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Rixes aux portes de la capitale. [RP libre] | |
| Mer 2 Oct - 19:13 | | | | L'après midi avait été ensoleillée et le soleil commençait doucement à approcher de l'horizon. Une journée prospère et commerciale pour la capitale. Des enfants jouaient dans les rues à se courir après. Et dans le réseau de ruelles qui menait à un axe commercial, un individu fort mystérieux au crâne rasé sorti d'une habitation et s'engagea au milieu des allées.
L'homme marchait vite, il se déplaçait toujours ainsi, il se frayait un chemin d'une manière très affirmée et faisait parfois usages de coup d'épaules face aux balourds qui voulaient jouer les gros bras. Pour les personnes qui lui bloquaient le passage sans s'en rendre compte, il les repoussait d'un geste respectueux mais très ferme. Rares étaient les individus qui osaient lui tenir tête, le plus souvent, ils étaient trop surprit par le comportement si peu civilisé pour réagir, et pour ceux qui voulaient réagir, le perturbateur était déjà trop loin.
Il va sans dire qu'il ne se retournait même pas pour vérifier si il avait vexé quelqu'un, bien au contraire, si une personne qu'il avait écarté s'écriait et lui hurlait de revenir, il s'empressait d'avantage encore. La seule exception était les enfants, il semblait avoir un respect particulier pour les jeunes personnes, même les adolescents. Avec eux, il laissait le passage ou consentait à modifier la trajectoire de sa marche rapide afin de ne pas avoir à les bousculer.
Il arriva enfin sur l'artère principale de la cité et eu à vue les portes de la ville. Mais alors qu'il s'en approchait, il senti une étreinte comprimer son poignet. Il fit instinctivement un geste réflexe de rotation du poing afin de se libérer et observa vers sa droite.
« Hé mon ami ! T'as pas une pièce ou deux pour un blessé de guerre ? »
Un ivrogne, celui-ci empestait l'alcool et portait un cache-œil. Jo'shua se fustigea mentalement d'avoir à ce point baissé sa garde. Si cette personne était venue avec l'intention de le tuer, il n'aurait même pas pu réagir. Il plaça sa main droite sur le torse de l'indésirable afin de le repousser tout en vérifiant sa bourse de sa main gauche. Sentant celle-ci présente, il reconsidéra l'individu et comprit que c'était bel et bien une personne dans la détresse sociale plutôt qu'un voleur.
« Navré cher monsieur, je ne peux pas vous donner d'or, vous en feriez usage pour acheter de l'alcool. Si vous le souhaitez, je peux vous acheter de la nourriture. Vous vivrez plus longtemps et en meilleur san- - Tu m'traites d'alcoolo' minus ? C'est la bagarre que tu cherches? S'écria le poivrot en lui coupant la parole. - Je ne cherche rien. » dit-il en tentant d'éviter l'affrontement.
Mais le mendiant leva son poing armé d'une bouteille encore à moitié-pleine et l'écrasa de toute ses forces vers le crâne de son adversaire. Sauf qu'il frappa dans le vide, celui-ci avait déjà reculé de deux mètres.
« Je ne veux pas à me battre, réitéra le Moine, tout en se positionnant sur le côté, afin de dissimuler sa main gauche. - Tes sous sale radin ! Cria l'homme en ivresse tout en exhibant sa bouteille de rhum. - Très bien, les voici. » Répondit alors le moine tout en lui montrant sa bourse. Il serra le nœud de celle-ci et lui envoya.
Trop alcoolisé pour réagir correctement, il lâcha sa bouteille pour tendre ses mains avides vers le porte-monnaie. La bouteille se brisa et le rhum se déversa sur ses pieds, tandis que la bourse se heurta contre le mur derrière lui et rien d'autre que du sable ne sorti de celle-ci.
En effet, tout en faisant son bond en arrière, le baroudeur avait récupéré du sable au sol qu'il comptait utiliser pour aveugler son rival en cas d'affrontement, mais il opta pour une solution plus passive. Tout en se repositionnant, il avait vidé ses pièces dans une poche et remplit sa bourse avec du sable.
Quand le soûlard comprit qu'il avait été berné, le moine avait disparu ...
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| | Mer 2 Oct - 19:22 | | | | Retour à Sen'tsura, pensa Alys en marchant dans une rue de la capitale où la guilde que son compagnon Voyl avait fondée avec elle. Elle qui aimait profondément la nature, elle se sentait oppressée par la taille des murailles et l'étroitesse des rues. Heylë, son Familier, n'en menait pas large non plus. Mais pourquoi le duo avait-il décidé d'aller en ville ? Pour recruter, car la guilde avait pour l'instant trois membres : Voyl, Alys et Ilélyne, une compatriote de l'Elfe. Et ce n'est pas avec trois membres qu'on fait avancer le schmilblick, pensait Heylë.
