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| Dim 25 Mai - 2:18 | | | | Krist Reddrip
Violente - Joueuse - Impitoyable - Lascive - Cruelle - Sadique - Masochiste - Changeante - Sournoise - Sanguinaire - Fêtarde - Bestiale - Moqueuse - Ouverte - Rusée - Tacticienne -
Elle aime, qu'un plan se déroule sans accroc, les combats, le sang, les hurlements, la souffrance, naviguer, détruire, les hommes avec qui elle n'est pas sure d'être la patronne. Gagner.
Elle n'aime pas, la faiblesse, l'incompétence, la sophistication, l'ennui, ceux qui essaient de la raisonner, ceux qui se soumettent sans combattre. Perde.
Information Surnom Capitaine, Sanglante, la Folle, Chevaucheuse de Vague, Capichef (au risque de se prendre un revers). Âge : 178 années, d’après son journal, elle ne compte plus depuis un moment. Nationalité : Eau Profession : Pirate, pillard, meurtrière et Capitaine à plein temps. Camp : Neutre. Mais ouverte à toute proposition incluant de grande quantité d’or et de sang. Noblesse : Chef de Clan Croyance : L’esprit de la Nature... mais d’une façon très personnelle. Famille : Son équipage
| Race Elfe, même si elle n'en a ni la culture ni les manière...
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Caractère Alors, que dises les gens de Krist ? Violente, sanguinaire, meurtrière, impitoyable, dangereuse... c'est un peu redondant, mais on ne peut pas vraiment nier... folle... oui bon ça... dénuée de sentiments... ha non ! Ça c'est faux, bien sûr qu'elle en a ! - Spoiler:
C'est un pirate, dire qu'elle n'a pas de sentiments revient à nier sa nature profonde, celle d'un être qui, comme beaucoup de ceux qui parcourent les mers à sa façon, ont été attirés, happés par la mer et leurs désirs brulants de liberté. Dans le cas de la jeune Elfe, c'est plus le premier qu'autre chose, fascinée par l'océan, elle le voit comme une représentation des croyances elfiques - bien plus qu'un vieil arbre décrépit - elle révère sa puissance, sa beauté, le calme dont elle peut faire preuve tout autant que sa fureur. Sanglante voit en elle la vie et la mort que l'eau apporte, créatrice et destructrice, elle donne et reprend.
Le besoin de liberté inhérent à sa profession touche moins Krist que la plupart des marins, ayant longtemps été seule et loin de toute lois - qu'elle n'aurait de toute façon pas respecté - elle a sans doute vécu trop longtemps hors d'une cage pour se rendre compte de la valeur de ce fait. Et pourtant, elle à bien connu la cage. Peut-être devra-t-elle la perdre de nouveau, sa liberté, pour comprendre à quel point elle y tient ? Les elfes sont souvent comme ça, c'est en perdant leur souveraineté qu'ils percutent et regrettent. L'arrogance peut-être ? Ils pensent sans doute que cette liberté est intrinsèque.
Par contre, peu voit encore notre cher capitaine comme un membre de la race Silvestre.
Pour tout dire, elle n'en a jamais vraiment eut les coutumes ou les manières - certains ont même dit que c'était un Démon dans un corps d'elfe... ou un Gnoll - Sauvage, elle n'hésite pas à résoudre ses problèmes par la violence et la peur, deux armes qu'elle manie comme peu savent le faire. Si Krist dirige d'une poigne de fer, elle ne s'embarrasse que rarement d'un gant de velours... ce n'est pas comme si c'était le genre de ses gars d'obéir aux mots gentils en même temps !
Dominante, farouche et charismatique, le capitaine en impose indubitablement, où qu'elle aille, autant par ses manières tantôt brutales, tantôt lascive que par une l'aura de commandement et d'assurance qui entoure ceux qui savent posséder le pouvoir... et la séduction.
Car oui, si elle sait user de la force brute et régner au fil de sa lame, ne pensez pas que ses a seule façon de faire : objet de fantasme pour de nombreux pirates, elle sait user son corps comme d'une arme - et pas qu'au sens premier du terme - ce qui explique que beaucoup de ses tenues dévoilent plus qu'elles ne cachent. L'elfe sait moduler sa voix pour y faire naitre les accents du désir, les grognements avides et les soupires frissonnants tout autant qu'elle peut hurler à en secouer les sept mers, réveillant un équipage entier d'un seul ordre retentissant.
Sa réputation la précède et beaucoup pense la connaitre, mais ses hommes savent qu'elle n'est pas seulement la barbare que l'on décrit dans les tavernes des îles de la Muerta. Charger inconsidérément n'offre pas une longue espérance de vie sur les océans de ce monde. Traqueuse, stratège, Krist a le don de former des plans aux taux de risques bien supérieurs à ce que la plupart des autres capitaines considèrent comme suicidaire. Malgré son apparente simplicité, elle est intelligente, ce n'est certes pas un génie, mais elle connaît les mers, leurs dangers et leur fonctionnement. C'est une férue de l'attaque surprise, de l'embuscade et des assauts nocturne, jamais là où on l'attend, l'elfe trouve délicieuse la sensation de l'attaque imprévue, un plaisir presque indécent qui se marie avec celui que lui font ressentir les combats.
