Un pied en plein dans le monde. [Iskios] | |
| Lun 12 Aoû - 20:22 | | | | Honnêtement, j’aurai vraiment pensé que ce serait plus glorieux « l’Aventure ».
Ca fait maintenant trois jours que j’ai quitté le village, trois jours a tirer ma carriole dans les plaines, trois jours a regarder défiler ce paysage plus réplétif et inintéressant qu’une conversation avec un octogénaire, trois jours a espérer voir apparaitre un bout de combat, une bataille, un truc épique. Trois jours passés dans cette atmosphère lourde et chaude qui précède les orages d’été, trois jours a suer toute l’eau de mon corps dans cette chaleur insupportable… Ce que j’aurai donné pour sentir sur ma nuque le doux contact de la pluie, et même si j’aurai été détrempé, au moins je n’aurai plus souffert de air irrespirable et pesant.
Bref, trois jours perdu sous un ciel couleur de laine, durant lesquels j’ai eu le temps de réduire presqu’a néant mes réserves de nourritures. Ça aussi ça m’a surprit, je pensais vraiment que ces deux bœufs fumés tiendraient plus longtemps, mais non, encore une fois la vie rigole a fouler au pied mes espérances.
Après ces trois jours inutiles, tout ce dont j’avais envie c’était de tomber sur un village, avec dans ce village une taverne, et dans cette taverne de la nourriture, et un emploi, de quoi entamer cette après midi avec le sourire et une bière.
*Par Mir, si seulement je pouvais avoir de la chance pour une fois.*
Comme quoi, par moments la vie vous accorde ce que vous souhaitez, à peine avais-je proféré ces pensées qu’un village surgît à l’horizon, couronné par les trainées grises que de rares cheminées crachaient dans le ciel. Lâchant un soupir de contentement, qui aurait pu être a tort considéré comme jouissif de la part d’un observateur extérieur, je me pressais de rejoindre les habitations mornes et grisâtres, ma charrette bringuebalant derrière moi ; sans doute que cette aussi devait avoir de quoi intriguer, voir un homme seul tirer une carriole de chêne, alors qu’il faut habituellement un cheval pour mouvoir ce genre d’objets… mais bon, moi je considère cela comme normal.
Bon, et bien comme première halte, j’imagine qu’on a fait plus cossu : les maisons sont au moins aussi accueillantes que les habitants, quoique le regard des bâtisses semble plus vivant et expressif… On me fixe comme si j’étais une espèce de mélange entre un loup-garou et un gigantesque tas de fumier, dégout et méfiance… Ah ce que j’aime la campagne !
Je parque ma charrette devant la taverne, facile à reconnaitre avec tous ces chevaux attachés sous le porche, puis me saisît de mon baluchon contenant encore le demi bœuf fumé survivant de mon voyage et me dirige vers l’ombre ragoutante du débit de boisson. Il fait aussi lourd a l’intérieur que sous les nuages, mais l’air s’égaye d’une bonne odeur de mauvaise bière de vieille sueur ; ça me rappelle parfaitement la gargote de mon village, sans doute que les édifices dans ce genre sont tous abonnés a la même fragrance.
« Bonjour-bonjour ! » Lancais-je donc en franchissant le seuil, mon énorme balluchon négligemment jeté en travers de mon épaule, cette joyeuse phrase me valant une bonne demi-douzaine de regards dont la gamme d’émotions touchait toutes les teintes de la curiosité blasée a l’animosité imbibée.
La salle principale de l’établissement pouvait sans doute accueillir une bonne centaine de clients si on se serre bien -et que quelques uns acceptent de rester debout-, mais en ce début d’après midi, seule une vingtaine d’âmes peuplaient ce lieu, la plupart se contentant de fixer le fond de leur boisson dans un amorphisme le plus total. Cependant, contrebalançant la mode de l’endroit, qui consistait visiblement a essayer de percer le cul sa choppe avec son regard, quelques bons gars bien virils s’étaient réunis au fond de la salle, et après avoir éloigné quelques chaises et tables, ils passaient visiblement le temps en faisant des paris de force. Un d’entre eux, un gaillard ventripotent d’au moins un deux mètres, venait à l’ instant de plier une barre de fer trois fois aussi épaisse que mon pouce ! Ce devait être un forgeron, il avait le teint bruni par l’habitude des flammes, un lourd tablier de cuir, et le bras droit bien plus gros que le gauche.