En marchant dans la rue, Alys sentit son cœur se serrer en voyant les miséreux qui mendiaient un peu partout. Elle n'avait pas pris sa bourse de peur de se la faire prendre, mais elle aurait voulu les aider... Elle sursauta quand un mendiant estropié attrapa sa cape :
S'il vous plaît, dame Elfe, donnez un peu d'argent pour un estropié de guerre !
Heylë gronda : il avertissait sa maîtresse de passer son chemin, mais Alys répondit d'une voix douce :
Je suis désolée, je n'ai pas ma bourse sur moi...
Menteuse ! Radine ! Donne-moi ta bourse !
Il réussit à se jeter sur elle, la bousculant et cherchant frénétiquement sa bourse tout en la maintenant au sol pour ne pas qu'elle se défende. Heylë gronda de colère et mordit le mendiant à la jambe valide qui lui restait. Alys criait et cherchait à se débattre, mais le mendiant la gifla plusieurs fois avant de reprendre sa quête de la bourse ou de quelconque objet de valeur. Mais Alys ne se baladait jamais avec des objets de valeur, sauf son pendentif qu'elle cachait trop bien pour qu'on le lui prenne.
Heylë mordait toujours la jambe de l'agresseur de sa maîtresse, mais il fut retenu par des collègues du mendiant ; il poussa alors un long glapissement, un appel à l'aide. Car Alys et lui-même n'étaient pas encore totalement remis de leur détention auprès du démoniaque Vanitas...
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| | Alys Calywiel
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| | Mer 2 Oct - 19:23 | | | | Encore agacé d'avoir tout de même perdu son sac de contenance à cause d'un ivrogne, le Moine s'arrêta à une boutique afin d'en acheter un nouveau. Il observait les plusieurs petites bourses en cuir mises sur les étalages et il fixa son choix sur l'une d'entre elle qui était proposée à un prix raisonnable.
Mais avant de s'emparer de son achat, il fut interpellé par les bruits d'une rixe. Il observa la scène un instant et jugea un peu vite qu'il s'agissait encore de mendiants fauteurs de troubles qui se battaient entre eux. C'était le travail de la garde, pas le sien, après tout, si plusieurs personnes étaient d'accord pour se battre, pourquoi viendrait-il les en empêcher ? Mais à mesure qu'il observait, il remarqua un animal parmi les hommes. Celui-ci se débattait et subissait les coups de ces infâmes perturbateurs chose qui inspirait au moine une farouche envie de s'impliquer dans le combat.
Il s'approcha alors, afin d'observer l'ensemble de la situation et vit l'un d'eux sur ce qui semblait être une jeune femme hurlant à l'aide. Elle se faisait rosser et était loin d'avoir le dessus. Une fois qu'il eut terminé d'analyser la situation, il réalisa que si il entrait en confrontation directe face à ces personnes, il aurait le dessus, mais il serait incapable d'en plus protéger l'animal ou la jeune femme. Ces deux allaient se mettre à l'écart par eux-même, grâce à leur instinct de survie, se dit-il en s'approchant.
Sans faire le moindre bruit, il saisit l'homme à la prothèse par la gorge et l'empêcha de se débattre en lui faisant une clé-de-bras. Durant la manœuvre, il remarqua que celui-ci était blessé à sa seule jambe valide. Peut-être qu'un tesson de bouteille était présent parmi le groupe et qu'il ne l'avait pas remarqué ? Il allait devoir être prudent ... De son autre main, il palpa le bas du dos sa victime qu'il tenait en respect puis fit le tour de sa ceinture. Ne trouvant aucune arme, il lui déroba l'argent qu'il avait en poche.
« Lâche moi imbécile ! » S'écria l'individu et Jo'shua lui luxa impitoyablement l'épaule en guise de réponse. Son hurlement attira l'attention de ses trois amis. Quand ils firent volt-face en direction du mystérieux intervenant, l'homme à la prothèse fut propulsé d'un coup de pied vers l'ivrogne qui s'en prenait à l'animal. Ensemble, ils tombèrent au sol.
Il n'en restait plus que deux. L'animal avait réussi à se soustraire à son assaillant et Jo'shua n'avait pas encore pu observer l'état de la jeune femme. Néanmoins, même à deux contre un, le moine estimait qu'ils n'avaient aucune chance. L'un des deux s'élança vers lui plein de rage alors que son partenaire resta en retrait, hésitant. Le combattant avait été entraîné à négocier cette situation. Il s'accroupit en se positionnant sur le côté, lui permettant ainsi de lancer sa jambe dans les pieds de son adversaire. Avant même que celui-ci ne vienne savourer le goût du sol, Jo'shua s'était relevé à une vitesse fulgurante et lui asséna un coup de pied dans le plexus pendant sa chute afin de le mettre hors de combat pour un bon moment.