Guerrière née, dans son âme, elle se bat comme on respire : naturellement. Prédatrice, elle aime jouer avec sa proie, elle se délecte de chaque instant. La Folle n'est toutefois pas un honorable combattante, elle ne cherche pas à combattre les êtres les plus puissants du monde dans des duels épiques. Mais, après tout, un combat sans adversité est bien moins amusant. Quoique les cris d'agonie fassent partie des choses dont elle ne se lasse jamais : ils provoquent en elle des sensations... extatiques.
Sadique au dernier degré, elle frissonne de plaisir devant la souffrance des autres. Mais celle-ci est aussi une de ses vielles amies et beaucoup la pense masochiste tant elle semble presque encline à la laisser naitre en elle. Loin d'être insensible à la douleur, elle y résiste toutefois bien mieux que la plupart des gens, sachant l'accepter, l'apprécier et transformer ses cris en appels de guerre plus qu'en complaintes.
Si vous ne l'avez pas encore compris, Krist est une personne complexe, doté de nombreuse facettes - comme la plupart des êtres dotés de conscience - elle n'en montre qu'une la plupart du temps, celle de l'Elfe sanguinaire dont parle les rumeurs... mais penser qu'elle se limite à cela reviendrait a grandement la sous-estimer et, croyez-moi, vous ne désirez pas faire cela. Physique Que dire...
Pour commencer, Krist est indubitablement elfique : grande, élancée et svelte, elle possède la grâce inhérente son peuple - même si dans son cas elle tient plus de la panthère en chasse que des feuilles flottant dans la brise - ses mouvements ont cette fluidité surnaturelle que les humains ne pourront jamais atteindre. Cela encore renforcé par une vie de combat qui lui donne cette aura de danger, comme si elle pouvait bondir a tout moment et tout détruire, le corps comme un ressort d'acier prêt à se relâcher.
Tout comme son statut de guerrière, celui de marin ne trompe personne, sa démarche chaloupée, comme si on pont ondulait sous ses pieds, ses mains calleuses de manier le sabre, la barre et les cordages, l'odeur d'iode qui l'imprègne et, pour les plus chanceux, la saveur salée de sa peau. Si, perdue dans les peuplades pirates, cela ne se remarque pas, quand elle met pied à terre ailleurs que dans les îles, la plupart de ceux qui en ont déjà vu distingueront le marin en elle.
Mais il y a beaucoup d'autres choses à percevoir.
Et peu se gêne pour les observer ; consciente de son corps, Krist en joue plus qu'elle ne le cache et n'hésite pas à le mettre en avant, capable de donner au moindre pas une ondulation tentatrice, elle peut passer de dangereuse à séductrice en un battement de cil... si elle n'est pas les deux à la fois. En même temps, son corps est loin de rebuter la plupart des observateurs - et observatrices. Doté d'une peau d'ivoire au grain si parfait qu'il en semble surnaturel, comme taillée dans le marbre, on aurait presque envie de la toucher pour vérifier que sa douceur est à la hauteur de ce qu'elle semble être. Les innombrables cicatrices qui la marquent - traces de plus d'un siècle de combats - ne sont visibles que de prêt, lignes à peine plus claires que sa peau elles y forment des dessins et formes abstraites, comme si cache coup qui la touche ajoutait sa marque à la fresque que mille combats ont tracé sur son épiderme.
Sous celui-ci cours une musculature de guerrière, cordée, sèche mais puissante, presque féline. Elle n'est toutefois pas des plus exposées, tenant à conserver sa féminité, la jeune femme est loin de la maigreur, gardant ses courbes appétissantes pour le plus grand plaisir des yeux.
Aux antipodes de la timidité, elle n'hésite pas, au contraire, à les mettre en valeur, ses tenue frôlant parfois l'indécence elle ne couvre que ce qu'elle doit couvrir.
En bataille elle possède une armure d'un acier bleuté, mais cette dernière ne couvre que peu de choses, des brassards, des épaulettes et gorgerin, un pagne ainsi des grèves d'acier auxquelles sont intégrées ses bottes.
Le métal couvre en partie son dos, se recourbant sur ses flancs pour agripper sa voluptueuse poitrine, la mettant plus en valeur qu'il ne la dissimule. Une paire d'ailes de métal, courtes et stylisées, jaillissent de son dos en larges lames bleutée. Juste un effet de style mais qu'elle apprécie grandement, Krist trouve que cela lui donne un petit côté ange de la mort.
La seule chose que son armure cache vraiment aux yeux des observateurs, c'est son visage. Perdu dans les ténèbres d'une capuche et a demi couvert par la hauteur massive de son gorgerin, on ne voit d'elle que la lueur de ses yeux. Elle n'est pourtant pas hideuse ou défigurée, mais elle sait aussi que les êtres sans visage sont sources de peur dans beaucoup de légendes et elle compte bien faire que cela soit le cas de la sienne aussi.
Sous les ténèbres de cette capuche se cache une beauté particulière, moins délicate que les canons elfes ne le dicte, plus « brute » : sa mâchoire est forte sans être masculine, dessinant avec ses hautes pommettes un visage pointu dont la peau d'ivoire est illuminée par le regard d'un gris presque blanc, un regard de spectre. Cela fait cependant des années que ce visage n'a plus sa blancheur naturelle, celle-ci perdue sous l'encre des tatoueurs. Effectivement, un crane se dessine sur son visage, perdant l'amande de ses yeux dans les ténèbres d'orbites vides, dessinant sur la pulpe généreuse de ses lèvres une mâchoire qui semble creuser ses joue et teinte son nez d'un noir profond. Contrairement à la plupart des tatouages pirates, très stylisés, celui-ci est doté d'un réalisme dérangeant, inspiré d'un véritable crâne. Cela ressort d'autant plus, mis en valeur par sa chevelure d'ébène qui, si elle la porte souvent attachée en bataille, tombe en deux rideau de jais le long de son visage le reste du temps, ne laissant apparaitre que la tête de mort.
