue, je croyais presque reconnaître ma chambre d’enfant. Un mince rayon de soleil se glissait entre les volets fermé. Rien n’avait vraiment changé depuis mon premier réveil, si ce n’est un fauteuil posé dans le fond de la pièce. Je mis plusieurs minutes à comprendre qu’un homme était assoupi dans ce dernier. Curieuse, mes yeux se posèrent longuement sur lui, l’observant dans ses moindres détails. Il était avachi, les jambes légèrement écartés et les mains posé sur le ventre. Je ne pus m’empêcher de sourire, avant d’écarter avec douceur mes draps. Dans un silence absolu, je posai mes pieds sur le parquet tiède.

    « Je t’ai dis de ne pas te lever. »

    Prise sur le faite, je m’immobilisai. Il avait parlé sans ouvrir un œil, souriant discrètement.

    « Mais… »
    « Au lit jeune fille ! »

    Je ne me sentais pas le courage de lui résister, et je remis prestement mes jambes sous ma couette et reposai la tête sur l’oreiller.

    « Qui êtes-vous ? »
    « Je me nomme Darius. »
    « Pourquoi… »
    « Plus tard »

    Il ne fallut que quelques minutes avant que je rejoigne les bras de Morphée.

    ********************

    « Que me voulez-vous ? »
    « Bélial c’est entiché de toi pour une raison inconnue. Je respecte sa volonté. »
    « Bélial ? »
    « Il se présentera en temps voulu »

    C’est ainsi qu’une nouvelle vie commença pour moi. Darius me servait de nounou, de gardien et de cuisiner, passant des heures à mon chevet pour s’assurer que je guérissais bien. Peu à peu les forces me revenaient, et je pus commencer à me balader dans la maison. Les quinze jours qui suivirent furent une véritable révélation pour moi…Darius et moi apprîmes à nous connaître et à nous apprécier, et je découvris sous son air dur et distant un cœur tendre et une âme charitable. Il était austère et sévère, mais assis compatissant et malicieux. Un mélange explosif qui ne pouvait que me plaire. J’appris probablement sur lui en quinze jours bien plus que beaucoup d’autres en une vie. Il était pour moi bien plus qu’un grand frère ou un ami. Il était le seul survivant de mon passé, et le seul qui connaissait mes sentiments.

    Ensuite…je rencontrai Pierre et son père. Il louait à Darius une vielle cabane, à l’écart de la ville, pour une durée indéterminée. Darius ne m’expliqua rien sur ses projets pour le futur. À vrai dire, du haut de mes huit ans, je m’en foutais royalement. J’étais heureuse dans l’instant, je ne cherchais pas plus loin. Darius me cachait beaucoup de chose, j’étais naïve, jeune, pas idiote. Pourquoi cette affection pour une inconnue ? Qui était Bélial, Pourquoi tant de tatouages parcourait son corps ? Qui était-il ? D’où venait-il ? Mais je fermais les yeux, préférant m’attarder sur le nouveau jeu que j’allais inventer où sur ma nouvelle technique pour surprendre Darius. Je redevenais ce que j’aurais toujours dus être : une gosse de huit ans.

    Pierre m’intriguait beaucoup. Il avait trois ans de plus que moi et pour moi c’était beaucoup. Je me méfiais de lui, comme d’à peu près tout le monde. Mais au file des semaines à apprit à m’apprivoiser. Il était toujours calme et gentil avec moi, attendant toujours que je fasse le premier pas. Pour moi c’était un étranger. Et jusqu’ici, tous les étrangers (excepté Darius) m’avait fais mal. Quand il venait nous dire bonjour, je me cachais dans un coin ou je disparaissais dans la chambre. Ce qui m’impressionnait le plus chez lui était sa passion pour les armes et le combat. En tant que fille d’agriculteur, je ne comprenais pas les mots tels que « guerre » et « combat ». Quel intérêt de se taper dessus, de faire du mal à son voisin ? Ces notions comme bien d’autres m’échappaient et m’intriguaient à la fois.

