- Épreuve : raconte le sacrifice et ta nomination à ce "poste."
Pour cela, tu devras sacrifié une personne aimée. Tu seras alors enfin élu de Nayris.
Les mots tournaient en boucle dans le crâne de Roxo qui faisait les cents pas devant la silhouette ligotée de son quasi oncle, cela avait été si facile, il avait laisser Abadonn prendre le dessus, lui même n'aurait pas pût mentir aussi éhontément à sa famille, son propre sang. Dante Tenebrea, vampire maintenant inconscient et ligoté sur un autel de pierre.
Sacrifier un être cher en l'honneur de la Déesse. Cela lui avait sembler d'une simplicité enfantine sur le coup, mais maintenant qu'il se tenait au dessus de l'être cher, il avait de léger doute, était-il réellement sur de vouloir faire ça ? Était-il réellement sur de vouloir devenir un élu ? Oui il en était sur, oui il le voulait et non il ne renoncerait pas. Il allait le sacrifier a Nayris, et cela sous peu, il attendait juste son réveil. Il ne voulait pas le tuer alors qu'il était inconscient, il devait prendre tout le poids de son acte sur ses épaules. Il verrait la vie quitter le regard de son cousin et lui offrirait les derniers rites avant de le quitter et de rejoindre les prêtes pour son élévation au rang d'élu.
Il déambulait donc dans la pièce, ses mains jouant mécaniquement avec son stylet, un coup sec au cœur... C'était tout ce qu'il devait faire. Non ? Il avait réaliser ce geste une bonne centaine de fois, tuer. Il ne savait presque faire que ça. Tuer tuer et encore tuer... Il avait passer plus de quarante ans de sa vie a le faire, et voilà que maintenant il hésitait... Au final, il avait un cœur... Et voilà que cette faiblesse le prenait au moment où il aurait le plus besoin de ne pas en avoir.
Putain fait chier...
Il jeta son manteau violet en arrière et s'approcha vivement de son mentor, il se tint un bon moment au dessus de lui plus leva son arme qui accrocha la lumière d'une chandelle avant de s'abattre avec violence sur la cage thoracique de Dante, qui mourut dans un cri étouffé, mais ce n'était pas suffisant pour Roxo, sa lame se releva un nombre incalculable de fois, mut par la rage et la démence ce n'est que de longues minutes plus tard qu'il laissa a peine plus qu'un tas de chair en charpie. Il était couvert de sang, mais était enfin apaisé.
Dans sa tête il se repassa en boucle la manière dont il avait réussit à attraper Dante, enfin, la manière dont Abadonn avait neutraliser Dante, ça avait été très rapide. Il avait simplement enlacer son cousin avant de le projeter de toute ses forces contre le mur à proximité, juste pour le déstabiliser, ensuite il lui avait bondit dessus, frappant son plexus de toute ses forces au cas où un cri aurais dut sortir des lèvres de son ancien oncle. Ce n'était plus son mentor ou quoi que ce soit d'autre, c'était devenue sa cible et il ferait tout pour s'en saisir.
Il avait ensuite saisit son crâne, plongeant brièvement son regard dans celui surprit du Duc, et l'avait écraser violemment a plusieurs reprise sur le sol, jusqu'au moment ou Dante avait perdu toute vigueur. Ça c'était produit après un craquement assez inquiétant mais il était encore en vie. Roxo avait ensuite fuis comme un voleur, par la fenêtre avec le corps de son oncle sur l'épaule, puis il avait rejoint la chapelle, l'avait installer ligoté sur l'autel de pierre et avait attendu. Et voila ce qu'il s'était passer...
Repose en paix... Dante
Il quitta la pièce, le regard noir, pareil à celui de certains démons, ce n'était pas le moment de l'énervé, oh que non. D’ailleur le premier qui s'y risqua, une sorte de sous prête, ne vit pas sa tête exploser contre le mur où le poing de Roxo l’amena. Une nouvelle fois couvert de sang le vampire continua à s'avancer vers les prêtres de la Déesse qui semblaient se dodeliner comme des dindons attendant l'abattage. Mais il attendrait peut être avant de les tuer... Ou pas.
Finalement la cérémonie se passa plutôt rapidement, on expliqua au vampire ce qu'il était devenu, ce qu'on attendrait de lui, ce qui risquait de se passer et que Nayris risquerait prendre contact avec lui. Que du bonheur pensât-il en esquissant un léger rictus qui fit reculer trois des six prêtres présent avec lui.
Bien si c'est tout, je vais vous quitter, merci pour tout.
Cette dernière phrase était ironique, mais il s'en fichait. Il était maintenant élu de Nayris. Et il guiderait du mieux possible ses fidèles vers la reconnaissance éternelle pour la déesse de la mort. La petite figurine de Nayris dans la poche, il se sentait étrange et léger, comme si le fait d'être devenu un élu l'avait libérer d'un lourd fardeau.