C'est à ce moment que la garde intervint, ils étaient six et allait facilement maîtriser la situation. Cependant, Jo'shua savait qu'il ne pouvait pas compter sur eux. Peu importe la ville, ils n'étaient pas capables de faire une quelconque différence entre l'agresseur et la victime et il était très probable qu'il se fasse arrêter pour les blessures qu'il a affligé à ses opposants. Malheureusement, il ne pouvait pas s'enfuir non plus, car s'enfuir ferait que les gardes allait le suivre, laissant une nouvelle fois les mendiants encore valide s'en prendre à la jeune femme et l'animal.
« Holla holla ! C'est quoi ce foutoir encore ? Demanda celui qui semblait être le chef du groupe. - Ces misérables s'en prenaient à cette femme et cette bête … Je suis intervenu pour tenter de les séparer, alors ils m'ont attaqués. Je n'ai fait que rendre les coups. Demandez aux habitants, ils confirmeront mes dires. - Ah c'est bienveillant de votre part ! Ces imbéciles se font passer pour des mendiants mais ils n'ont de cesse d'agresser les passants. Vous leur avez donné la correction qu'ils méritent. Aller, du balais ! » dit-il, tout en chassant les misérables.
Surprit de l'attitude positive de la milice de la ville et satisfait de l'issue de la situation, Jo'shua s'éloigna de la scène agréablement surprit. Il aurait pu s'intéresser à la femme et l'animal pour qui il s'était impliqué dans le combat mais il était peu friand de reconnaissance. Les deux victimes étaient de toute façons maintenant aux mains de la garde et donc en sécurité. Il revint vers le marchand de porte-monnaie.
« Fabuleux ! Vous avez été grandiose ! Ils sont pas prêt de revenir ceux-là ! Laissez-moi vous offrir cette besace en guise de gratitude ! »
Avec un sourire, il accepta.
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| | Mer 2 Oct - 21:37 | | | | L'appel d'Heylë avait été entendu : un homme puissant était arrivé, faisant face à leurs agresseurs. Entre temps, le renard avait senti que sa maîtresse avait perdu connaissance, mais heureusement, ses blessures étaient sans gravité, du moins le pensait-il.
L'homme lui permit de se libérer en le débarrassant de celui qui le maintenait ; le canidé se précipita vers Alys, qui avait été aussi libérée, et vérifia son état de visu. Si un Dieu des renards existait, il pouvait être loué par le canidé : en effet, l'Elfe avait beau avoir des contusions, des côtes cassées, ainsi qu'un mince filet de sang qui coulait de sa bouche, qui devait être dû aux gifles, elle n'avait rien de grave. Décidément, la chose qu'avait exécutée sur eux la jeune prêtresse rencontrée à Saline, Keithleen, était efficace...
La garde finit par arriver et dispersa les malotrus. Deux gardes soulevèrent Alys avec douceur, et allèrent la poser sur un lit en appelant un médecin. Sachant sa maîtresse en sûreté lorsque le médecin arriva, Heylë, qui n'avait pas grand-chose, décida d'aller voir celui qui les avait sauvés. Après tout, il avait du mérite, et Heylë serait heureux de l'amener à sa maîtresse.... Il partit donc, au trot, esquivant soigneusement les mendiants, et finit par le repérer. Il se glissa jusqu'à lui et lui mordit la jambe du pantalon pour attirer son attention. Allait-il le voir et le suivre ?
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| | Alys Calywiel
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| | Jeu 3 Oct - 17:28 | | | | Jo'shua était plein de chagrin, et sa manière d'exprimer son chagrin c'était la violence. Depuis tout petit, il était très enclin à se battre, il avait toujours aimé frapper pour détruire. Durant les années qui suivirent, il avait pu apprendre à respecter et à se battre pour des fins constructives. La violence, utilisée pour de bonnes choses ... La justice, comme disait son maître.
Mais son maître n'était plus, et Jo'shua était seul, perdu, anéanti mais pas vide de combativité. Ça non, jamais ! Il avait eu l'occasion de corriger deux ou trois imbéciles mais ç'a n'avait rien d'un véritable combat. A aucun moment il ne s'était senti en danger. Il aurait pu avoir de la sueur sur le front si il s'était opposé aux miliciens, mais quelle utilité ?
Le temps où il était encore bon samaritain était loin derrière lui, le moine avait renié ses principes et acceptait d’ôter des vies quand ça lui semblait être nécessaire. Il savait que ça allait à l'encontre de ce qui lui avait été enseigné mais comment lutter face à tant de tristesse, si ce n'est en détestant tout ? Tourmenté et plein de haine, il fut arraché à ses pensées les plus sombres par un animal qui lui tirait sur la manche de sa jambière.
