Franche, impétueuse, rapide et féline, elle a la répartie facile et aime bien manger . Elle déteste qu'on lui dicte sa conduite , les macho et les chaleurs excessives .
L’histoire de Karine commence tristement comme celle de nombreux enfants, fille d’un militaire des Glaces, la jeune femme ne connaissait sa mère que par les tableaux et les histoires qu’on lui rapportait. Sacrifié pour lui donner la vie, c’était ce que son père lui répétait sans cesse d’une manière bienveillante, car il n’y avait nul reproche dans sa voix, seulement le rappel qu’elle portait en elle la volonté et la vie de sa mère et qu’il faudrait ainsi lui faire honneur et vivre sa vie pleinement. Ce fut donc dans une certaine solitude que Karine passa les premières années de sa vie, car malgré l’amour de son père, ce dernier partageait son temps entre sa fille et son métier. Bien qu’elle ne s’en rappelle plus avec exactitude, Karine aime à croire qu’elle a ressenti du plaisir lorsque son père trouva une nouvelle épouse qui lui apporta une petite sœur. Certes sa belle-mère ne lui témoignait que peu d’affection, mais celle qui serait la future Archère Runique ne lui en demanda jamais non plus, tout ce qu’elle voulait, c’était une petite sœur et en ça elle remercia Alexia chaque soir avant de s’endormir.
De trois ans son ainée, Karine eut beaucoup de mal à tempérer son excitation et son envie de tout faire découvrir à Keithleen, mais elle devait attendre, encore et encore. Attendre qu’elle sache parler, attendre qu’elle sache marcher, courir, grimper aux arbres. Si ces années aurait pu lui apprendre la patience, il n’en demeurait aucune trace aujourd’hui. Ainsi grandirent les deux jeunes filles, l’une courant partout afin de faire les quatre cent coups et sa petite sœur sur les talons qui faisait son possible pour calmer ce flot d’énergie. Dans leur jardin, les deux sœurs s’imaginaient partir à la découverte de l’ile de Saya, comme dans les histoires que leur racontait Alexia pour les effrayer, Karine elle n’y voyait que l’appel de l’aventure. La benjamine au fil du temps, des estafilades et des bleus de son ainée développa un certain don pour refermer les plaies et réduire les bosses. Comme les enfants qu’elles étaient, les deux sœurs acceptèrent cet état de fait comme si de rien n’était, il serait leur secret, le garant de leurs escapades sauvages.
Pour Karine, il était légèrement plus que ça. Agissant comme une sorte de déclencheur, les pouvoirs de sa sœur l’entrainèrent dans une escalade face au danger. D’un côté elle voulait elle aussi trouver son propre pouvoir puisqu’il était strictement impossible qu’elle n’en ai pas, elle étaient sœurs ! De l’autre, elle pouvait tout se permettre puisque sa sœur la requinquait et ce même lorsqu’elle se cassa la jambe en tombant un jour d’un toit. Pourtant les mois passaient et Karine ne trouvait pas sa voie, poussant le danger toujours plus loin, jusqu’au jour où elle poussa sa chance trop loin et monta trop haut à ce vieux peuplier trop fragile. Une peur indescriptible serra alors le cœur de l’ainée, pour avoir chuté maintes et maintes fois, elle savait que cette fois, elle tombait de beaucoup trop haut. Elle savait qu’elle allait mourir, mais au fond d’elle pire que la peur, il y avait cette espèce de promesse qu’elle faisait à sa mère chaque soir qui se brisait, elle allait mourir bêtement et fouler du pied son sacrifice et personne pas même sa sœur ne put voir la larme qui perla sur sa joue. Pourtant encore une fois sa sœur fut là et poussant ses pouvoirs dans des ressources encore insoupçonnées, Keithleen d’un nouveau pouvoir amorti la chute de sa sœur au point qu’elle put se relever sans le moindre problème, pourtant le mal était fait car son cœur lui était touché.
