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 Maman ours, tu fais ch...

 
Maman ours, tu fais ch... Sand-g10Mer 7 Aoû - 22:52
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Une fois de plus, Howard était confronté à sa plus grande Némésis. Oubliez les humains, oubliez les destructeurs, oubliez les démons. Oubliez Aile-Ténébreuse et ses sbires, oubliez les malins, les malandrins, les destructeurs. Oubliez les pirates, oubliez les crapauds géants, oubliez les ogres, oubliez les OGM.
Howard avait, depuis son apparition, un ennemi bien plus féroce, bien plus sournois, bien plus farouche. Indomptable et malveillant, il ne le croisait que rarement. Mais lorsque cela se produisait, il s'en suivait des heures de lutte acharnée. Opposant le bien contre le mal. Ne pouvant mutuellement mettre un terme à la vie de l'autre, ils étaient voués à un combat éternel jusqu'au résonnement des trompettes célestes du jugement dernier.

Cette abomination de la Nature en faisait pourtant partie. Indispensable au maillon de la chaîne alimentaire et ni plus ni moins qu'une création de la Nature, il avait beau s'en plaindre et maudire le jour de sa naissance et de sa création, il savait que jamais il ne pourrait se dérober. Jamais il ne pourrait détruire cette vile bestiole. Jamais il ne pourrait la rayer de la surface de la forêt.
Encore une fois, elle avait quitté son territoire. Encore une fois, elle allait trop loin. Encore une fois, elle partait chasser d'autres petits animaux.
Encore une fois. Elle s'était fait les griffes sur son écorce.

Cette fois. Maman ours allait payer.

Voilà déjà plusieurs heures que l'homme arbre la pistait. Demandant à chaque être vivant si il l'avait aperçue. Les réponses étaient variables, parfois on l'ignorait même. Ce qui avait le don de l'énerver. Surtout les renards. Eux, en général, s'amusaient à le faire tourner en bourrique ou à le snober. Un jour, il aurait également sa revanche sur les roux. Il en faisait le serment.
Mais là n'était pas la préoccupation. N'ayant rien d'autre de mieux à faire, il parti à la poursuite d'une oursonne un peu trop expansionniste qui s'amusait à quitter son territoire et à détruire les terriers, et à foutre le bordel un peu partout où elle passait. C'en était trop. Il fallait remettre cette bête sur le droit chemin, à grand coup de lattes.

Lorsque la bête entra dans son chant de vision, son cerveau (Qu'il n'a pas) ne fit qu'un tour. On pouvait entendre les racines crépiter à l'intérieur derrière son masque. Un silence fut marqué à cet instant. La grosse boule de poil tourna lentement sa tête, avant de lancer un grognement d'exaspération. Cette dernière, posée sur son assise, s’apprêtait à dévorer un gentil monsieur lapin. Qu'elle relâcha immédiatement avant de bondir et de prendre la fuite, sans demander son reste. Pour son poids, la madame nounours allait diablement vite. Il faut dire que c'est sacrément musclé comme bestiau.
Ni une ni deux, une nouvelle course-poursuite s’entama entre les deux adversaires. Comme d'habitude, il ne mit que peu de temps à la courser. Mais comme d'habitude, elle se dissimulait dans des buissons, se planquait derrière un arbre ou tout autres stratagèmes très élaborés.

C'est derrière un frère à lui plutôt imposant qu'il eut la mauvaise surprise de la voir sur ses deux pattes arrières. N'ayant pas le temps de dire quoi que ce soit, elle lui décrocha la tête. Son index levé en guise d'exclamation, il n'eut pas le temps d'introduire sa requête qu'elle venait de le dévisager. Dans le premier sens du terme. Ce fut à son tour de soupire d'exaspération. Lentement, il allait donc chercher son visage, qu'il peina à remettre en place. Alors qu'il s'ennuyait à le remettre, une grosse patte velue lui décrocha à nouveau son doux minois.
Commençant à perdre patience, il mit un coup de botte magistral dans maman ours qui décolla du sol et se retrouva sur le dos deux mètres plus loin dans un "GROOOON" familier et très doux à ses oreilles. (Qu'il n'a pas)

