[Abandonné] Rassemblement hippie [Pv : Arès Sombresang] | |
| Dim 4 Mai - 12:12 | | | | Flore. J’avais longtemps rêvé de visiter cet endroit. J’avais en tête de nombreux portraits féeriques du lieu, dépeint par mes professeurs avec une telle ferveur que je n’avais qu’une envie, voir la forêt de mes propres yeux. Un congé m’avait été fourni tandis que mes deux élèves partaient passer une semaine chez leur oncle à Riverbear. J’avais profité de l’occasion pour rallier, grâce à une monture de la maison Sélig, le bois aux champignons, uniquement vêtu de mes vêtements coutumiers aux couleurs de ma maison, une tunique de cuir noir surmontée du blason bleu ciel. J’avais laissé mon destrier à la lisière de Drayame, dans un petit bourg, gardé par un maréchal ferrant pour quelques AB symboliques. J’avais continué à pied, profitant du paysage et des arbres qui, depuis longtemps maintenant, avaient cédé le pas à d’immenses champignons.
Oui. C’est pas très éblouissant tous ça. Je sursautais, surpris. Etait-ce la voix de l’Autre qui venait de résonner au fond de mon esprit ? Ouais, c’est moi. Salut !
-Que… ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Ce que je fais dans ta tête ? Bah c’est un peu chez moi, en fait ! Et je peux lire dans tes pensées, donc arrête de parler à voix haute, on va croire qu’on est schizo. Nous ? Schizo ? Quelle idée ! Mais comment ça se fait que je puisse t’entendre ? La seule explication est que je sois… Drogué ! Mon grand, tu te ballade depuis le début de la journée dans un bois, entouré de champignons géants. Pas étonnant que je suis super excité, moi, après.
Je décidais d’ignorer l’Autre qui continuait de monologuer dans ma tête. Eh ! C’est pas gentil ! Je continuais mon chemin, tournant aux hasards des sentiers, profitant de l’atmosphère sereine et du soleil caressant de ce début de Welnorr. Voyant que l’astre lumineux était haut dans le soleil, et commençait déjà son déclin, je m’arrêtais dans une clairière et m’assis sur le rocher qui formait son centre. Prenant le sandwich dans ma besace, je mastiquais avec application, ignorant la voix suraigüe de l’Autre qui chantonnait joyeusement. La la la la la ♫
Brusquement, une silhouette encapuchonnée débarqua, provoquant l’envol anarchique de multiples volatiles, et brisant la cadre paisible par le même fait.
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| | Dim 4 Mai - 13:42 | | | | Thème du rp
Flore, contrée féerique aux abords de foret enchanteresse, nombreuses sont les légendes qui courent en cet endroit, histoire de folie et de possession, mais aussi belles histoires d’amour éternel. Mais ce n'était pas ça qui traînait aujourd'hui Arès en ses lieux, mais plutôt sa fuite. Il fuyait les gens d'un village, il avait voler, en ce faisant passé pour un des serviteurs du démon, ça marcher à tous les coups, sauf cette fois ci. Il avait dut tomber sur un village où des Rebelles avaient élu domicile avant, et comme il était seul, la ruse jouant sur la peur que le Démon et ses sbires inspirent n'avaient rien changer.
Maintenant il était en fuite, à travers Flore, il serrait son arbalète à l'intérieur de son manteau, se dernier, tout gris et marron lui assurait une relative discrétion, discrétion annulée par le bruit de ses bottes écrasant branches et brindilles, il s'en fichait, il devait fuir, le lynchage était une expérience très désagréable, la dernière fois il avait mis des mois à s'en remettre, et il en portait encore les cicatrices et les marques sur son corps d'ardoise. Des pierres, du bois et même une lame. Putain, quelle caguère. Alors il fuyait pour sa vie. Quelle idée il avait eu de quitter la place forte qu'était Sholat, certes il voulait retrouver ses parents, mais il devait avant tout apprendre à s'en tirer seul, laisser de côté cette sécurité illusive que représentait le Duché des Sombresang. Sholat et Opalsa...
Non, arrête, stop, n'y pense plus jeune lucifuge, le monde est vaste et tu es tout à fait capable de t'en tirer seul, tu n'as pas besoin d'eux. Tu n'as besoin que de toi et de ce qu'il t'as appris. Utilise sa contre eux? Tu pourrais prendre la tête de la famille, tu es plus puissant qu'eux tous, tu maîtrise la lumière... Allez Arès. SILENCE !
Que cette voix, cette source de puissance en lui était chiante, il n'était pas Schizophrène, loin de la, bien au contraire, il était parfaitement saint d'esprit, si ce n'est cette envie de pouvoir qui lui étreignait bien souvent le coeur et l'esprit. Le pouvoir peut être parfois une chose maléfique.
Il débarqua soudain sur une sorte de clairière, l'air dedans passer a travers le tissus de son foulard et il commençait à se sentir nauséeux, l'air semblé vicié ici... Il allait avoir un sacré mal de gueule le lendemain matin... Si il survivait, il n'était plus seul pour le coup, il se figea, quelqu'un, là, sur un rocher, assis. Son manteau se souleva, révélant brièvement une armure en cuir noir et son bras fut soudain tendu à l'horizontale, son arbalète dans le prolongement. Il attendit, essoufflé,haletant. Il ne prendrait surement pas la parole le premier.