    Lorsque je fus parfaitement rétablie, Darius commença à s’absenter régulièrement pour effectuer des petits boulots en ville. J’étais parfois seule, mais souvent accompagnée de Pierre. Il devint mon compagnon de jeu, mon preux chevalier, ma monture, ma victime, mon ange gardien…mon grand frère. Chaque jour je m’épanouissais un peu plus, chaque jour je souriais un peu plus fort. J’avais l’impression de retrouver un semblant de famille et d’équilibre. Je ne réalisais absolument pas que cette vie ne pouvait pas durer pour toujours. Je vivais en plein dans l’instant, heureuse.

    *********************

    Les mois passèrent, l’hiver nous quitta puis revint. Pierre venait toujours aussi souvent nous voir. Parfois, il s’entraînait à l’épée avec Darius. Je les observais, fascinée. Le jeune Pierre était encore un débutant, mais je lisais en lui le désir de progresser. Il s’entraînait sans relâche, dès qu’il avait un moment de libre. Darius aussi s’entrainait, à sa manière. Je n’avais peut-être aucune expérience dans le domaine, mais je voyais que c’était un guerrier prodigieux, ayant beaucoup de talent. Presque tous les matins, à l’aurore, il partait s’entrainer en dehors de la maison, qu’importent le temps et la saison. Parfois, je l’accompagnais distraitement, ma curiosité maladive ne m’ayant toujours pas quitté. Un jour bien sûr, il finit par m’appeler, sachant pertinemment bien que je me cachais non loin. C’était en plein milieu de l’hiver, la première neige était tombée deux jours auparavant. L’air était glacé et pur. J’étais enveloppé dans un énorme manteau doublé de peau de mouton, alors que Darius s’échauffait, torse nu.

    « Viens Valiane ! Je t’entends claquer des dents d’ici. »

    Prenant un air faussement naturel, je sortis du taillis pour m’approcher de lui. Il affichait un grand sourire, comme à son habitude.

    « Et bien mécréante ! On me suit à la trace ?! On m’espionne ! »
    « Non, je… »
    « En garde ! »

    Et il me lança un bâton dans les mains…avant de me foncer droit dessus, un autre bâton entre ses doigts. Après un hoquet de surprise, je tombai à la renverse.

    « Quel piètre adversaire ! Tu ne vaux rien mécréant ! »
    « Ah Ouais ?! »

    Bondissant sur mes deux jambes, je chargeai à mon tour. Notre combat (qui virait dans le loufoque entendons-nous) se termina dans la neige, tous les deux mort de rire. J’avais le souffle court, je ne parvenais pas à reprendre ma respiration pendant que Darius faisait mine de m’étrangler avec son bâton. Il nous fallut près de dix minutes pour retrouver notre calme.

    « Ta garde est trop haute Valiane. »
    « Ma quoi ? »
    « Ta garde, la position de ton épée. Regarde… »

    Il se plaça derrière moi et me montra pas à pas comment je devais me tenir…doigt vers le haut, coude le long du corps, pied droit vers l’avant, pied gauche perpendiculaire à l’axe du corps, tête droite, épée horizontale, regard fixe, pointe immobile, jambes légèrement décalées, intervalle d’une demi-jambe entre les deux pieds. Poignet vif et souple, attitude décontractée et attentive. Je faillis tomber plus d’une fois. J’appris ainsi les quatre positions de base : sixte, octave, quarte et septime. Les quatre autres vinrent plus tard. Se fut ma première leçon d’escrime. Mais non la dernière. Loin de là…

    ***********************

    Ce soir là marqua un nouveau tournant dans ma vie. La neige tombait à gros flocon, et je rentrais d’une course au village. Je me vois encore pousser la porte et inspirer avec délices l’odeur du bois qui brûle et du bouillon qui mijote. Malgré mes nombreuses couches j’avais froid, terriblement froid. Darius m’aperçu et me sourit, comme à son habitude. Lorsqu’il me vit claquer des dents en ôtant mon manteau, il se leva, mit ma veste à sécher, puis me réchauffa en me frottant vigoureusement le dos. J’avais bien changé depuis notre première rencontre : j’étais devenue un jeune femme, aux formes harmonieuses et à l’allure élégante. Mon entrainement physique me maintenait au meilleurs de ma forme, j’étais une jeune fille pleinement épanouie et resplendissante. Curieusement, Darius, lui, n’avait pas changé d’un poil depuis mes plus lointains souvenirs. Son âge était toujours indéterminable, il n’avait pas prit une ride en dix ans. À croire qu’il ne vieillissait pas. Bien sûr ce phénomène m’intriguait, mais je n’osai jamais lui en parler.