La moitié au moins de son assistance le félicitât, allant jusqu'à lui claquer le dos ; ce devait sans doute être les vainqueurs des paris, vu que l’autre moitié des badauds, se mirent à ronchonner et a jeter des pièces sur en direction des autres.
*Ah bah voila un moyen simple de se faire pognon !*
Je ne passais même pas par la case comptoir, et me dirigeais vers les le gros tas de muscles avec un sourire narquois aux lèvres, arrivé en bordure de leur cercle, j’avisais le tas de barres déjà pliées au sol, et celles encore droites à coté du bonhomme, elles allaient croissant en taille, mais les plus grosses étaient encore intactes.
Je déposais avec une lenteur calculée mon paquetage en bordure des ivrognes, puis, toujours aussi doucement, je passais entre eux sans difficulté, une fois atteint le centre de l’assemblée je m’emparais de la barre précédemment tordue.
-« Cinq Ailes que je la remets droite. » Lançais-je au forgeron, en agitant la bourse qui pendait a ma cuisse, elle n’était pas bien pleine, et je n’aurai pas du tenter le diable comme cela, mais franchement, c’était de l’argent facile.
Il y eût un petit instant de flottement, puis des ricanements se mirent éclore autour de moi, et plusieurs personnes dans le public scandèrent « tenu ! ». C’est a ce moment que je remarquais qu’ils étaient armés ; certains d’un simple gourdin, d’autres d’un couteau… Peut être que j’avais fais une connerie en fait.
Le géant me toisât quelques instants sans rien dire, puis avec un sourire mauvais il me claquât le dos et grognât un : « Fais toi plaisir, gamin ! » Il n’avait pas tenu mon pari le salaud.
En moins d’une seconde, et franchement, sans forcer, la barre retrouvât sa rectitude.
Encore une fois il y eût un gros blanc, mais sans animosité aucune cette fois, juste des regards ébahis, voire même choqués par ce que je venais d’accomplir, il y eût des murmures, des regards nerveux, et je vis même l’un de mes débiteurs s’éclipser discrètement. Finalement, l’un des parieurs éructât ceux que tous avais au bout des lèvres :
« Tu as triché ! C’est pas possible ! »
Heureusement que j’avais déjà été dans ce genre de situation a la taverne du village, enfin, deux fois, après on m’a interdit de faire des paris. Je me dirigeais directement sur le bonhomme, sans doute un fermier quelconque, avec une vie et une histoire quelconque… Ses « amis » s’écartèrent de mon passage, ils avaient encore a l’esprit l’image de la barre de fer ; je saisis le type par le devant de sa chemise et le soulevais a bout de bras.
« Pardon ? »
Ses fidèle compagnons reculèrent, les moins courageux d’entres-eux allant jusqu'à fuir de la taverne.
« Hey ! Revenez ! Vous me devez de l’argent bande de salauds ! »
J’aurai mieux fait de me la fermer, parce qu’une fois que cette révélation leur fût faite, les derniers représentants de leur genre quittèrent les lieux dans la précipitation, emportant avec eux l’argent qu’ils auraient dû me donner. Du coup je me retrouvais seul avec le forgeron et le type que je tenais toujours…
« Bon, dis-je au bonhomme qui était toujours pendu par la chemise, toi au moins, tu t’en sortiras pas. »
Disant cela, je lui fouillais les poches, jusqu'à tomber sur quatre pauvres pièces de bronze vieillies par le temps des doigts. Avec un grommèlement, je le déposais a terre, tout tremblant qu’il était, et lui ordonnais de quitter les lieux.
Et voila, bon. Quatre Ailes en plus, c’est toujours ça de pris. Je me retourne vers le géant qui me regarde d’un air penaud. Merde, je lui avais fais perdre tout son public, et sans doute une bonne source de revenus.
« Euh, je suis désolé pour tout ça, je voulais pas les faire fuir… »
Et sur ces paroles, voila le géant qui se met à me sourire, mais d’un sourire doux et calme, en balayant les tables du regard il me dit de sa voix grave :
« Tiens, ces crétins ont oublié ça, effectivement, certains d’entre eux n’ont pas récupéré mises qui étaient déjà jouées avant mon arrivée, tu le mérite vraiment, prends le. Je n’ai jamais vu qui que ce soit d’aussi fort, a part des vampires. Dis-moi qu’es-tu ? »
Cette gentillesse, ainsi que sa question me laissèrent sur le cul.