Remettant une seconde fois son masque, il eut la mauvaise surprise de voir que cette action n'avait pas suffit à la mettre hors d'état de nuire. Regardant alternativement à droite et à gauche, il n'arrivait plus à mettre la patte sur la sacré oursonne. Il se figea et réfléchit un moment avant de prendre la décision que n'importe quel homme-arbre prendrait après une bagarre contre un ours. L'aléatoirisme. De son index il se désigna une direction et s'y engagea. Avant de tomber nez-à-nez avec une pseudo-falaise. Regardant en contrebas, il se dit que c'était bien haut. Tournant les talons (Qu'il n'a pas) il fit face à la plus cruelle situation de toute sa vie.
Maman ours était là. Si d'expressions faciales il put avoir, le désespoir se serait alors immédiatement collé à son masque. D'une charge crânienne, maman ours envoya à terre le gardien... Et le fit tomber de cette excroissance rocailleuse semblable à une colline. Dans sa chute de plusieurs mètres, il eut quand même le réflexe d'extérioriser son mécontentement en la personne de Maman ours.

"JE TE DETES..." Son discours fut cependant malencontreusement interrompu par le contact avec la dure réalité des choses alliées aux lois de la gravité, c'est à dire. Le sol. Le protecteur de la nature venait d'être vaincu par une gros oursonne. La chasse était donc ouverte... Se remettant sur ses deux guibolles, il devait maintenant chercher par quel chemin passer pour contourner le plus rapidement possible cette butte. Ou bien l'escalader, pourquoi pas... Mais dans tous les cas, il lui faudrait de l'aide... Pourquoi pas trouver quelqu'un capable de tuer maman ours aussi. Et d'en faire une descente de lit. Oui. Très bonne idée.

Entendant des bruits de derrière des buissons il fit front et alla en quête de cette frêle et insignifiante créature pour lui demander sa route et de l'aide, au nom de la justice forestière.

"Qui que tu sois, je te réquisitionne !"

Howard Hazred

Howard Hazred


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Maman ours, tu fais ch... Sand-g10Jeu 8 Aoû - 12:11
Drayame !
La plus dense forêt du monde, peuplée par nombre d'animaux qui ne sont pas dans Flore.
Le royaume des elfes, ce peuple proche de la nature qui aurait bien des choses à apprendre des humains.
A vrai dire, pourquoi était-elle intéressée par les humains alors qu'elle aurait pu aller chez les elfes depuis le début, qui étaient plus proches et sûrement plus à sa mesure ?

La dryade avait récemment quitté sa contrée natale dans l'espoir de s'amuser ailleurs que dans ce pays trop connu qu'est Flore. Elle avait remué chaque pétale, chaque chapeau, la moindre herbe et la plus petite feuille. Elle avait vu naître des racines et s'y épanouir des arbres à la couleur du cristal.
Drayame était bien différente. Peut-être moins belle, mais il serait faux de le croire tout de suite sans raison. Elle était moins développée, diversifiée en réalité. Ici, les feuilles ne laissaient pas passer la lumière, et il n'y avait que des arbres, et non des champignons gigantesques qui côtoyaient des fleurs grandes comme deux humains. Elle avait vu des lianes et des fruits, cependant, et l'herbe était bien verte. Pour celle issue d'un arbre, cet endroit lui semblait naturel, et entre son instinct qui lui soufflait bien des choses sur le lieu et la curiosité liée à la nouveauté, elle était en joie.

Ces précédents voyages jusqu'à ce lieu se comptaient sur les doigts d'une main. Il n'y en avait pas eu avant le massacre de Flore, et après elle avait souvent été trop craintive ou trop liée à l'aubépine qui lui était chère pour partir. Mais elle voulait partir, explorer le monde, et à présent, la contrée des elfes semblait être la solution !
Elle pourrait sûrement y vivre, s'y amuser, et apprendre peut-être. Apprendre sur le monde de ceux qui l'avaient toujours intriguée, les humains. Si les elfes acceptaient de la renseigner. Comment étaient-ils ?
Quelques légendes et histoires constituaient ses connaissances sur eux. Ils étaient en harmonie avec la nature, avaient un magnifique arbre qui pouvait tuer jusqu'aux dieux même. Et puis c'était tout ce qu'il y avait d'intéressant dont elle se souvenait.

Aussi elle était partie, s'engageant jusqu'à la forêt des fées. Et à présent, elle était perdue, s'étant abandonnée à l'ivresse de la découverte, la poursuite de quelque animal qui n'existait pas dans Flore, l'esquive de ses coups en devenant immatérielle. Et si la fille des bois n'en avait pas encore conscience, cela ne saurait tarder, car quand tous ses objets d'amusement se seraient fanés, elle serait désespérée à l'idée de ne pas trouver les elfes.
Et puis elle trouverait un autre jeu. Ou volerait au-dessus des arbres pour trouver le plus grand qui devait être celui des elfes.

