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 [Abandonné] Shadow of war

 
[Abandonné] Shadow of war Sand-g10Dim 21 Juil - 17:50
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La nuit tombait doucement sur le campement provisoire que l’armée des glaces avait installé. Les hommes s’affairaient de droite et de gauche, comme on pouvait s’y attendre d’un groupe de militaire. Le vent charriaient cendres et l’odeur de la mort. Le village de Pierre d’Âtre était derrière eux, mais le souvenir demeurait. Pour la première fois, la grande guerre entre l’armée démoniaque et les défenseurs de l’ancien ordre avait touché le royaume insulaire des glaces. Les évènements s’étaient mis en marche, et aucune place n’était laissée au doute : plus de retour en arrière n’était possible.

Les carnassiers tournaient dans le ciel, oiseau de mauvais augure, symboles de la fin d’une ère, et du début de plus grand chaos encore à venir.
En de telle époque il n’est de repos, le chaos est une échelle qui ne laisse qu’une seule opportunité, viens-t-on à en chuter lors d’un moment d’inattention, il est alors trop tard pour nous.

Un corbeau au moins deux fois plus gros que la normale se mit à se rapprocher du camps rebelle en de grands cercles lugubres. Quand enfin il arriva assez bas, il descendit paresseusement en direction du maréchal de glace, qui supervisait le bon déroulement de l’installation entouré de John et Lara.

Le corbeau se posa dans la neige, observant sans un geste les mouvements de ceux qui lui faisait face. Quand il eut finalement capté l’attention du petit groupe, et de quelques soldats passant autour, il étendit ses ailes et se mit à pousser des croassements à glacer le sang, causant un grand silence dans tout le camp, il reprit deux mètres d’altitude, avant de lâcher la sphère qu’il tenait, et s’envoler en continuant son étrange litanie.

Le sphère retomba dans la neige, et reste une seconde inanimée, avant de soudain se mettre à luire d’une lueur bleu et violette. La sphère décolla du sol, comme en lévitation, entrainant des volutes de neige qui semblait s’animer autour de l’orbe, s’entourant autour d’elle tels des serpents, puis soudain ils éclatèrent, causant une sorte de brume qui ne tarda pas à se condenser en une forme sombre, dont les détails apparaissaient petit à petit jusqu’à former l’image d’Esenheim, le démon était entièrement envelopper dans une cape à capuche ne laissant apparaître que ses yeux, luisant de leur lueur bleu, mais avec quelque chose de plus maléfique qu’avant son passage dans les limbes.

L’ombre prit soudain la parole :

Albar Thlassin… Il m’aurait déçu qu’il ne s’agisse pas de toi… Mais je manque à toute politesse : laisse-moi me présenter :

Le démon retira son épaisse capuche.

Les plus âgés me connaissent peut-être, j’ai un certain passé de mercenaire, notamment dans le royaume des glaces, même si cela remonte à ce qui me semble être une éternité : Je m’appelle Esenheim, même si je doute qu’aucun l’ignore ici. Je trouve de bon goût de rencontrer mon adversaire, il n’est de bon jeu qui se joue tout seul après tout. As-tu apprécié mon petit cadeau Albar ? Je l’ai préparé juste pour toi après tout, j’espère que personne ne t’a gâché la surprise de le découvrir de tes propres yeux au moins ?

Esenheim

Esenheim


Démon

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[Abandonné] Shadow of war Sand-g10Sam 3 Aoû - 8:12
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*Corbeau bizarre approche*
*Bizarre comment?*
*Suffisamment*
*Il appartient à l'ennemi?*
*Possible*
*Tu peux savoir d'où il vient? Où ils sont?*
*Non. Est en vol depuis trop longtemps. Vois rien*
*Alors suis le, de façon à ce qu'il ne te vois pas*

Grawhir ne parlait pas souvent avec Albar : quand ils communiquaient tous deux, le faucon lui envoyait souvent des images, des sons, des bruits, mais n'aimait pas parler. Organiser ses pensées en mots n'était pas naturel pour lui, et ne s'y employait que lorsque la clarté de la conversation primait. Et il semblerait que ce soit le cas, se dit alors Albar, ce qui n'augurait rien de bon. Il partagea bien vite cette nouvelle avec ses hommes, afin que personne ne soit pris au dépourvu en cas de mauvaise surprise. Certes, ce n'était qu'un corbeau... Mais comme le dit le vieil adage, trop souvent oublié, on est jamais trop prudent.

