Citation :

Raconte nous l'histoire de ta personnage sous la forme d'un récit

On dit toujours que l’œuf commence la vie. C’est d’autant plus vrai dans cette histoire. L’histoire de Ravenne.

Ce petit bout d’oisillon corbeau est née un matin de printemps, le soleil pointe alors tout peine son nez, la brise matinal pose de sa couverture le lit d’herbe de la plaine alentour. Tout serait parfait s’il ne manquait pas un détail…

Au cours de la nuit dernière, la mère du petit oisillon a connu un drame. Manger des champignons vénéneux ça ne pardonne pas. On a tendance à dire que tous les champignons sont comestibles, certain, le sont qu’une seule fois.

C’est donc sans sa maman que l’oiseau commence sa vie. Très vite, la faim se fait sentir et évidemment, pas un bout d’asticot à se mettre sous la dent. Par chance, un petit humain qui visite la forêt entend les complaintes de l’animal. Il s’approche alors du nid, récupère l’oisillon et lui offre son premier repas. Le douillet nid devient rapidement une cage de fer, certes douillette mais bien moins grande.

Plus tard, l’enfant échange cet oiseau à un de ses proches amis contre un jeu de bille. « Ainsi est-ce donc ma valeur ? » Se demande innocemment le petit oiseau.
Mais là n’est pas la fin de l’aventure. Le père de cet enfant, qui ne voie pas d’un bon œil que son fils ai un animal récupère l’oiseau. Il a bien une idée en tête en faisant cela, vendre l’animal au marché pour avoir suffisamment de piécette pour acheter du pain.
Il trouve vite acheteur auprès d’un transporteur du désert. « Deux sacs de blé est-ce donc ma valeur ? » Se redemande l’oisillon en voyant l’échange.

Deux semaines passe alors, la forêt luxuriante laisse place à une savane puis un désert qui semble tout aussi hostile. Le commerçant qui manque alors de nourriture décide pour survivre de vanter des mérites inexistants de l’oiseau à un autre vendeur.
« Je te le dis, cet oisillon est un porte chance, j’ai d’ailleurs peine à m’en débarrasser mais vous me semblez si honnête et j’ai si soif. Une chance que je tombe sur vous n’est-ce-pas » Dit le commerçant et c’est sur ses belles paroles que l’échange se fait. « Six barils d’eau fraiche pour un oisillon » Se demandent Ravenne, soit l’un est cupide soit l’autre est bon vendeur.
Cet homme va ensuite donner l’oiseau à un archimage qui espère dû don avoir, un porte chance, un fétiche soigneur, un oiseau chanteur.
L’archimage, ne mets pas longtemps à découvrir l’inutilité de l’animal. Il ne porte pas plus chance que cela, il ne soigne aucune maladie et pour ce qui est de chanter, un sourd entendrait sans aucun doute plus de bruit.
Finalement, le corbeau reste la propriété de l’Archimage. Bien que ce dernier n’en a plus aucun intérêt. Ravenne cependant, rêve depuis peu de quitter cette cage. La nourriture est bonne, l’endroit douillet mais quand on a des ailes c’est pour voler.
L’animal formente alors un plan d’évasion digne d’un vrai fugitif. Le tout relativement simple mais efficace.
Pour cela, elle doit attendre que l’archimage laisse ouvert la fenêtre de la salle. Il le fera prochainement pour laisser refroidir une potion. Ensuite, Ravenne n’aura plus qu’à ouvrir sa cage en relevant le crochet qui maintient celle-ci fermée.
Auparavant, elle l’a déjà fait mais jamais en présence de l’archimage. Si se dernier le serait il aurait installé une serrure plus conséquente.
Quand l’occasion se présente enfin, le corbeau sort de sa cage et suit son plan à la lettre. Si bien qu’elle parvient à récupérer sa liberté. « Libre, enfin libre ! » S’écrie l’oiseau bien que seule ses confrères et consœurs puissent l’entendre.
Les premiers temps dans la nature sont durs mais Ravenne se débrouille. Plus tard, Elle devient même ami avec Radok un autre corbeau qui va dès lors plus la quitter. L’heure de la rapine et désormais ouverte, les comparses rassemble dans leurs nids diverse babiole avec une certaine valeur. Ainsi, bague en or collier en argent pierre brillante et joyaux rare tout y passe. Dans quel but ? Uniquement pour le plaisir d’avoir tout ce qui brille à porter de bec.
Un jour que Ravenne voyage vers la ville, elle observe au plus bas une femme pleurer. Un peu trop curieuse, l’animal descend. Cette femme est une sorcière, elle a apprit d’un elfe l’art de parler aux animaux. Mais, malgré toute sa puissance, elle ne parvient pas à s’envoler dans les airs comme un oiseau. Finalement, après de longue négociation et subterfuge la femme et Ravenne parviennent par le biais de magie sombre de se transformer l’une en l’autre. Ainsi l’animal devient plus humaine et la femme plus corbeau. Evidemment, Ravenne dirige les opérations, c’est elle qui à eu le dernier mot.
Les jours passent mais ne se ressemble pas. Le temps d’adaptation fait, Ravenne retourne voir l’Archimage sous sa nouvelle forme. Cette visite n’est pas effectuée par courtoisie. Elle connait les faiblesses de l’homme et sait comment l’avoir sur son propre terrain.
C’est donc avec fierté que la sorcière propose un duel de préparation de potion de feu. Ravenne espère gagner en misant absolument tout sur le narcissisme et l’égo de son adversaire du jour. Cette ruse fonctionne parfaitement et l’Archimage est donc obligé de donner son enseignement magique à la femme.
C’est au cours de longue années d’entrainement et de mésaventure toute plus lointaine et propice à l’héroïsme que la jeune femme obtient le savoir de la griffe d’os empoisonnée ainsi que des plumes rapides et puissantes comme une flèche.
Depuis la sorcière travail jour et nuit pour augmenter ses compétences et connaissances magique. Dans l’espoir un jour d’être la plus grande des territoires de feu.