    Darius me serra dans ses bras, comme à son habitude. Il était mon ami, mon frère, mon confident, ma famille, ma seconde moitié, ma raison de vivre, mon ange gardien, mon professeur, mon protecteur,…Je ne parvenais à trouver un seul mot qui puisse résumer tous ceux là. Et ce soir là, un autre s’ajouta à la liste : mon amant. La chose vint naturellement, comme une évidence. Nous ne nous posâmes même pas la question de savoir si c’était bien ou mal. Nous étions bien. Nous en avions envie. C’était le premier homme que j’ai aimé. Cette nuit fut magique, comme celle dont rêve toutes les jeunes filles, et qui n’arrivent que dans les contes de fée. Quoique dans les contes de fée cela se termine toujours par « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».

    Le lendemain, ma vie bascula une nouvelle fois. Lorsqu’il vit que je m’étais éveillé, il se mit à me compter sa vie. Sa voix était dépourvue de toute émotion, parlant d’un ton monocorde et un peu effrayant. Je n’avais jamais rien sut de lui, ou si peu. Malgré toutes nos années de cohabitation, je vivais avec un étranger sans en avoir l’impression. Alors pourquoi aujourd’hui, pourquoi maintenant ? La réponse vint plus tard…
    J’en appris beaucoup sur lui…et sur un certain « Bélial ». Je saisissais mal l’idée, partager un corps à deux avec un être surpuissant...Cela expliquait certaines choses, certaines attitude qu’il avait parfois, ou certaines réflexions qu’il me tenait. Mais cela m’apporta de nouvelles questions, de nouvelles énigmes et incompréhensions. Je ne vous rapporterais pas ici tout ce qu’il me dit ce matin là, mon histoire est déjà bien assez longue comme cela. Sachez juste qu’après cette conversation, j’eu le sentiment de ne jamais avoir connu Darius, que, pendant toutes ses années, je fus terriblement naïve. Perplexe, étonnée, un peu perdue…j’écoutais la fin de son histoire et l’enregistrais dans un coin de ma mémoire, incapable de traiter l’information sur le moment.

    Il m’expliqua qu’il devait faire la paix avec la mer, repartir sur les flots et retrouver sa vraie nature : celle d’un pirate. Lorsqu’il prononça ce mot, avec un arrière goût de fierté et de jouissance, je lus dans son regard une flamme que je n’avais encore jamais vue. Il semblait enfin prendre vie, la bête qui sommeillait en lui s'éveillait, après tant d’années d’hibernation. Jamais je ne l’avais imaginé pirate, mais la chose semblait pourtant si évidente tout à coup. Tout son corps trahissait des années d’entrainement aux combats, il avait une expérience sans limite des navires et la plupart des contes qu’il me racontait se déroulaient au milieu des flots. Son vocabulaires était différent du miens, des « habitants du continent ». Moi qui avais toujours rêvé d’un jour croiser un pirate, voilà que je découvrais que je vivais avec l’un d’entre eux depuis mon enfance ! Je ne pus m’empêcher de sourire en l’imaginant avec un grand chapeau de capitaine, un cache œil, une jambe de bois et un perroquet sur l’épaule…C’était ça pour moi un pirate avec mes yeux d’enfant. Toutefois, la réalité, quoique fort différente, n’était pas pour autant déplaisante à observer.

