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Les Zima réparent la glace brisée [PV: Chioné] | |
| Dim 15 Fév - 13:19 | | | | 24 de Raël 114 Le regard porté sur la ville, Stribog regardait d’un air songeur les habitants vaquer à leurs occupations. Là, il y avait une ménagère en sueur qui balayait le perron de sa modeste demeure. Autre part, le boulanger sortait une miche dorée de son four en pestant contre la chaleur que celui-ci dégageait… La ville fourmillait de vie et pourtant Stribog ne s’en réjouissait pas. Dans ce véritable dédale se cachait sa famille, il le savait. Lorsque son oncle devint jarl du Gronnvegg, le reste des Zima parti en direction de Luütra pour ne plus jamais revenir sur les terres qui les avaient vus naître. Une injustice selon Stribog, et il comptait bien y remédier. Il ramènerait les Zima sur leurs terres, de gré ou de force. Une résolution qu’il ne comptait pas entreprendre seul. A ses côtés, une ravissante demoiselle regardait la capitale avec lui. Chioné était là, de retour au pays. Après de longues minutes de contemplation silencieuse, Stribog tourna la tête vers sa cousine, un fin demi-sourire sur les lèvres. - Alors ? Tu es prête à retrouver les nôtres ?
Une question rhétorique évidemment. Elle ne serait pas là si elle n’y était pas préparée. Déjà que pour le jarl cette entreprise était compliquée… Il n’imaginait même pas comment cela devait être pour Chioné. Elle qui avait déjà tant souffert ces dernières semaines devait désormais retourner là où sa mère avait trouvée la mort… Mais Stribog se promit de ne pas la faire pleurer.
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| | Stribog Zima
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| | Dim 15 Fév - 13:48 | | | | L'on pouvait voir sur le visage de Chioné la fatigue due à trois mois de détention et deux mois de convalescence. Sa magie était progressivement revenue, mais étrangement, elle n'avait plus débordé contrairement à d'habitude, du moins pour l'instant.
Pour se changer les idées, elle avait accepté l'invitation de son cousin, Stribog Zima, Jarl de son état, pour retrouver leur famille dispatchée un peu partout en Glaces. Elle était venue aussi rapidement qu'elle le pouvait, son état ne lui permettant pas spécialement de marcher, galoper vite, mais elle était là.
Une fois qu'elle eût rejoint Stribog, elle regarda la ville où ils se trouvaient en silence. C'était une partie de son passé qui refaisait surface, et pour l'instant tout allait bien.
Après quelques instants de silence, Stribog se tourna vers elle et lui demanda :
Alors ? Tu es prête à retrouver les nôtres ?
Chioné poussa un léger soupir puis se redressa avant de se tourner vers Stribog :
Je te suis.
Un retour aux racines maternelles...
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| | Chioné Féral
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| | Sam 21 Fév - 11:27 | | | | Stribog était satisfait de la réponse de sa cousine. Même si la nervosité masquée de celle-ci ne lui échappait pas. Il s’emploierait au mieux à apporter le soutien dont cette pauvre âme allait sûrement avoir besoin. Il s’empressa d’ailleurs d’entourer la demoiselle d’un bras protecteur histoire de la rassurer. Lorsqu’il la relâcha, il l’enjoignit à le suivre à l’intérieur des rues animées de Luütra.
Désormais, la partie quelque peu ennuyeuse de l’opération débutait. Dans cette véritable jungle urbaine, une famille d’élementaux vivait dans le déni de sa patrie. Mais comment les retrouver parmi tous ces gens ? Avaient-ils seulement gardé le nom de Zima ? Etaient-ils déjà partis encore plus loin d’ici ? Etaient-ils simplement… morts ? Plus aucun bruit n’avait couru sur la vieille famille depuis leur départ du Gronnvegg. Peut-être étaient-ils heureux, ainsi, en autarcie, loin du monde… Mais Stribog voulait que le nom qu’il porte retrouve toute sa gloire d’antan. Et pour cela, il était prêt à les emmener de force jusque sur les terres de sa famille.