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| | Dim 4 Mai - 16:04 | | | | Pourquoi à chaque fois que je croisais des étrangers, ils étaient armés et sur les nerfs. Enfin ! Un jeune homme qui pique-nique, assis au centre d’une clairière, n’était quand même pas une menace terrifiante, si ? Eh ! Ca peut être vachement menaçant un sandwich !
Certes, mais quand même. Poussant un petit soupir, je lâchais mon morceau de pain et me redressais, les mains bien en évidence. Je pris quelques secondes pour détailler le nouveau venu. Son long vêtement gris, sa capuche et son mouchoir couvraient la totalité de son corps, incluant aussi ses yeux, dissimulés dans l’ombre des tissus. Cependant, je pouvais voir les draperies prendre des formes étranges, sans doute n’était-il pas humain. J’attendis un instant les paroles de l’inconnu qui ne vinrent pas. Nous restâmes ainsi un long moment, nous fixant, tendus, en silence. Je fus celui qui prit la courageuse décision de prendre les devants :
-Euh… Salut ?... Ca va ?… Et toi, tu n’as pas l’air très loquace. Te sens pas menacer, je ne vais pas te lancer ma salade à la figure.
Prenant l’initiative pour deux, je baissais les bras… Tue-le !... ramassais ma besace… Tue-le !... et la replaçais sur mon épaule. Lopette !
-Bon, si ça ne te dérange pas, je vais y aller. Non pas que je n’apprécie pas ta compagnie, mais c’est surtout que je trouve ton arbalète pour le moins antipathique.
J’allais quitter la clairière lorsqu’un bruit au loin m’arrêta. Ca ressemblait à une mélopée, douce et enivrante. Je fis volte-face et mes yeux croisèrent ceux du nouveau venu… enfin croisèrent le halo obscure où devaient sans doute se trouver les yeux du nouveau venu.
Je décidais de me diriger prudemment vers la source de la mélodie, sentant plus que voyant l’inconnu m’emboitait le pas. Nous nous enfonçâmes dans le bois, les champignons de plus en plus imposants ne tardant pas à nous dépasser et à éclipser le soleil. Nous fûmes bientôt plongés dans une pénombre qui paraissait surnaturelle. Je ne me guidais que grâce à mes oreilles, ne voyant les obstacles que lorsqu’ils étaient à moins d’un mètre de moi. Nous parvînmes à la lisière d’un immense espace dégagé, éclairé par des boules lumineuses, assurément magique et quelques feux. L’étranger et moi nous cachâmes chacun derrière un champignon et observâmes, fascinés, le spectacle qui se déroulait sous nos yeux. Une multitude de fée dansaient en cercles anarchiques autour de la lumière, dansant et chantant allégrement. Dans un coin, des dizaines de tonneaux livraient en continu leur contenu alcoolisé. L’atmosphère enfumée indiquait clairement que les herbes qui brulaient sur les flammes n’étaient pas seulement contre le rhume. Oh ! Une fête ! On s’invite ?!
-Ferme-là trois secondes !
L’inconnu se tourna vers moi.
-Euh… non, c’est pas à toi que je parle. Désolé.
Je jetais à nouveau un coup d’œil dans la clairière avant de tendre une main vers l’amas de draperie.
-C’est le moment propice pour se dire bonjour. En fait, moi, c’est Byron.
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| | Mar 13 Mai - 15:52 | | | | Thème du rp
La personne en face de lui était étrange, il semblait être aussi atteint que son père, le vampire qui se parlait à lui même, s’engueulant et s'énervant contre lui même, le regard de l'homme en face de lui avait exactement le même air que celui de Roxo, oui, décidément... L'homme essaye d'engager la conversation, mais Arès n'écoutait quasiment pas son charabia, il entendait quelque chose d'autre, oui, ils n'étaient pas seul, pas ici. Une musique lointain sourdait tout autour d'eux. Il baissa finalement son arbalète, sans remarqué que l'homme en face de lui repliait son barda. Il s'avança alors à la suite de la personne devant lui, sans comprendre pourquoi, il était comme dirigé par une force supérieure. C'était un campement, dans une large clairière vide et plutôt plate. Elle était occupée, l'instinct reprenant le dessus il se jetta a couvert derrière un de ses immenses bout de bois s'élevant dans la clairière... Attendez, du bois ? Non, non bien sur, des champignons !
Le remettant dans son manteau il entendit l'homme dire qu'il ne parlait pas à lui, et il apprit finalement son nom. Byron, ça ne lui disait rien. Il s'en fichait presque, il avait mal à la gorge, à cause de cet air vicié. Et drogué, qui plus est, sur les feu, les herbes, c'étaient de la drogue.
Moi c'est Arès... Sombresang.
Il se redressa et se dirigea alors vers les habitants des lieux, c'étaient des êtres étranges, sortes de fée, et de nymphes, elles faisaient la fête, joyeusement, sans ce soucier de ce qui se passait autour d'elles. Laissant son instinct prendre le dessus, Arès enleva sa capuche et son manteau, le posant sur une sorte de branche porte manteau, révélant un torse nu, parcourut de cicatrice et de cornes, un tatouages barrant tout son dos, tournant pour l'instant dos a Byron il avançait encore vers les tonneaux, la drogue avait un drôle d'effet, sur lui.
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