C’est donc ainsi que, du haut de ses onze ans elle vint trouver son père pour que celui-ci lui apprenne le maniement des armes. Jusqu’à lors elle n’avait connu du seigneur Kern Krein que l’amour et la protection paternelle, mais en ce jour elle prit aussi conscience de son empathie. L’homme avait accepté la requête de son ainée sans une question, peut-être voyait il les traces de larmes séchées à la hâte sur le visage de la jeune fille, elle ne le saurait jamais. Les jours qui suivirent, son père lui enseigna les bases du combat, la garde, la gestion de la distance, le principe de maniement de différentes armes et Karine découvrit encore plus de son père, son sérieux, son calme et sa maitrise, lui qui était déjà un grand homme à ses yeux devint un géant. De son côté, l’ainée canalisa l’énergie qu’elle mettait pour faire tout et n’importe quoi dans l’art du combat, elle avait trouvé sa voie, elle avait trouvé sa magie.
La soif d’apprendre et l’énergie de Karine paraissant sans fin, son père n’eut d’autre choix que de lui allouer des maitres d’armes, lui-même ne pouvant assurer des journées continues avec son travail qui le réquisitionnait parfois des semaines entières. La jeune guerrière passait chaque jour de plus en plus de temps sur le terrain tandis que sa cadette étudiait et gratter des livres que ça soit des yeux ou de la plume. Pourtant leur complicité ne faibli pas, bien au contraire car chaque soir elles passaient des heures à tenter de partager leur apprentissage, parfois en vain, mais toujours avec cette étincelle dans les yeux de l’une lorsque l’autre parlait. Les deux sœurs semblaient inséparable, et pourtant. A l’aube de ses dix-sept ans, Karine avait le droit d’intégrer l’armée de son père et pour celle qui venait de passer six années à l’apprentissage du combat l’occasion était immanquable. Alors à chaudes larmes et à grand renfort d’embrassade et la promesse de s’écrire aussi souvent que possible, le chemin des deux sœurs se sépara.
Quelle ne fut pas la désillusion de Karine lorsque son père l’envoya dans un régiment qui n’était pas le sien, trop inexpérimenté d’un point de vue militaire elle devait d’abord faire ses classes, mais ça la demoiselle ne l’entendait pas de cette oreille. Ainsi si son père ne la trouvait pas assez forte, elle battrait tous ses frères d’armes un par un et si cela lui prenait trop de temps alors elle les prendrait par trois ! C’est ainsi que la fougueuse Karine retint l’attention de tous ses instructeurs et de tous les soldats dans le bon, mais surtout dans le mauvais sens du terme. Ces compétences martiales étaient irréprochable, elle maniait l’arc mieux que quiconque et battait ses supérieurs lorsqu’elle les affrontait avec deux épées légères, qui lui apportait plus de vitesse et de précision par rapport à son physique. Coté comportement par contre, les rapports la concernant durant ses six années étaient désastreux, insubordination, aucune cohésion d’équipe et tête brûlée revenait sans cesse sur le tapis si bien que son père dû intervenir pour ne pas la voir révoquer. Elle intègrerait son équipe de défenseur – traqueur et il jura ses grands Dieux qu’il l’a remettrait dans le droit chemin. Il n’en eut pourtant pas besoin, Karine qui avait la réputation d’être une panthère des plus sauvage redevint un gentil chat dès sa nouvelle affectation, elle avait eu ce qu’elle voulait, mais à quel prix ?!
La vérité était légèrement différente, ce n’était pas parce que son caprice était terminé qu’elle s’était calmé, certes la présence de son père était un argument de poids car elle voulait à tout prix faire sa fierté, mais il y avait plus et c’était l’escouade en elle-même. Les Défenseurs – Traqueurs de son père arpentaient la frontière pour chasser et repousser les assaillants, ils côtoyaient le danger chaque jours, frôlaient la mort chaque nuit et Karine comprit enfin la véritable vie de son père. Durant cette année de service à la tour de guet sous le commandement de son père, Karine compris ce qu’était la cohésion et la confiance. Petit à petit comme la panthère sauvage qu’elle était, elle se laissait apprivoisé par les autres membres de l’équipe et connu même l’amour dans les bras de Markus tout en lui imposant le sceau du silence s’il ne voulait pas se retrouver avec une flèche planté dans le postérieur.