Être une dryade a souvent bien des avantages. L'insouciance en tout premier lieu.

D'étranges bruits cependant avaient lieu. Ils provenaient d'un gros animal qui n'était pas de Flore, et semblaient liés à la douleur et à la colère. Se pourrait-il qu'il s'agisse d'une dispute entre prédateurs ? Ici, il y avait une chaîne alimentaire visiblement !
Quel dommage que tous doivent se manger. Les arbres pouvaient abandonner les fruits qui faisaient ployer leurs branches pour nourrir tout ce beau monde, alors pourquoi s'ingénier à dévorer son prochain ?
Cependant, qui était l'autre ? Elle n'entendait pas vraiment de cris en réponse.
Tout ceci venait de la falaise, cependant. C'était faible, et seul l'explication de forts cris pouvait donner un sens à tout cela. Combien d'oiseaux pouvaient-ils effrayer avec ce brouhaha ?

Et si elle volait jusqu'en haut ? Elle pouvait s'arracher à l'attraction terrestre, donc il ne devrait pas y avoir de problèmes.
Un plan audacieux qui lui permettrait de calmer les combattants qui perturbaient la quiétude de son lieu d'aventure !

Un plan mis à mal par un cri proféré par une voix au ton de sève et à la force ancienne, aux accents de haine profonde. Et puis un bruit sourd, témoin de la rencontre entre une masse conséquente et le sol qui n'avait rien demandé et qui ne recevait rien d'autre qu'herbes et fleurs.
Devait-elle voir ce qui se passait en haut encore, ou demeurer en bas ? L'animal qu'elle avait entendu pouvait avoir été blessé. Mais cette voix ne la trompait pas.

Elle devait être en présence d'un de ses cousins, qui au lieu d'être né d'un arbre pour en être l'avatar, son esprit lié et son éternel compagnon, avaient conservé leur esprit dans l'arbre et se mouvaient sans problèmes, n'ayant pas à se soucier de celui qui était bien loin. Un joli sort, bien que le sien soit aussi des plus magnifiques. Elle ne savait si elle pouvait les envier, car ils n'avaient pas de foyer, alors qu'elle en avait un. Un foyer doublé d'une présence réconfortante, mi-sœur mi-mère.

Il était donc légitime d'aller voir celui qui avait fait la rencontre de la terre, car il était plus proche d'elle, en un sens. Et puis, il pourrait la renseigner.
De toute manière, il s'avançait vers elle.


Il était bien beau. Et bien grand. Un peu trop, car il faisait presque le double de sa taille. Son écorce était agréable à l’œil, et il était couvert d'étranges vêtements qui devaient avoir leur origine dans un arbre mort, même s'ils avaient été bien transformés pour arriver à ce résultat qui était un chef-d’œuvre. Son visage était étrange, pourvu de pierres précieuses qui semblaient proches de celle qu'elle avait en pendentif et qui l'aidait à se mouvoir hors de Flore.

Il souhaitait la réquisitionner pour une raison comme pour une autre ?Quelle en était la logique ? Pourquoi ? Et pourquoi ne se souciait-il pas de qui elle était ? Ceci était vexant. Son cousin était bien peu poli. Mais la joie d'en découvrir un combattait les sentiments négatifs, et elle ne lui en tint pas trop rigueur.


- Bonjour cousin. Pourrais-tu t'expliquer ? Je ne vois pas ce que tu attends de moi. Et pourrais-tu me dire si tu es lié aux cris étranges que j'entendais faiblement du haut de la falaise ? Comment as-tu fait pour tomber, aussi ?
Et sais-tu comment je pourrais me procurer des vêtements comme les tiens ? On ne cesse de me dire qu'il faudrait que je m'habille, mais je n'ai pas les talents pour faire cela, ce qui me handicape dans les quelques voyages que je cherche à faire.


Il était dans les habitudes de Sylvia de poser tant de questions, sans se rendre compte qu'ainsi elle pouvait énerver son interlocuteur. Mais son intérêt était sincère, et elle attendait les questions avec grande impatience.