Ils n'avaient quitté Pierre d'Âtre que récemment, quelques heures plus tôt, quand l'étrange corbeau les approcha. Son aspect funeste ainsi que ses croassements morts éveillèrent leur suspicion, mais sans ordre direct du maréchal, personne ne se mit en tête de l'abattre, même si ce dernier voyait clairement cette envie se dessiner dans quelques regards. Le corbeau était à l'ennemi, c'était maintenant évident pour tout le monde. Aussi, l'abattre serait, en quelque sorte, une petite vengeance, un coup qu'ils pourraient donner à l'ennemi qui les a tant fait souffrir.

L'animal se posa alors quelques instants, puis repartit, ayant laissé un petit quelque chose derrière lui. Une sphère luisant d'une lueur malsaine.

*Tu es derrière lui?*
*Oui*
*Tue le*

On est jamais trop prudent...

La sphère diffusa alors une sorte de grande image, de taille humaine, qui se fit à chaque instant plus nette. Rapidement, Albar demanda à ce qu'on lui apporte un gros bouclier, et ordonna à ses hommes de s'éloigner d'au moins 10 mètres de l'objet, par pure sécurité. Lui même se cacherai derrière ledit bouclier en cas de piège. Mais l'image était très clairement celle de l'un de leurs ennemis, souhaitant discuter, et ils ne pouvait l'ignorer. Aussi, quand il vit son ennemi apparaître clairement, la silhouette sombre et non humaine, il se tient droit, ne cachant rien de son regard curieux. La colère attendra.

Il écouta son discours sans sourciller, le visage neutre. Il aurait bien aimé jeter un regard à John et Lara quand il déclara être Esenheim, mais il n'en fit rien. Quoi qu'il fasse, il ne devait donner aucun indice sur eux, pas le moindre.

"Esenheim, je ne pense pas que nous soyons assez intimes pour nous tutoyer mutuellement

Quant à votre cadeau, oui, je l'ai trouvé, si c'est bien de cet horrible massacre dont vous parlez. Et pour être honnête avec vous, je suis content, en effet. La barbarie de vos hommes à outrepassé la volonté de faire le travail proprement : sur la centaine de personnes qu'il devait y avoir dans cette vieille église, seule une petite vingtaine était encore en vie et consciente. Une bonne soixantaine était morte, et je vous avoue ne pas avoir cherché s'il s'agissait de leurs hémorragies ou si cela s'est déroulé entre eux par la suite. Le reste était tombé dans le coma, et nos soigneurs m'ont assuré ne pas pouvoir les sauver.

Nous avons gardé en vie ceux qui avaient survécu : ils étaient les moins blessés, et, pour la plupart, pourront se rendre utiles dans quelques temps.

Je ne sais pas trop ce que vous espériez que je fasse de ces gens, mais je pense que ce que j'ai choisi n'est pas votre option préférée.

Mais arrêtons les jeux, voulez vous? Pourquoi me contacter? Pour négocier les termes de votre réddition?"


Il détestait vraiment parler comme un militaire, mais n'en laissa rien paraître

Albar

Albar


Daeva

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[Abandonné] Shadow of war Sand-g10Ven 16 Aoû - 23:02
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Je ne sais pas trop ce que vous espériez que je fasse de ces gens, mais je pense que ce que j'ai choisi n'est pas votre option préférée.

Mais arrêtons les jeux, voulez-vous? Pourquoi me contacter? Pour négocier les termes de votre réddition?"


Le démon regarda le cadavre du corbeau retomber au sol, soupira, puis répondit.

Eh bien, à vrai dire, je m’attendais à beaucoup de chose, mais pas forcément au massacre de dizaines d’innocents. Il semblerait qu’après tout, nous jouons dans la même ligue.