Tout semblait se passait à merveille jusqu’à ce maudit jour les traqueurs tombèrent sur un commando de l’Aile Ténébreuse en maraude sur leur Terres, pourtant les hommes ne semblaient pas chercher leur chemin et c’est ce qui intrigua Kern qui ordonna de suivre leur piste sans se faire repérer, ainsi les hommes de l’AT comme on les appelait, conduisirent les traqueurs à une grotte bien dissimulé et qui semblait leur servir de repère. Pourtant les hommes des Glaces ne c’était pas rendu compte le traquenard qui les attendaient, ainsi dès qu’ils furent tous entre la petite clairière et la grotte, un commando entier attaqua leur flanc par surprise. A six contre vingt, le combat était déjà inégal, mais à moitié prit par surprise comme ils l’étaient, le combat allait tourner à la boucherie et Kern le savait. Il ordonna le repli dans la forêt tandis que Karine déjà posté sur un arbre à l’orée faisaient pleuvoir une averse de fer sur leurs assaillants. Quatre, cinq, six hommes tombèrent successivement, la Panthère comme il l’appelait tous couvrait la retraite de ses frères avec une précision et une ferveur inégalé, trop peut-être. Harangué par leur sœur d’arme le reste du groupe fit demi-tour une fois le barrage des arbres passait, prêt pour la contre-attaque alors qu’ils auraient dût tous fuir.
-Karine descend et cours !La voix de son père résonnait à ses oreilles et la fit sortir de sa transe, le bout des doigts en sang la jeune fille n’avait pas vu deux commandos complet sortir de la grotte, mais l’avertissement de son père lui vint trop tard, elle était complètement isolé et encerclé et pour la première fois depuis la chute de son arbre des années plus tôt elle recouvrit ce qu’était la peur. Pourtant elle se ressaisit bien vite et pour cela elle remerciait les neufs années passé dans l’armée, il ne lui restait plus qu’une chose à faire, couvrir la fuite du reste de son équipe, aussi elle dirigea ses tirs vers ceux qui poursuivaient son père. Ce que l’ainée des Krein n’avait pas prévu par contre, c’était que jamais son père ne la laisserait en arrière et ce de même que tout le reste de l’escouade et dans un cri de guerre démentiel, les Traqueurs forcèrent une brèche vers l’arbre qui servait de point de tir à l’archère, mais cette dernière ne souriait pas, au contraire des larmes coulèrent de son visage. Depuis son point de vue elle voyait les lignes ce refermer derrière eux et c’était à présent un combat à trente contre six qui s’engager et l’armée ténébreuse engageait un corps à corps féroce, elle tirait et tirait autant qu’elle le pouvait, mais elle ne pouvait empêcher de ses frères de tomber les uns après les autres et à chaque Traqueur qui tombait c’était une brèche qui s’ouvrait pour venir en frapper un second.
-Non, non et non ! Crevez tous !Elle n’avait pas crié, ses pleurs obscurcissaient ses yeux et nouait sa gorge. Elle ne pouvait que tirer, jusqu’à ce qu’elle ne trouve qu’un carquois vide en y mettant la main, mais soudain ce fut le calme qui l’a frappa, ils étaient beaucoup moins nombreux, mais pas encore seuls. Un ennemi allait l’atteindre lorsque son père lui trancha le flanc et elle profita de ce répit pour faire un rapide tour d’horizon qui lui apprit qu’ils étaient les deux seuls survivants de l’escouade, Marcus était étendu dans la neige à quelques mètres et son regard resta sur lui quelques secondes avant de revenir à son père qui se battait au pied de l’arbre. Quelques secondes, rien de plus et pourtant elle ne vit que trop tard l’homme qui plantait une dague dans le dos de son père, rien que quelques secondes de retard, rien que quelques putain de secondes trop tard.
