Elenwë a toujours était très têtu, elle est très sûr d'elle ce qui peut parfois lui apporter défaut. Elle est particulièrement curieuse et minutieuse quand ça concerne sa profession. Bien qu'elle soit capable d'analyser une situation en peu de temps, elle préfère continuer à réfléchir à plusieurs possibilités sur le moment en question. Avant d'agir, elle va élaborer plusieurs plans en fonction de ce qui peut ce passer et ira même jusqu'à prévoir la réaction de sa cible afin de toujours avoir une longueur d'avance sur celui-ci. Grâce à ses voyages, Elenwë a fini par obtenir une grande culture et beaucoup de connaissance sur le monde qui l'entoure.
Elenwë étant une esper, elle possède des dons particulièrement puissants.
Cependant, elle préfère ne pas les utiliser si cela peut apporter des conflits. Elle les mettra uniquement en œuvres si ils permettent d'aider les personnes qu'elle croise.

J’avais huit ans quand ou a vraiment commencé, j’étais sortie avec mon père quand une armée de l’Aile Ténébreuse attaquèrent notre maison…

« -Papa ! Criais-je en lui tenant le bras, regarde la maison est en feu ! »

C’était vrai, nous vîmes les soldats brûler notre logis. Mon père m’entraina derrière un roché où nous nous cachâmes pour observer l’horreur qui se déroulée sous nos yeux. Je pensais alors à maman, toujours enfermée dans la maison. Au moment où j’allais crier, mon père plaqua une main sur ma bouche, m’intimant le silence, ce ne fut que lorsque les soldats partirent que nous nous précipitâmes vers notre maison. Nous étions restés la journée à chercher le corps de maman dans les débris et aux alentours, nous ne trouvions rien ! Alors que j’étais désespérée, mon père affichais un sourire confiant.

« -Ma petite, me dit-il, réfléchissons-en avec logique, si le corps de ta mère ne ce trouve pas ici, c’est qu’elle a dû s’échapper à temps ! »

Alors que j’étais sur le point de lui demander pourquoi elle ne se montrait pas dans se cas, mon père se releva d’un air déterminé sur le visage.

« -Viens, me dit-il, nous n’avons plus rien à faire ici ! »

Sur ce, il récupéra ce qui avait résisté au feu. Il mit tout dans deux sacs à dos pendant que je le regardais faire. Je ne comprenais pas où il voulait qu’on parte. Je me sentais perdue sans ma maison et sans ma maman. Alors, mon père me dis que nous allions chercher ma mère, que nous la trouverions et que nous construirons une nouvelle vie à ce moment la. Moi je ne voulais pas partir, mes amis étaient ici et je savais que lorsque je quitterais cette ville, je ne les reverrais plus. Cependant, voyant l’air déterminé de mon père, je l’ai laissé faire. Nous partîmes le soir même, au couché du soleil en direction de la citée des arbres.
J’ignorais comment mon père voulait sortir de la capitale car malgré mon jeune, âge, je savais que la ville était entourée d’un fossé et que seul un pont nous permettait d’y entrer et donc d’y sortir. Il fallait que nous passions obligatoirement par la douane. Lorsque nous arrivons devant le pont, mon père me dépassa pour aller parler aux gardes.

« -messieurs, l’entendis-je saluer, voici nos papiers de ma fille et moi-même. Nous souhaitions quitter la ville pour une durée indéterminée. »

A ma grande surprise, les gardes nous laissèrent passer. Je regardai mon père, stupéfaite par la facilité avec laquelle nous sommes passés. Il me répondît qu’il m’expliquera plus tard. Nous marchâmes durant de longues heures. Je m’étais endormie sur le dos de mon père qui me portait.
Lorsque je me réveillai, c’était l’aube. J’étais contre un arbre, mon père avait fermé ses yeux mais je savais qu’il ne dormait pas vraiment. Il n’arrivait jamais à s’endormir assit.
Je profitai de son sommeille pour regarder autour de moi. La forêt était calme, le silence qui y régnait me fit rappeler les histoires qu’inventés ma mère pour m’endormir le soir.
Alors, que j’étais plongé dans mes souvenirs, mon père se réveilla. Il m’adressa un sourire lorsqu’il me vit, il s’étira, se releva et me fit savoir que le temps de la sieste était révolu. Nous nous remîmes en route.
Le soleil indiqué midi lorsqu’un elfe se présenta à nous. Celui-ci nous demanda ce qui nous amenait si loin de la ville. Nous lui expliquâmes notre histoire qu’il écouta sans nous interrompre. Quand nous eûmes fini de raconter, il nous proposa de le suivre jusqu’à la cité des arbres mais mon père refusa. Nous quittâmes l’elfe pour continuer notre route jusqu’à arriver dans une taverne où nous mangions. J’en profitai pour poser mes questions à mon père.