Jo'shua avait une manière bien à lui de chasser les animaux à coup de pied dans la truffe, mais cette fois-ci, il reconnu le renard qu'il avait aidé quelques instants plus tôt. L'animal s'agitait et faisait des allers-retours dans la ruelle, sans le quitter des yeux. Comme pour l'inviter à le suivre. Toujours méfiant de se faire attaquer, il vérifia visuellement les toits et les fenêtres, ça ne ressemblait pas à un traquenard. Il marcha vers l'animal jusqu'au bout de la rue et une fois arrivé, le canidé recommença, indiquant une nouvelle direction. Le moine finit par laisser sa méfiance de côté et accepta d'aller où le renard cherchait à l'emmener.
Il arriva à un hôpital, il poussa les portes d'entrée et ne répondit pas à l’hôtesse qui l’accueilli. Là encore, l'animal continuait de faire le guide et entra dans une pièce. D'un geste de la main, il repoussa le rideau de perles qui faisait office de porte et marcha dans une vaste salle où de nombreux lits était occupés par des blessés. De nombreuses guérisseurs allaient et venaient dans les allées apportant des soins aux personnes alitées qui râlaient de douleur. L'animal était presque au fond de la pièce, au pied d'un lit semblable à tout les autres.
C'est alors qu'il fut interrompu avant d'arriver. L'homme à qui il avait démit l'épaule quelques heures plus tôt se dressa devant lui apparemment à nouveau capable de faire usage de son bras. Tout en exhibant ses poings, il s'adressa à lui.
« Eh qu'est-ce que tu es au juste ? Une sorte de bagarreur qui donne des coups de poings ? Aller viens frappe-moi encore ! Cette fois je suis prêt à t’recevoir ! - A la guerre, je répond non ... Répondit-il fermement. - Oh c'est ça ! Tu toise, tu te fais passer pour un dur mais tu n'es qu'un lâche pas vrai ? - Je n'ai pas peur de me défendre, mais je ne cherche pas un conflit qui n'a pas d’intérêt. - Ah je comprends ! Tu es un beau parleur minaudant en montrant ses muscles mais ton vrai but c'est de recevoir l’aumône hein !? - Un moine du soleil utilise son esprit, son âme et son corps à proportions égales mais pas pour prouver sa supériorité martiale ou pour s'enrichir . Il le fait pour améliorer la vie des personnes autour de lui. - C'est ça ! Garde tes discours pour l'école gamin ! Si tu n'as pas le courage de te battre, je perdrai pas plus de temps avec toi ! »
Jo'shua ne répondit pas mais le garda à l’œil pendant que l'imbécile quittait les lieux. Quand le moine arriva enfin à destination, l'animal qui n'essayait plus de l'emmener où que ce soit, il restait au pied du lit. Il regarda la personne alitée. N'ayant pas prit la peine de regarder son visage durant l'affrontement, il ne la reconnu pas. Il entra en contact visuel avec elle puis demanda avec tact :
« Qu'est-ce qu'un humble moine du soleil peut faire pour vous ?»
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| | Dim 6 Oct - 17:44 | | | | Alys fut rapidement prise en charge par les médecins, et sortit très vite de son inconscience. Même si le rituel de Keithleen l'avait purgée de la noirceur des ténèbres, il lui faudrait encore un peu de temps avant d'être totalement rétablie, surtout après ce qu'il venait de lui arriver...
Ses côtes lui faisaient mal, mais elles se ressouderaient vite, du moins c'était ce qu'en disaient les médecins, qui lui avaient entouré la poitrine de bandages et lui avaient conseillé de rester se reposer quelques jours. Heylë était parti elle ne savait où, mais elle savait qu'il reviendrait, et non seul. Elle voudrait remercier l'homme qui les avaient sauvés, car on lui avait raconté ce qu'il s'était passé, l'arrivée de l'homme étant providentielle.
Elle vit son renard revenir, suivi d'un homme au crâne rasé, au bras droit couvert de tatouages, à l'allure noble. Une espèce de moine, pensa l'Elfe, qui sourit lorsque l'homme lui demanda :
Qu'est-ce qu'un humble moine du soleil peut faire pour vous ?
En effet, c'était un moine. Alys lui sourit et lui répondit d'une voix assurée :
Je voulais juste remercier l'homme qui nous avait sauvés, mon familier et moi. Après tout, je suis bien élevée, et ce n'est pas mon état qui va m'empêcher d'être polie.
Elle sourit encore avant de reprendre :
Je m'appelle Alys Calywiel, membre des Lames d'Argent. Et voici Heylë, mon familier. Et vous ? Qui êtes-vous ?
