[Terminé] La cueillette des champignons [PV : Alys Calywiel] | |
| Ven 2 Mai - 10:54 | | | | Voilà plus d’une demi-journée que je tournais, probablement en rond, dans le bois aux champignons, à Flore, sans la moindre trace de l’objet de ma venue. Fichue guilde ! Il fallait forcément que ma première mission me fasse me perdre dans un endroit que je ne connaissais absolument pas. Quant à l’autre objet de ma présence ici, je sentais également que ce ne serait pas de ci-tôt. Mon père m’avait décrit maintes fois les lieux où il m’avait trouvé, et j’espérais, sans doute naïvement, qu’une fois là-bas, je trouverais des indices, des pistes à suivre pour retrouver des bribes de mon passé. Mais, au milieu de tout ces champignon, pas le moindre signe de cette clairière calcinée tant contée. J’allais désespérer quand une modification du paysage attira mon regard. Derrière une rangé d’immense de russules, une obscurité ressortait. Je m’approchais, prudemment, et vis l’entrée d’une caverne. Ah ! Enfin, la chance décidait de me sourire à nouveau. Le sourire aux lèvres, je pénétrai cet antre. Au fond, un petit vallon d’eau limpide reposait. Si je n’avais pas ces deux quêtes qui noué ventre et épaules, j’aurais sans doute pris le temps de me baignais, à la place de quoi, je fis juste un instant reposait ma main dans le liquide tiède. Je devais rapidement terminer cette tâche pour pouvoir retourner à la recherche de ma clairière. J’avais beau demander à toutes les fées que je voyais passer, aucune ne me répondais, m’ignorant royalement. Après une bonne minute de relaxation, je me redressais et me mis à scruter le sol à la faible lumière qui s’échappait de l’entrée. Je tombais finalement sur ce que je cherchais. Un petit buisson de sauge divinatoire. Ravie, je m’accroupis et ouvrai ma besace. J’en sortais mon poignard et, même si ce n’était pas sa fonction première, m’en servit pour découper les plantes à leurs racines. Une fois ceci fait, je pris la direction de la sortie, fière de la réussite de ma première mission. Une fois mon second objectif rempli, je pourrais quitter cette forêt folle et livrer les plantes à l’une de mes consœurs, Tiana de Nyrianës.
J’allais donc continuer mon chemin à travers les champignons, quand je pris conscience d’une vérité dérangeante. J’étais complètement perdue. Je n’avais pas la moindre idée de l’itinéraire à suivre pour rallier le village le plus proche. J’allais me lamenter sur mon sort et sur mon faible sens de l’orientation au moment où mon oreille capta des bruits derrière moi. Plus par réflexe que par réelle nécessité, je repris dans ma main droite mon poignard et le caché sous mon avant bras gauche, position qu’on m’avait apprise afin d’éviter que ma lame ne se reflète au soleil, sans pour autant bloquer un éventuel mouvement. Accroupis, je passais de champignons à champignons, afin de me rapprocher de la source des bruits. Je m’arrêtais à la lisière d’une clairière, caché par un des végétaux.
Au centre de l’espace dégagé, ce trouvait une femme, au vue de ses oreilles pointues, une elfe. Je ne voyais pas son visage, caché par sa longue chevelure de feu. Elle semblait particulièrement occupée et, si elle m’avait probablement entendue venir, elle n’en laissa rien paraitre. J’hésitai un instant à l’interpellée, pour lui demander si elle ne connaissait pas le lieu que je cherchais, où tout simplement un chemin pour sortir d’ici mais, intimidée, je préférai rester à l’abri de l’ombre de ma cachette toute relative.
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| | Niflheim Moriar
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Byron SéligVitesse de réponse :
| | Ven 2 Mai - 14:34 | | | | Heylë, le Familier d'Alys, était content de se retrouver à Flore. Après un passage à Sen'tsura - où, en compagnie d'un tueur de mages, lui et sa compagne à deux pattes, ils avaient chassé du brigand - ils avaient décidé de faire un crochet à Flore, qui était un environnement parfait pour se ressourcer sans avoir à se trimbaler à Drayame, la forêt des Elfes, où leur dernier passage avait été mouvementé par une invasion de démons à la solde de l'Aile Ténébreuse. Au moins, à Flore, ils étaient relativement tranquilles, même si leur dernier passage avait été quelque peu... tourmenté.
Ils s'étaient installés dans une clairière au cœur de la forêt, et comptaient bien y rester un petit moment. Le campement fut dressé rapidement, et le canidé se mit en tête d'aller se chercher quelques perdrix pendant que sa partenaire s'occupait de son repas à elle. Il chassa pendant quelques minutes, trouvant des perdrix à foison, avant de se décider à rentrer.
Sauf que, contrairement à l'aller, il y avait une troisième personne avec eux dans la forêt. Enfin, deuxième s'il ne se comptait pas dans le lot. Elle restait cachée derrière son arbre, regardant Alys qui s'occupait à sa soupe, n'osant pas s'approcher d'elle ou l’interpeller. Intrigué, le renard s'approcha d'elle et lui donna un petit coup de patte avant de lui demander, sa paire de perdrix dans la gueule :
'Est-ce 'u 'ais 'à ?
Se rendant compte qu'il ne risquait pas de se faire comprendre avec ses perdrix dans la gueule, il les reposa par terre avant de répéter plus clairement :
Qu'est-ce que tu fais là ?
Il s'assit sur son postérieur et attendit sagement une réponse de la part de la nouvelle venue, qui avait l'air bien sympathique.
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Ven 2 Mai - 20:59 | | | | Perdue comme je l’étais dans l’observation de l’être, je n’entendis pas le craquement des brindilles autour de moi. Une légère pression sur ma cuisse me tira de ma contemplation. Je tournais la tête vers l’origine de cette perturbation. Mon regard tomba sur un renard roux, les crocs plantaient dans le corps encore palpitant d’une perdrix qui me fixait étrangement. Quel comportement singulier pour un animal ! Je m’accroupis à côté de lui, essayant de comprendre quel instinct avait pu le pousser là lorsqu’il laissa tomber la proie de sa gueule avant de prononcer d’une voix parfaitement articulée :
-Qu'est-ce que tu fais là ?