« Non, non, pas ça ! Cet argent est à vous ! Vous l’avez gagné ! Et je suis un homme normal, il me semble. »
L’épisode du taureau me revînt en mémoire, un homme normal ? Rien n’était moins sûr en fait, même le géant en face de moi avait eu du mal à plier une barre que j’avais tordu sans forcer.
Ramassant les pièces, le forgeron me posât la question suivante :
« Dis moi mon gars, qu’est ce que tu viens fiche ici ? Si c’est pas indiscret. »
Eh bien c’est très simple, ma famille est morte, les gens de mon village me détestent, plus rien ne me retient la bas, du coup je pars sur les routes pour trouver un peu d’intérêt en ce monde. Ca c’était la vraie version, mais pour lui, je me suis cantonné a :
« J’suis parti à l’aventure. »
Il s’est retourné, avec un drôle de sourire mélancolique, il m’a regardé deux secondes puis m’a indiqué le comptoir ou le tenancier végétait :
« Moi aussi j’ai fais la même chose, y a trente années d’ça. Viens boire un coup avec moi, j’suis sûr qu’on a deux ou trois trucs à se raconter. »
J’aurai dû quitter la taverne, c’était sûr que les crétins de tout a l’heure n’allaient pas tarder a radiner ici avec force fourches et torches, et sans doute une méchante envie de me voir mort… Mais je ne pouvais pas passer a coté d’une occasion pareille !
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| | Hadrien DeLieux
Partie IRLCrédit avatar : DevianartDouble compte : Vitesse de réponse : De rapide a extrêmement lente.
| | Ven 16 Aoû - 22:21 | | | | Iskios s'arrêta dans un village abandonnées, il revenait d'un voyage dans la confrérie des brumes et il s'était décidé après plusieurs jours de voyage de s'arrêter se reposer dans un village. Il était allé dans la taverne du coin pour aller boire un coup, malheureusement alors qu'il était en train de boire un coup, quelqu'un se décida à embêter l'adolescent.
- Dis donc petiot, t'as pas ta place ici, la taverne c'est un endroit pour les grands, déclara un homme musclée recouvert de cicatrice affichant un regard mauvais.
- Je fais ce que je veux, je ne vois pas pourquoi je devrais partir, répondit Iskios en finissant sa chope.
- Dit donc petiot, on me parle pas comme ça ... Commenca à geulé son interlocuteur, avant de s'arrêter net , sous la menace du jian de l'adolescent collé à son cou.
- Écoutes-moi, je combats des monstres, des hommes et plein d'autre chose tous les jours, alors je suis habitué à la vie d'aventurier, ce n'est pas parce que je suis un adolescent que je n'ai pas le droit de faire ce que je veux, alors si jamais tu la ramènes encore une seule fois, je te tue, compris ? Demanda Iskios sans daigner se retourner.
L'homme baragouina dans sa barbe, son visage était remplir de colère, il recula d'un pas, Iskios commença à ranger son arme et il tenta de dégainer rapidement son sabre pour l'attaquer dans le dos, mais il n'eut pas le temps de finir son geste qu'Iskios se retourna brutalement avant le taper de toutes ses forces avec le plat de la lame dans le ventre, Choqué, l'autre homme lâcha son arme et Iskios enchaina les attaques toujours en utilisant le plat de la lame jusqu'à que son adversaire s'effondre. Iskios se retourna vers le tavernier et rangea ses armes.
- Désolé pour le dérangement, tavernier, s'excusa l'adolescent
Ce dernier sourit, ramassa l'homme évanoui et le posa sur une chaise avant de prendre la parole.
- Ne t'inquiètes pas, Bertand est un homme sympa, mais il n'aime pas voir les enfants traîner dans des endroits malfamé, il ne faut pas lui en vouloir
- je sais, c'est pour ça que je n'ai frappé qu'avec le dos de la lame pour ne pas trop le blesser. Répondit Iskios en souriant.
- Tavernier, je paye une chope pour le petiot, déclara un inconnu assis à une table au loin, avant de faire signe à l'adolescent de le rejoindre.
