Et Un Trésor... De Rhum ! | |
| Mar 3 Déc - 21:52 | | | | SUITE DU RP
Assurément victorieux de la bataille navale, Relon était non pas fatigué après le combat mais dynamisé. Au-delà de cette succulente pomme et de ce sport physiquement important, l'énergie s'était accrue rien qu'en aperçevant du coin de l'oeil les côtes des Plaines Mystiques. Ce même scintillement des yeux qu'au début de cette quête apparût alors chez Relon, à la première seconde où le vieux loup de mer lui tendit la carte aux trésors. Soudain pris de questionnement, l'assassin regarda Odysse d'un air effaré. Les mains palpant sa jupe comme pour vérifier qu'il n'était pas en culotte, puis le haut comme s'il n'était pas en... Du visage appeuré, Relon passa du coq à l'âne avec un émerveillement tout à fait joussif lorsqu'il sortit de son veston blanc la carte qui était resté là, à l'intérieur de son habit, conservé au sec de toutes les intempéries, à l'abri des coups de poings et de sabres.
Les sourires emportèrent les deux gaillards dans une discussion autour du trésor, son aspect pour le reconnaître lorsqu'ils arriveront au niveau de la croix marquée sur la carte, non loin du Grand Lac.
«Je me demande si nous arriverons à le dénicher.»
Réflexion après réflexion, les délibérations ne tardaient point à se conclure, le navire accostant. C'était un petit village sans nom, qui n'avait sans doute que l'importance d'être ce point de passage si prisé pour les marins entre l'Océan Noir et la Terre. La vie respirait de toute part, les marchands vendaient leurs étals nourritures, maroquinerie, glaives et autres armes en tout genre. Ici et là, les passants allaient et venaient, faisaient leurs achats et discutaient entre eux. Non loin de là, les quelques pécheurs déballaient leur prise à quai tandis qu'un rafiot venait de poser l'ancre, ses filets eux-aussi bien remplis. Toute cette animation laissait penser à Relon que cette zone avait beau être contrôlée par les pro-AT, elle n'était cependant point gardée ni même surveillée. Une bonne chose ! Un peu de répis au cours de ce voyage est tellement rare qu'il faut savoir en profiter dès que l'occasion s'y pointe ! Un rire moqueur attira l'attention de l'assassin. Une femme se dressait devant lui, l'évantail cachant la moitié de son visage. On devinait malgré tout ses pomettes plissées trahissant son sourire. Non point désintéressé, Relon confia la carte à Odysse.
«Tu sais, s'il y a bien une partie de mon corps qui n'a été en action durant ce périple, c'est bien parce que les femmes portent malheur à bord. Allez mon ami, va donc toi aussi te reposer auprès d'une charmante et retrouvons nous à la tombée de la nuit quand il sera venu le meilleur moment de filer sans se faire repérer par quiconque, lorsque la Lune sera au zénith.»
Relonzi s'approcha de sa conquête, l'enlaça puis lui glissa quelques mots doux à l'oreille avant de s'effacer de la ruelle. Il n'était maintenant plus que seul avec elle, dans une chambre de la seule auberge du coin. Ses habits laissaient peu à peu entrevoir ses formes bien proportionnées, les cheveux caressant sa poitrine ferme. Elle vint se coucher sur le lit, embrassant langoureusement les lèvres de l'assassin, ses mains posées sur son torse, et plus en bas.
De l'autre côté de la fenêtre, un vieillard alcoolique regardait souriant la scène dissimulée par les rideaux transparents. Les quelques visions qu'avait le vieu lui faisait tourner la tête parfois vers sa bouteille vide, l'air ahuri et se demandant s'il rêvait ou pas. La Lune finit par s'élever jusqu'à éblouir le clochard et le priver du spectacle se déroulant à huit clos de l'autre côté de la fenêtre.
Puis vint la fin de cet instant magique. Relon paya la jeune femme, nommée Amanda. Celle-ci lui refusa l'argent au titre de ce qu'elle a éprouvé comme nul auparavant et lui demanda juste de le revoir. Relon lui fit promettre son retour et partit rejoindre Odysse à l'endroit où ils s'étaient quittés, au quai.
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| | Mer 4 Déc - 16:55 | | | | Malgré quelques petites frayeurs sur le navire avec Relonzi qui pensait avoir perdu la carte, la fin du trajet se passa normalement. Les deux compères passèrent la fin du voyage à discuter de la carte, du trajet à suivre, du trésor en lui-même... bref, de tout ce qui avait un rapport plus ou moins proche avec leur quête. Odysse réfléchissait à grande vitesse tandis qu'ils se préparaient à accoster. Ils allaient devoir partir au hasard de la route en suivant les indications de la carte, et trouver comment des pirates avaient pû cacher leur trésor. L'avantage pour lui était qu'il avait été pirate... le désavantage étant qu'il n'avait jamais eu à cacher de trésor, préférant revendre la majorité aux ports dans lesquels lui et son capitaine accostaient. Qu'importe, ils aviseront une fois sur place de toute manière.