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Maman ours, tu fais ch... Sand-g10Jeu 8 Aoû - 16:36
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« - Et que faites-vous, je vous le demande, à flâner de pareilles manières à une heure aussi grave ?! »
Perchée en haut de la falaise, le bâton fermement planté en terre au bout de sa main gauche, la silhouette déchirée par le contrejour, Clydwen aurait presque pu paraître intimidante, grandie par les rayons du soleil et la cime des arbres. Les deux autres protagonistes ne pouvaient pas encore tout à fait apercevoir ses yeux brillants ni son expression déterminée mais devinaient à coup sûr l'excitation enthousiaste qui animait alors ses grandes oreilles tendues vers le ciel, droites comme des i sans pouvoir s’empêcher de vibrer de la fureur innocente qui l’emplissait alors.
« - Trêve de bavardages ! Nous avons à faire ! C’est la GUERRE ! Et croyez-moi n’est pas encore né celui qui échappera à mes vibrisses, oh non ma bonne dame, je suis un véritable traqueur, une bête de chasse, on ne me vole pas moi mes bons amis, surtout pas lorsque j’ai passé des heures à rechercher cette satanée fleur d’incarnat ! enchaîna-t-elle d’une voix étonnamment puissante – ce qui, admettons-le, ne portait pas très loin mais avait au moins le mérite de continuer à donner l’illusion qu’elle n’était pas simplement une bestiole de trente centimètres perchée sur une colline rocheuse réunissant toutes les conditions pour la rendre crédible. »

Mais reprenons les choses à leur origine, voulez-vous ?
De l’argent, c’était de l’argent. Un contrat, c’était un contrat. Un travail, c’était un travail. Vous saisissez ? Bien, parce que là résidait la cause de tous les malheurs de la petite Ilwynog. C’était un jour comme un autre, Luz était venue la voir à l’aube et lui avait présenté une nouvelle commande herboriste : comme Clydwen était la seule à posséder une connaissance assez prononcée dans ce domaine à la Confrérie on lui confiait toujours les missions les plus délicates. Pas nécessaire les plus dangereuses, non, mais souvent les plus longues. Une fleur d’incarnat était chose rare depuis l’hiver éternel, tout du moins à l’état sauvage : certains elfes en avaient fait une culture mais hé, leur prix était exorbitant et l’Ilwynog n’était pas réputée pour jeter les ailes de bronze par les fenêtres, ça non. Plutôt mourir. Dans sa vénalité infinie elle s’était donc mise en route pour Drayame, là où l’on pouvait encore espérer trouver ces pétales couleur carmin sans avoir à débourser quoique ce soit. Heureusement, Clydwen savait où les chercher et ça, c’était un avantage considérable. Le fait d’être petit était aussi un gros avantage sachant qu’il fallait aller les dégoter sous des buissons de ronces épais, mais ça c’était une autre histoire.

Clydwen était donc en Drayame depuis quelques heures, vadrouillant à travers l’immense forêt, l’œil aux aguets et les oreilles tendues. Après un bon moment de recherches infructueuses elle avait fini par tomber sur le buisson ardemment recherché et s’était faufilée en-dessous en tentant d’éviter de se blesser inutilement, ce qui ne l’empêcha pas de mélanger de la poussière et des morceaux de feuilles mortes à son pelage d’ordinaire si doux et si brillant.. enfin autant que faire se peut quand on était une Ilwynog avec son hyperactivité. Clydwen avait eu de la chance : elle était tombée non pas sur une, mais deux fleurs d’incarnat, ce qui était assez rare pour être souligné et qui la remplit d’un espoir un peu fou : si elle arrivait à rajouter ce spécimen à sa serre au quartier général de la Confrérie, ils n’auraient plus jamais à souffrir de la pénurie et, en proposant des prix appréciatifs, seraient privilégiés sur la demande.. ! S’emportant quelque peu, la bestiole sortit de sa cachette boisée pour se remettre debout, s’époussetant inutilement en serrant fièrement sa besace contre elle. Today was a good day.