Mais cela nécessiterait de l’aide, et malheureusement pour Stribog, une seule personne avait le profil pour l’accompagner. C’était assez maigre comme assistance mais c’était toujours mieux que rien. Même si sa pauvre cousine ressortait de ce qui devait certainement être l’un des épisodes les plus traumatisants de sa vie, le jeune homme savait qu’elle n’allait pas lui fausser compagnie.
C’est ainsi que les deux jeunes gens déambulèrent, sans réelle destination, à travers l’immense cité. Parfois, ils demandaient à un passant s’il connaissait le fameux nom. A d’autres moments, ils toquaient à une porte au hasard pour poser la question. A chaque fois, la réponse était la même. Négative. Lorsque le crépuscule tomba sur Luütra, les deux parents n’eurent d’autre choix que de s’avouer vaincus pour la journée. Epuisé, dépité et affamé, Stribog regardait sa cousine en essayant de masquer sa déception. Le duo se dirigea ensuite vers l’auberge la plus proche.
- Je suis désolé de t’avoir entraîné là-dedans. Tu devrais être chez toi à te reposer au lieu d’aider ton pauvre cousin à réaliser une chimère…
Le jeune homme était réellement peiné pour Chioné. Il savait mieux que quiconque ici ce qu’elle avait vécu et pourtant… pourtant il lui demandait de marcher des heures durant alors qu’elle ressortait d’un horrible cauchemar... Pour essayer de s’excuser, il l’incita à poser sa tête sur son épaule et en profita pour refroidir la demoiselle. Une manœuvre qui, il le savait, ne pouvait que la faire se sentir mieux.
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| | Stribog Zima
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| | Sam 21 Fév - 22:31 | | | | Chioné ne se sentait nullement gênée par le fait que son cousin lui ait fait confiance pour l'aider dans sa tâche des plus ardues. Certes, elle était fatiguée, certes, elle devait se remettre de sa détention et reprendre le chemin de l'entraînement, mais tant pis. Et puis, passer un peu de temps avec ce qu'il restait de sa famille maternelle ne pouvait que lui faire du bien.
Ils passèrent une bonne partie de la journée, jusqu'au crépuscule, à toquer aux portes et à s'entendre la même réponse pendant plusieurs heures : "non", "désolé vous faites erreur", etc. De quoi décourager les moins têtus.
Ils finirent par chercher l'auberge la plus proche, leurs estomacs grondant de faim et le duo ressentant une grande fatigue à force de crapahuter toute la journée. Alors qu'ils marchaient vers l'auberge, Stribog se tourna vers sa cousine et lui dit doucement :
Je suis désolé de t’avoir entraîné là-dedans. Tu devrais être chez toi à te reposer au lieu d’aider ton pauvre cousin à réaliser une chimère…
Puis il la prit contre lui et la refroidit, comme il l'avait fait pour lui permettre de tenir avant qu'elle ne soit libérée par les Féral et leurs alliés, lui apportant un peu de soutien et de réconfort. Chioné ferma les yeux et sourit, se blottissant contre lui avant de répondre :
Ne t'inquiète pas, ça me fait plaisir d'être avec toi. D'ailleurs, je ne t'ai pas assez remercié pour... l'autre fois. Allez, allons au chaud, on reprendra les recherches demain. Et je crois savoir où il faudra regarder, avant de chercher une aiguille dans une botte de foin.
Elle déposa un léger baiser fraternel sur la joue, avant de pousser la porte de l'auberge de L'étalon de Lüutra, assez belle et tranquille, peu de monde s'y trouvait au crépuscule. Il était temps de se restaurer un peu.
