Alissya est une jeune femme à fort caractère. Petite dernière de sa riche famille, il lui en a fallu pour s'imposer et faire connaître son nom. Elle aime se servir de ses charmes certains pour arriver à ses faims. Jouer avec les hommes, les séduire et surtout se faire séduire. Mais au final elle ne les considère généralement pas plus que les mouches qu'elle donne à manger a sa belle Tarella... Son amie de toujours, sa familière, une araignée aussi belle que venimeuse, mortel même. Elle ne s'attache que très très difficilement, non pas qu'il lui soit impossible d'aimer, mais que personne à ses yeux n'ai mérité son hestime et sa tendresse.
Elle est joueuse, rieuse, mais toujours au dépend d'un autre. Sa haute naissance lui permet de s'épanouir dans son rôle macabre d'empoisonneuse, mais son indépendance d'esprit lui interdit de faire partit d'une quelconque guilde ou de quelconque groupe. Ce qui limite légèrement ses possibilités d’actions. Obéir à quelqu'un? Certainement pas!
On peut la croire froide, cruelle, inexpressif, pourtant ses colères sont bien réelles, tous ce qu'il y a de brûlantes, bruyant et d'expressif elles font trembler tous ceux qui se trouvent dans les environs.
Elle n'aime pas spécialement ses frères et sœurs, elle ne les déteste pas non plus, mais disons qu'elle les connait bien peu, qu’elle se tient à l’écart de leurs affaire et n’irait pas les inviter chez elle sans raisons… Elle ne redoute qu'une seule personne, sa grand-mère, Merinda la reine aux araignées. Brrrr Elle ne prononce même pas son nom de peur de la faire venir!!
Elle ne croit en rien, sauf en elle-même. Elle ne fait confiance à personne, sauf à son familier.
Elle maîtrise à la perfection l'art de fabriquer, dissimuler et administrer du poison. Du moins pour les quelques potions qu'elle connaît au vus de son jeune âge. Elle aime aprendre.

Je n’ai jamais eu l’ambition de devenir un jour comtesse à mon tour… Il faut dire qu’en tant que la petite dernière d’une si grande famille, l’espoir d’un jour hériter d’un poste de pouvoir est bien mince… Mais peu importe, ma riche situation me plait ainsi ! Pour l’instant en tous cas… Je ne suis certes pas la comtesse ni la duchesse de Sen’rin, mais je suis au moins ici chez moi ! A l’abri dans mon grand manoir du sud-est de l’île, je m’y sens comme une reine ! Il faut dire que les villageois locaux font tous pour me mettre à l’aise ! Voir ces demoiselles tourner la tête d’effrois ou au moins par respect sur mon passage, et les hommes se retourner comme hypnotiser pas ma personne… Voilà qui flatte mon égaux comme rien d’autre !

Oh je n’ai pas spécialement eu une vie malheureuse… loin de là. Alors ne comptez pas sur moi pour faire pleurer dans les chaumières, non je ne suis pas la victime d’un système trop rude, conduisant les jolies jeunes femmes à devenir de redoutables criminelles… Non, le sang, la douleur, la peur, j’ai ça qui coule dans mes veines depuis ma naissance. Je m’en régale, je m’en réjouis, j’y trouve mon plaisir. Je ne suis pas non plus de ces légendes, qui accumules leur victimes comme une pile de linge sale. Je n’ai pas la prétention de me comparer à tous ces assassins sanguinaire qui parcourent le monde, et aucun de ceux qui auront goûté à ma passion morbide ne pourra témoigner du plaisir que j’y prends. Seule ma Tarella sait de quoi je suis capable. Et puis… Je suis encore jeune ! J’ai tous le temps d’évoluer !

Il m'arrive parfois d'accepter quelques contrats pour me servir de mes talents à des fins plus budgétaires. C'est parfois bien agréable de ne pas dépendre de la fortune familial, pas que celle-ci ne puisse me suffire. Simplement, un peu d'indépendance... vous voyez ce que je veux dire! Si le plaisir peut en plus rapporter de l'or, pourquoi s'en priver. Cependant, je n'accepte pas n'importe quel contrat. J'ai mes méthodes bien a moi voyez-vous?! La violence... les échanges de coup tout ça ce n'est pas mon truc. Tout doit se passer soit dans le plaisir soit au moins... dans la discrétion.

Comme je ne fais partie d’aucune guilde il me faut être un minimum discrète sur mes méfaits. Cela ne m’arrête absoluement pas, loin de là, le terrain de mon manoir est bien assez vaste pour y enterrer multitudes de corps, et ce ne sont pas les villageois environnant qui iraient témoigner de quoi que ce soit. Pas contre moi en tous cas... Ils ont bien trop peur pour ça. C’est aussi l’avantage d’être une Arachnéa, j’ai toute une grande et noble famille du genre bien flippante pour me soutenir.

Ma famille ? Hormis ma mère je ne l’ai pas vraiment fréquenté. On est pas du genre très tendre à faire de grande réunions autour d’un repas chez les Arachnéa… Non ce genre d’évènement et généralement cause de conflit et y a toujours quelqu’un qui finit par y perdre la vie, c’est ce que me répétait toujours ma mère quand j'était petite ! J’ai donc grandit à l’ écart des autres, éduqué par une nourrice que j'assassinais ensuite (ma première victime d'ailleurs), craignant les rares visites de ma grand-mère. Je ne suis pas une chochotte mais celle-là elle me fait froid dans le dos !

Enfin bref voilà, je suis une Arachnéa, et si je ne deviens jamais comtesse ou duchesse de Sen’rin, rien ne m’empêche de le devenir ailleurs. Ce n’est pas la modestie qui m’étouffe ! Il me suffira de trouver un riche héritier, un de plus… De le laisser succomber a mon charme si évident, et le jour venu, lorsque tous ce qu’il possède sera à moi, je n’aurais plus qu’a m’en servir de cobaye pour mes poisons. Ou alors je le laisserais à Tarella. Et il ne me restera plus qu’a reprendre mes recherches un peu plus loin. Sen’rin m’est inaccessible simplement par ce que je ne me résous pas à m’en prendre à ma famille… Bah ouais je ne suis pas assez maléfique pour imaginer assassiner mon propre cousin, père mère ou autre et dans tous les cas il me resterait encore a affronter la vieille et non merci ! Sen’rin m’est donc inaccessible mais qu’en est-il du reste du monde ? Il me tarde de le découvrir. Et pour cela, je vais devoir quitter la chaleur de mon domaine et m’aventurer de par ce monde en guerre…. Il me tarde d'en arriver là, mais comme chaques choses va avec son temps, je prépar tranquillement mon départ, a l'abrit de mon manoir. J'y ais de quoi m'occuper, un bel amant à torturer.