Tout aurait ensuite pu se passer comme sur des roulettes : son précieux trésor en main, elle serait repartie comme elle était venue, le poil saillant et les oreilles au vent, mais ce n’était pas sans compter l’intervention pour le moins incongrue d’un.. ours énorme qui lui atterrit sur le coin du museau, l’obligeant à bondir prestement pour éviter de se faire écrabouiller et en lâchant son bagage dans le mouvement. Les yeux écarquillés d’horeur, Clydwen n’avait eu d’autres choix que d’observer la besace dessiner de lents cercles dans les airs et si elle remercia Yehadiel de ne pas la faire s’ouvrir en chemin elle le maudit la seconde d’après pour la faire atterrir pile autour du cou de la bête. C’est pas vrai ! songea-t-elle en se remettant debout, prête à la poursuivre jusqu’à ce que mort s’ensuive, mais elle ne put s’empêcher de marquer un temps en observant alors un guerrier arbre. Elle en avait entendu parler, bien évidemment : les Ilwynog possédaient une connaissance exemplaire de ce qu’il se passait en dehors de Terre, autant dire qu’ils étaient incollables sur tout ce qui se passait à proximité de leur Flore natale. Elle avait beaucoup lu, à leur sujet, mais n’en avait jamais vu de ses propres yeux et ignorait le terme exact de leur race. Mince alors, souffla-t-elle avec un mince sourire. Mince sourire qui s’effaça rapidement lorsqu’elle reprit conscience de la situation, et tandis que le guerrier arbre se faisait pousser sans ménagement du haut de la falaise Clydwen se mit à bondir vers l’ours pour mieux lui sauter sur le poil, prête à récupérer son bien. La bête imposante interrompit son mouvement en plein vol d’un coup de patte bien placée et bien que l’Ilwynog la soupçonnait de ne pas l’avoir fait exprès – l’ours faisait alors volte-face pour mieux s’enfuir sans demander son reste – elle s’en sentit le souffle coupé d’indignation. Ah, c’était comme ça. Ah, c’était comme ça !

Entendant des ersatz de conversations en bas de la falaise, Clydwen prit le temps de reprendre une certaine contenance – principalement psychique – avant de s’avancer vers le bord de celle-ci, remplie de rage et d’espoir. Si ce guerrier arbre était l’ennemi de ce malotru, alors il allait l’aider à récupérer sa sacoche ! C’était décidé, ils allaient partir à la chasse à l’ours, que l’autre le voulait ou non !
La suite, évidemment, vous la connaissez déjà.
Le souffle court, Clydwen prit le temps d’observer à qui s’adressait alors l’arbre vivant et son expression se radoucit quelque peu.
« - Oh, bonjour, Sylvia. C’est étonnant de te voir ici. Comment va ton aubépine.. ? Ah, mais on a pas le temps pour cela ! Allez, grimpez, il ne faut pas la laisser nous distancer ! Montjoie et haut-les-cœurs ! »

Clydwen

Clydwen


Ilwynog

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Maman ours, tu fais ch... Sand-g10Ven 9 Aoû - 10:48
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Howard se demanda dans un premier temps sur quoi il était tombé. Une créature toute chétive, frêle, avec un air benêt, mesurant approximativement un mètre et demi. Les cheveux verts, tout gracile. Mais pire que ça, ça parlait, cette petite chose. Et pire que ça encore, ça le bombardait de questions totalement stériles qui ne trouveraient jamais de réponse. Tout simplement car le gardien n'avait pas le temps d'y répondre. Et qu'il n'avait pas suivi les trois quarts de ce qu'on lui avait demandé. Ne pouvant froncer le sourcils (Car il n'en a pas), à l'intérieur de lui il synthétisait un subtil mélange d'indifférence et d'incompréhension.

Mais plus grave encore. Sortit de nul part, un lilliputien tout vert, la mode devait être au vert, prononçant un discours navetesque et soporifique sur ses incroyables capacités à chasser la libellule par temps de pluie. Ça parlait de vol, de fleurs, de... De choses et d'autres. En règle générale c'est lui qui pose les questions. A des êtres humains. Mais là il se retrouvait en présence d'habitants de la forêt. Avec le recul, il ne les comprenait absolument pas plus que les êtres humains. Aussi, son visage inexpressif voguait entre les deux protagonistes sans se fixer sur aucun des deux. Il se pencha, ramassant une petite brindille par terre, se mettant la petite branche en travers de la gueule, sortant ainsi son meilleur "Poker Face" des bois.
Il finit par balancer cette petite chose pointue par dessus son épaule. Les discours, c'est super sympa, mais... Ça ne fait pas avancer les choses.

Son regard luminescent finit par se poser sur la dryade. Laissant quelques longues secondes passer, la question se posait de si il pouvait ou non... Haussant les épaules, il se dit que oui. Après tout, gardien de la Nature de son état, il disposait de tous les droits. Puis il n'avait de compte à rendre à personne.
C'est donc sans lui demander son avis qu'il choppa la petite dame aux cheveux verts par la taille et la déposa nonchalamment sur son épaule droite. Il fit un bond prodigieux et se rattrapa à la paroi rocheuse à l'aide de sa main valide, l'autre agrippant la petite bête pour ne pas qu'elle n'aille s'écraser par terre ou se râper le groin contre la roche. D'un deuxième bond, il atteint les hauteurs pas si éloignées de cette pseudo-falaise, juste à coté de... Ce... Petit machin... Vert. Aux longues oreilles.