Iskios surpris décida de s'asseoir en face de l'inconnu qui ne tarda pas à prendre la parole.
- Bien le bonjour, jeune aventurier, j'aimerais vous parler d'un truc qui pourrais vous intéresser.
Malheureusement, il ne put en dire plus car il fut coupé par une autre personne qui arriva pour demander l'aide à l'inconnu
- Eric, ramène toi, on a besoin de toi pour se faire de l'argent facile, il a un tas de crétin qui affirment que personnes ici ne peuvent plier les barres se trouvant au coin, ils sont près à parier là-dessus. Murmura-t-il excité.
- Rah, tu me connais trop bien, tu savais que je ne pourrais pas résister à l'envie de me faire de l'argent facile, je vais t'aider à plumer ces pigeons. Répondit en souriant avant de se tourner vers l'adolescent. Je vous prie de m'excuser, je vais me faire un peu d'argent et je revins. Iskios se contenta d'hocher la tête avant de commencer à boire la chope que le tavernier venait de servir.
Iskios en buvant sa bière regarda les événements se dérouler, il vit un autre inconnu plier une énorme barre de fer, il vit des personnes fuir et finalement il vit Eric revenir avec l'inconnu.
- je suis content à deux, je pense que la mission que je vais vous confier sera plus facile.
Eric fit signe à l'inconnu de s'asseoir avant de prendre la parole. Iskios regarda sa chope vide, puis les deux autres personnes, avant de commander trois chopes de bières, une pour chaque personne assis à cette table.
- J'ai remarqué vos exploits, vous avez fait preuve d'un certain talent pour le combat qui m'a intéressé, il se trouve que la fille de mon frère s'est faite enlevé par une vielle sorcière, qui content l'utiliser pour faire on ne sait quoi, cette vielle sorcière qui vit à l'orée du bois à une demeure gardée par d'horribles monstres et personne ne veut les affronter, c'est pourquoi mon frère fou de douleur à promis une énorme récompense à ceux qui ramèneraient sa fille saine et sauve. annonca le forgeron
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| | Mar 20 Aoû - 3:38 | | | | Et bah ça alors ! On dirait que le destin a choisi d’enfin me sourire ! Le grand forgeron m’amenât jusqu'à une table ou un gamin m’attendait déjà, puis il nous proposât une quête ! Une vraie comme dans les histoires ! Avec des monstres et une fille a sauver ! Peut être même qu’elle sera jolie !
Prenant un air sérieux que j’espérais crédible, je tirais a moi une chaise et prenait aussi place a la table :
-« Je suis partant. Ce n’est qu’une question de temps avant que votre nièce ne vous soit rendue. »
D’un geste j’appelais le tavernier, laissant a celui qui était maintenant mon partenaire le temps de donner sa réponse, je commandais ensuite pour quatre aile de bronze de viande, le plus possible. Devant l’air surpris du tenancier j’imaginais que ce devait faire une bonne quantité de nourriture, la salive vînt instantanément me remplir la bouche.
Cela fait, le ventre gargouillant malgré le demi-bœuf séché ingurgité aujourd’hui, je me retournais vers mes deux interlocuteurs, essayant de garder mon air d’aventurier blasé, avec un succès… mitigé. :
-« Maintenant je vais être obligé de vous poser quelques questions. »
Sans doute que ma phrase devait sonner un peu pompeux… Je ferais mieux la prochaine fois. L’homme de semblait pas être de cet avis, il se trémoussât dans la chaise, cherchant une position plus confortable et me lançât un « je vous aiderais autant que je peux. ».
-« Depuis combien de temps votre nièce a-t-elle disparu ? »
Il se grattât la barbe en levant les yeux vers le ciel :
-« Je dirais… Deux semaines environ… » - Quoi !?
C’était sorti tout seul, le forgeron avait sursauté devant la violence de ma réaction : en effet mes deux mains avaient agrippés la table, et j’avais presque fais un bond en avant ; Deux semaines ?! Une jeune fille enlevée depuis deux semaines et ils n’avaient toujours rien fait ?