Le démon fit une pause, et prit un ton de chantant et ironique :
Ne s’agirait-il pas d’une jolie petite ballade ? Le preux maréchal accourant au secours de pauvres villageois terrorisé, et les libérant de tout tourment en plantant 15 centimètres d’aciers dans le cœur de chacun… Je suis d’ailleurs surpris que tu en aies retrouvé aussi peu, mes hommes avaient pris un soin tout particulier à ne pas les abîmer outre mesure… Dis-moi ? Comment était-il ? Désespérés ? Abasourdi par leur perte ? Des victimes parfaites après tout, elles ne se défendent pas, sont encore au comble du malheur, elles tendent elles même la main vers le couteau…

Dépressif ? Suicidaire ? N’attendez plus ! Contactez Sir Albar, il se fera un plaisir de vous pousser lui-même du haut des remparts.

Le démon eut un rire franc, puis reprit :

Dommage quand on sait que la plupart aurait pu être sauvée, voir même se rétablir en partie, s’ils elles avaient accès aux mêmes soins que ceux d’un maréchal ou d’une impératrice.

Le démon leva la main : Pas que je te le reproche, il n’y en a pas pour tout le monde, il faut savoir faire passer les pièces maîtresses en priorités de temps à autre. Sacrifier la dame en échange de quelques pions, une idiotie j’en conviens.
Le démon fit une pause, puis reprit :
Si je suis déçu ? Non. Pour rendre une partie intéressante il faut un adversaire intéressant.
Le démon s’assit profondément dans un siège de glace qu’il fit apparaître derrière lui, croisant les doigts.

Le démon ajouta avec un ton grave :
Et maintenant, quant aux termes de ma reddition… et bien, ouvrons la table des négociations après tout : Je demande le royaume des glaces, en échange du retrait de mes troupes… Tu crois que je plaisante à priori… Détrompes-toi. Mais à ton regard je vois que tu n’es pas encore prêt à négocier après tout…
Nous en venons donc au but principal de ma présence ici :


D’un revers de main, le démon fit apparaître un échiquier devant lui, dont chaque pièce était un soldat représenté dans d’atroces souffrances :
J’ouvre une petite partie amicale, le démon déplaça quelques pièces, envoyant quelques pions volé hors du plateau. Les premiers mouvements ont été faits, le premier sang tiré. Il serait dommage de déjà finir la partie non ? Surtout que c’est toi qui m’a convié à la partie, toi et tes quelques partisans qui avez poussé le royaume des glaces à prendre part à une guerre qui n’était pas la sienne. La partie risque donc de durer un peu… Quoi que…
Le démon se mit à donner des noms, de femmes, d’hommes, enchaînant rapidement une petite liste qu’il tenait entre ses mains.
Ca ne te dit rien ? Pas tous peut-être ? Car j’aperçois quelques visages bien blancs en arrière-plan, ça doit leur dire quelque chose à eux… Aller je t’aide
: le démon commença à donner des noms de villes, et de garnisons. Tu situes mieux ? Mais plutôt que de continuer à parler, laissez-moi vous présenter une autre fonction que je trouve absolument géniale sur ces petites orbes :

L’image du démon se dissipa, laissant celle de la capitale de Selian, l’image était vue du sol. Soudain l’image vira, on ne vit plus que le sol, s’éloigner doucement, faisant apparaître de grandes pates écailleuses. L’image du démon réapparu dans un coin, tenant un gobelet de vin qu’il sirotait tranquillement.  Je vous laisse profiter du spectacle, vous n’imaginez pas ce que la place d’entrée m’a coûtée.
L’image se mit à prendre de l’altitude à une vitesse folle, sur les remparts, on pouvait voir quelques miliciens en train de décocher des flèches qui retombaient au sol, inoffensives. Soudain, le dragon descendit en piqué, crachant un torrent de flamme sur la position du baraquement, on pouvait voir des femmes et des enfants courir avant de se faire carboniser, en quelques passage, il ne restait plus rien, et le dragon s’enfuyait à tout allure avant que de réelle défenses se mettent en place.

L’image disparue pour redonner place au démon, en train de suçoter  quelques pions supplémentaires qu’il avait retiré du plateau.
Il semblerait que mon cavalier t’ait prit une tour. C’est dommage… Mais c’est le jeu. Quand on commence une partie, on sait pertinemment qu’on va sacrifier quelques pièces… après tout, seul la vie du roi compte, enfin pour le dit roi, je ne suis pas sûr que les autres pièces soient du même avis… D’autant plus que tu dois avoir une vague idée d’où se rend le gros lézard, ou d’où se trouve le reste de mon armée.