"Mais tu es... Un... Illw... Un Illwon... Lywonyg..." Puis, peinant un peu trop à trouver le terme exact, qu'il avait dû entendre une fois dans toute sa vie, il conclut par un terme un peu plus généraliste. "Un lutin ?"

Puis ne lui demandant pas son avis, ni sa réponse... De toute façon sa question était plus une question rhétorique qu'autre chose. L'homme-arbre le savait doué de conscience, c'est à peu près tout ce qui comptait. Le reste lui importait peu. Puis il avait l'air motiver pour partir en chasse d'on-ne-sait-trop-quoi, alors autant qu'il utilise son énergie pour lui venir en aide. C'est alors qu'il prit la bestiole par le col et le colla sur son autre épaule. Le lilliputien avait plutôt intérêt à s'accrocher si il ne voulait pas s'envoler pendant sa marche forcée.

"Si vous voyez M... Une Ours, prévenez moi." Dit-il avant de s'engager directement entre les arbres, s’élançant lourdement dans une course, engagée par un bond en avant, retombant lourdement sur le sol, faisant vibrer chaque petit brin d'herbe, secouant les arbres et les buissons. Il allait se servir de ses deux compagnons d'infortune comme de radars. Lui courrait tout droit en espérant tomber dessus, eux se chargeraient de voir si Maman Ours rôdait dans le coin. Ils n'auraient qu'à le lui indiquer en hurlant un peu plus fort. (Merci de ne pas vous servir de ses cornes comme gouvernails, ce n'est pas fait pour ça o/)

[HRP : Le mieux serait peut-être qu'on s'organise de manière à ce que ça évolue efficacement.
N'hésitez pas à me MP mais dans l'idée ce serait que Sylvia aperçoit le gros nounours par dessus une grosse haie. Comme le Howard est bien balourd il ne peut y accéder, donc bah... Après vous vous débrouillez pendant qu'il fait le tour.]

[HRP 2 : Excusez la longueur du post.]

Howard Hazred

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Maman ours, tu fais ch... Sand-g10Sam 10 Aoû - 20:39
Qu'il était ennuyant pour un arbre !
En fait, à présent elle savait qu'il valait mieux être séparé si c'était pour être privé du don de la parole ou de simples expressions.
Quelle triste vie il devait avoir. Sans ces capacités élémentaires, comment pouvait-il faire quelque chose ?
Attendez... n'avait-il pas crié plus tôt ? Aussi, il devait délibérément ignorer la dryade, qui s'en énervait. Cette marque de mépris de la part de son cousin était la pire des choses qu'il puisse lui infliger ! N'étaient ils pas censés être une grande famille soudée ? Des amis pour la vie, qui devaient s'entraider après le massacre de Flore ?
D'un autre côté, elle était à Drayame, ce qui signifiait que pour ce malotru, les affaires de Flore pouvaient ne pas avoir la moindre valeur. Mais les siens n'avaient normalement pas besoin d'un désastre pour s'entraider et s'apprécier !
Et lui l'ignorait, alors qu'elle voulait savoir pourquoi il était tombé, à qui ce cri appartenait, d'où il tirait ses habits.

A moins qu'il ne soit hébété par la profusion de questions ?
Non, ce serait idiot. Les humains étaient plus dégourdis lorsqu'elle leur parlait.

Soudainement, une voix puissante et claire, pleine d'assurance résonna dans la forêt. L'auteur des paroles qui suivirent évoquait quelques souvenirs dans le cœur de l'enfant de la Nature, plus ou moins lointain. Ceux d'une belle époque, dans Flore, où elle pouvait souvent parler avec ces habitants, et où elle conversait avec fées et naïades. Où les lutins des champignons et ceux des arbres lui parlaient.
Cette voix avait des accents féminins derrière sa force, qui rappelaient à Sylvia des moments prospères, une discussion avec une personne intéressante qui se souciait d'elle et de son arbre. Ce timbre particulier qui n'appartenait qu'aux ilwynogs, qui étaient nés à Flore et cohabitaient en harmonie avec les autres habitants. Un peuple devenu rare passé l'hiver éternel qu'elle n'avait pas connu, mais qui existait encore et qu'elle avait connu.
Cette voix si guerrière inspirait un mot simple. En se tournant vers son origine, la dryade ne fut pas trompée ; de longues oreilles, une longue fourrure qui était difficile à voir à contrejour. Une petite taille, et un bâton. Son corps était tendu par la rage, et sans la nostalgie qu'elle invoquait, Sylvia eut pu être intimidée.