Je restais un moment interdite. Les champignons hallucinogènes devaient être plus puissants que ce que je pensais. C’est moi où ce renard venait de parler ?! De prononcer une suite de mots ! De prononcer une suite de mots articulée ! De prononcer une suite de mots articulée et qui avait un sens ! Et en plus, il semblait attendre patiemment que je me remette du choc et que je réponde, tel un professeur indulgent face à un élève un peu lent.
J’ouvris la bouche et la refermai plusieurs fois d’affilées, ne sachant comment répondre. Enfin ! Un renard qui parle ! Ca ne choquait vraiment que moi ? Tachant, d’arrêter de le dévisager, je pris soin de formuler de manière intelligible ce qui pourrait s’apparenter à une réponse.
-Euh… Je suis venue cueillir des…
Un hurlement déchira l’air, tel une lame une poitrine. Les oiseaux filèrent la métaphore en s’envolant dans un élan anarchique comme l’aurait fait le sang, expulsé de la blessure. La jeune elfe se redressa d’un bond, alerte. Nos regards s’ancrèrent un instant, et nous nous élançâmes vers l’origine du cri. Ayant sans doute une meilleure forme physique et l’avantage du terrain, elle prit la tête de notre groupe sans effort, me devançant d’une dizaine de mètre. Je débouchais donc dans l’autre clairière d’où provenait le bruit, de longues secondes après l’inconnue. Et bien le voilà ! Le lieu que je cherchais. Le fameux « cercle des sorcières ». Une rangé d’arbre noir, calciné, faisait rempart entre la forêt saine et la percée morte. Je m’approchais, fascinée par l’endroit que j’avais si longtemps cherché. La rousse avait sans doute passé la surprise du premier regard, car elle était déjà concentrée sur autre chose que le paysage. Au centre de l’espace dégagé, une fée gisait sur le sol, entourée d’une mare de liquide vitale, qu’horrifiée, je déduis sien. Au dessus d’elle, la surplombait une autre de ces congénères, aux oreilles pointues, à la crinière et aux yeux violet. A peine nous eut-elle vus, elle déploya ses ailes et s’envola, sans que nous puissions réagir. L’elfe, toujours plus réactive que moi, accourut auprès de la silhouette immobile. Je la rejoignais, cherchant vainement comme l’assister. Nous tentâmes de compresser la plaie béante qui barrait son torse avant de nous rendre compte qu’il était de toute façon trop tard pour elle. L’inconnu et moi nous fixâmes, cherchant dans le regard de l’autre ce que nous devions faire. Nous n’eûmes pas à réfléchir longtemps, une voix puissante nous héla :
-Eh ! Vous là bas ! Que faites-vous là ?!
Nous fîmes volte face. Une horde composée d’une demi-douzaine d’elfe venait de débarquer. Ils scrutèrent un moment le cadavre avant de revenir sur nous. Je compris en instant la délicatesse de la situation. Avant même que je ne puisse formuler le moindre début d’explication, l’elfe en tête de l’escouade prit la parole :
-Relevez-vous et écartez-vous, les mains bien en évidences. Nous sommes des gardiens de Drayame, directement sous les ordres de Sa Majesté. Je vais vous demander de me suivre, s’il vous plait.
La police elfique venait de nous trouver, les mains ensanglanté agenouillé près d’un corps sans vie. Dire que la chance ne nous souriez pas était un doux euphémisme…
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| | Niflheim Moriar
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Byron SéligVitesse de réponse :
| | Sam 3 Mai - 16:16 | | | | Heylë sourit lorsqu'il vit que l'inconnue était surprise de voir un renard parler comme un humain normal. Ça pouvait impressionner, certes, mais pas faire peur, heureusement. La jeune femme lui répondit en balbutiant :
Euh… Je suis venue cueillir des…
Un hurlement retentit soudain, pas très loin de là où se trouvait Alys, qui se releva d'un bond avant de courir jusqu'à la source du cri. Heylë et l'inconnue la suivirent, mais l'Elfe courait bien trop vite pour qu'ils arrivent tous les trois en même temps. Ce qui étonna Heylë, d'ailleurs : d'habitude, il pouvait courir aussi vite que sa partenaire, mais là... Enfin, il y réfléchirait plus tard.
Au centre d'un cercle de champignons - comment ça s'appelait déjà ? Un cercle de... Oh et puis zut, le renard s'en fichait - se trouvait une fée, baignant dans une mare de sang ; voletant au-dessus d'elle, une autre fée, aux cheveux et aux yeux violets, qui s'envola dès qu'elle les vit. Alys se précipita vers la fée et chercha à panser la plaie béante, mais très vite, elle se rendit compte qu'il était trop tard. Elle échangea un regard avec l'inconnue, qui l'avait entre temps rejointe en même temps qu'Heylë, avant qu'une voix forte ne retentisse :
Eh ! Vous là bas ! Que faites-vous là ?!
Alys et l'inconnue firent volte-face : devant elles se trouvaient une horde d'une demi-douzaine d'Elfes, armés. Ils regardèrent la fée défunte avant de reporter leur attention sur les filles, pendant qu'Heylë allait se cacher derrière l'escouade. Le chef de l'escouade ordonna :
Relevez-vous et écartez-vous, les mains bien en évidences. Nous sommes des gardiens de Drayame, directement sous les ordres de Sa Majesté. Je vais vous demander de me suivre, s’il vous plait.
Alys le fusilla du regard : un Elfe au service d'une marionnette de l'Aile Ténébreuse... Et elle devrait lui obéir ? Elle croisa furtivement le regard d'Heylë, qui lui disait clairement : "Ne fais pas de bêtise, Alys. Suis-les sans broncher. Le moment venu, tu pourras râler". Poussant un soupir, elle s'exécuta avec une mauvaise volonté évidente en déclarant :
Vous faites une grossière erreur. Ni cette jeune fille ni moi-même sommes responsables de la mort de cette fée. Et que font donc des gardiens de Drayame à Flore ?