    *********************

    Un mois plus tard, en tout début de saison, nous étions prêts. Je ne m’étais même pas posé la question de savoir si je l’accompagnais ou non. Darius résumait toute ma vie, je préférais mourir que de le quitter. Du moins c’est ce que je me disais à l’époque. Je fus étonnée de constater avec quelle facilité nous avions rassemblé nos biens…Après moins de dix années, cela se résumait à quelques sacs assez légers pour être porté par une seul mule. Nous avions des prévisions pour plus d’une semaine, j’avais le sentiment de partir pour une belle et grande aventure. En descendant dans la ville Pierre nous rejoignit.

    Notre voyage devait durer des années…et ne dura pas plus de quelques mois. J’aimais cette nouvelle vie, pleine d’aventures et d’inattendus. Darius nous fit découvrir le monde, il nous apprit à naviguer et à devenir des marins corrects. Il m’enseigna même la nage, et il lui fallut des semaines avant de parvenir à me convaincre que la mer ne m’avalerait pas. À mon anniversaire il m’offrit mes premières armes dignes de ce nom : deux katanas pouvant se fixer ensemble par leurs manches. Pierre et moi devinrent comme frère et sœur, sous l’autorité silencieuse de notre ainé.

    La fin de cette histoire ? Elle ne regarde que moi. Uniquement moi. Elle fut violente, dure et triste. L’homme que j’avais aimé était envoûté par un démon sous les traits d’un animal. Pendant tous ces mois, Darius voulu lui échapper, mais il finit par le retrouver. La sentence fut sans appel : la mort.

    **************************

    « Pourquoi…POURQUOI ! ! »

    La haine, la rage, la colère, je ne savais ce qui m’habitait le plus. Je m’effondrais sur le corps inerte de Darius, incapable d’accepter la triste réalité.

    *Parce qu’il était entre toi et moi.*
    *DE QUEL DROIT !*
    *Tu me dois une vie, tu te rappelles ?*
    *Je ne comprends pas…*
    *C’est pourtant simple…C’est moi qui t’es sauvé la vie quand tu avais huit ans. Elle m’appartient. Il n’avait pas à vouloir t’ôter à MOI !*
    *Mais je l’aimais…*
    *Tu aimais un vampire. Les vampires seraient capables de charmer une mouche. Lui ne t’aimait pas. Il te gardait auprès de lui juste pour me contrarier.*
    *Tu mens. Qui es-tu donc pour oser dire des telles inepties ?*
    *Je suis Bélial. Je suis un démon. Je suis ton maître. Et j’ai de grands projets pour toi. L’Aile Ténébreuse a aujourd’hui plus que jamais besoin de fidèles prometteurs comme toi.*
    *Allez vous faire foutre*
    *T.t.t.t…Ce n’est pas comme si tu avais le choix jeune fille…*

    *****************************

    Trois longues années sont passées. Par amour, j’ai décidé de garder le nom de famille de Darius. Désormais je me nomme Valiane De Trehlnor, ombre de la nuit, chasseresse, voleuse et tueuse à gage à mes heures. J’ai pour maître un démon sous les traits d’un animal anodin, qui m’entraîne jour après jours à devenir une élève obéissante. Je refuse le destin qu’il trace pour moi, et chaque jour je me bats pour m’y opposer. Mais plus les années passent, plus ma volonté faiblit...