Son visage était devenu de marbre et ses yeux semblait ceux des félins si ce n’est qu’aucun d’eux ne tuaient pour le plaisir, elle le ferait aujourd’hui. Lâchant simplement l’arc de sa main, elle plongea de son perchoir droit sur l’homme qui avait encore la lame coincé entre les muscles de son père, dans sa chute elle sortit la dague de sa botte et tomba sur le ténébreux en une parfaite incarnation de la mort. Ce relevant d’une vrille elle perfora la main d’épée de l’adversaire qui faisait face à un Kern à présent à genoux, la sensation d’une piqure la fit se retourner et d’un jet de lame elle tua l’homme qui venait de lui tirer dessus. Il n’en restait plus qu’un, mais pourtant cet homme-là dégageait bien plus que les autres, sa simple présence et le port de son épée sentait le danger. D’un simple revers de la main il envoya s’écrouler un Kern déjà blessé et se dirigeait tout sourire droit sur Karine et cela lui convenait parfaitement.
-Allez viens, je vais t’agrandir un peu plus ton sourire d’abruti ! Elle avait puisé en son for intérieur la force nécessaire pour l’insulter et protéger son père.-Tu ne sais pas à qui tu as affaire petit « sans magie ».D’un geste de la main, l’homme qui était pourtant à une dizaine de mètres d’elle venait de la frapper, elle en était sûre et face à lui elle était démunie … ou presque. Dans un geste que tenait plus de la folie et de la rage que de la tactique, Karine arracha la flèche plantée dans son omoplate, laissant jaillir un flot de sang qui irradiait son corps d’une douleur telle que ses jambes flanchèrent une fraction de seconde laissant tombé retomber son genou sur un objet dur.
-Ahahah, tu as effectivement élargit mon sourire gamine à présent, meurt !A l’instant où l’homme leva la main en sa direction, Karine roula au sol, agrippa son arc sur lequel elle venait de tomber et encocha sa flèche à une vitesse inimaginable, même pour son adversaire à en juger par le reflet de peur qu’elle put lire dans ses yeux avant que l’un deux ne soit transpercé de sa flèche, il était mort et tout était terminé, presque tout. Karine rampa jusqu’à son père et le tint dans ses bras. Elle lisait la fierté dans ses yeux, mais n’en voulait pas, elle n’en voulait plus, elle voulait qu’il vive, mais elle n’eut pour seule réponse que son dernier souffle et elle pleura alors toutes les larmes de son corps et tomba dans les pommes. Lorsqu’elle se réveilla quelque heures plus tard sa blessure ne saignait plus, mais elle avait perdu énormément de force et était gelé. Elle utilisa ce qui lui restait de réserve pour enterrer son père et ses amis dans un silence pieux.
S’enfonçant dans la foret comme une âme en peine et le corps en piteux état, Karine n’avait en tête qu’un seul objectif et il ne concernait nullement de rédiger son rapport aux autorités car la phrase de l’inconnu hantait ses pensées, elle était une sans magie et cela avait tué son père. Si cela avait été sa sœur à sa place leur père aurait survécu, elle l’aurait soigné. Elle n’avait rien, ni magie, ni mère, ni père. Il ne lui restait plus qu’une seule et unique chose au monde, sa sœur. Elle l’a rejoindrai et la protègerai au péril de sa vie, aussi elle tourna ses pas vers le seul endroit de légende qu’elle connaissait, le seul lieu encore secret des Terres de Glaces, le seul havre qui pourrait lui apporter l’aide qu’elle recherchait, l’ile de Saya.
Au bout de plusieurs jours de voyage en se contentant de sucer la glace pour boire et se nourrissant des quelques baies qu’elle croisait, elle arriva épuisé et à bout de force devant le courant trop fort pour elle. Elle ne s’arrêta pourtant pas, ni ne ralentit son allure s’il était encore possible de le faire, mais en posant le pied dans l’eau l’inévitable se produisit et le courant la faucha, la laissant s’échouer sur la berge.