Le démon reprit un air sérieux :
Laisse-moi deviner, tu n’aimes pas la mise en scène ? Pas impressionné ? Trop classique peut-être… mais ne t’inquiète pas, je m’améliorerais…
Cependant, je suis bon joueur, et j’ai bien noté ton désir de mettre fin à la partie,  c’est pourquoi je te fais une première offre : Je t’offre la gloire et les éloges, un sacrifice glorieux. Ta vie, une décapitation bien propre, tout de suite, en échange, j’annule les ordres d’attaques sur les baraquements, une vie, contre des centaines, d’autant que ce n’est pas comme si tu n’avais pas un peu de sang sur les mains, ce n’est pas comme si on sacrifiait un innocent. Qu’en penses-tu, honnête comme offre, non ? Par contre, va falloir se dépêcher, c'est vachement dur à ranimer les morts

Le démon s’assit profondément dans son siège, croisant les doigts.

Spoiler:

Esenheim

Esenheim


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[Abandonné] Shadow of war Sand-g10Sam 17 Aoû - 23:52
http://www.terramysticarpg.com/t2048-zaithan
La capitale se dressait devant lui depuis maintenant plusieurs heures, une longue file d’attente s’était organisé devant les seules portes ouvertes de la ville. La sécurité était renforcée et la nervosité se faisait ressentir dans la foule qui attendait de pouvoir se réfugier derrière des remparts. Zaïthan jubilait littéralement, la peur était omniprésente et il lui suffisait d’un rien pour provoquer un conflit entre les membres d’une famille ou des bagarres entres les habitants de deux villages différents. Bien sur il se retenait de faire cela, car son objectif n’était pas de semer le trouble, mais de rentrer dans la ville. Il avait donc rejoint la file d’attente en tendant les oreilles pour glaner informations et rumeurs. Une majorité de l’armée avait délaissé Luütra, une milice locale avait été mise en place à la place. Impossible de s’empêcher de sourire, ce serait donc un jeu d’enfant de duper ce genre de personnes, du moins en théorie…

Le Dragon dans sa forme humanoïde avait, grâce à son don, réussit à convaincre une famille de fermier de sa bonne foi et de sa détresse. Il leur expliqua qu’il avait perdu son groupe qui devait déjà être rentré dans la ville maintenant et que les miliciens avaient refusé de le croire car il avait l’air trop louche avec les cicatrices sur son visage… Son discours devait être convaincant car le chef de famille n’éprouvant aucune peur envers lui l’avait accepté à l’arrière de sa carriole malgré les ordres donné par le maréchal. Lorsque l’on jugeait les personnes de par notre instinct comme l’avait fait le fermier, alors on ne pouvait pas douter du monstre qui se cachait derrière les cicatrices de son visage. Zaïthan c’était donc assit à l’arrière du chariot, dos à la ville pour observer les groupes qui se pressaient derrière eux. Il était drôle de voir comment un aussi petit groupe, au vu de la taille et de la puissance de Selian, pouvait provoquer autant de problème. Retourner la méthode des rebelles contre eux, une douce ironie.

Lorsque se fut le tour du chariot de la famille, Zaïthan ne bougea pas d’un pouce et laissa le père parler en expliquant qu’il n’y avait que des membres de sa famille. Son calme aurait convaincu n’importe qui, mais la milice avait ordre de fouiller chaque chariot et contrôler chaque identité, voila pourquoi il avait du attendre plusieurs heures avant même d’atteindre cette porte. Trois miliciens armés fouillèrent de fond en comble le chariot pendant que la petite famille et Zaïthan attendaientt à coté. Un autre milicien faisait les cents pas devant eux en les observant chacun tour à tour. Son regard s’arrêta bien entendu sur Zaïthan et son costume blanc qu’il trouvait très bien adapté avec toute cette neige environnante.


- Vous êtes drôlement bien habillé comparé aux autres membres de votre famille.

- Merci.

L’air étonné, il se mit à sourire en entendant la réponse du Dragon et en regardant les autres membres pour voir si l’un d’entre eux était nerveux ou quoi que ce soit. Heureusement, Zaïthan avait usé de son pouvoir toute la matinée sur la famille pour effacer chaque trace de peur à son propos.  