Si sa beauté est toujours présente, elle en est devenue bien plus... morbide, mais unique aussi. Cette impression renforcée par les nombreux anneaux qui décorent son visage : deux décorant sa lèvre inférieure, tels des crocs et plusieurs ornant chacune de ses oreilles. Elle porte en général des anneaux d'argent, mais il lui arrive de porter de l'or ou encore de l'onyx.
D'autres tatouages marquent son corps, mais cela, il vous faudra les découvrir !
| Capacités Armes : Comme tout pirate qui se respecte, elle se doit d'être armée jusqu'aux dents - même si elle utilise rarement ces dernières au combat. Krist appris, au fil de ma vie, à manier plus d'un objet dangereux, mais elle a toujours eu un faible pour les armes telles que les fouets ou les fléaux, leur souplesse, leur charme mortel la fascine. Son jouet « principal » est une hybridation de ces deux armes, une poignée courte dotée d'un anneau duquel partent trois chaînes barbelées, lestées de lames et de balles hérissées de pointes. D'une longueur de plus d'un mètre et d'une surprenante finesse pour des chaînes, elles sont aussi souples qu'une lanière de cuir, mais bien plus lourde, résistante et dangereuse. Difficile à esquiver, presque impossible à parer sans un large bouclier et une adresse certaines, cette arme fait des ravages sur l'espace réduit du pont d'un navire, déchirant la chaire comme du papier ! Et si les marins portent rarement de la plate, il faut tout de même noter qu'elle s'avère presque inefficace face à une cible lourdement protégée...
C'est pour cela que notre sanglante Capitaine manie en général un sabre d'abordage dans l'autre main, solide et aigu, il sait se jouer des armures, glissant dans la fente d'un casque ou bien dans le défaut de l'aisselle. Cette arme lui sert aussi à se défendre, les armes souples n'étant pas utiles pour parer - du moins pas à courte distance. Le sabre est fait du même acier bleuté que son armure, sa base est crantée - simplifiant les parades - et si la pointe est relativement fine, la base de la lame est large et épaisse, conçue pour ne pas se briser facilement.
Il lui arrive aussi de manier l'arbalète - contrairement à la plupart de ses confrères elfiques Krist la préfère à l'arc, les traits se jouant bien plus facilement des vents marins et peuvent faire de sacrés dégâts même a bonne distance. Elle s'équipe par contre assez souvent d'une ou deux paires de dagues de jets, des lames coutres, faites d'un seul morceau de métal. Crantées sur tout le tranchant, elles font, quand elles touchent leur cible, d'horribles blessures.
Pouvoirs : Si Krist porte si peu de protections, ne la prenez pas pour une inconsciente. Elle a obtenu son « titre » de folle par ses faits d'arme... et cette Dame n'était pas celle qui vidait ses tripes sur le pont !
Derrière son apparence dénudée, ou plutôt devant, son pouvoir la protège. Invisible, mais salvateur, une armure de magie qui a contribué à sa réputation de guerrière. Rien n'est plus frustrant que de voir sa lame s'arrêter à quelques centimètres d'une peau pourtant offerte sans pouvoir rien y faire !
Ecailles d'air : Le corps de Krist se recouvre d'une épaisse couche d'aire solidifié, quasiment transparente, on peut toutefois percevoir la légère réfraction - notamment quand elle se déplace - de la lumière à travers ces écailles, plus transparente encore que du verre.
Collée au plus près de sa peau, cette protection ne se superpose à aucune autre et s'arrête là où les vêtements commencent.
Épaisses d'un pouce et larges comme une main, ces écailles translucide compose cette armure qui compense sa solidité - inférieure à celle du fer - par son épaisseur et la superposition des éléments qui la composent. Cela ne vaut clairement pas une armure de plaque mais c'est l'équivalant d'une armure en écaille de bronze ou d'une côte de maille solide... le poids en moins.
Toutefois, cette armure est loin d'être parfaite, si sa rigidité permet d'ignorer la plupart des attaques tranchantes et perforante - une rapière ou un sabre ne pouvant traverser sa protection magique qu'à grand peine ou à coups répétés - face à des armes contondantes ou des impacts violents, elle fera plus de mal que de bien.
Totalement rigide, les écailles ne protège en rien contre les chocs - moins bien même qu'une armure métallique - de plus, soumise à une force trop violente, se brisent, souvent en éclat tranchant. Bien qu'ils aient peu de chance de la transpercer - souvent trop petit pour cela - avoir du verre pilé entre soi et le marteau qui vient d'exploser votre armure n'a rien d'une situation confortable.
Cela étant dit, cette armure possède à peu près les mêmes défauts que n'importe quelle armure rigide - si ce n'est le poids - à savoir les articulations qui, pour la liberté de mouvement, sont bien moins protégées, notamment les aisselles et l'intérieur des genoux. Notre pirate compense cela en portant des parts d'armures réelles... et puis aller au combat totalement nue serait sans doute perturbant pour ses hommes, vous ne pensez pas ?