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| | Alys Calywiel
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| | Lun 7 Oct - 1:25 | | | | Jo'shua était toujours très profondément plongé dans la mélancolie, une mélancolie qui le rendait mauvais. Sa peine omniprésente l’empêchait de voir le monde sous son bon jour et à la vue de l'elfe, le moine continua d'observer des pensées négatives.
Souvent les elfes étaient des êtres prétentieux et hautains, particulièrement envers les humains jugés trop impatients et téméraires. Un peu comme si les elfes étaient les sages parents, et les humains eux, étaient des enfants qui avaient besoin d'éducation. Finalement, il s'adressa à elle en dissimulant sa funeste opinion et s'exprima sur un ton neutre, d'une manière plutôt correcte.
« Qu'est-ce qu'un humble moine du soleil peut faire pour vous ? » - Je voulais juste remercier l'homme qui nous avait sauvés, mon familier et moi. Après tout, je suis bien élevée, et ce n'est pas mon état qui va m'empêcher d'être polie. »
Il comprit que son interlocutrice était la jeune femme qu'il avait arraché des griffes de ces infâmes bandits. Il n'avait pas le cœur à recevoir de la reconnaissance. Néanmoins, il songea à la démarche de cette personne. Elle avait envoyé son animal blessé pour retrouver une personne qu'elle ne connaissait même pas dans l'unique but de le remercier. Soit il s'agissait d'une sainte qui éprouvait ce besoin pour apaiser sa conscience, soit … Son unique but n'est pas de le remercier. Un traquenard peut-être ? Jo'shua hésita à quitter immédiatement les lieux mais il était désormais curieux et puis ... La politesse était la première choses à être enseignée aux jeunes recrues. Ainsi il ne manqua pas à ses principes et prit la parole pour répondre …« Si j'avais voulu de la reconnaissance, je serai resté auprès de vous après le combat. Sachez que je n'ai fait que remplir mon rôle, tout comme l'aurait fait la milice ou n'importe quel passant. Je ne dis pas ça pour refouler vos mots de remerciements. Je ne fais que mettre en exergue le paradoxe qui est de venir chercher quelqu'un qui est parti sans demander son reste. Mais passons, à qui ai-je l'honneur ? - Je m'appelle Alys Calywiel, membre des Lames d'Argent. Et voici Heylë, mon familier. Et vous ? Qui êtes-vous ? » "Les Lames d'Argent" ? Un nom qui ne lui évoquait rien. Les personnes qui se présentent en évoquant leur groupuscule sont souvent des fanatiques … Cependant, il en avait fait de même en mentionnant le Monastère du Soleil. A en juger par son allure frêle, celle-ci n'avait pas l'air d'être une adoratrice d'un dieu brandissant son glaive et le faisant tournoyer dans la mêlée jusqu'à ce que des têtes s'envolent … Elle n'avait pas l'air d'une fanatique.
Il resta un instant sans répondre car il ne s'attendait pas à ce retour. Il supposait que sa réponse tranchante ai un effet vexant et mette un terme à la conversation, pourtant non. La reconnaissance de cette personne était peut-être sincère, contrairement à ce qu'il imaginait ? Il s'assit sur le lit vacant, juste à côté de celui où était Alys.« Merci de le demander. Répondit-il avec un sourire. Je m'appelle Jo'shua et comme je l'ai dit tout à l'heure, je suis un Moine du Soleil. C'est un honneur que de faire votre connaissance, vous, Alys Calywiel, membre des Lames d'Argent ainsi que Heylë, votre courageux compagnon. » Tout en se présentant, il récupéra la bourse de pièces qu'il avait dérobé au mécréant et la déposa sur le tabouret qui faisait office de table de chevet.« Ceci est à vous. Le misérable vous l'a dérobée pendant qu'il vous attaquait. Maintenant que justice est faite; pouvez-vous m'en dire plus sur qui vous êtes et qui sont les Lames d'Argent ? » Sans même l'avoir réalisé, il s'était laissé emporter dans la conversation. Cette femme, par ses questions simple avait fait fuir l'esprit embrumé du moine loin derrière et l'emmena agréablement vers un état d'esprit plus serein.
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| | Mer 9 Oct - 22:09 | | | | Le moine mit un moment à répondre, comme s'il digérait l'information. Alys ne troubla pas son silence, gardant son sourire, lorsqu'il répondit :
Je m'appelle Jo'shua et comme je l'ai dit tout à l'heure, je suis un Moine du Soleil. C'est un honneur que de faire votre connaissance, vous, Alys Calywiel, membre des Lames d'Argent ainsi que Heylë, votre courageux compagnon.
Le renard vint lui réclamer des caresses en remuant la queue, pendant qu'il déposait sur le tabouret qui faisait office de table de chevet une bourse de pièces :
Ceci est à vous. Le misérable vous l'a dérobée pendant qu'il vous attaquait. Maintenant que justice est faite, pouvez-vous m'en dire plus sur qui vous êtes et qui sont les Lames d'Argent ?