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Sam 3 Mai - 18:09 | | | | Discrètement, je profitais du mouvement effectué en me redressant pour glisser mon poignard dans ma besace. Inutile de leur fournir plus d’éléments contre nous. Une absence à nos côté attira mon attention. Je cherchais un instant le renard parlant du regard avant de le trouver, cacher derrière l’escouade. Il ne manquait pas d’initiative. Prudemment, j’emboitais le pas de l’elfe, exécutant les directives des miliciens. La voix cristalline de la rousse résonna, renfrognée :
- Vous faites une grossière erreur. Ni cette jeune fille ni moi-même ne sommes responsables de la mort de cette fée. Et que font donc des gardiens de Drayame à Flore ?
Quelque soldats se croisèrent du regard, sans doute de nouvelle recrue, ce qui n’était pas le cas de leur chef, un elfe solidement bâti, aux long cheveux d’argents et aux yeux vert, qui ne cilla pas une seconde.
-Je vous l'ai dit. Nous sommes en mission officiel pour Sa Majesté la reine des elfes, qui nous a déployés ici. Les clauses de notre mission resteront confidentielles. Mais vous êtes à présent suspecté du meurtre Mon’riale, un témoin clef dans une affaire sous la juridiction de Drayame. Vous allez donc nous suivre à notre QG temporaire, où nous ferons lumière sur cette histoire.
Une boule se noua dans mon estomac. Pourquoi fallait-il que ma première mission au sein de la guilde se déroule de la sorte ? Nous fûmes rapidement encadrait par deux garde chacune. Restreinte à l’aide de liens de fortune. Nous marchâmes longuement en silence. Le chef d’escouade, seul détenteur d’une monture, faisait des allées-retours tout autour de nous, s’assurant de la sureté de la route. Nous arrivâmes enfin à un campement, à la lisière de Drayame, tourné vers Flore. L’affaire devait être sacrément importante pour déployer un tel comité. Je jetais quelques coups d’œil à ma sœur d’infortune, recherchant chez elle un mal être similaire au mien, de sorte que je me sente moins seule, mais elle faisait preuve d’un aplomb que j’étais loin de ressentir. Dépitée, je suivis donc le petit groupe jusqu’à une grande tente, où on me fit entrée, laissant la rousse dehors, en compagnie des gardes. On m’ordonna de m’assoir sur une chaise, unique face-à-face d’un bureau, ce que je fis. La tête d’escouade aux cheveux gris prit place devant moi.
-Nom, prénom, âge, race, fonction, ville de résidence, raison de votre présence sur les lieux…
Il débita ses questions sans un regard pour moi, prit une feuille, une plume, et me fixa enfin, d’un regard dur qui ne tolérait sans doute aucun mensonge.
-Lyr, 19 ans, humaine, je ne travaille pas, Sen’tsura et je suis ici pour cueillir des Salvias pour un ami chaman.
Je n’avais que peu menti. Lyr était le nom que j’utilisais le plus souvent à Sen’tsura, au point qu’il était devenu pour moi aussi courant que Niflheim. 17 et 19 ans, ce n’était pas si loin l’un de l’autre, si ? Je n’avais pas de profession, à proprement dite. Je travaillais pour la guilde, certes, mais je n’avais pas de métier. Je n’habitais plus à Sen’tsura mais y avais vécu pendant presque la totalité de ma vie. Et, je n’avais peut-être pas d’ami chaman, mais j’étais réellement venue cueillir des Salvias. Bon d’accord, j’avais menti sur un peu près tout. Mais ça ne m’avait pas été demandé gentiment, ce qui justifiait parfaitement mais réponses quelque peu erronées. Mon vis-à-vis fronça les yeux, peu dupe mais ne releva pas. Les orphelins sans nom, braconniers, étaient légions dans tout Terra, et il n’était pas chargé de s’occuper de chacun d’entre eux.
Le silence s’éternisa tandis qu’il recouvrait une feuille de son écriture serrée. J’attendis un instant, tapotant du pied, avant de m’arrêter sous un regard énervé de sa part.
-Et vous, vous êtes qui ? demandai-je, faussement candide.
Il jeta sur moi un regard surpris avant de reprendre contenance.
-Appelez-moi capitaine. Vous allez suivre mon ordonnance jusqu’à une cellule. Nous vous rappellerons plus tard pour écouter votre version des faits.
Le chef appela un soldat qui me prit par le bras pour me trainer dans son sillage. En sortant, je fis un petit signe de la main – autant que ce que mes liens me permettaient – et un clin d’œil d’encouragement à l’elfe rousse dont je ne connaissais toujours pas le prénom, alors qu’au même moment, on l’a faisait entrer dans la tente du capitaine. On me guida jusqu’à une cellule de fortune, toute de bois, dans laquelle on me fit entrer avant de refermer la porte sur moi. Bien que sommaire, elle paraissait des plus solide et était lourdement surveillée par deux gardes, postés non loin. De plus, au cœur du campement, il était impossible d’en sortir sans se faire voir par la moitié des soldats. Je fus rapidement rejointe par ma nouvelle compagne qui fut, elle aussi, poussée sans ménagement à l’intérieur de la prison. Avec un sourire plein d’entrain, je lui fis une place à côté de moi sur le sol où je m’étais assise.
-Et bien ! Quelle joyeuse occasion pour faire connaissance. Moi c’est Lyr, mais tu peux m’appeler Niflheim, si tu veux.
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| | Niflheim Moriar
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Byron SéligVitesse de réponse :
| | Dim 4 Mai - 17:54 | | | | La réponse du chef de l'escouade fut claire et concise :
Je vous l'ai dit. Nous sommes en mission officiel pour Sa Majesté la reine des elfes, qui nous a déployés ici. Les clauses de notre mission resteront confidentielles. Mais vous êtes à présent suspecté du meurtre Mon’riale, un témoin clef dans une affaire sous la juridiction de Drayame. Vous allez donc nous suivre à notre QG temporaire, où nous ferons lumière sur cette histoire.