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| | Chioné Féral
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| | Mer 25 Fév - 13:24 | | | | la magie de Stribog sur le corps de la jeune femme en longue trainées blanches et glacées. Il s’appliquait à lui redonner de l’énergie, comme il l’avait fait quelques temps plus tôt. Il remerciait les dieux de lui avoir donné le pouvoir d’aider ainsi la personne qu’il chérissait le plus au monde. Il finit enfin par la relâcher, non sans avoir d’abord réarrangé la coiffure de la demoiselle qui voyait quelques mèches tomber en cascade devant ses yeux. Il arbora un regard songeur en voyant cette lueur si faible dans les yeux de sa cousine. Les souffrances qu’elle avait endurée l’avait à jamais changée… Mais il ne fallait pas y penser. Elle était là désormais, avec lui. C’était tout ce qui importait. Il emboita ensuite le pas de Chioné à l’intérieur de l’auberge.
Spartiate mais chaleureuse, l’Etalon de Luütra offrait aux voyageurs, solitaires ou non, un feu ronronnant au centre d’une pièce garnie de bancs de bois recouverts de diverses peaux. Au-dessus du foyer, une broche rôtissait paisiblement de la viande alléchante et derrière cette cuisine improvisée, un aubergiste servait l’absinthe en abondance aux soiffards qui en demandaient. Hormis l’éclairage succinct qu’offrait le feu, il n’y avait guère de lumière dans ce petit espace. Malgré cela, l’endroit respirait la convivialité et la sueur des vagabonds. Il était bien trop tôt pour que des badauds ivre morts gisent au sol de la salle mais déjà nombre de propos outranciers s’élevaient du comptoir de l’auberge. Un escalier de pierre, bien caché dans un endroit obscur de la pièce, menait à l’étage où devaient se trouver les chambres. Stribog se rendit directement voir le tavernier et déposa une bourse bien garnie devant celui-ci.
- Une chambre je vous prie.
- Tout de suite mon bon monsieur.
Et tandis qu’il cherchait machinalement les clés de la chambre désirée sur un gros trousseau à sa ceinture, les inévitables questions commencèrent à tomber.
- Vous n’êtes pas d’ici vous. Qu’est-ce qui vous amène par là ?
- Je recherche des gens… Vous pouvez peut-être me renseigner. Les Zima ça vous dit quelque chose ?
En entendant ce nom, le gros bonhomme ne sembla pas réagir. Cependant un murmure presque inaudible se fit entendre juste à côté du jarl. Il tourna vivement la tête, la mine curieuse, et aperçu du coin de l’œil un homme réarranger sa capuche sur son visage couturé de cicatrices. Cependant, il ne pouvait masquer les petites marques bleues qui ornaient ses bras dénudés. Un masque de surprise passa brièvement sur le visage de Stribog avant que, d’un geste rapide, il reprenne sa bourse sur le comptoir et attrape sa cousine par le poignet.
- Viens, on s’en va. Je connais un meilleur endroit.
Visiblement plus en colère que surpris, l’aubergiste soupira et jura dans sa barbe drue contre ce potentiel client qui s’en allait. Il retourna servir ses bières tandis que les deux parents sortaient en trombe de l’établissement. La nuit avait eu le temps de bien s’installer dans le ciel hivernal et de doux flocons commençaient à tomber du ciel obscur. Le jeune homme conduisit Chioné loin des regards indiscrets et entreprit de lui expliquer ce qu’il venait de voir. Un homme mystérieux mais qui portait bien le même genre de tatouages saphir que tous les deux avaient sur le corps. Aucun doute, c’était bien un élémental de glace. Peut-être qu’il connaissait la famille des deux compères !
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| | Stribog Zima
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| | Mer 25 Fév - 23:01 | | | | Chioné regarda la salle principale de l'auberge et fut presque intriguée de la voir pas si remplie que ça ; certes, la plupart des tables étaient prises par des voyageurs ou des gens du cru, mais un certain nombre de tables restaient vides malgré tout.
Elle laissa Stribog aller au comptoir pour demander une chambre et continua de regarder autour d'elle, sentant de nombreux regards intrigués, voire intéressés, sur sa personne, mais ne bronchant pas. Après tout, elle ne craignait pas grand-chose, ils n'oseraient jamais s'en prendre à elle alors qu'elle était accompagnée. A moins d'être complètement idiots, mais ça, c'était une autre paire de manches.