-« Mais… Merde, je vous ai vu plier des barres énormes là, dis-je d’un air outré, lançant ma main en direction du lieu des paris, et vous m’avez dis que vous étiez aventurier avant ! Vous n’avez rien foutu pendant deux semaines ?! »
Il baissât la tête, honteux. Mais énervé aussi, son visage était rougît par l’humiliation que lui infligeait le gamin présomptueux que j’étais, je m’en rendais compte à l’ instant :
-« Je … Je suis désolé, j’imagine bien que vous avez… » -Non justement. Je n’ai pas.
Bah du coup, il l’avait mérité cette humiliation. Mais je n’allais lui faire remarquer, il était déjà dans un assez mauvais état ; j’attendis patiemment qu’il me réponde :
-« Le lendemain même de son enlèvement, je suis parti dans la forêt, mais ce que j’ai vu là bas… Le gardien de la sorcière…
Il soupirât deux fois, très lentement.
-« Cette … Chose, elle m’a fait perdre la tête.»
Il relevât la tête, plantant ses yeux dans les miens, il y avait tellement de douleur dedans que je n’étais plus tellement sûr d’avoir envie de voir cette « chose »…
-« J’ai tenté de faire quelque chose, mais je n’ai pas pu… Depuis deux putains de semaines je cherche des gens qui seraient capables d’aller ou je n’ai pas pu aller. »
-« Je vois. »
C’était la seule chose que j’ai pu dire, son histoire était incroyablement triste… Mais étrangement, elle me redonnât foi ; j’avais enduré la perte de deux êtres chers et je savais quel était ce sentiment d’impuissance qui vous prenait aux entrailles devant la mort… C’était décidé, je ne savais pas comment, mais je ramènerai cette gamine, en vie. Un silence pesant s’installât sur moi, je ruminait mes propres et maigres expériences de la vie, et n’entendais même pas les deux autres. Au bout d’un instant, je sortis de ma torpeur, coupant peut être une phrase en son milieu :
-« Monsieur le forgeron, vous avez ma promesse que votre nièce vous sera rendue. »
Je posais ma main droite sur mon cœur, comme on nous l’apprenait au village pour faire une promesse que l’on ne pouvait pas rompre. Visiblement, nos coutumes étaient les mêmes, car le géant se mît à sourire – douloureusement certes, mais a sourire quand même ! – avant d’imiter mon geste.
-« Merci, c’est vraiment aimable. »
C’est le moment que choisît le tavernier pour m’apporter deux assiettes fumantes, remplies de toutes sortes de morceaux de viande différentes, sans rapport les unes avec les autres mais a l’air succulent.
-« Je vous amène les deux autres dans un instant. »
J’attendis donc, écoutant ce que mes deux interlocuteurs avaient à dire, que mes quatre plats soient réunis devant moi.
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| | Hadrien DeLieux
Partie IRLCrédit avatar : DevianartDouble compte : Vitesse de réponse : De rapide a extrêmement lente.
| | Jeu 29 Aoû - 15:11 | | | | Ainsi donc, une jeune femme venait d'être enlevée par une sorcière pour être offerte en sacrifice, voilà qui promettait d'être intéressant, Iskios passa quelque temps à réfléchir certes cela faisait longtemps qu'il effectuait des assassinats et l'aventure lui manquait, alors normalement il aurait sauté sur une occasion comme celle-ci par amour de l'aventure, mais en face d'eux se trouvait un magicien, or Iskios ne savait presque rien de la magie et ne savait pas comment la contrer, cette mission semblait être vraiment difficile, mais bon, il était curieux de voir la force de l'autre personne, celle-ci semblait être extrêmement puissante. Il fut sortit de ses pensées quand le tavernier ramena la nourriture, une fois que celle-ci fut servie, Iskios commença à poser quelques questions, tout en commençant à manger. -J'ai moi aussi plusieurs questions à vous poser, si ça ne vous embêtes pas, pouvez-vous me dire les pouvoirs qu'à cette sorcière, savez-vous quand le sacrifice doit avoir lieux ? Demanda-t-il calmement. Le forgeron parut surpris par ces avalanches de questions, mais il fit de son mieux pour y répondre, conscient que ses réponses pourraient mettre en péril ou sauver sa nièce. -... Concernant les pouvoirs qu'à la sorcière, je ne pourrais pas trop vous en dire, je sais qu'elle contrôle en quelque sorte la forêt, par contre elle ne se bat jamais contre des adversaires elle préfère rester dans l'ombre et utiliser des techniques sournoises, au dernier recours