L'Elfe sourit en voyant Heylë adopter Jo'shua, puis prit le temps de réfléchir pour remettre ses idées en place avant de répondre :
Qui je suis ? Une simple Elfe qui errait jusqu'à peu, avant de rejoindre les Lames d'Argent, en qualité de bras droit. Nous sommes une guilde de mercenaires, si vous êtes intéressé, vous êtes le bienvenu. Vos qualités de guerrier pourraient être fort utiles, mais bien entendu, je vous laisse votre libre arbitre.
Elle grimaça légèrement en sentant ses côtes la lancer, et se redressa dans son lit de façon à être dans une position plus confortable, pendant qu'Heylë venait lui lécher les mains. Quelle serait la décision du moine ?
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| | Alys Calywiel
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| | Ven 11 Oct - 11:04 | | | | « Qui je suis ? Une simple Elfe qui errait jusqu'à peu, avant de rejoindre les Lames d'Argent, en qualité de bras droit. Nous sommes une guilde de mercenaires, si vous êtes intéressé, vous êtes le bienvenu. Vos qualités de guerrier pourraient être fort utiles, mais bien entendu, je vous laisse votre libre arbitre. » La dernière phrase lancée par l'elfe laissa au moine un goût amer. Elle lui laissait son libre arbitre … Évidemment qu'il avait son libre arbitre, personne ne le contrôle, personne ne le met en cage alors de là à se laisser manipuler par une elfe agonisante incapable de se défendre de trois ou quatre mendiants, il ne fallait pas exagérer.
Effectivement, il avait fait usage de ses compétences martiales pour démolir les vilains et porter assistance à cette femme. Il l'avait fait de son plein gré et sans s'y sentir contraint. Il ne regrettait pas son intervention, cependant il fut déçu de constater qu'elle ne le considérait du coup uniquement comme un gladiateur, et non comme un moine prônant l'équilibre. Elle n'avait même pas remarqué tout les efforts qu'il avait déversé pour ne pas provoquer un nouveau combat dans un hôpital. Son sens de la négociation ou encore sa rhétorique, tout ça ne l'avait même pas effleuré.
Il savait qu'il était influencé par la noirceur de son âme, et il ne souhaitait pas faire rejaillir les ténèbres sur les autres, mais bien la lumière. Il pardonna les maladresses de l'elfe sans même lui faire une quelconque remarque et s'intéressa à la guilde.
Il s'agissait donc d'une guilde de mercenaires, Jo'shua n'était pas opposé au fait d'intégrer une équipe, cependant, cette fois encore, l'organisation lui laissait une impression douteuse. La chef-adjointe était blessée et il n'y avait personne pour la protéger. N'importe quel passant armé d'un poignard pouvait l'achever sans qu'il ne rencontre de difficulté et par dessus le marché, elle lui proposait de le recruter alors qu'il pouvait être n'importe qui. Si il avait été un espion qui cherchait à atteindre le chef de guilde, ça aurait été un jeu d'enfant pour y parvenir.
C'était incontestable, leur guilde de mercenaires avait un genou à terre. A qui la faute ? Le moine s’interrogea sur le ou la chef de guilde. De qui pouvait-il bien s'agir ? Il aurait pu parier qu'il s'agissait d'un homme qui avait prit l'elfe en affection et l'avait promu chef-adjointe afin de lui montrer de l'importance. Les suites catastrophiques venaient peut-être de là ?
Considérant toujours son interlocutrice et réfléchissant à la réponse à donner, il fit un bref tour des points positifs à son éventuel recrutement.
L'elfe semblait être une personne bienveillante qui lui avait fait confiance rapidement, malgré toute la noirceur qui était en lui. Peut-être en avait-elle conscience mais que malgré tout, elle avait foi en ce qu'il restait de positif en lui ?
Heylë aussi semblait lui avoir fait confiance rapidement, voilà qu'il lui tournait le dos sans aucune méfiance. Lui tourner le dos, par question de protocole, c'était lui présenter son popotin. Le moine détourna le regard de ce spectacle peu majestueux.
Il hésita à accepter l'offre d'entrée de jeu, car il le savait, si il était si tourmenté, c'est parce qu’il était seul depuis longtemps sur les routes. L'occasion rêvée de ne plus être seul se présentait à lui, ainsi il posa une nouvelle question sur la guilde, manifestant de l’intérêt pour celle-ci.« Des mercenaires vous dites ? C'est intéressant, mais j'aimerai savoir, vous avez bien un idéal, un objectif, sinon vous enrichir. Vous avez forcément une faction ou une ville en préférence, plus qu'une autre, n'est-ce pas ? »
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| | Dim 13 Oct - 18:04 | | | | Alys attendit patiemment la réponse du moine en caressant la tête d'Heylë. Elle sentait qu'il pesait le pour et le contre ; il est vrai qu'elle-même était passée par là, quand son compagnon de dragon lui avait proposé de devenir son bras droit dans la guilde qu'il allait créer, et elle avait fini par accepter. Mais il ne fallait pas prendre un cas pour une généralité, Jo'shua pouvait très bien refuser et elle ne lui en tiendrait pas rigueur.