Faire apparaître et disparaître cette armure est très simple - elle passe en fait en mode « passif » plutôt que d'être réellement dissipée, ce qui facilite la réactivation - mais la réparer est très coûteux en énergie, tout comme de la remettre à neuf si elle a été dissipée magiquement. Il faut compter entre dix et quinze minutes pour réparer une écaille, passer les deux heures sans arrêter Krist risque de s'évanouir de fatigue... inutile de vous dire qu'elle fait attention.
Familier : Cianide, durant le grand hiver, elle a croisé ce... truc. Depuis, ils ne se sont plus quittés. C'est complexe d'expliquer ce qu'il est vraiment - pour tout dire Krist n'est pas sûr qu'il le sache lui-même - il affirme être un esprit de l'eau, né de l'écume et tout ça. Mais si ça se trouve il raconte tout ça pour se faire mousser et il n'est que l'expérience foireuse d'un nécromancien un peu trop porter sur l'hydromel.
C'est une créature quelque part entre le serpent et le cheval. Il a un corps comparable un mustang en un peu plus Svelte, il n'est pas sans rappeler à la Sanglante les chevaux des forêts elfiques, ce qui confirmerait son appartenance aux esprits de la nature... mais là s'arrête la ressemblance, son cou est plus long et plus souple que celui de n'importe quel équidé, il se termine sur un crane chitineux qui lui sert de visage, tel un masque d'ossements blanchâtres, doté de petites cornes droites sur les côtés, d'une mâchoire à faire pâlir une hyène d'envie ainsi que trois paires d'yeux profondément enfoncés dans leurs orbites.
Sa peau est semblable à celle d'un serpent, mais d'un gris pâle, presque blanc, qui lui donne un aspect fantomatique. Cela accentué par les poils vaporeux de sa queue, qui semblent agités par une brise inexistante. Ses pattes aussi surprennent, non pas terminées par des sabots, leur peau s'assombrit jusqu'au noir total, se finissant sur une griffe unique, pointue comme une lance. La créature se déplace pourtant sans problème.Mais le plus étonnant chez lui, comme s'il n'était pas assez unique comme cela, c'est sa capacité à galoper... sur l'eau.
C'est sans doute ce qui confirme le plus ses dire quand à ses origines, les étranges pointes qui finissent ses pattes s'arrêtent toujours à un doigt de l'eau, l'effleurant juste de leur pointe, donnant l'impression qu'il marche sur une surface mobile.
Evidemment, cela n'a pas pris longtemps à Krist avant d'avoir l'idée de le chevaucher sur les vagues et si ce n'est pas aussi pratique que sur un navire - Cianide n'est pas fait pour porter un cavalier et il se fatigue trois fois plus rapidement qu'un cheval - c'est un élément qui a surpris plus d'un capitaine. Personne ne s'attend à encaisser une charge de cavalerie pendant une bataille navale, personne.
Ah oui, je vous ai dit qu'il parle ? Non ? Sans doute parce que c'est le seul don que beaucoup souhaiterait qu'il n'ait pas... fichus moulin a parole. Artefact : Aucun Autre : Son navire : l'Amoureuse. Ses trois balistes elfiques, sa lame d'abordage avant sa coque renforcée et son crochet a pendaison. Un vrai amour. Discrète comme une caresse, mortelle comme une dague, rapide comme un éclair. L'un des navires de guerres les plus rapides parcourant les eaux de ce monde. Et l'équipage à son bord est sans aucun doute le plus violent... de loin.
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Histoire
Je suis née il y a bien longtemps. Enfin, je ne suis pas un modèle de vieillesse non plus, pour ma race, je suis même relativement jeune. Je me nomme Krist Reddirip, je suis une elfe et je suis née voici 178 ans.
J'ai vu le jour et j'ai grandi dans un camps de Gnolls quelque part entre Terre et Montage. Difficile de dire où exactement. Nomades, ces créatures puissantes avaient réduit ma « famille » en esclavage au cours d'une transaction qui a mal tournée - du moins c'est ce dont je pense me souvenir, j'étais assez jeune à l'époque.
Née esclave, je n'ai jamais compris la haine que vouais les autres elfes aux Gnolls et j'ai toujours apprécié leur compagnie. Je continue de le faire encore aujourd'hui pour tout dire. J'ai grandi dans un monde fait de violence, de brutalité et de chaleur animale. Si beaucoup se sont sans doute dit que ce milieu me tuerait, il m'a au contraire révélée. C'est là-bas que j'ai appris, instinctivement, la seule magie que je connaisse et mes premiers entraînements de combat date de ces années baignées de soleil.
Puis l'hiver vint comme viendrais Armageddon, Le paysage devint noir et blanc et, très vite, la nourriture, l'eau potable et les moyens de chauffage manquèrent à la tribu. Je ne fus pas sacrifiées, contrairement aux autres esclaves, grâce à ma relation particulière avec le clan. Je savais pourtant que plus ce froid durerait, plus j'aurais de chance de me faire dévorer par les Gnolls.
Notre chef, voyant son peuple s'étioler sous ces conditions trop rudes pour une meute nomade, pris des mesure désespère et qui nous conduire à attaquer un village humain. Moins nombreux mais, mieux armés, mieux entraînés et bien plus sauvages, notre clan remporta le combat - malgré quelques pertes - puisant de l'eau dans le puits du village et se nourrissant des corps, les bêtes purent enfin se reposer.