Ah, tiens, maintenant ils s'intéressaient à la justice ? La Reine des Elfes avait-elle décidé de s'intéresser à ce qui l'entourait avant de faire passer les intérêts de l'Aile Ténébreuse en priorité ? Rapidement, les deux femmes furent encadrées par deux gardes chacune, les mains entravées par des liens serrés. En silence, tous marchèrent d'un pas soutenu, le chef de l'escouade vérifiant plusieurs fois la sûreté de la route, jusqu'à arriver à un campement.
Les Elfes policiers firent entrer la compagne d'infortune de l'Elfe dans une tente, pendant qu'Alys restait dehors, entourée par les gardes. Elle resta silencieuse, ne cherchant certainement pas à faire la conversation. Après tout, il y avait des chances qu'elle se heurte à un mur de silence... Quelques instants plus tard, sa camarade sortit de la tente, et lui fit un petit signe d'encouragement - enfin, dans la mesure du possible, avec ses liens - avant que les gardes ne poussent la rousse dans la tente. Le chef de l'escouade la fit asseoir sur une chaise en face de lui, avant de dire d'une voix monocorde :
Nom, prénom, âge, race, fonction, ville de résidence, raison de votre présence sur les lieux…
L'Elfe n'esquissa même pas un sourire et se contenta de lui répondre tout aussi mécaniquement :
Calywiel, Alys, 20 ans, Elfe, mercenaire, aucune, camping. Autre chose ?
Rangez votre arrogance, damoiselle Elfe. Ici, vous n'êtes pas libre de vos mouvements, vous êtes entre les mains de la police du Royaume de Drayame.
De nous deux, c'est quand même vous le plus arrogant. Vous travaillez pour l'Aile Ténébreuse indirectement, et vous n'êtes même pas fichus de dire "non"... Au moins, votre Reine précédente avait réussi à préserver une certaine indépendance vis-à-vis du démon.
Le chef se leva et la gifla violemment, avant d'ordonner à ses soldats d'embarquer la demoiselle et de la mettre dans la même cellule que sa collègue. Elle y fut poussée sans ménagement, ne pouvant pas se rattraper avec les mains puisqu'elle les avait dans le dos... La brunette - car sa camarade d'infortune avait les cheveux noirs - lui sourit et lui fit une place à côté d'elle :
Et bien ! Quelle joyeuse occasion pour faire connaissance. Moi c’est Lyr, mais tu peux m’appeler Niflheim, si tu veux.
L'Elfe se traîna jusqu'à Niflheim et lui sourit - enfin, grimaça, vu que sa joue lui faisait mal - avant de répondre :
Enchantée, je m'appelle Alys. Qu'est-ce que tu faisais dans le coin ? Si c'est pas indiscret ?
Plus qu'à espérer qu'Heylë ramène sa fraise, et rapidement... Le petit renard s'était d'ailleurs faufilé jusqu'au campement, sans se faire repérer, mais sans sa partenaire il ne pouvait pas faire grand-chose...
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Dim 4 Mai - 18:39 | | | | -Enchantée, je m'appelle Alys. Qu'est-ce que tu faisais dans le coin ? Si c'est pas indiscret ?
Enfin une personne sympathique qui ne sortait pas une arme dès qu’on les approchait à moins de douze mètres ! Heureuse d’une telle civilité, je me redressais un peu et répondais, offrant un immense sourire au grade qui nous scrutait de manière très peu discrète :
-Je suis venue cueillir des fleurs.
Frustré, s’attendant sans doute à un scoop, le garde se détourna. Je me penchais et chuchetais à l’oreille d’Alys :
-Le pire, c’est que c’est la vérité.
Relevant un pli de ma tunique, je dévoilais les Silvias. Voyant les effets du garde, non loin de la cellule, une idée me vint. Avec une chance à laquelle j’étais peu habituée, j’avais cueillis le double de plantes que le nombre commandé. Discrètement, je m’approchais des barrières et, avec toute la dextérité que me fournissait mes années d’expérience, je subtilisais la gourde du soldat. M’accroupissant, dos à ma victime, j’écrasais de la paume de la main trois tiges de Silvias et glissais les résidus dans le récipient. Avec cette dose, il atteindra rapidement l’état du voyage trans-dimensionnel, les yeux fermés. Je reposais la gourde à sa place et retrouvais la mienne aux côtés de ma compagne d’infortune.
-Ça ne servira pas à grand-chose, je pense, mais nous laissera au moins le temps et la liberté nécessaires à la confection d’un nouveau plan.
J’eus raison sur un point, ce fut parfaitement inutile. En effet, à peine une heure après, et alors que le garde n’avait toujours pas bu, de puissants cris, retransmis rapidement à travers tout le campement, se furent bientôt ouïr. Des silhouettes encapuchonnées débarquèrent et renversèrent la défense du campement. Notre chance ! Tandis que notre gardian était occupé à se battre à mains nues avec un des nouveaux venus qui lui avait sauté dessus, je me dirigeai vers ses effets. Je trouvais, au loin, une dague. Tendant le bras, je la frôlais du bout des doigts, sans jamais l’atteindre. Dépitée, j’allais abandonner quand je vis un éclair roux s’arrêtait à quelques centimètres de ma main. D’un coup de patte, le renard parlant rapprocha l’arme de moi. Je lui offris un clin d’œil, soulagée… Je venais de faire un clin d’œil à un renard !? Haussant les épaules, je me redressais d’un bond et me rapprochais de l’ouverture verrouillée de la cellule. Me servant de larme tel un levier, je fis sauter les gongs de la porte qui s’effondra, nous livrant le passage. Je remerciais mentalement les hordes de démons miliciens qui, à Sen’tsura, m’avaient envoyée suffisamment de fois en prison pour que je sache comment m’échapper. Mes deux nouveaux camarades et moi courûmes entre les tentes jusqu’au râtelier, prêt de la tente principale, où avait été déposé nos affaires. Je me saisis de ma besace, et me tiens prête, mon poignard dans une main, un couteau de lancer dans l’autre.