- Pour être exacte, je ne suis qu’un oncle et mon frère ici présent à réussit à me convaincre de quitter ma demeure.

- Oui c’est vrai !

- Vous avez eut raison de le rejoindre, la capitale est maintenant l’endroit le plus sur du pays ! vous n’avez plus rien à craindre. Mais avant je…

Pour sa sécurité, le contrôle ne devait pas s’attarder sur lui, Zaïthan tout en fixant le milicien avait utilisé son pouvoir pour amplifier la peur de l’homme tenant les rennes du chariot juste après celui où il avait trouvé refuge.
Cet homme n’avait rien à se reprocher, il n’avait donc pas à craindre le poste de sécurité et les miliciens, pourtant la nervosité qu’il éprouvait depuis se matin ne faisait qu’augmenter, Zaïthan avait simplement fini son travail en faisant craquer cet homme. Il commença donc à essayer de faire demi-tour, mais les chariots étaient tous collés les uns aux autres et sur les cotés se trouvaient les personnes sans véhicule, sa manœuvre était donc voué à l’échec mais il insista, il ne voulait pas passer le contrôle ! L’un des miliciens l’observa, l’homme le regarda et la peur se lisait sur son visage, il donna un grand coup de renne... Zaïthan pouvait maintenant rentrer pendant que les miliciens se chargeaient de l’arrêter.

Selian ! La ville était belle et dés l’entrée on pouvait voir les hautes tours du palais, un signe de la puissance des glaces puisqu’il était censé être aussi beau que celui de Sen’tsura. Pour Zaïthan, le vrai signe de puissance était non pas le palais, mais la bibliothèque, un lieu contenant un nombre d’ouvrage bien trop grand pour pouvoir en faire le tour avec une seule vie. Le plus grand concentré de savoir de tout Terra ! Ce serait une perte énorme pour l’humanité si cette bibliothèque venait à disparaitre…

Le Dragon quitta la famille en les remerciant de leur aide pour partir en quête de son groupe, du moins c’est ce qu’ils pensaient, la seule chose qu’il recherchait était une place dans une taverne. Malheureusement le regroupement d’autant de personne dans la capitale rendait difficile ses recherches. Il du se contenter d’une chambre misérable dans une taverne misérable. Peu importe, après avoir suffisamment mangé, il s’installa dans sa chambre et activa le globe de verre accroché à son cou.

- Je commence ma mission.

Puis il remit le système de communication autour de son cou sans l’éteindre. Zaïthan sortit de sa chambre et se dirigea vers le quartier des baraquements, il savait exactement où il se trouvait grâce à la confrérie des brumes, des informations cruciales obtenu sur la capitale mais aussi sur tout le territoire des glaces.

Le quartier des baraquements était vraiment grand, combien de famille de militaire pouvait bien vivre ici ? Surement un très grand nombre, plus que jamais en cette période de trouble. D’un coté, l’ennemi venait à peine de commencer une guérilla et il était loin d’avoir assez d’homme pour assiéger la capitale, donc personne ne pourrait s’imaginer qu’il allait attaquer ici et aussi vite. Pourtant le Dragon se tenait bien debout à l’entrée des baraquements. Il respira longuement avant de s’avancer sur les pavés de la rue. Comme tout baraquement militaire, l’accès y est réglementé et un groupe d’homme lui demanda de s’arrêter.


- Désolé monsieur, mais pour rentrer ici il vous faut une autorisation.

- Ca tombe bien, j’ai l’autorisation d’accéder aux baraquements.


- Puis-je la voir ?

- Avec plaisir…

Les coutures des cicatrices de Zaïthan se déchirèrent d’un seul coup et en à peine une seconde son corps d’humanoïde se transforma en celui d’un Dragon Noir. Trop abasourdis pour réagir, les soldats ne bougèrent absolument pas lorsque la patte avant gauche de Zaïthan vint les balayer, la mort venait de s’abattre pour la première fois lors de cette soirée dans la capitale de Selian… pour la première, mais pas pour la dernière fois.

Il avait carte blanche dans cette opération, Esenheim lui avait simplement demandé de détruire le quartier des baraquements, mais si non il pouvait s’en donner à cœur joie. Le Dragon allait frapper tellement fort la capitale que l’histoire allait se souvenir de se jour maudit.