Grand mal nous en prit, car un bateau de pirate, sortie des brume sombre de cendre, attaque le village à ce moment, nous assaillant par surprise. Les Gnolls fatigués et en sous nombre firent preuve d'une résistance exemplaire... mais furent vite massacré. Les jeunes furent capturés et offert une place sur le navire. Beaucoup refusèrent mais moi-même et six autres commençâmes notre vie de piraterie, laissant dernière nous un village baigné du sang des nôtres.
Mes caractéristiques elfiques et ma beauté à peine éclose séduisirent le capitaine qui me prit comme amante, dans la douleur et la soumission. Mais j'en usais, évitant de devenir, comme d'autres femmes, le jouet des marins en manque, je tirais sur les cordes d'influence et prouvais mes compétences, gagnant de plus en plus de respect au sein du navire. Toutefois, aveuglée par l'a cupidité, je tuai le capitaine trop tôt et son second balaya mes maigres force.
Les quatre survivants, dont un gnoll et moi-même, furent jetés sur une barque et laissés à la mer. Je ne me souviens plus trop de la tempête, mais je me réveillais sur une berge gelée, je ne sais combien de temps après. Le Gnoll et moi étions les seuls survivants.
On passa des années sur cette île, survivant comme l'on pouvait de fruit gelés, de créatures hostiles et de bais rarissime. Si Cianide n'était pas arrivé, on serait sans doute morts tout deux là-bas, finissant pas se battre à mort pour manger l'autre... je pense que j'aurais gagné.
Bref, c'est ainsi que je rencontre mon familier si... particulier. Grâce à ses capacités magiques, il nous guida d'île en île, jusqu'à retrouver un village de pirates encore habité. Retombant dans le milieu, on s'intégra lentement à la communauté sans jamais jurer foi à un capitaine.
Les années passèrent et l'hiver pris fin. Puis, plus tard, les célébrations du printemps prirent fin elles aussi. Le Gnoll était mort depuis longtemps quand mes économies suffirent - en faisant jouer quelques relations - pour m'obtenir un navire. Je débutai enfin en tant que capitaine.
Le siècle qui suivit n'est que pillage, mort et destruction... tout mettre sur le papier serait probablement interminable. Et puis si jamais je me retrouve jugée, autant ne pas avoir trace écrite de tous les crimes que j'aurais pu commettre. Durant ces années je me perfectionnais, en tant que capitaine surtout, mais aussi en tant que guerrière, stratège et pirate.
Récemment, l'ordre du monde à tremblé sur ses fondations, des cités ancestrales jaillissent des océans, des démons débarquent d'autres mondes et des déesses cherchent à se libérer de leur prison. Je ne sais pas trop quoi penser de tout cela encore... Mais dans le fond, je continuerais de faire ce que je veux. N'est-ce pas ce que font les pirates ?
K.R
Dans la réalité
Âge : 21, bientôt 22 Avez-vous déjà fréquenté d'autres forums, si oui lesquels ? Oui, beaucoup... et j'ai la flemme de retrouver tout les noms je vous avoue. Vos passions : L'écriture, la lecture (quelle surprise n'est-ce pas ?) le dessin, les JDR et les GN, ma dévotion a Chtulhu, le craft... Votre avis sur le forum? Pour l’instant j’adore, l’univers est profond, travaillé, emplit de personnages intéressants : ça donne envie de l’explorer jusque dans ses moindre recoins ! Je n’ai pas encore une connaissance assez aigue des lieux pour vous faire de critique vraiment constructive. A la limite, certaines races qui auraient besoin de plus d’info dans le wiki... mais c’est tout
Comment avez vous connu le forum? Via un Top site. Phrase fétiche : « Si tu cherches une aiguille, achète une botte de foin. » Et, elle va de pair : « Si tu cherches une aiguille, brule la botte et passe un aimant au-dessus des cendres. » Crédit avatar : Ce dieu vivant
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| | Dim 25 Mai - 2:33 | | | | Avant propos : Je m'excuse d'avance a tout ceux et celles qui s'attaqueront à ce pavé. Je n'ai - vraiment - pas l'habitude d'écrire une aussi longue histoire, mais comme pour tout les points de ce personnage, je me suis retrouvé avec l’inspiration en poupe et je n'arrive pas à me retenir dans ces instants là. La fiche de base étant trop petite pour ce texte (et celui-ci bien trop long de toute façon) je le poste ici. Le résumé est sur ma fiche. Histoire Détaillée Le soleil. Les premières années de Krist en sont emplies. Cela parait normal, n'a-t'il pas toujours été là de toute façon ? C'est ce que dirait un humain... mais la plupart des êtres ayant plus d'une centaine d'année comprendront sans doute. -Naissance- - Spoiler:
La Sanglante est née un peu plus d'une dizaine d'année avant la série de cataclysme qui provoqua l'Hiver. Non, pas celui qui fait tomber trois flocons et réjouit les enfants. Celui qui durent cinquante années et congèle ceux-là. Le début de sa vie reste un souvenir utopique, incroyablement joyeux à ses yeux - le calme avant la tempête - pourtant, ce n'est pas comme si elle avait eu une enfance... désirable. Pour tout dire, notre future pirate a grandi dans un camp Gnoll. Sa famille, des elfes de la toundra, avait commercé une fois de trop avec ces bêtes et, cette fois-ci, la valeur des marchands a dépassée celle des marchandises. Ils ont été faits esclaves.
Mais Krist n'en a jamais voulu a ses « maitres », née de nombreux mois après la capture - les temps de gestation elfes étant particulièrement longs, ce petit bout de chaire ivoire et de chevelure d'ébène a moins été élevée par les siens que par les massif canidés bipèdes.