« -Comment as-tu réussi à passer aussi facilement la vigilance des gardes au pont hier ? Pourquoi as-tu refusé de suivre l’elfe ? Où allons-nous exactement ?»

Mon père soupira avant de répondre :

« -Ecoute moi bien Elen, je détestais quand il m’appelait par mon surnom, à partir d’aujourd’hui, tout ce pour quoi nous vivons, c’est de retrouver ta mère. Je sais qu’elle est encore vivante et qu’elle nous attend quelque part, je le sens. Ensuite, tu sais que nous sommes des Espers n’est-ce pas ? Notre cerveau nous permet d’utiliser la magie sans avoir à pratiquer des années d’apprentissages comme le font les magiciens. Ce que j’ai fait hier n’était pas vraiment de la magie puisque le pont est protégé d’un champ magnétique, les gardes l’aurait senti. Ce que j’ai fait s’appelait, de la manipulation. Je n’ai pas trop forcé non plus car ils l’auraient senti également, j’ai juste agit en conséquence, fait en sorte qu’ils baissent un peu leur vigilance.
Je n’ai pas voulu suivre l’elfe car ils sont dans le camp d’Aile Ténébreuse et que je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre ce camp ! Elen, se que je veux te dire, c’est que désormais on agira en conséquence. Si nous trouvons des indices sur ta mère qui nous indique qu’elle se trouve dans le camp d’Aile Ténébreuse, allons-y ! Si on apprend des rumeurs du côté des résistants, allons là-bas. Nous choisirons véritablement un camp lorsque notre famille sera réunie et que nous aurions de nouveau formé une famille. »

J’étais sidérée par sa décision d’aller si loin pour retrouver maman, mais en même temps contente car cela signifiait qu’il l’aimait vraiment. C’est ainsi qu’à l’âge de huit ans, je parcouru le monde avec mon père, toujours à la recherche du moindre indice qui pourrait nous indiquer où elle se trouvait.
Mon père m’entraina à combattre, à utiliser le mieux possible mes pouvoirs, à analyser rapidement toute situation… En clair, il m’apprit tout se qui nous permutâmes de survivre durant notre quête.
Cependant, malgré notre détermination, un sentiment d’empathie nous prenait chaque fois que nous rencontrâmes des personnes qui avaient besoin d’aide. Nous l’aidâmes et ce fut cela qui nous permîmes de gagner un peu d’argent pour subvenir nos besoins. Petit à petit, nous apprîmes énormément de chose grâce à cette profession qui nous demandèrent toujours plus de recherche afin de pouvoir aider le maximum de gens possible.
Ce fut à l’âge de mes 20 ans que nous rencontrions une personne qui nous affirmait qu’Yehadiel nous viendrait en aide en temps voulu. C’était une personne assez âgée dont le nom m’échappa toujours. Il nous raconta des histoires merveilleuses sur Yehadiel et mon père et moi finirent par y croire également. Nous nous étions promit de ne jamais appartenir réellement à un camp ou à une confrérie si il n’y avait pas d’indice sur maman. Mais les histoires de cette personne furent si belle que nous décidâmes malgré tout de rejoindre secrète cette religion sur Yehadiel. Officieusement nous en faisons partis, officiellement c’était une toute autre histoire. Après toute ces années, j’avais apprit à cacher mes sentiments afin qu’ils ne nous trahissent pas mon père et moi. Il ne fut donc pas difficile de camoufler notre appartenance à la croyance d’Yehadiel.
Aujourd’hui, mon père et moi sommes toujours à la recherche de maman, nous avons petit à petit, découvert plusieurs pistes la concernant mais aucune n’a abouti. Cependant, nous ne désespérons pas et parcourons toujours le monde pour la trouver…