→ In Real Life

Prénom : Valiane
Age : 19ans
Avez-vous fréquentez d’autres forums ? Si oui lesquels : J’en ai fréquenté plus d’un, mais toujours avec le même pseudo, ou presque. Mes deux préférés étaient Toril et Harmonia
Comment avez-vous connu le forum ? Le Saint esprit *.* Il se nomme Top-site.
Parlez nous un peu de vous :Vous parler un peu de moi…Ah ! la bonne blague…Il y a si peu à dire sur moi, ou au contraire beaucoup trop Razz. Alors moi j’habite le grand nord, du moins pour un français. Je suis fan d’AC/DC depuis que je sais marcher –ou presque-, mais aussi de mon chat (qui se nomme à juste titre « Zen », de la Vanille et de mon doudou. J’aurais bien dis aussi de mon homme, mais cet imbécile vient de me lâcher, ce qui explique mon désirs de reprendre le rp. Je suis étudiante, escrimeuse à mes heures perdue, amoureuse de l’art sous toutes ses formes, misanthrope parfois, aventureuse souvent. Je rêve de parcourir le monde à cheval, de vendre mes rêves, d’un jour pouvoir discuter avec un tigre, et d’avoir un dragon pour moi toute seule qui chasserait tous les méchants qui m’ennuie. J’aime courir après le premier flocon de neige, dire que chaque année on la le plus beau sapin de noël, torturer mon lapin angora tout blanc (qui se nomme Arsène lapin mais qui porte aussi très bien le surnom de « Yéti »), et boire jusqu’à perdre la tête en bonne compagnie avec un join au coin des lèvres. J’ai toujours froid au pied aux aux mains, je me trouve toujours trop grosse, je suis fan des sucettes et des cuberdons à la violette. J’aime l’amour, dormir dans les bras d’un autre, passer des heures à me maquiller et à méditer devant ma garde-robe. Je suis autant amoureuse des math que du français, de l’histoire ou de la physique.
Je tiens à mon chocolat chaud du soir. Un sucre quand ça va pas et deux quand ça va vraiment pas Razz (pour le moment je suis à trois…Et je viens de terminer mon deuxième pot de nutella T_T). J’aime à penser que le bonheur est une question de volonté, que la vie en rose ça existe.
J’ai découvert le rpg il y a quatre ans, par hasard, après avoir fais du jeu de rôles sur papier pendant quelques années. J’y ai pris goût, et me voilà aujourd’hui, majeur et vaccinée, toujours adepte du rpg (et de la cb mais chuuuuut). Je graph énormément, avec GIMP, et du codage depuis moins d'un ans (templates principalement). Pour conclure, je vous donne ci-dessous la formule chimique d'une Valoue:
- Un soupçon de folie
- Un fifrelin de sadisme
- Un goût immodéré pour l'inutile et le désopilant.
- Un nuage de douceur et de sagesse.
- Une brume de poésie
- Une fidélité à toute épreuve.
- Une répulsion profonde à toute autorité
- Un baiser d'amour

Vala Valoue [Ayael] 3105431331

Code du règlement :



→ Fiche de confirmation
(A remplir par le modérateur en charge de la fiche)

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Valoue [Ayael] Sand-g10Lun 23 Jan - 18:51
J'ai des dizaines et des dizaines de détails à ajouter, autant sur le fond que le forme. mais mon cours d'escrime n'attend pas ^^


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Valoue [Ayael] Sand-g10Lun 23 Jan - 19:27
http://www.terramysticarpg.com/t8-ayael-arachnea
Bienvenue à toi, je vais donc attendre que tu finisses ta fiche avant de la lire^^
Juste un petit détail concernant les postes vacants : Il s'agit des postes présent dans cette liste : http://www.terramysticarpg.com/t30-03-postes-libres
Et donc bien que se soit très jolie "vendeuse de nuage" n'existe pas ♥
Préviens moi quand ta fiche est fini!


Etant donné que tu es une tueuse à gage, et une voleuse, je t'invite à rejoindre La congrégation de la nuit une guilde d'assassin!

Ayael

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Valoue [Ayael] Sand-g10Lun 23 Jan - 21:48
Pour le "post vacant" j'avais bien compris ^^ Merchi =)

Quant à la guilde c'est très gentil, je regarderai ça ^^

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Valoue [Ayael] Sand-g10Mar 24 Jan - 13:22
Voilà, je pense que tout est en ordre ^^ il faut juste que je me renseigne un peu sur les "pouvoirs" =)

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Valoue [Ayael] Sand-g10Mar 24 Jan - 14:13
http://www.terramysticarpg.com/t545-shadow
Bienvenue Valiane et bonne chance pour ta fiche. ^^

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Valoue [Ayael] Sand-g10Mer 25 Jan - 18:39
Merchi =^.^=

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Valoue [Ayael] Sand-g10Jeu 26 Jan - 12:19
http://www.terramysticarpg.com/t8-ayael-arachnea
Bonjour, désolée de ne pas mettre occupé de ta fiche avant j'étais malade ces temps si
Ton caractère et ton physque est très bien rédiger et réfléchis, par contre les cigarettes n'existent pas sur terra^^

Pour le pouvoir particulier : c'est un pouvoir propre à la race, par exemple pour les sylphides : voler.