Si sa jeunesse en faisait, a priori, une proie facile, elle eut l'effet inverse, lui attirant la protection des femelles et des jeunes Gnolls qui appréciaient ses manières amicales, loin de la peur panique que ressentait les autres esclaves... elle arrivait même a baragouiner le langage de ses maitre, grognant, claquant des mâchoires pour le plus grand amusement de ceux-ci. Si ses poignets étaient tatoués de bracelets de chaîne, elle n'en portait jamais et dormais au sein de la meute, petite perle de peau neigeuse dans un univers de fourrure rêche.
Très vite elle fut prise dans les jeux de guerre que se livre les petits entre eux. Si on pouvait s'attendre à ce qu'elle se fasse broyer par la force brute et l'instinct prédateur de ses « frères et soeurs de portée », ce ne fut pas le cas, agile et rapide comme ne pouvait l'être aucune de ces masses de muscles en pleine croissance, elle se jouait de leurs assauts encore maladroits et frappait là où ça fait mal : les yeux, la gorge, l'entre cuisse, le ventre. En plus de cela, la magie, a laquelle les elfes sont particulièrement sensible, se cristallisaient autour d'elle lors des combats, la protégeant des coups, des griffes et des crocs. Les esclavagistes, loin de se formaliser, reconnurent vite le don improbable de la jeune créature Silvestre. Elle s'intégrait de plus en plus dans la tribu.
-Premier Sang- - Spoiler:
Puis l'hiver arriva. Au début, cela fut comme l'apocalypse. Un ciel plus noir que la plus sombre des nuits, des retombées de cendre, encore et encore, des pluies noires charbon qui transformaient le sol en une boue sombre et poisseuse. Les plantes et les animaux s'étiolait lentement, incapable de s'adapter si vite à ce nouveau « climat ». Puis le froid vint. Vite.
Krist se souvient encore, des marches dans la neige rendue grise par les cendres, le ciel si noir que le monde semblait avoir perdu ses couleurs. Les Gnoll résistaient étonnamment bien à ce climat, une fourrure d'hiver avait rapidement poussé sur leur corps, les protégeant des premiers froids, mais si leurs troupeaux avait pu être protégé pour la majorité, l'eau manquais vite. Les esclaves, devenus inutiles, avaient été les premiers sacrifiés pour la survie du clan, offrant un surplus bienvenue de viande qui économisait leurs réserves limités de bétails.
Mais, encore une fois, notre jeune elfe passa entre les filets. Déjà aimé de la troupe, presque l'une des leurs, sa faible « consommation » lui épargna de finir sur le menu. Elle n'avait cependant pas la protection naturelle de ses compagnons à fourrure et souffrit énormément du froid.
La meute se mit rapidement en route vers les fleuves le plus proches, espérant trouver dans ceux-ci un accès à une eau potable qui se faisait de plus en plus rare. Malheureusement, les cours d'eau les plus proches était d'un noir de charbon. Les premiers Gnolls commencèrent à mourir, les plus vieux d'abord, puis les plus faibles, les malades, les femelles. Peu à peu, la protection tacite qui entouraient la peau pâle de celle qui deviendrait la Sanglante s'étiolait, elle le sentait bien, les regards amicaux se faisaient affamée et elle savait bien que peu d'entre eux aurais refusé une gorgée de son sang pour se désaltérer. Mais le chef, conscient que son clan dépérissait, tenta une action désespérée : un village se trouvait non loin, sur le bord de mer, et les Gnolls se souvenaient qu'il possédait un puis. L'eau serait protégée des cendres.
Une troupe d'une centaine de Gnoll, épuisé mais féroce, chargea donc les villages, sans se poser de question. Les villageois tombèrent comme des mouches, malgré leur surnombre, eux-mêmes affaiblit par le froid et les privations, ils furent broyés par la force brute, alimentée par le désespoir, avec laquelle ces monstre attaquèrent. Dans la mêlée, les jeunes firent leur part et Krist aussi, elle sortit de la bataille fumante de sang, presque entièrement recouverte de liquide sombre et poisseux. Si elle se fit rapidement nettoyer a coup de langues rapeuses - pour le plus grand plaisir de ses « amis » - elle vit une étincelle nouvelle de respect briller dans l'oeil de nombreuses bêtes. Elle avait passé le baptême du sang.
Mais, alors même que les corps déchiquetés des humains étaient rassemblés en vue de les entreposer dans les chariots des Gnoll. Epuisés par les combats, mais abreuvés de sang et de chaire, les canidés relâchèrent la pression tandis qu'une partie des leurs constataient à grands cris de joie que l'eau du puis était encore saine. Sans se transformer en fête - l'épuisement était trop présent pour cela - l'eau qui emplit les gorge desséchées fut saluée par tout le monde, véritable don de la nature.
-Sortis des Brumes- - Spoiler:
Mais, alors que la tribu s'organisait pour le pillage des lieux et son installation près de ce point d'eau, une forme sombre jaillit des brumes sombres qui masquaient l'océan d'ébène. Un navire s'approchait du rivage. Personne ne s'en rendit compte, personne n'entendit les avirons battre l'océan, ni les barques se poser sur le sable. Bien loin de la côte, au nord du village, les Gnolls ne virent pas les marins, noircis de cendre, presque des ombres, se glisser dans le village, une lueur d'acier dans les mains.