-Je ne veux que le pouvoir de protéger ma sœur ! Sanglota-t-elle. S’il vous plait, je n’ai plus qu’elle…Karine n’avait parlé à personne en particulier, elle avait hurlé sa demande à l’ile puis elle s’était écroulée, encore. Lorsqu’elle se réveilla cette fois ci, elle n’avait plus ni faim, ni soif, ni froid et elle ne ressentait même plus cette fatigue qui ne l’avait plus lâché depuis une semaine et sa main… Sur ses bras il y avait des lignes turquoise de la largueur d’un doigt qui serpentaient et ce perdaient. D’un bond elle se leva et en partant de sa main suivi le fin trait fluorescent, elle dut se dévêtir pour suivre sa prospection, mais malgré cela ne put suivre les lignes qui parcourait son corps. Profitant d’un énorme bloc de glace sur lequel elle se reflétait légèrement, elle réussit à discerner que les lignes continuaient également sur son visage. Elle revint à sa main gauche et sans vraiment s’avoir pourquoi, elle se concentra alors dessus et à sa grande surprise cette dernière devint floue, comme éthérée avant de revenir à la normale. Elle ne comprenait pas encore comment, mais elle savait pourquoi. Elle s’agenouilla alors face à l’ile et lui cria.
-Merci Saya, je te fais le serment d’en faire bon usage !Galvanisé par ses nouveaux pouvoirs, Karine fit demi-tour et couru sans vraiment savoir pourquoi, elle savait qu’elle voulait rejoindre sa sœur et ne plus jamais la quitté, mais à présent elle pouvait aussi faire plus ! Puis tout en courant elle tiqua, qu’est ce que ces mecs de l’Aile Ténébreuse était donc venu faire dans le coin ? Accablé par la fatigue et la perte de son père elle n’avait même pas chercher plus loin, l’heure était donc à l’investigation et elle se dirigea droit vers ce lieu qu’elle détesterait toute sa vie. A l’approche de la grotte elle ralentit l’allure et se fit discrète, concentré sur les lieux ses yeux s’illuminèrent soudain et tout lui paraissait bizarrement transparent, comme si elle pouvait voir à travers les arbres les première couche de roche et à quelques pas à l’intérieur de la grotte elle vit une silhouette penché sur quelque chose. Dans un silence absolu, elle chercha ses armes du regard, elle les avait abandonné ici même sans cérémonie et le regrettait à présent. Ramassant flèches sur flèches, elle retrouva sa dague qu’elle reglissa dans sa botte après l’avoir essuyée et surtout son fidèle arc auquel elle encocha directement l’un de ses projectiles.
Pénétrant dans la grotte, elle revit en détail l’homme qu’elle avait aperçu. Penché sur une table il ramassait les papiers qui y étaient dispersés, de toute évidence il venait faire le ménage après être resté sans nouvelle de ses commandos. D’une flèche précise et sans autre forme de procès, Karine abattu l’homme et vint prendre sa place. Elle y découvrit divers plans d’attaques concernant Glaces et si la plupart ne lui disait rien, il y a un lieu qu’elle reconnut immédiatement : le Monastère de Yehadiel. Ils blaguaient là ? Ces connards allaient attaquer le monastère de sa sœur ? Alors ça jamais de la vie, elle ne le permettrait pas. Après avoir amassé les papiers dans la besace que le mort avait prévu à cet effet, Karine sortit en trombe et ce dirigea droit vers la tour de guet dont son père avait la charge. Il y avait là-bas des chevaux frais et un coursier venait chaque semaine prendre les rapports, elle sauta donc en selle, laissa la besace à la place habituelle et donna du talon. Elle sauverait sa sœur.
- Citation :
- « … les rapports la concernant durant ses six années étaient désastreux, insubordination, aucune cohésion d’équipe et tête brûlée revenait sans cesse sur le tapis... »
Raconte-nous l'une de tes plus belles « bêtises » dans l'armée, et ce qui a finalement décidé ton père à intercéder auprès de tes supérieurs !