Une fleur d'incarnat ? Elles étaient rares, non ? Depuis l'hiver éternel tout du moins. Elles étaient bien belles et bien utiles à certains égards, mais il était si difficile d'en trouver qu'elle n'avait jamais en voir plus qu'une. C'était un précieux souvenir qu'elle chérissait parmi tant d'autres.

Et puis, la boule de fureur se radoucit quelque peu en la remarquant, et lui donna ainsi raison : elles se connaissaient bel et bien. Dans Flore elles s'étaient rencontrés et avaient sympathisé.
Quand on parlait de précieux souvenir.


- Gwyn ! Elle va très bien, merci. Je vais t'aider pour ta fleur, ne t'en fais paaAAAAAAAAH !

Soustraite à la gravité par l'arbre qui venait d'agir à défaut de parler, la dryade poussa un cri de surprise et de peur. Être en l'air n'était pas rare, mais elle décidait elle même de cela en temps normal ! Là, elle n'avait pas confiance dans le tréantien, et ne pouvait pas être sûre de ses futurs actes.
Dire qu'elle pensait qu'il ne pouvait pas être plus malpoli.


- Lachez moi ! Je peux monter toute seule ! Et puis, comment osez-vous faire ça ? Gwyn ! Dis-lui d'arrêter !

Cependant, elle ne pouvait espérer de secours de l'ilwynog, qui venait aussi de se faire capturer par le méchant arbre. Est-ce que les elfes avaient dit à tous ses cousins de capturer d’éventuels arrivants de Flore pour les ramener à la frontière ? Si c'était le cas, elle en était profondément déçue.
Ah, et il prouvait une fois encore qu'il l'ignorait parfaitement, car elle l'avait bien entendu parler alors qu'elle était placée sur son épaule.

L'ascension fut rude ; décomposée en petites étapes violentes, elle était saccadée et trop déconcertante pour la petite nymphe dans sa position inconfortable. Mais la course fut pire, et secouée dans tous les sens, elle eut souvent l'impression qu'elle allait vomir. Quand bien même il y avait fort peu de chances pour que cela arrive.


- Une ourse ? Je ne crois pas en avoir vu à Flore. Peut être qu'il s'agit de ce tas de fourrure que je vois près de la ruche, à manger du miel ? Gwyn ?

Avide de secours et de précisions, elle regarda sa "cousine Ilwynog" dans l'espoir d'une approbation. Le tas de fourrure était bien gros. Il était cependant tourné vers la ruche, et il était impossible de voir s'il avait les fleurs d'incarnat

- Que s'est-il passé ? Et lâchez moi, vous !

Elle allait s'énerver, à force.
Bien que l'arbre s'en fiche sûrement.

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Maman ours, tu fais ch... Sand-g10Dim 8 Sep - 3:06
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Sylvia commença à lui tenir des propos qui l’auraient sans nul doute sincèrement touché si le guerrier arbre ne l’avait pas interrompu. C’était bien dommage, se dit Clydwen en remuant ses oreilles de haut en bas, une dryade était encore le meilleur alliée lorsqu’il s’agissait de trouver des plantes. Surtout que l’Ilwynog appréciait particulièrement celle-ci ! Sylvia était ce qu’on pouvait appeler une vieille connaissance, mais Clydwen la considérait davantage comme une amie. De toute façon, tout ce qui était vert et vivait à proximité était digne d’être étiqueté sous cette appellation, songea-t-elle en hochant la tête pour elle-même, fascinée par sa capacité à songer à pareille chose dans la panique la plus totale. Sauf les chenilles, rajouta-t-elle mentalement tandis qu’elle observait presque sereinement l’arbre se saisir de la fine dryade pour mieux la rejoindre en haut de la colline. Les chenilles étaient la plupart du temps bien trop présomptueuses pour qu’elle les supporte plus de cinq minutes. Un peu comme les..
« - Une Ilwy.. commença-t-elle à rectifier, un petit doigt levé vers le ciel et le museau déformé d’une expression solennelle avant qu’Howard ne la saisisse à son tour pour mieux la placer sur sa seconde épaule, la première étant présentement occupée par Sylvia. »
Pauvre Sylvia, d’ailleurs, ayant appelé en vain la bestiole au secours quand celle-ci se perdait dans des réflexions trop absurdes pour en expliquer réellement le cours. À moins que cela ne soit en rapport avec la situation actuelle ? À vrai dire, elle avait oublié. Et sembla d’ailleurs se remémorer la situation actuelle aussi rapidement qu’elle l’avait oublié, se redressant d’un bond sur l’épaule en bois pour mieux poser ses mains sur ses hanches.
« - C’est très malpoli ce que vous faites là, jeune homme ! réprimanda-t-elle en cherchant en vain à capter le regard d’Howard – qui était probablement bien plus vieux qu’elle, soit dit en passant. Les dryades sont des créatures très.. woaaah ! »