Ils furent peut-être surpris de ne pas croiser des villageois désarmés, mais des masses de fourrures encore sanglantes du combat, difficile à dire car, aussi soudainement qu'une averse de printemps, ils tombèrent sur la meute. Désorganisés, surpris, encore épuises. La résistance des Gnolls ne fit pas long feu, en un éclair, le chef fut criblé de carreaux d'arbalète, les quelques mâles dominant laissé sur le sol à se noyer dans le sang avec la grande majorité des adultes et des guerriers. Puis, le reste de la troupe, une trentaine d'individu, dont la majorité des jeunes, fut enchaîné et mis en ligne. Un choix leur fut donné par un capitaine moqueur, rejoindre sa troupe, ou leurs ancêtres.
Les cinq premiers refusèrent, les plus vieux, et des têtes bestiales roulèrent sur le sol. Krist sourit intérieurement, heureuse, pour la première fois sa vie, de ne pas être une Gnoll. Faisant ses plus beaux yeux de biche, elle expliqua a ces hommes qu'elle n'était qu'une esclave de ces créatures, gardé pour être mangée plus tard et pour ses compétences de combat - quelques hommes ricanèrent, mais la plupart avait vu la petite diablesse se défendre - le chef perçut la beauté naissante de l'elfe, l'intelligence latente qui brillaient dans ses yeux. Il l'accepta et, suivant son exemple, une demie-douzaine de Gnoll acceptèrent... les autres rejoignirent le reste de la tribu.
C’est ainsi que la jeune fille rencontra le monde de la piraterie, enchaînée sous une neige aussi noire que le suif, les pieds baignant dans le sang, devenu croûteux, que deux massacres successifs avaient répandu que le sol.
-Mutinerie- - Spoiler:
Les années passèrent une vitesse... fulgurante. Combat contre les force militaires qui tentaient de saisir les ressources pour le plus grand nombre, les autres pirates qui, comme eux, voulaient se servir ou encore contre de pauvres villageois désireux de protéger leurs maigre possession.
Mais les combats n'étaient pas tout, comme beaucoup ils durent s'organiser pour survivre, travaillant avec d'autres navires, avec les êtres de l'eau et même parfois avec des forces plus officielle, troquant l'indispensable contre l'indispensable. Sanglante elle-même devait jouer de ses moindre atout pour survivre, perdue dans un monde majoritairement masculin, elle s'allia tout d'abord avec le plus fort : le capitaine. Elle avait vite saisi ses envies lubriques à son égard, alors que les années passaient et que son corps fleurissait elle finit par le lui offrir. Dans la souffrance et la soumission. Mais cela la protégeait, les autres femmes devenant, au moindre faux pas, au moindre signe de faiblesse, les jouets plus ou moins consentant d'un groupe de marin en Ruth.
Krist manœuvra, ses charmes, ses compétences évidentes et le soutiens inconditionnel des quelques membres de la tribu Gnoll la firent rapidement monter dans la hiérarchie du navire. Malheureusement, la jeunesse ne se complait pas dans la patience. Et l'elfe fut bien trop pressé. Une nuit, les hanches encore endolories des assauts de son amant, alors que les ronflements gras emplissaient la cabine, elle les fit taire. D'une dague plantée dans l'oeil. Une véritable guerre civile s'en suivi sur le bateau. Mais le second n'était pas à sous-estimé et lui et les vétérans du navire balayèrent l'Elfe et ses rebelles en quelques heures de bataille acharnée.
Les cinq survivants de son camps : elle, deux Gnolls et deux humains, furent mis sur une barque, sans vivres ni armes. Offerts à la colère de la mer. Qui ne tarda pas à venir les prendre.
-Les Îles- - Spoiler:
Krist se réveilla sur une plage de glace, aux milieux des restes brisés d'une barque. Remerciant une énième fois sa chance, elle chercha les autres improbables survivants. Et trouva l'un des Gnoll, un ami d'enfance qui fut heureux de la savoir en vie, encore couvert de neige et de cendre.
La Folle et son compagnon vécurent sur cette ile presque 3 ans, un vulgaire ilot couvert d'une jungle dense que même l'absence de soleil n'avait pas réussi à détruire complètement. Mais l'eau alentour était gelée sur plusieurs dizaines de mètre, un froid intense régnait en ses lieux.
Ce fut un combat de tous les instants, contre une faune rendue hostile, des ours rendus fou par le changement de climat, des reptiles prêts à tout pour un peu de chaleur... mais ils survécurent. Toutefois, ils n'auraient pas tenu éternellement sur ce caillou gelé perdu dans l'océan. Leur salut vint d'une créature unique.
Cianide. Cette ombre pâle, naviguant sur les eaux noires, vers l'ile, surpris les deux survivant en pleine tentative de pèche. Cela ressemblait à un spectre, après tout, quelle créature chevauchait donc les flots ?
Expliquer le lien qui se créa au premier regard, qui fit que Krist protégea la créature de son compagnon serais presque impossible. C'est indescriptible, comme une pièce qui s'enclenche parfaitement dans un puzzle... spirituel. Mais, malgré les doutes du canidé, la Sanglante avait bien fait de protéger l'étrange créature - étonnamment douée de parole. Cette dernière voyageait d’île en île dans la zone et connaissaient donc l'archipel comme le dos de ses... pattes ? Enfin bref, rapidement, elle commença à leur ramener des petits animaux, du poisson - péché en rivière, plongeant sa tête sous l'eau - et même quelques racines comestibles.