-Alors, qu’est-ce qu’on fait ? soufflai-je à l’elfe rousse à mes côté.
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| | Niflheim Moriar
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Byron SéligVitesse de réponse :
| | Lun 5 Mai - 0:04 | | | | Niflheim se redressa et adressa un grand sourire au garde qui les observait de manière très peu discrète avant de répondre :
Je suis venue cueillir des fleurs.
Alys sourit en voyant le garde détourner la tête, vexé de ne pas avoir LE scoop du siècle. Désolée mon coco, mais ça ne serait certainement pas avec elle et sa camarade qu'il obtiendrait des "aveux"... Niflheim murmura à l'oreille de l'Elfe :
Le pire, c’est que c’est la vérité.
Elle lui montra les plantes qu'elle cachait dans un pli de sa tunique, des Silvias. L'Elfe la crut, et l'observa subtiliser la gourde du garde - avec brio, sans se faire repérer - avant d'y mettre trois tiges préalablement écrasées et de la remettre à sa place avant de revenir auprès d'Alys en lui murmurant :
Ça ne servira pas à grand-chose, je pense, mais nous laissera au moins le temps et la liberté nécessaires à la confection d’un nouveau plan.
Moins d'une heure plus tard, la diversion se fit entendre à grand cris, littéralement. Des silhouettes encapuchonnées débarquèrent et renversèrent la défense du campement. L'un d'eux se rua vers le gardien des deux jeunes femmes, s'occupant de son cas. Alys vit Niflheim tenter d'attraper la dague du garde, et sourit en voyant son petit renard adoré donner un coup de patte pour pousser l'arme vers la jeune femme. En deux temps, trois mouvements, elle fit sortir la porte de ses gonds, leur permettant de s'enfuir jusqu'au râtelier, à côté de la tente principale, où les deux femmes retrouvèrent leurs affaires. Heylë enleva les liens d'Alys pendant que Niflheim s'équipait de ses affaires à elle en lui demandant :
Alors, qu’est-ce qu’on fait ?
On se tire d'ici, on n'a pas de raison de rester, répondit Alys en reprenant son arc, son carquois et sa besace.
Elle entraîna son renard et la brunette à sa suite et se dépêcha de quitter le campement en ébullition ; elle demanda à Heylë :
Au fait, où tu as trouvé ces renforts ?
À Drayame, tiens ! T'es pas la seule Elfe à ne pas accepter la soumission de la Reine à l'Aile Ténébreuse, j'te signale. Du coup, suis allé toquer à la porte d'un Elfe dont j'ai entendu le discours un peu... bref. Du coup, j'leur ai dit que ma partenaire et une jeune fille étaient prisonnières de la police elfique, pour un meurtre auquel elles n'étaient certainement pas mêlées, et ils ont accepté de me suivre ! C'pas cool ça ?
Alys éclata de rire et continua de courir, jusqu'à finir loin du campement. Ce fut littéralement pliée en deux qu'elle fit une pause en s'adossant à un arbre et riant à en pleurer. Hou la vache, que ça fait du bien...
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Lun 5 Mai - 16:02 | | | | Suivant ma camarade hilare, nous quittâmes le campement et nous enfonçâmes profondément dans la forêt danse. Finalement, l’elfe, à bout de souffle et les larmes aux yeux, s’arrêta près d’un arbre contre lequel elle prit appuis. Nous restâmes ainsi quelques minutes, reprenant un rythme cardiaque régulier, ensuite, nous continuâmes de nous éloigner du combat. Je me tenais quelques pas en arrière, tandis qu’Alys et son renard ouvraient la marche. J’admirais silencieusement la complicité qui semblait exister entre l’animal et l’elfe. Petite, j’avais rêvé d’avoir un familier, mais une fois livrée à moi-même dans les bas-fonds de Sen’tsura, j’avais déjà suffisamment de mal à me tenir en vie pour m’occuper de quelqu’un d’autre. Peut-être qu’à présent, l’idée était à reconsidérer. Je me perdais au milieu de mes pensées vagabondes quand un mouvement sur ma droite me tira de ma rêverie. Sans doute qu’Alys l’avait perçu avant moi puisqu’elle avait déjà bandé son arc, tandis que j’en étais toujours à dégainer mon poignard. Etre aux côtés d’elfes me faisait me sentir lente et gauche. Une fois prête, j’ouvris les hostilités en lançant un de mes couteaux de lancers au-dessus de l’endroit où je devinais être la tête de l’intrus. Ce dernier se jeta sur le côté alors que mon projectile se fichait dans un arbre, accompagné d’un bruit mat. Déjà, le nouveau venu s’était ressaisi, à présent accroupis. Je reconnu le capitaine elfique, à la chevelure d’argent. Je sentis Alys se tendre, tandis que son renard se mettait en position pour bondir. Je me contentais de reprendre un nouveau couteau et de me tenir sur mes gardes. Le capitaine semblait mal en point, le sang coulait abondement de sa tempe et maculait la moitié gauche de son visage. Néanmoins, il empoignait avec sureté ses deux cimeterres. Semblant nous reconnaitre, il abaissa un peu ses armes et jeta un coup d’œil en direction du campement que nous avions fuit. Ne lui faisant pas confiance, je bondissais sur lui. Tout se passa très vite.
En plein vol, je lançais mon couteau et me servis de l’élan procurait par mon mouvement pour pivoter entièrement sur moi-même. Ainsi, mon poignard le percuta avec d’autant plus de force qu’il avait eut le temps de prendre de la vitesse. Je ne me heurtais cependant qu’au barrage de fer formait par l’une de ses lames tandis que l’autre déviait la trajectoire de mon couteau. Sans que je ne puisse réagir, son arme fit un arc de cercle pour me percuter. Au dernier moment, le capitaine retint son geste, ce qui me donna le temps de bondir en arrière pour remettre une distance de sureté entre mon adversaire et moi. C’est ce qu’on pouvait appeler un échec. J’allais me relever pour réattaquer mais la voix profonde du soldat me stoppa.