Le navire jeta enfin l'ancre et l'équipage qui n'était pas de quart mis pied à terre. Lorsqu'Odysse le fit, il sentit à nouveau cette étrange sensation lorsqu'on passe d'un sol mouvant à un sol stable, sensation qu'il appréciait de plus en plus ces derniers temps, surtout après avoir fait un vol plané. Il jeta un rapide coup d'oeil autour de lui : le navire avait fait escale dans un petit village en bordure du continent. Autour d'eux, le port était très animé, plus qu'en Glace, et rien ici ne laissait penser qu'ils étaient sous le contrôle d'Aile Ténébreuse. Soupirant en avancant, Odysse laissa tomber ses tergiversions pour se concentrer sur le moment présent. Un petit coup contre ses côtes lui fit tourner la tête, révélant Relonzi qui lui tendait la carte au trésor sans même le regarder. Il suivit son regard et vit un peu plus loin une jeune femme qui semblait lui sourire, cachée par un éventail.
- Tu sais, s'il y a bien une partie de mon corps qui n'a été en action durant ce périple, c'est bien parce que les femmes portent malheur à bord. Allez mon ami, va donc toi aussi te reposer auprès d'une charmante et retrouvons nous à la tombée de la nuit quand il sera venu le meilleur moment de filer sans se faire repérer par quiconque, lorsque la Lune sera au zénith.
Odysse souria en le regardant s'éloigner en passant le bras sur les épaules de la prostitué. Il finit par tourner la tête pour repérer un coin un peu plus tranquil parmis toute cette agitation et finit par s'éloigner vers la bordure des quais, là où il n'y avait personne. Rangeant la carte dans son sac, il ralentit l'allure pour finalement s'arrêter au bord du quai, l'eau clapotant un peu plus bas que ses pieds. Il observa l'horizon de la mer en laissant le vent souffler sur son visage, le regard perdu dans le vague. Il resta comme ça quelques secondes avant d'entendre la petite voix cynique à son poigné.
- Pour quelqu'un qui a abandonné la piraterie, tu es pourtant bien nostalgique...
Odysse ne répondit pas immédiatement. Il fixait un mouvement de vague étrange loin à l'horizon, sûrement des vagues créées par une tempête en approche, mais elle était tellement loin qu'il n'avait pas à s'en inquiéter.
- Nostalgique ? Non, je n'ai juste jamais été trop profondément dans les terres, mais ça tu le sais déjà non ? Toi et ta connaissance infinie ?
Il avait relevé son bras pour regarder Noir face à face, et eu la joie de le voir prendre un air vexé avant de lui répondre.
- Ma connaissance n'a rien à voir la dedans, je suis accroché à ton bras depuis suffisament longtemps pour le savoir. Cesse de me prendre de haut.
-Ola, je ne voulais pas m'attirer ta colère Noir, tu devrais te calmer, prendre des vacances, changer d'air... Tiens, va donc faire un tour prêt du Grand lac, il parait que le paysage est divin ! Allez, c'est décidé, partons en vacances, ça nous fera du bien. Décidément, que ferais-je sans toi hein ?
Il partit d'un rire franc en ignorant les remarques de son bracelet qui n'appréciait guère la plaisanterie, et erra au hasard des rues en quête d'un forgeron pour entretenir son arme. L'eau de mer n'était pas ce qui était le plus recommander pour une épée et il préférait ne pas avoir de problèmes.
La journée passa, la nuit tomba. Odysse était tranquillement assis à la table d'une taverne, une choppe presque vide à la main, lorsqu'enfin vint l'heure du rendez-vous. Il avait passé le reste de la journée à examiner les produits en vente mais il n'avait rien trouvé d’intéressant et avait finit dans cette taverne à prendre un bon repas et profiter de la compagnie des femmes du village. Il s'étira avant de vider sa choppe d'un trait, lancer une pièce au tavernier et embrasser la joue d'une des filles, puis finit par sortir dans la rue. La nuit était fraîche et calme, quoiqu'il était possible d'entendre des bruits lointains de bagarre. Haussant les épaules, il se mit à marcher vers les quais pour retrouver Relonzi, et finit par y arriver en premier visiblement. Son compagnon n'était pas encore arrivé devant le navire qu'ils avaient pris pour venir, et il se contenta de s'appuyer contre un présentoir de marchand en surveillant les alentours, humant l'air de la mer une dernière fois. Le vent soufflait un peu plus fort. La tempête qu'il avait aperçu plus tôt dans la journée s'était rapprochée, ce qui signifiait qu'elle allait sûrement les suivre durant leur trajet vers le lac...
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| | Odysse
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