Mais le plus important, de loin, c'est qu'il les conduisit, chacun son tour, sur l'ile voisine. La glace les rendait bien plus proches mais la nage était inenvisageable sous peine de mourir de froid dans les minutes qui suivraient l'immersion. Si les allers retour épuisèrent Cianide, il leur sauva sans doute la vie, les amenant, étape par étape, jusqu'à une des îles encore habitées. Krist retomba donc dans la piraterie.
Car oui, ce lieu était en fait les îles de la Muerta, ou du moins des îlots perdus en bordure de l'archipel, que leurs habitants avaient désertées après le cataclysme. Ils trouvèrent un des rares villages pirates encore habités. Malgré un accueil assez froid - Cianide avait pris soin de ne pas se montrer - les deux survivant surent bien vite montrer leur utilité, habitué à chasser, sachant ou trouver des racines comestibles et avec l'aide du Familier de Sanglante qui rapportait ce qu'il pouvait des îles voisines, ils furent vite intégrés au reste du village qui, après quelques mois d'adaptation, finit même par accepter l'étrange créature chevaline.
Les dernières années de l'hiver se passèrent ainsi, dans le calme relatif d'un village pirate, montant quand il le pouvait sur un navire, aidant aux raides, mais ne s'alliant définitivement avec aucun capitaine.
-La Folle- - Spoiler:
La sortie de l'hiver fut longue et difficile, la nature mit de nombreuses années à reprendre complètement ses droits, mais les célébrations de ce printemps tant attendu jetèrent un voile de fête sur le monde. Et même les pirates, pourtant détestés et craint durant toute cette période glacée, participèrent aux festivités. Mais la vie devait reprendre son cours. Et celle de Krist repris le sien sur un navire.
Après les décennies à vivre dans les villages pirates, par elle-même sur les dernières - Les Gnoll étant loin d'avoir l'espérance de vie des Elfes - passant de navire en navire et mettant le fruit de ses rapines de côté, la jeune femme mit finalement la main sur un navire. Ce n'était qu'une coque de noix a mât unique, à peine suffisant pour faire de la piraterie. Mais elle se lança, recrutant son équipage dans les bas-fonds de la communauté florissante des pirates. Ses années de survie sur une ile, ajoutées à son enfance si... particulière, la dotais d'une violence peu commune, même dans ce milieu sans pitié et elle fut vite reconnue comme un capitaine sanglant mais doué. C'est durant ce siècle que l'elfe perfectionna son maniement des armes - déjà tout à fait respectable - et notamment celle de son fléau si particulier couplé à un sabre, un style unique qu'elle mit du temps à maitriser mais la rendit redoutable ! Les années passèrent, de massacre en pillage, de bataille en célébration, le nom de l'elfe se fit connaitre de plus en plus.
Les reprit de justice, les esclaves et les sanguinaire se joignait à elle, formant une bande réputée pour sa cruauté et ses méthodes expéditives... mais aussi pour ses victoires successives. Indubitablement douée, même si elle l'était plus pour détruire que pour voler, elle se tailla la part du lion dans la communauté renaissante des pirates. Sanglante était partout, sur tous les fronts et semblait insaisissable, recherchée par la marine militaire et de nombreux pirates jaloux, son charme et sa violence en faisaient une figure de proue de toute une communauté de pirates. Ces derniers forment rapidement un clan en son nom et elle se retrouve, mine de rien, a la tête d'une petite armée de guerrière plus violents les uns que les autres. Les orcs, les gnoll et autres races violentes font notoirement partie de ses équipages. Malgré tout elle reste minoritaire face aux autres « grands » pirates, l'or attirant plus de fidèle que le sang.
-De nos jours- Ces dernières années de nombreuses choses ont changés... L'elfe ne sait pas grand-chose du culte des Nayris, ce dernier n'étant pas des plus répandu sur les mers, mais elle reconnaît la justesse de se soumettre à une déesse aussi puissante. Toutefois, elle reste fermement convainque que la nature est au-dessus de tout et que toute déesse qu'elle soit, la mort elle-même ne fais pas le poids face à la puissance de l'océan. Pour ce qui est de démon, Krist n'a pas encore vraiment « réagis » à l'arrivée de l'aile ténébreuse - elle aime son style, mais pas son autorité - et elle attaque ses bateaux comme elle le ferait avec n'importe quel autre... enfin, les précautions en plus. Pour l'instant, peu ou prou de véritable guerre ont touché le monde des pirates récemment, quelques escarmouches et l'accession au trône tout symbolique de celui qu'elle appelle « le sablonneux ». Elle ne l'apprécie pas plus qu'elle ne le déteste. Bien que l'idée de l'esclavage systématique des femmes ne l'accroche pas au plus haut point... mais ce n'est pas comme si elle appréciait particulièrement les amazones, mais elle éprouve ne certaine forme de respect pour elle sans aller jusqu'à les soutenir. Les deux autres grands clans sont des rivaux, mais pas des ennemis, Sanglante n'a jamais vraiment croisé le fer avec l'un des deux "grands chefs", mais elle a coulé quelque bateau et ils le lui ont rendu. Elle ne nourrit pas d'animosité spécifique à leur égard... après tout, sans adversaire, où serait donc l'amusement ? L'elfe est intriguée par le Dédain - comme beaucoup de monde - et irait bien le titiller un peu, mais ce navire n'est pas des plus simples à suivre et elle a d'autres choses à faire, pour l'instant, que de se lancer dans une traque du bout du monde.
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