elle peut utiliser son gardien qui est un ours sanguinaire... Ces deux derniers mots furent prononcés avec terreur par le forgeron. - Un ours sanguinaire dis-tu, ça risque d'être un dur combat alors, murmura Iskios assez inquiet avant de demander à son interlocuteur de continuer. - Pour le sacrifice, je crois qu'il aura lieu après-demain, car j'ai un ami qui est féru d'étoile et qui passe son temps à scruter le ciel et il m'a dit que lors de cette soirée, il aura une pleine lune de couleur rouge sang. Répondit-il. Iskios continua de manger tout en réfléchissant. - Je pense que nous devrions nous reposer ce soir et commencer les investigations au lever del'aurore, il est dangereux de se promener la nuit. Il faudrait que vous nous donniez de quoi survivre trois jours dans la forêt, nous allons essayer de réperer les lieux et nous tenterons une attaque surpris e dans l'après-midi, qu'en dites vous ? Voulut-il savoir en s'adressant aux deux autres personnes attablées avec lui. - HRP:
Désolé pour le retard, j'ai été assez occupé dernièrement
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| | Dim 29 Déc - 22:45 | | | |
Le temps que Iskios pose ses questions et que le forgeron y réponde, deux des quatre plats avaient disparu ; je ne perdais aucune bouchée, que ce soit de la discussion de mes camarades de table, ou de la nourriture que l’on me servait. Le tavernier aurait sans doute pu se passer de nettoyer les plats après mon passage, tellement je les lui rendais lustrés et débarrassés de la moindre goute de sauce.
*un simple ours fait peur a un mec comme ça ?*
Ça me paraissait un peu bizarre, le gars avait l’air d’être largement a même de vaincre un animal sauvage, même s’il s’agissait d’un ours. Il devait y avoir de la magie derrière tout ça, sans doute la sorcière avait-elle dû soumettre la bête a quelques sortilèges renforçant sa force… Ou une connerie du genre. Me sentant forcé de me mettre en avant, pour rassurer l’oncle après les paroles défaitistes d’Iskios quant au combat futur, je finissais ma bouchée et articulais, sûr de moi :
« Ne vous inquiétez pas pour l’Ours, j’en fais mon affaire. »
Je me souvins alors du taureau géant qui avait –indirectement- précipité mon départ du village ; c’était la pire des créatures que je n’ai jamais vu, et je l’avais pourtant tué d’un coup de tête.
« J’ai déjà vaincu des monstres pires. »
Le pluriel était peut être exagéré, mais en soit ce n’était pas faux.
J’entamais la quatrième assiette de viande, le forgeron commençait a jeter des yeux impressionnés sur les plats vides autour de moi ; chacun d’entre eux aurait réussi a caler un orc affamé, et je venais d’engloutir trois, sans montrer signe le moindre signe de faiblesse, ni de baisse d’appétit.
Le forgeron continuât a déblatérer, mais une seule chose réellement importante se dégageât de son monologue : le sacrifice aurait lieu après demain, nous avions donc deux jours pour secourir la jeune fille, j’aurai été d’attaque pour partir dès ce soir, mais mon compagnon préférait repousser notre départ, aux vues de son expérience sans doute bien plus grande que la mienne, je ne tentais pas de le contredire. Je fus cependant très amusé de voir la tête que tirât le forgeron lorsque Iskios lui demandât des provisions pour trois jours. Trois jours ça voulait dire neuf repas au minimum, et après avoir remarqué tout ce que j’engouffrais en un seul, je comprenais qu’il puisse être rebuté a l’idée de devoir payer toute cette nourriture.
Je lui exposais donc la manière qu’avait mon peuple de me récompenser de mes efforts pour la communauté :
« A mon village, tout le monde se cotisait pour m’offrir la nourriture nécessaire a me maintenir en forme.
J’agitais mon pouce en direction de l’endroit ou nous avions tordu les barres de métal, pour lui rappeler a l'esprit l'exemple que je lui avais donné de ma condition physique :
« Ma force est sans commune mesure, mais mon appétit est a son échelle ! Et rassurez vous, je ne demanderai pas de paiement pour l’aide que je vous accorde, simplement de quoi manger. »
J’avais dis cela avec l’assurance de l’habitude, comme s’il était normal pour moi de manger presque mon volume par jour, et que j’avais pris pour routine de demander en paiement assez de viande pour nourrir une vingtaine de personnes.