Elle haussa un sourcil quand le moine lui demanda :
Des mercenaires vous dites ? C'est intéressant, mais j'aimerai savoir, vous avez bien un idéal, un objectif, sinon vous enrichir. Vous avez forcément une faction ou une ville en préférence, plus qu'une autre, n'est-ce pas ?
Alys réfléchit quelques instants ; elle ne s'attendait pas à cette question... Elle se redressa dans son lit et lui répondit :
Notre objectif ? La guilde est une famille, chacun de ses membres a ses propres convictions. Chacun est libre de ses mouvements, tant qu'il ne se bagarre pas avec ses collègues. Et pour l'instant, la guilde recrute et cherche des fonds pour que l'on ait notre QG, ici ou ailleurs, le lieu reste à définir. Mais un QG fixe n'interdit pas les missions lointaines...
Elle n'était pas sûre d'avoir bien répondu à la question de son interlocuteur, mais bon, elle avait au moins donné une réponse. Elle verrait par la suite si elle avait correctement répondu, ou non.
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| | Alys Calywiel
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| | Jeu 17 Oct - 1:03 | | | | Jo'shua récupéra l'oreiller du lit sur lequel il était pour le proposer à Alys qui s'était assise et qui allait sans doutes en avoir besoin pour s'adosser confortablement. Elle lui avait parlé d'un quartier général à construire, que sa guilde recrutait activement et elle avait finalement éludé sa question d'une manière plus ou moins dissimulée. Il considéra alors leur groupe comme parfaitement neutre, n'ayant d'attache avec aucune faction en particulier. Ça laissait une bonne liberté d'action, mais en même temps, ils n'avaient aucun principe. Si toutefois il acceptait à les rejoindre, combien de temps est-ce que ça allait marcher ? « En admettant que je dise oui, qu'est-ce que je vais être amené à faire ? Est-ce vous qui allez me commander ? Votre chef ? Ou bien encore directement des clients habitués à avoir recours aux services des Lames d'Argent ? »
Une fois qu'elle aura répondu à ces questions, Jo'shua interrogera Alys sur les missions qu'elle a déjà été amenée à faire et comment elles s'étaient déroulées. Il s'intéressera particulièrement aux missions où elle aura échoué et comment la guilde a réagit face à son échec. Afin de savoir si la faction était fraternelle et l'avait aidée, ou si au contraire, elle avait été sanctionnée.
Il savait que poser ces questions signifiait que la proposition de l'elfe l'intéressait. Mais ça lui allait, certainement qu'il comptait accepter de toute façons, peu importe les réponses qu'il allait obtenir. En fait, il avait hâte de reprendre les activités ! Néanmoins, plus il en savait, mieux c'était, c'est pour cette raison qu'il se montrera particulièrement intéressé par la conversation.
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| | Sam 19 Oct - 16:17 | | | | Le moine tendit un oreiller à Alys pour qu'elle puisse s'y adosser confortablement, ce qui soulagea l'Elfe, avant de demander :
En admettant que je dise oui, qu'est-ce que je vais être amené à faire ? Est-ce vous qui allez me commander ? Votre chef ? Ou bien encore directement des clients habitués à avoir recours aux services des Lames d'Argent ?
La jeune Elfe ferma les yeux pour répondre :
Le chef et moi-même sommes là pour garantir la sérénité entre les membres, mais les missions dépendent des clients qui veulent nos services. Moi-même ou le chef ne serons donc là que pour vous conseiller, entre autres. Nous sommes une grande famille.
Elle attendit la réponse du moine, afin de voir s'il était suffisamment intéressé pour rejoindre la guilde. Et elle espérait qu'il les rejoindrait, il avait un grand potentiel...
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| | Alys Calywiel
Partie IRLCrédit avatar : Alpha CodersDouble compte : AucunVitesse de réponse : Rapide :)
| | Sam 19 Oct - 18:46 | | | | « Le chef et moi-même sommes là pour garantir la sérénité entre les membres, mais les missions dépendent des clients qui veulent nos services. Moi-même ou le chef ne serons donc là que pour vous conseiller, entre autres. Nous sommes une grande famille. » Le moine était déçu, elle éludait ses questions, et quand elle répondait, elle le faisait en fermant les yeux. Cette fois-ci, elle avait carrément donné sans aucune honte une réponse qui tombait sous le sens. Tellement évidente et prévisible ! Décidément, cette elfe n'avait rien d'une mercenaire, d'une tueuse ou encore d'une combattante. Encore moins d'une chef de groupe. Jo'shua se sentirait-il en sécurité sa présence en tant que partenaire ? En tant que chef ? Si le moine se retrouverait arrêté et condamné à mort, cette elfe serait-elle capable d'attaquer une forteresse pour le libérer ? Il jugea que non.