Elle n'écouta que d'une oreille distraite l'échange entre Stribog et le tenancier, ne changeant pas d'activité, quand elle entendit la dernière phrase de son cousin :
Je recherche des gens… Vous pouvez peut-être me renseigner. Les Zima ça vous dit quelque chose ?
Aussitôt, un vol d'anges passa dans la pièce, chacun s'étant tu à l'énoncé du nom de famille de Stribog, à croire que c'était un nom frappé d'un tabou... Chioné remarqua, à part dans la taverne, un homme qui tenta de se dérober, montrant ainsi des marques caractéristiques des élémentaux de glace sur ses bras. Un élémental qui se cache... Étrange, pour le coup.
Stribog reprit sa bourse et fit demi-tour, entraînant sa cousine à sa suite loin de l'établissement et de tout regard indiscret, pour lui faire part de ce qu'il avait vu. Chioné répondit :
Oui, je l'ai vu lui aussi. Mais pourquoi s'est-il caché quand tu as posé la question, à ton avis ? Tu crois que c'est un Zima ?
Elle se plia légèrement quand son ventre se mit à gargouiller de manière très peu distinguée, et sourit, un peu gênée :
Sinon, tu disais que tu connaissais un meilleur endroit... Et si on y allait maintenant ? Avant qu'on ne tombe d'inanition et de froid ?
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| | Chioné Féral
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| | Jeu 26 Fév - 15:32 | | | | Stribog semblait des plus songeurs lorsque sa cousine acquiesça à ses propos. Il n’avait donc pas rêvé, un élémental se trouvait bien dans cette taverne ! Quant à l’idée que ce serait, de surcroît, un membre de la famille… Le jeune homme osait à peine le rêver. Il ne put s’empêcher de sourire lorsque le ventre de celle-ci se mit à gronder bruyamment. En réalité, il lui avait un peu menti pour la faire sortir de l’établissement. Il ne connaissait en réalité aucune autre taverne de la ville. C’était donc un rire nerveux qui passa la barrière de ses lèvres avant que celle-ci ne coupe toute communication alors qu’une main puissante empoignait avec énergie le bras de Stribog. Il grogna avant de tourner la tête vers son agresseur. Il écarquilla les yeux lorsqu’il découvrit, en face de lui, un visage marqué de nombreuses cicatrices, aux prunelles de givre semblables aux siennes et aux cheveux d’un blond chatoyant qui tombait en cascade désordonnée autour d’un visage sévère. L’homme qui le tenait aussi fort le regardait intensément, tentant de lire dans le regard du jeune homme. Finalement, il lâcha le bras de Stribog qui se le massa pour essayer de faire passer la douleur. L’homme était grand, très grand, bien plus que lui et il le toisa d’un regard qui mélangeait la concentration et la sévérité, avec une pointe de mépris.
- C’est fou comme tu ressembles aux nôtres, gamin. Qui es-tu ? Et que veux-tu aux Zima ?
Le regard de Stribog se teinta d’une sorte de colère mélangée à de la fierté alors qu’il dévisageait son interlocuteur.
- Je suis Stribog Zima. Jarl du Gronnvegg. Vous faites partie de la famille que je recherche, pas vrai ?
Le visage de l’homme devint blafard et ses yeux trahissaient sa surprise. Il resta là, planté pendant une bonne minute devant le duo sans trop savoir que dire ou que faire. Finalement, il reprit un visage plus serein mais aux traits toujours tirés et pris Stribog et Chioné par le col en les poussant devant lui.
- Aller ! Avancez ! Plus vite ! J’vais vous conduire vers les gens que vous cherchez !