Zaïthan s’avança d’une bonne dizaine de mètres et s’arrêta devant le premier bâtiment, il ne savait pas combien de famille pouvait vivre ici, une dizaine ? Une vingtaine ? Peu importe. Le Dragon se dressa sur ses deux pattes arrière, inspira un grand coup avant de relâcher son feu meurtrier à travers la porte d’entrée fermé. Cette dernière sortit de ses gonds sans avoir l’air de vouloir résister, son feu se déversa avec force et atteignit le deuxième étage. Déjà des cris de terreur que le Dragon avait ressentit avant même d’entendre s’évanouissaient dans se début de soirée… Il eut le temps de cracher son pouvoir dans le bâtiment d’en face avant d’entendre les sonneries d’alarme. Le quartier des baraquements étaient constitués de deux rues principales parallèles l’une à l’autre. Il ne fallut pas longtemps pour qu’une quinzaine de militaire arrive sur lui, mais que pouvait bien faire des humains pris au dépourvus contre un Dragon comme lui ? Surtout que cette rue bien qu’assez large (facilement 4m) n’était absolument pas le bon endroit pour le combattre, son souffle de feu fit disparaitre une dizaine de soldat, il ne restait plus qu’un tas d’armures en feu, les autres étaient plus que des amas gluants de chaires en décomposition continuant à bruler. Zaïthan s’avançait dans la rue et crachait son feu comme précédemment à travers les portes et les fenêtres des habitations. La particularité de son feu, outre qu’il était corrosif, c’était qu’il « s’accrochait » aux matériaux bien plus facilement qu’un feu normal… le moindre morceau de matière organique qui se faisait «toucher » par lui se mettait à bruler. Voila pourquoi le Dragon se limitait à souffler qu’une seconde par bâtiment pour économiser son pouvoir, de toute façon cela suffisait largement puisque déjà des grands brasiers bleus se dressaient derrière lui. Surtout que la neige et l’humidité qui pouvaient protéger le bois en temps normal ne servaient à rien ici contre son feu magique… la nuit allait bientôt s’illuminer d’un bleu macabre.  

Voyant le stratagème du Dragon qui consistait à incendier les bâtiments les uns après les autres, les familles n’attendirent pas l’arrivé de ce dernier et beaucoup se mirent à courir dans la rue pour fuir. Comment lui faciliter la tache ? Zaïthan commença d’abord à semer la mort avec ses griffes et ses crocs, mais voyant le nombre de fourmis entrain de courir partout, il opta pour son feu. Il commença d’abord par déplier ses énormes ailes, il grimpa sur l’un des bâtiments en feu avant de s’élancer dans les airs. Le reptile prit de l’altitude avant de replier ses membres ailés histoire de retomber vers le sol en prenant un maximum de vitesse. Une fois le moment venu, il redéploya les deux énormes voiles noirs qui lui permettaient de voler. Il survola la rue à toute vitesse en laissant son souffle faucher la vie des innocents en dessous de lui.

Mais soudain, alors qu’il prenait son virage pour attaquer la deuxième rue, une volée de flèche fonça vers lui. D’un mouvement maitrisé d’aile, il perdit plusieurs mètres d’altitude et la grande majorité des projectiles passa au dessus de lui. Seulement trois flèches l’atteignirent et deux c’étaient simplement plantés dans son cuir sans le traverser, la dernière c’était logé dans sa patte arrière droite. La milice commençait à s’organiser, des hommes étaient sur les murailles qui se trouvaient collé aux baraquements et d’autres étaient sur les toits. Pensaient-ils vraiment l’arrêter avec des flèches ? Tant qu’il n’y avait pas de magicien ou d’arme de siège, Zaïthan n’avait en théorie pas grand-chose à craindre. Car en effet sa taille n’était pas la que pour impressionner, elle apportait aussi son lot de puissance, de force, de robustesse, de résistance etc…  

Le Dragon, avant de faire son virage pour survoler la deuxième rue, prit de nouveau de l’altitude pour plonger sur la muraille. Un jet de flamme réduisit à néant un archer avant qu’il se pose sur le rempart, sa tête couronnée baissé pour éviter de se prendre une flèche dans un œil, il fonça droit devant lui en renversant les soldats / miliciens sur son passage. Attrapant le dernier humain devant lui entre ses griffes, il le lança dans les habitations en contre bas.