-Avant que vous ne me perforiez de flèches et de couteaux, laissez-moi le temps de parler, demoiselles. Je ne suis pas le méchant de l’histoire. Je suis un rebelle infiltré. Je devais retrouver la fée que vous avez vu mourir et la ramener en sécurité dans un village où elle voulait nous livrer des informations décisives sur Aile Ténébreuse.
-Et vous n’avez pas l’impression d’avoir un peu foiré le côté « ramener en sécurité » ?
Sous le regard noir du capitaine, je continuais.
-Moi, je trouve ça un peu facile. Quand ce sont les sous-fifres de la Reine qui mènent la danse, vous êtes le plus fidèle des capitaines, mais quand ce sont les rebelles, monsieur se découvre des penchants pour la Révolte ? Qu’est-ce qui pourrait nous convaincre de votre bonne fois.
-Je vous promets que je vous dis la vérité. Mais nous n’avons pas de temps pour la méfiance, nous devons partir avant que les soldats de la Reine ne vous retrouvent.
Un bruit sourd derrière nous lui donna raison. Nous fîmes volte-face, juste à temps pour voir une flèche de lumière voler en direction du Rebelle-Partisan. Ce dernier l’évita de justesse. J’eus à peine le temps de voir une crinière violette avant que la fée qui était à l’origine de l’attaque magique ne disparaisse. Ni une, ni deux, le capitaine se remit sur pied et se lança en direction de la criminelle. Je me tournais vers ma compagne :
-Nous devrions les suivre, non ?
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| | Niflheim Moriar
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Byron SéligVitesse de réponse :
| | Lun 5 Mai - 18:48 | | | | Ils attendirent quelques minutes, le temps qu'Alys, toujours hilare, se calme, avant de repartir loin du combat qui se déroulait derrière eux. L'Elfe rousse et son Familier ouvraient la marche, Niflheim restant discrète à quelques pas derrière eux. Heylë l'aimait bien, cette demoiselle : sympathique, entre autres.
Mais très vite, ils sentirent qu'ils étaient suivis ; Alys banda son arc, Niflheim sortit son poignard, Heylë montra les crocs : l'intrus esquiva les couteaux que lança la brunette avant de se rattraper et de sortir ses cimeterres. Alys se tendit et Heylë se mit en position pour bondir en cas de besoin : tous avaient reconnu le chef de l'escouade qui avait attrapé les filles sur la scène du crime. Niflheim l'attaqua de nouveau, mais ne put le toucher et esquiva le coup qu'il lui porta avec son arc. Elle s'apprêtait à attaquer de nouveau lorsqu'il leur lança :
Avant que vous ne me perforiez de flèches et de couteaux, laissez-moi le temps de parler, demoiselles. Je ne suis pas le méchant de l’histoire. Je suis un rebelle infiltré. Je devais retrouver la fée que vous avez vu mourir et la ramener en sécurité dans un village où elle voulait nous livrer des informations décisives sur Aile Ténébreuse.
Euh... Ouais, il devait revoir sa définition de "mise en sûreté", pensa Alys en baissant légèrement son arc. Niflheim exprima sa pensée :
Et vous n’avez pas l’impression d’avoir un peu foiré le côté « ramener en sécurité » ?
Et toc ! En plein dans le mille, songea Heylë en esquissant un sourire. Le capitaine la fusilla du regard alors qu'elle reprenait :
Moi, je trouve ça un peu facile. Quand ce sont les sous-fifres de la Reine qui mènent la danse, vous êtes le plus fidèle des capitaines, mais quand ce sont les rebelles, monsieur se découvre des penchants pour la Révolte ? Qu’est-ce qui pourrait nous convaincre de votre bonne fois.
Le capitaine répondit :
Je vous promets que je vous dis la vérité. Mais nous n’avons pas de temps pour la méfiance, nous devons partir avant que les soldats de la Reine ne vous retrouvent.
Quelques secondes plus tard, un bruit sourd suivi d'une flèche de lumière qui volait en direction du capitaine lui donna raison. Celui-ci l'esquiva et se mit à la poursuite de la petite fée violette qui l'avait visé, et Niflheim demanda à Alys :
Nous devrions les suivre, non ?
Pas le choix, répondit le canidé à la place de sa partenaire, avant de trottiner derrière le capitaine. L'Elfe lança un regard qui en disait long à sa compagne, avant de suivre son renard. Que leur réservait la suite ?