Pendant plusieurs minutes, les deux cousins se firent mener avec force à travers les rues de la ville. Même en essayant de se débattre, l’homme continuait de les tenir et semblait même ne faire aucun effort pour cela. Une situation humiliante pour Stribog si bien qu’au final, il ne se débattait même plus. Finalement, après de longues minutes, ils arrivèrent tous les trois devant une maison parfaitement ordinaire dans un quartier bourgeois de la ville. La demeure respirait un certain confort mais absolument pas la majesté qui transpirait du manoir du jarl. Un peu surpris par cette baisse de prestige, le jeune homme ne fit pourtant aucun commentaire, de peur d’énerver un peu plus le bourru. Celui-ci lâcha d’ailleurs enfin les deux jeunes gens qui se massèrent les membres endolories avec vigueur. Le géant ouvrit la porte et pressa le duo de rentrer dans la maison.
L’intérieur était spacieux et richement meublé, contrairement à ce qu’on pourrait penser de prime abord. Un escalier de bois faisait face à la porte d’entrée et menait à l’unique étage avant les combles. A gauche de l’entrée, une grande pièce servait de salle à manger et on devinait les cuisines dans une cave située au fond de la pièce et dont l’accès était un peu masqué par un comptoir en bois massif. De l’autre côté, une pièce plus petite abritait une belle cheminée brûlante d’un feu chaleureux devant lequel s’étalait une peau d’Once blanc et quelques fauteuils confortables disposés autour. Là, quelques personnes à l’apparence plus où moins semblable à celle du géant s’occupaient chacun à sa façon. Un homme un trapu et barbu lisait un livre épais. Une demoiselle à la chevelure de flamme s’occupait en caressant un gros chat sur ses genoux et une femme d’entre deux âges était assoupie tranquillement. Cependant, tous cessèrent leurs diverses activités à l’arrivée du trio. Le géant dans le dos des jeunes gens un peu perdus bouscula un peu le jeune jarl.
- Bienvenue chez les Zima. Allez ! Va leur parler puisque c’est ce que tu voulais !
Stribog ne sut que faire et attendit finalement que les regards posés sur lui et sa cousine deviennent gênants pour prendre la parole.
- Je… je vous salue. Mon nom est Stribog Zima. Petit fils de Declan Zima et jarl du Gronnvegg. Je suppose que vous êtes ceux qui sont partis lorsque mon grand-père est devenu jarl ?
Sa voix était teintée de colère. Et il y avait de quoi. Selon son grand-père, les gens qu’il avait devant lui n’avaient pas hésités à l’abandonner à son sort. Mais les vieilles rancunes doivent être oubliées et il était temps pour les Zima de revenir au pays.
Les quatre élémentaux semblaient éberlués en entendant le discours de Stribog. Il se passa un long moment avant que la femme au visage dur s’approche du duo.
- Je me présente. Svenhild Zima. Je te prierais de ne plus me parler sur ce ton dorénavant. Quelques siècles nous séparent jeune ami alors tiens ta langue si tu ne veux pas que je te la coupe.
A cette provocation, Stribog sourit. Cela faisait longtemps que personne ne lui avait parlé comme ça et ça le… réjouissait en réalité. Il inclina négligemment la tête.
- Bien madame. Puis-je savoir le nom des gens dans votre dos ?
Elle sourit à son tour, un sourire mélangeant malice et arrogance. Le même que Stribog arborait en cet instant. Elle tendit distraitement la main vers chaque personne tout en les présentant.
- Voici mon fils, Wilfrid. Dit-elle en pointant le géant de tout à l’heure. Lui c’est mon mari, Aldorn. En présentant le vieillard. Et voici ma fille, Alrun, la mère de ton grand-père. Dit-elle en montrant enfin la femme rousse.
Il connaissait enfin le nom des seuls survivants de sa famille, hormis ses propres parents. La dénommée Svenhild regarda ensuite, d’un œil curieux, Chioné, placée à la droite de son cousin.
- Et qui est cette jeune demoiselle ? Elle me rappelle vaguement quelque chose.
Stribog se tourna vers elle et, d’un sourire, il l’intima de se présenter aux Zima. Elle les connaissait peut-être, venant de la même ville qu’eux.