Puis Zaïthan, dressé de toute sa hauteur sur ses membres arrière, contempla la ville devant lui. Un brasier bleu commençait à se répandre dans l’une des rues des baraquements, bientôt la deuxième artère allait aussi être touchée… ainsi que toute la ville. Se donnant une puissante impulsion avec ses pattes, le Dragon repartit dans les airs, survola la rue encore pleine de monde (moins que la première) malgré le temps « gagné » par les soldats et y déploya un torrent de feu. Il refit même un passage pour arroser les toits où se trouvaient des archers.

Elle lui avait toujours dit de modérer ses pulsions et de ne pas sous-estimer les humains, il en avait fait l’amère expérience en la perdant… mais à l’instant présent, alors qu’en apparence il avait l’air de ne pas pouvoir être arrêté dans cette capitale ennemi, il ne pouvait que se demander comment il avait pu la laisser mourir… ils avaient l’air tellement impuissant face à lui.

Le bouquant des multiples sonneries d’alertes et cette lueur bleu avait réveillé la ville entière. La population se massait dans les rues pour voir la situation, pour apprendre du voisin se qui pouvait bien se passer. On lui mâchait le travail ! Son feu n’était pas inépuisable, et alors qu’il semait la mort avec lui en survolant les rues de la ville entière, son stock tomba à zéros. Du moins, c’est qui ce serait passé si Zaïthan avait lancé son attaque n’importe quand. Toutes les six heures, son corps produisait du feu, hors il avait commencé juste avant sa dernière production de la journée. Il en dépensa la moitié avant de continuer à semer la mort et la destruction à l’ancienne, c'est-à-dire avec ses membres. Le Dragon bougeait continuellement d’un quartier de la ville à un autre opposé pour éviter que les soldats se regroupent tous sur lui. Car il savait bien que l’effet de surprise et sa grande mobilité lui avait donné un énorme avantage, il ne devait pas prendre de risque en les affrontant, surtout qu’ils devaient êtres entrain de s’organiser pour l’abattre ! En tout cas, les habitants étaient impuissants, beaucoup se réfugièrent dans les habitations en voyant qu’il ne crachait plus de feu, mais le poids et les coups du Dragon réduisirent quelques maisons en ruines. Il laissa un grand nombre de marque de griffe, que ce soit dans les murs ou les pavés, la ville se souviendrait de lui.

Après une heure de festivité, il jugea que son travail était terminé, Zaïthan s’envola donc dans la nuit, mais avant de partir il se dirigea vers le palais royal. Oui le Dragon aurait pu l’endommager, mais se qu’il allait faire était selon lui bien plus symbolique. Il se posa au sommet de la plus haute tour, à l’endroit où flottait fièrement le drapeau de Selian… Il arracha le porte drapeau et le laissa tomber en bas. Un seul membre de l’empire avait attaqué la ville ce soir et pourtant le drapeau, le symbole de la nation, était tombé ! Comment les glaces allaient-elles réagir quand une armée de plusieurs milliers d’hommes se dresserait devant-elles ?
Il prit le temps d’observer toute la ville pour que les spectateurs de son spectacle se rendent bien compte de se qui venait de se dérouler ici. Le quartier des baraquements était ravagé par un incendie qui se propageait encore, d’autres habitations ailleurs dans la ville étaient aussi en proie aux flammes et c’étaient aussi le cas pour certaines rues… que la charpente d’une maison se fasse consumer c’est normal, mais que ce soit une rue pavé ? La pierre n’était pas un combustible pour son feu… Qu’importe qu’un sol jonché de cadavre donne l’impression d’avoir une route de feu.

Au final, combien avait-il fait de victime ce soir en à peine une heure ? Le Dragon qui se dressait au sommet de cette ville après avoir fait un tel carnage ce sentait invincible ! Il poussa de puissants cris de victoire qui résonnaient aux oreilles des habitants comme un son funeste. Il s’élança ensuite dans les airs pour s’éloigner de la ville, Zaïthan en avait terminé ici pour l’instant.

Zaïthan

Zaïthan


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