Décidément, cette pousse fougueuse n’écoutait rien ! Que la voix cristalline de Sylvia ou celle, un peu plus insupportable, de Clydwen hurle au scandale, au rapt ou au vol, il semblait se focaliser uniquement sur sa lubie. Laquelle était.. eh bien, laquelle était encore trouble dans l’esprit de l’Ilwynog, et sûrement tout autant de celui de la dryade. Toujours était-il que le chêne enragé, sans même en prévenir ses passagers, entama une course folle à laquelle Clyd ne s’attendait pas ; forcée de se saisir en urgence de la corne d’Howard pour ne pas s’envoler et se retrouver à la traîne quelques mètres derrière ses nouveaux compagnons, celle-ci sentit ses oreilles flotter dans le vent tandis qu’elle s’agrippait tant bien que mal pour sa vie – ou, tout du moins, son honneur.
« - Une ourse ? Vous avez dit une ourse ?! articula Clydwen, autant que faire se peut avec le vent qui fouettait alors son visage et perturbait gentiment ses sens mais sans lui faire perdre assez d’attention pour ne pas relever les propos de sa compagnon de Flore. »
Rassemblant toutes ses maigres forces pour aller à l’encontre de cette loi naturelle pour le moins contraignante, Clydwen tira sur ses pattes avant et bloqua ses pattes arrières juste en-dessous de celles-ci, faisant pression pour se redresser au maximum sur la corne d’Howard et jeter un coup d’œil à ce dont Sylvia lui parler. Oui, si elle plissait les yeux en faisant abstraction des larmes qui commençaient à y poindre, elle pouvait en effet apercevoir cette boule de poil, et.. Ah ! Son sac ! Les fleurs d’incarnat ! Certes, les concernés étaient bien incapables d’apercevoir une quelconque besace mais Clydwen était persuadée que c’était la bonne pioche !

« - Oui, c’est elle, c’est elle ! confirma Clydwen qui voulut pointer la bête du doigt, perdant alors son maigre équilibre – heureusement, Howard effectuait un petit bond à ce moment-là, ce qui permit à la bestiole de retomber lourdement sur son épaule et de s’agripper sur place sans avoir à flotter derrière sa corne comme un étendard poilu. Ce malotru m’a volé mes fleurs d’incarnat ! Deux, Sylvia, tu te rends compte ? Il faut absolument que tu vois.. Attention à la branche ! prévint-elle ensuite pour la dryade qui, plus haute qu’elle, risquait bien de se prendre la concernée en plein visage si elle ne réagissait pas à temps. »
Quelle aventure, songea l’Ilwynog en réalisant alors pour la première fois que le guerrier arbre, lui aussi, semblait avoir un différend avec la bête. Était-ce parce qu’elle l’avait poussé du haut de la falaise un peu plus tôt ? Curieuse, la bestiole se rapprocha des.. de l’emplacement qu’aurait dû avoir les oreilles d’Howard pour crier à son attention.
« - Vous ne devriez pas vous laisser ronger par la rancœur, vous savez ! Ce n’est qu’un animal ! »
Ce qui était stupide, venant de sa part, quand on savait qu’elle avait passé les cinq dernières minutes à hurler après le dit animal comme si celui-ci avait agi délibérément. Enfin, ça..


Spoiler:

Clydwen

Clydwen


Ilwynog

Partie IRL
Crédit avatar : Tyson Tan, Evaëlynn pour les retouches.
Double compte : Bjørn Jansson, Jihad el-Houari.
Vitesse de réponse : Lente.


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