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| | Stribog Zima
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| | Mer 4 Mar - 14:50 | | | | Chioné vit avec stupeur une main attraper le bras de son cousin et recula instinctivement ; celui qui venait les aborder d'une manière peu courtoise ressemblait à celui qu'elle avait repérée dans l'auberge, le visage bardé de cicatrices et le regard dur. Il relâcha ensuite le bras de Stribog, et Chioné vint lui poser la main dessus pour faire passer la douleur, pendant que l'inconnu lançait :
C’est fou comme tu ressembles aux nôtres, gamin. Qui es-tu ? Et que veux-tu aux Zima ?
Stribog lui répondit avec colère et fierté mêlées :
Je suis Stribog Zima. Jarl du Gronnvegg. Vous faites partie de la famille que je recherche, pas vrai ?
Chioné put voir la surprise dans les yeux de l'inconnu ; à croire qu'il ne s'attendait pas à ce que Stribog lui réponde ainsi, avec une pointe d'arrogance caractéristique de la famille Zima. Une fois remis de sa surprise, il attrapa les deux cousins par les cols de leurs tuniques et les entraîna dans un dédale de ruelles, jusqu'à une petite maison un peu à l'écart.
Il les relâcha une fois arrivés à destination, dérangeant une réunion privée avant de demander à Stribog - ou plutôt, ordonner - de parler à l'assemblée. Le jeune homme attendit de ressentir la même gêne que sa cousine avant de déclarer :
Je… je vous salue. Mon nom est Stribog Zima. Petit fils de Declan Zima et jarl du Gronnvegg. Je suppose que vous êtes ceux qui sont partis lorsque mon grand-père est devenu jarl ?
Chioné se fit toute petite derrière Stribog ; là, pour le coup, elle se sentait très mal à l'aise, comme un élément perturbateur. Une dame d'un grand âge - la matriarche, sûrement - se leva et déclara :
Je me présente. Svenhild Zima. Je te prierais de ne plus me parler sur ce ton dorénavant. Quelques siècles nous séparent jeune ami alors tiens ta langue si tu ne veux pas que je te la coupe.
Gloups. Message reçu : ne pas chercher des noises à la famille Zima si on tenait à sa langue, voire à sa vie. Stribog lui demanda qui étaient les personnes derrière elle ; Svenhild Zima répondit, avec le même sourire que Stribog, en les montrant de la main :
Voici mon fils, Wilfrid. Lui c’est mon mari, Aldorn. Et voici ma fille, Alrun, la mère de ton grand-père. Et qui est cette jeune demoiselle ? Elle me rappelle vaguement quelque chose.
Stribog fit signe à Chioné qu'elle pouvait parler sans crainte ; la jeune femme s'avança un peu, se racla la gorge et finit par se présenter :
Je... suis la fille d'Aglaé Zima. Chioné.
Rien de plus. La simple évocation du nom de sa mère leur suffirait, du moins pour l'instant. Et vu la tête qu'ils tiraient tous, ils savaient ce qu'il s'était passé il y a vingt ans.
Svenhild Zima se rapprocha d'elle et lui prit le menton un peu brusquement, faisant se raidir la jeune femme, avant de marmonner :
En effet, je reconnais bien là les traits d'Aglaé. Tu sais que je suis ta grand-mère, de fait ? Et que, s'il ne tenait qu'à moi, je te ferais sortir voire pire ?
Elle serra le menton de Chioné en enfonçant ses ongles dans la peau de la jeune femme, faisant perler quelques gouttes de sang, puis la relâcha :
Mais heureusement, je suis d'humeur badine. Installez-vous, tous les deux, et partagez notre repas. Stribog, tu nous raconteras tout.
Puis elle relâcha Chioné, qui essuya le sang qui continuait de goutter là où les ongles de sa grand-mère s'étaient enfoncés, avant de retourner s'asseoir en claquant des doigts afin que l'on apporte deux couverts de plus. Charmante famille...
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| | Chioné Féral
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