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Mer 7 Mai - 12:04 | | | | - Pas le choix.Après un regard appuyé et lourd de sens de ma partenaire, nous nous jetâmes à la suite du capitaine de la garde. Rapidement, je fus distancé par la jeune elfe et son familier, tentant vainement de tenir la cadence dans ce terrain que j’étais loin de maitriser. J’étais des plus rapides et efficaces sur les toits escarpés et les ruelles obscures de la capitale mais était parfaitement perdue au milieu de ces chemins de terre et de ces branches basses qui foutaient cruellement mes jambes alors que les elfes les esquivaient avec une facilité et une nonchalance presque qu’humiliante pour moi. Néanmoins, j’eus bientôt l’occasion de rejoindre Alys. En effet, des buissons touffus barrèrent bientôt notre chemin et nous peinâmes à forcer le chemin, coupant les végétaux à grands coups de mon poignard. Je ne voyais plus le soldat, déjà loin devant, sans doute aidé par sa rude formation militaire, mais je faisais confiance aux sens acérés de ma compagne qui me guidait aux travers de ce labyrinthe naturel. Grâce à une série de consignes claires et brèves, nous quittâmes rapidement les broussailles et reprîmes prudemment notre filature, le pas étant donné par l’elfe. Sans doute ne devions-nous plus être très loin et la discrétion était alors de mise. Je laissais les êtres de la forêt passer devant moi, je pus ainsi emboiter littéralement le pas d’Alys, évitant par ce fait un maximum de bruit, marchant aux endroits où elle était déjà passée. Au bout d’un moment, elle me fit signe de m’arrêter et me désigna un arbre derrière lequel je pus me cacher. Elle fit de même juste à côté, s’accroupissant derrière un tronc pratiquement couché. De là où nous étions, nous pouvions apercevoir la fée et le soldat, apparemment perdus dans une discussion agité. Le sens du vent était particulièrement idéal, il emportait nos odeurs loin du nez fin du capitaine et nous ramenait en prime des bribes de la discussion. Nous tendîmes l’oreille, cherchant à capter quelques mots. -…comprends pas ! Pourquoi ? -… compromettre … Ailes Ténébreuses … -Mais ça n’a aucun sens ! … tué une autre rebelle … -NON ! Je ne … suis pas … Sa Ténébreuse Majesté. -Ne soit pas ridicule ! -Je ne le suis pas, c’est vous … -… Tu es resté … endoctriné … désolé. -…question de la mission d’infiltration … Au-delà de toi ! Je n’ai jamais … les partisans. C’est vous ! -… -…Je n’ai jamais infiltré les partisans … c’est vous …. -Pourquoi … ? En étant plus discret, … tuer notre informatrice et garder ... -Qui te dit que … Je vais rapporter la tête … les honneurs … tu entrerais dans le cercle des sorcières ... petites trouble-fêtes n’étaient pas … Et pour les remercier, tu … ironique ! Mais cette fois … c’est ma magie … Si j’étais toi …Brusquement, un halo lumineux entoura la fée qui se jeta sur l’elfe, le percutant de plein fouet. Poussé par la puissance magique, ce dernier fut projeter violement contre un arbre. Il se leva difficilement puis raffermit sa pris sur ses armes. Un rude combat débuta entre eux. Je me retournais vers Alys, qui avait dû mieux entendre la conversation que moi. -Je ne comprends rien. Qu’est-ce qu’on doit faire ?- Spécial elfe :
Comme tu es un elfe, il est logique que, contrairement à moi, tu es pus entendre la conversation dans sa totalité. Ainsi, je te la mets. La première réplique est de l'elfe, la seconde de la fée et elle s'alterne ensuite, l'une après l'autre.
-…comprends pas ! Pourquoi ? -Elle allait compromettre les partisans d’Ailes Ténébreuses, il fallait que je l’en empêche ! -Mais ça n’a aucun sens ! Pourquoi avoir tué une autre rebelle ? Tu es de notre côté, toi aussi. -NON ! Je ne le suis pas ! Mon allégeance va à Sa Ténébreuse Majesté. -Ne soit pas ridicule ! -Je ne le suis pas, c’est vous qui l’êtes ! -Oh ! Je comprends. Tu es resté trop longtemps infiltré, n’est-ce pas ? Tu as été endoctriné. Ils t’ont eu. Je suis désolé. -Il n’est pas question de la mission d’infiltration qui m’a été donné. C’est au-delà de ça. Au-delà de toi ! Je n’ai jamais infiltré les partisans. C’est vous ! -Comment ça, je ne comprends pas ! -Si, tu commences, mais tu as peur de voir la vérité. Je n’ai jamais infiltré les partisans parce que c’est vous que j’ai infiltré. -Pourquoi t’être dévoilé de la sorte ? En étant plus discret, tu aurais pu tuer notre informatrice et garder ta couverture. -Qui te dit que je veux la garder ? Ma mission s’arrête là ! Je vais rapporter la tête d’un rebelle infiltré. Ca vaut amplement les honneurs, tu ne penses pas ? Je voulais t’achever au moment où tu entrerais dans le cercle des sorcières. Je l’aurais fait si ces deux petites trouble-fêtes n’étaient pas arrivée les premières. Et pour les remercier, tu les as arrêtées, comme c’est ironique ! Mais cette fois, tu n’auras pas cette chance. C’est ma magie contre tes misérables lames. Si j’étais toi, je ne tiendrai pas le pari !
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| | Niflheim Moriar
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Byron SéligVitesse de réponse :
| | Sam 10 Mai - 22:39 | | | | Alys suivit son renard qui trottinait tranquillement à la suite du capitaine, suivie de Niflheim qui avait un peu de difficulté à suivre son pas. Le renard eut une pensée pour elle : courir après un Elfe, ce n'était jamais facile... Heureusement pour elle, elle put rattraper l'Elfe rousse, qui avait devant elle des buissons touffus que seul le poignard de Niflheim put couper pour leur permettre d'avancer. Le soldat avait déjà disparu, mais les deux femmes purent reprendre la traque, précédées par un Heylë qui avait la truffe au vent pour les guider.
Un moment, Alys fit signe à sa camarade de se cacher derrière un arbre ; plus loin devant elles et le renard, qui s'était caché près de sa maîtresse, se trouvait le soldat en train de discuter avec la fée meurtrière. Heureusement, le trio était placé de façon à ce que le vent ne les trahisse pas, et l'Elfe entendit la conversation suivante :
-…comprends pas ! Pourquoi ? -Elle allait compromettre les partisans d’Ailes Ténébreuses, il fallait que je l’en empêche ! -Mais ça n’a aucun sens ! Pourquoi avoir tué une autre rebelle ? Tu es de notre côté, toi aussi. -NON ! Je ne le suis pas ! Mon allégeance va à Sa Ténébreuse Majesté. -Ne soit pas ridicule ! -Je ne le suis pas, c’est vous qui l’êtes ! -Oh ! Je comprends. Tu es resté trop longtemps infiltré, n’est-ce pas ? Tu as été endoctriné. Ils t’ont eu. Je suis désolé. -Il n’est pas question de la mission d’infiltration qui m’a été donné. C’est au-delà de ça. Au-delà de toi ! Je n’ai jamais infiltré les partisans. C’est vous ! -Comment ça, je ne comprends pas ! -Si, tu commences, mais tu as peur de voir la vérité. Je n’ai jamais infiltré les partisans parce que c’est vous que j’ai infiltré. -Pourquoi t’être dévoilé de la sorte ? En étant plus discret, tu aurais pu tuer notre informatrice et garder ta couverture. -Qui te dit que je veux la garder ? Ma mission s’arrête là ! Je vais rapporter la tête d’un rebelle infiltré. Ca vaut amplement les honneurs, tu ne penses pas ? Je voulais t’achever au moment où tu entrerais dans le cercle des sorcières. Je l’aurais fait si ces deux petites trouble-fêtes n’étaient pas arrivée les premières. Et pour les remercier, tu les as arrêtées, comme c’est ironique ! Mais cette fois, tu n’auras pas cette chance. C’est ma magie contre tes misérables lames. Si j’étais toi, je ne tiendrai pas le pari !