Plus vrai encore, serait-il capable de lui faire confiance ? Là encore, la réponse était négative. Elle était certainement pas bien méchante, mais sous la torture ou face à un chantage, resterait-elle fidèle ?« Je vais décliner cette proposition, Alys Calywiel. Nos méthodes sont trop différentes et je n'apporterai rien de positif à votre clan. Je vais m'en aller créer le mien qui représentera les idéaux qui me tiennent à cœur. Je vous souhaite un bon rétablissement. » Il se leva ensuite du lit et sans même considérer l'elfe. Sans prêter d'importance à comment elle allait recevoir ce refus, il s'éloigna sans un mot de plus et quitta l'hôpital.
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| | Jeu 23 Jan - 1:31 | | | | Défiant la brutalité de la chute d'eau par sa simple présence. Un corps faisait obstacle aux centaines de litres qui se déversaient chaque seconde dans la chute. On aurait pu considérer qu'un petit rocher résistait dans la cascade. Mais ce n'était pas d'un rocher, il s'agissait d'une personne, faite de chair et d'os. Celle-ci dans sa méditation, reconsidérait ce qu'elle avait pu dire, quelques mois plus tôt. « Je vais décliner cette proposition, Alys Calywiel. Nos méthodes sont trop différentes et je n'apporterai rien de positif à votre clan. Je vais m'en aller créer le mien qui représentera les idéaux qui me tiennent à cœur. Je vous souhaite un bon rétablissement. » Le moine s'interrogeait. Comment il avait pu devenir aussi insensible ? Cette elfe avait tenté de le recruter et s'était maladroitement placée en « chef » mais il n'en était rien. Jo'shua le savait, en fait, elle était désespérée et faisait de son mieux pour reluire le blason de son ordre afin de le recruter. « La peine a prit ce qu'il y a de meilleur en moi, et dans mon tourment je me suis tourné vers un comportement égoïste et hautain. Je pensais pouvoir retrouver la paix et la quiétude par ma simple force personnelle mais c'est faux. J'étais dans l'erreur. J'ai oublié l'essentiel, j'ai oublié l'interdépendance de l'humanité ! J'aurais pu aider cette elfe, j'aurais pu la protéger, la soigner et par ce biais, redonner du sens à ma propre existence. J'ai ignoré sa souffrance et n'ai pensé qu'à moi. Maintenant que je me regarde dans un miroir je ne vois qu'un corps vide et une existence insignifiante. Il est temps de réparer mon erreur. » Sans même prendre le temps de se sécher, Jo'shua monta sur son andalou et traversa les plaines au triple galop. Sent'sura était sa destination. Alys Calywiel ne serait plus là bas, mais sa piste y serait toujours. Il devait en être ainsi ! « Ne meurs pas … J'arrive. » Le moine laissa sa monture à l'entrée de la ville, attachée à un arbre puis fila vers l’hôpital à toute vitesse. Zigzaguant entre les badauds et les mendiants, il croisa un ivrogne avec une jambe de bois. Peut-être était-ce celui qu'il avait rossé il y a quelques temps ? Peu importait, il n'avait pas de temps à perdre …
Il arriva à l’hôpital et s'approcha du lit où Alys avait été installée. Cette fois le lit était fait, propre, et vide d'occupant. Alys n'était plus là. Jo'shua interrogea le personnel des lieux et se fit envoyer promener à mainte reprises. « On ne sait même pas ce que sont devenu nos patients d'hier, alors ceux d'il y a six mois, vous voulez rire ? - Vérifiez une nouvelle fois je vous prie, c'était une elfe, assez jeune qui s'était fait violenter par des mendiants. C'est important, il faut que je la retrouve ! - Une elfe ? Hé bien trouve le courage de traverser la forêt de Drayame, au fin fonds de cette foret existe la cité des arbres. C'est là bas qu'ils vivent les elfes ! La tienne est sans doutes là-bas ! Maintenant laisse-nous travailler ! » L'échange avait été désagréable, mais le soignant avait raison. Ça faisait trop longtemps, la trace d'Alys était perdue. Il en tira du positif et songea à la forêt, c'était le domaine des elfes … Plus une minute à perdre, il allait filer vers Drayame et continuer son enquête dans cette direction. - Citation :
- Fin du RP dans Sent'sura. La suite du sénario dans Drayame. http://www.terramysticarpg.com/t4611-mauvaise-rencontre-dans-les-bois#109028
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