Pour le démon transformer en renard c'est d'accord, par contre se pouvoir du vent qu'il déclenche en te possédant est à détaillé s'il te plait^^
Je lirais l'Histoire une fois que ces deux petits détails seront régler^^"

PS : Honnêtement j'ai l'impression d'avoir écrit cette fiche XD, ton personnage ressemble beaucoup à un mixte de plusieurs de mes personnages Ayael, Ayla, et de leurs évolution, c'est exelllent!

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Valoue [Ayael] Sand-g10Jeu 26 Jan - 16:10
Bienvenue

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Valoue [Ayael] Sand-g10Jeu 26 Jan - 19:58
NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN, UN MONDE SANS CIGARETTEEEEEEUH >< Mais où allons-nous...des joins alors au moins? non plus? zut. Je ne sais pas si je m'en remettrai Razz *taquine*

Pas de soucis pour avoir mis du "temps", je ne suis pas pressée ni prête de m'envoler =). Je te remercie au contraire de t'occuper de ma fiche ^^'.

Pour les pouvoirs, je vais m'y atteler sérieusement, je vais essayer d'être claire ^^. Et merci de me laisser jouer avec ce renard =).

Merci du compliment, je suis flattée de savoir que ma fiche te plaît =^.^=.

Merchi Maure! Au plaisir de te croiser en rp ^^.

*compte ses "merci"* Razz

Bizzzzzzouille!

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Valoue [Ayael] Sand-g10Jeu 26 Jan - 20:37
Youpi on aura écorcher mon nom tellement de fois je rajoute Maure sur ma liste
Valoue [Ayael] 2754709211

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Valoue [Ayael] Sand-g10Ven 27 Jan - 11:22
http://www.terramysticarpg.com/t8-ayael-arachnea
Le L étant à côté du M c'est une simple faute de frappe je pense^^

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Valoue [Ayael] Sand-g10Ven 27 Jan - 17:14
Oui je pense enfin j'espère mais en tous cas sa enrichie mes surnoms

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Valoue [Ayael] Sand-g10Sam 28 Jan - 9:59
http://www.terramysticarpg.com/t8-ayael-arachnea
J'attends que tu es corriger les points souligner pour lire ton histoire pour ne pas avoir des petits anachronisme en la lisant^^ (du genre "elle tira une bouffé de cigarette") n'oublie pas de me prévenir quand c'est bon!

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Valoue [Ayael] Sand-g10Sam 28 Jan - 21:44
oui ok! Merci ^^

Laure> effectivement, c'est une malheureuse faute de frappe, je suis bien désolée ^^'

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Valoue [Ayael] Sand-g10Sam 4 Fév - 17:53
http://www.terramysticarpg.com/t8-ayael-arachnea
Des nouvelles? ^^

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Valoue [Ayael] Sand-g10Sam 4 Fév - 23:34
re! Mille fois navrée, j'ai dus m'absenter :/

Je m’attèle de suite à la tâche, et encore mille fois désolé de ce retard ><

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Valoue [Ayael] Sand-g10Dim 5 Fév - 10:01
http://www.terramysticarpg.com/t8-ayael-arachnea
ce n'est rien ce n'est rien^^ ♥

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Valoue [Ayael] Sand-g10Sam 25 Fév - 15:58
http://www.terramysticarpg.com/t8-ayael-arachnea
Des nouvelles à donner ^^?

(première relance)

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Valoue [Ayael] Sand-g10Jeu 1 Mar - 16:30
Deuxième relance! =)

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Valoue [Ayael] Sand-g10Mer 14 Mar - 11:54
http://www.terramysticarpg.com/t8-ayael-arachnea
Troisième et dernière relance, merci de donner rapidement des nouvelles s'il te plait, me^me si tu ne souhaites pas achevé cette fiche, c'est plus correcte de le dire gentiment, ne serrais ce que pour remercier ceux qui prennent la peine de lire, de s'occuper de toi ♥

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