Oh... Un agent de l'Aile Ténébreuse... Ils se mirent à se battre de manière quelque peu sauvage, faisant réagir Niflheim qui chuchota à Alys :
Je ne comprends rien. Qu’est-ce qu’on doit faire ?
L'Elfe rousse arma son arc et visa la fée en chuchotant :
Cette fée est un agent de l'Aile Ténébreuse, hors de question de la laisser en vie si elle souhaite disséminer le mal autour d'elle. Si elle pouvait arrêter de bouger...
Sa petite prière fut entendue, et la fée fut immobilisée par le soldat : aussitôt, la flèche d'Alys alla se ficher dans la gorge de la meurtrière, qui finit par expirer en l'espace de quelques secondes. Heylë se risqua à s'approcher de la fée, la renifla et lança :
C'est bon, elle est allée rendre visite à Nayris...
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Sam 26 Juil - 15:24 | | | | Je ne comprenais pas tout dans le feu de l’action, mais eus l’impression que neutraliser la fée devenait important. Cet idée se confirma quand une flèche, venue de l’arc de ma partenaire, se ficha dans la gorge du petit être. Nous restâmes un moment interdites avant que l’animal d’Alys n’aille confirmer la mort de celle qui, apparemment, était la méchante de l’histoire. Le soldat, quant à lui, abaissa les cimeterres et se laissa tomber sur une souche, essoufflé. A son visage dur et sombre, je sus que ce n’était pas le moment de poser des questions. En cette période de trouble, il n’était pas rare de perdre des amis et Nayris n’en était pas la seule responsable. Le plus souvent, c’était simplement les divergences d’idées et les endoctrinements qui éloignaient les êtres les plus proches. J’avais de cette triste réalité ma bête noire depuis ma tendre enfance durant laquelle les dictats et le despotisme m’avait enlevé ce qui m’était cher. Je m’étais ensuite appliquer, via mes recueils, à panser de mes mots les civilisations et les individus avec plus en moins de résultats. Et je brulais de le faire pour l’homme devant moi.
Soudain, la pensée me frappa, comme une image apparait une fois les pièces du puzzle correctement agencées. Mon ascendance faisait de moi une Esper. Un être doté de pouvoir. Je n’avais jamais imaginé mon talent comme relevant de quelque chose de magique, mais à présent que j’envisageais les choses sous cette angle, certaines expériences que j’avais vécues trouvaient une toute nouvelle explication. Depuis toujours, j’avais su insufflé aux cœurs les émotions et les sensations de mon choix, de part de simples mots. Qui avait-il de plus magique ?
Poussée par une inspiration soudaine, je m’accroupis devant le soldat et me penchai vers lui. Sans vraiment prendre garde à la formulation ou au sens, je soufflais, à son oreille, ce qui me venait à la bouche. Je ne pris garde ni à la versification, ni à la sonorité, me contentant de charger mes paroles de toute l’émotion que je voulais transmettre. Et je sus que cela fonctionner rien qu’en voyant le regard de l’elf s’apaiser et se tourner vers de nouveaux horizons.
Il se redressa et m’aida à me relever.
-Vous devriez partir à présent. Que des fugitifs se retrouvent sur les lieux d’un deuxième meurtre n’annonce rien de bon pour les parodies de procès dont les serviteurs d’Aile Ténébreuse sont friands. Partez, je vous couvrirez.
Je me tournais vers Alys pour voir sa réaction.
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| | Niflheim Moriar
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Byron SéligVitesse de réponse :
| | Sam 26 Juil - 15:49 | | | | Tout était à présent terminé, ou presque. Nilheim s'occupa du soldat qui était blessé, pendant qu'Heylë revenait près d'Alys :
Il va falloir qu'on ne s'éternise pas dans le coin, Alys. Plus vite on sera repartis, mieux je me sentirai.
Attendons alors que Niflheim s'occupe du soldat, après tout c'est la moindre des choses que de l'attendre.
Heylë poussa un grognement d'exaspération et d'inquiétude mêlées. Alys observa la jeune femme qui finissait de soigner le soldat, avant que celui-ci ne se redresse :
Vous devriez partir à présent. Que des fugitifs se retrouvent sur les lieux d’un deuxième meurtre n’annonce rien de bon pour les parodies de procès dont les serviteurs d’Aile Ténébreuse sont friands. Partez, je vous couvrirez.
L'Elfe rousse hocha la tête en guise de réponse. Elle attendit que la jeune femme la rejoigne avant de lancer à Heylë :
On peut y aller, quant à vous messire, soyez prudent.
Elle se dépêcha ensuite de suivre son renard, qui s'était mis à trottiner jusqu'à la sortie de la forêt. Une fois les bois derrière eux, l'Elfe se tourna vers Niflheim et lui dit doucement :
Je crois qu'il est temps de nous séparer, jeune fille. Tes plantes doivent rester fraîches le plus longtemps possible, ne traîne pas et cours les mettre dans un vase. Que ton pied soit leste.
Elle lui adressa un sourire et attendit qu'elle parte avant de tourner les talons à son tour, suivie d'un Heylë un peu plus serein. Où leurs pas les mèneraient-ils cette fois-ci ?
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
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