L’homme acquiesçât, visiblement c’était une bonne chose pour lui que je ne lui demande pas d’or.
« Très bien, vous pourrez venir dormir chez moi, il n’y aura malheureusement pas de chambre, mais la paille de notre grange est douce, et les nuits ne sont pas encore fraiches. »
Ça me semblait parfais, jetant un coup d’œil a Iskios pour m’assurer de son consentement, j’avançais :
« Ça me va, qu’en penses-tu ? Je pense aussi que nous devrions nous lever un peu avant le soleil demain, pour profiter au maximum de sa lueur pour avancer. »
Le fait est que j’avais l’habitude de me lever a cette heure là, et que, malgré moi, j’étais incapable de ne pas ouvrir les yeux a ce moment de la journée… Le reste de la soirée se déroulât sans accros, nous suivîmes le forgeron chez lui, il nous présentât a sa femme, nous fît visiter, nous montrât ou nous installer pour la nuit et ou je pourrai laisser ma charrette. Lorsqu’il partît en calèche chercher des amis qui accepteraient de lui donner de quoi me nourrir, je me rendis au près de sa dame et lui proposait mes service si d’aventure il y avait quelque chose que je puis faire pour aider la maisonnée. Le ciel commençait a peine a s’assombrir, et jusqu'à ce que les premières étoiles n’apparaissent et que notre ami forgeron rentre, son véhicule plein a craquer de victuailles, je coupais buches après buches pour la femme.
Cet effort stupide et répétitif m’aidât a faire le vide dans ma tête, et a penser a ce dans quoi je m’étais embarqué, mes pensées se tournèrent vers la jeune fille prisonnière, j’espérais de tout cœur qu’elle allait bien.
Un fois ma tache accomplie, j’allais me laver dans la rivière proche, puis je me glissais sous un nuage de paille dans la grange. C’est vrai qu’elle était douce.
[Voila ! Désolé du retard, j’ai eu plein de trucs de merde qui me sont arrivés ! Je pense que tu peux directement répondre a partir du lendemain, voire même d’a partir des marais ! Ou alors, tu peux aussi faire comme tu veux, c’est pas mal ça !]
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| | Hadrien DeLieux
Partie IRLCrédit avatar : DevianartDouble compte : Vitesse de réponse : De rapide a extrêmement lente.
| | Mer 8 Jan - 17:21 | | | | L'autre aventurier se vanta de pouvoir s'occuper de l'ours, il avait déjà vaincu des monstres plus forts, disait-il, Iskios n'en douta point une seconde vue sa force dépassant l'imagination, tant mieux pensa-t-il, s'il n'avait plus à craindre la menace d l'ours sanguinaire, il pourrait s'occuper plus facilement des autres pièges qu'aurait tendus la sorcière. Il laissa les deux autres individus parlés avant que son compagnon d'aventure lui demandât son avis.
« Ça me va, qu'en penses-tu ? Je pense aussi que nous devrions nous lever un peu avant le soleil demain, pour profiter au maximum de sa lueur pour avancer. »
- ça me va, je passe mon temps à voyager et je dors souvent à la belle étoile, oui il faudra se lever à la belle étoile, c'est pourquoi nous devrions nous coucher tôt pour prendre des forces car une fois dans la forêt chaque fois que nous voudrions dormir il faudra instaurer des tours de garde. Sinon j'ai une question à part ton énorme force à tu des pouvoirs particulier ? Demanda l'assassin curieux, avant de suivre le forgeron.
Une fois arrivée dans la demeure, Iskios laissa l'autre vagabond aidé la famille, et fit semblant d'aller se coucher, avant de partir discrètement fouillé la maisonnée et essayer de trouver des indices, en effet la sorcière avait peut-être une raison bien précise pour s'en prendre à cette jeune vierge, il finit par trouver deux trois informations qui pourraient se révéler intéressantes, avant de revenir dans la grange et de commencer à dormir le poignard couché sous une couche de paille qui lui servait d'oreiller et il avait l'oreille tendue prêt à réagir au moindre bruit.
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