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 La cité du feu et ses milles et unes merveilles

 
La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Lun 8 Juil - 18:12
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Du sable, encore du sable, toujours du sable, et au milieux de cela ? Une ville !
Artanis, se faisant passé pour un forgeron itinérant, voyageait avec une caravane depuis de longues semaines déjà quand ils aperçurent les tours, mais on lui apprit que ce n'était qu'illusion, qu'ils ne rejoindrait la cité des sables qu'après presque une semaine de voyage encore.


*UNE FOIS, je le fait UNE FOIS et c'est pour diversifié le recrutement …purée ….plus jamais …y a intérêt a y avoir de bons éléments la bas … saloperie de soleil …de sable … au moins a la Muerta c'était humide et il y avait de l'ombre … *

Quand enfin, la nuit tombant sur la cité et sur son voyage, l'elfe franchit les hautes portes de Faestalia il eut une pensée pour l'armée de démon ayant rebrousés chemin devant somme toute des fortifications pas si impressionnantes que cela.

*Pff de toute façon le désert fait la moitié du boulot … amener un dragon le siege ne commence même pas … une petite après midi et c'est réglé … ah … bon aller une auberge maintenant … on largue le leste … *

Artanis s'effaça de la caravane, serpentant dans les rues jusqu'à leur point de chute, telle une ombre. Il passa ensuite le reste de la soirée a echanger dans les tavernes les plus mal famées de la basse ville troglodyte les armes volées qui lui servaient de couverture contre de maigres brouses ou certaines informations. En fin de soirée il ne lui restait que son équipement dans sa parodie de charrette, le temps des masques étaient finis, le mendiant redevenait l'assassin, la lumière redevenait l'ombre, Artanis enfila son attirail et commença a rôder dans les rues, terminant son investigation des bas quartiers, pour grimper dans les hauteurs et espionner dans les quartiers les plus riches. Il s'était préparé durant toute la dernière semaine de voyage a cela ,dormant le jour sous les couvertures, apprenant quelques mots de langues locales et la carte de la ville par coeur.

Le jour se levait, l'elfe avait fini son noter de toutes les auberges, tous les avis de recherche ou de missions, et a sa grande déception, pas un voleur, pas un mercenaire, pas même un guerrier de passage ne valait le prix de ses sandale *dans ce trou pommé !*. La ville marchande avait clairement fait sa richesse, sa réputation, et possédait une population entièrement tournée sur l'échange, le partage mais aussi la corruption bref l'argent, et non pas qu'Artanis aima la violence, il n'avait pas fait tout ce chemin pour gouter des dattes, regarder des assiettes ou recruter un fin parleur de la cour. Il ne restait qu'un endroit a prospecter, et pas le plus glorieux ni le plus fertile en guerrier d'élite, les prisons.


*Au moins je n'aurais pas besoin d'être très éveillé … purée qu'elle nuit de M***e ! Une nuit entière et pas un groullot qui sais tenir une épée … les auberge a moitié vide …. bon pas chez les voleurs mais savoir plumer quelqu'un au jeux du petit pois ça va pas faire avancer la guilde … la prison … la prison …. ah! Voila la caserne …ça ne doit pas être loin … bon faut que je descende de mon toit aussi … je ne suis pas une girouette et en plein jour je vais vite me faire griller … dommage que les soldats de la garde soit tant arrosé a l'or que je ne puisse les corrompres pour me rejoindre … alors alors *

Alors qu'il descendait tel un gibbon, s'accrochant aux fenêtres d'une rue étroite et perdue donnant sur le parvis de la caserne, l'elfe entr'aperçut une vision qu'il crut sortie d'un rêve, l'oeil rivé sur la caserne pour vérifier que personne ne s'engageait dans la ruelle pour le voir, il vit l'espace d'un instant une femme aux cheveux rouge comme le sang, d'une grâce peut commune, entrer dans le bâtiment, sa chevelure tel un voile volant au gré du vent étant la dernière chose restant de l'apparition une seconde plus tard dans le champs de la porte principale Artanis aurait également juré voire ... des oreilles pointues ! Une elfe ? Ici ? Il préféra rester a l'ombre de sa rue étroite, caché, s'étant assuré qu'il n'existait pas d'autre sortie au bâtiment de la garde, il patienta jusqu'au retour de la femme pour l'aborder en des territoires moins hostiles.

Artanis Targaryen

Artanis Targaryen


Elfe


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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Ven 16 Aoû - 0:05
Midi. Heure maudite dans cette partie du monde torride, et je ne parle pas de ces bordels. D’un rapide coup d’œil, je regarde autours de moi avec lassitude avant de bouger ma main de mon visage pour essayer de me rafraichir, ne serrais-ce qu’un tout petit peu. Alors que mes joues commence à rougir et que des gouttes de sueur coule le long de ma joue, un rôt bruyant ce fait entendre suivit de ricanement tout aussi gras les uns que les autres. Que des porcs ces soit disant, garant de la justice et de la paix. Oh oui, quel beau héro Maurice ! Ce gentil bon à rien sait juste tenir sa lance sur son épaule ! Sans servir ça, par contre, je ne pense pas qu’on peut l’affirmer ! Et bah oui, comme il le dit si bien, il ne peut pas tout faire Maurice ! C’était soit il apprenait à ce battre, correctement, soit il apprenait à ne pas dormir qui, soit dit en passant, est très compliqué pour ce genre de personne.
Je lève les yeux au ciel en me demandant, pour la cent cinquantième fois, ce que je fichai ici. Peut-être qu’une envie, ridicule oui, de me faire des amis me faisait rester. Quelle bonne blague ! Non, je restais ici, juste pour avoir des infos. Et oui, ces bon à rien était très utile pour raconter les potins de la ville et pas que les plus futiles. De vraies femmes au foyer ! Après un autre rôt de trop, je me levai enfin avec la ferme intention de quitter ce lieu au plus vite. J’avais à faire… Trouver un lieu où dormir ce n’était pas si simple que cela, ici. Tout en réfléchissant, je défis une corde que j’avais en trop sur mon corset du moment et le noua autours de mes cheveux pour me faire une queue de cheval rafraichissante, car aussi étonnant puisse-t-il paraitre, ça tenait chaud ! Peut-être que je pouvais aller faire un tour chez « le carnivore », je pouvais très bien proposer mes services de serveuse pour une nuit en l’échange d’un repas et d’un lit pour la nuit. Oh oui, mais cela voulait dire travailler, encore et toujours…  Oh quel enfer ! Je n’avais pourtant pas l’envie de faire ma nuit sur un banc ou une grange du coin, j’aimai les chevaux mais pas dans mon lit. Je n’avais donc pas le choix.


***

-Oh ! Ça fait une heure que j’attends ma bière moi !
-Elenna ! Bouge ton cul !
-Oui ! J’arrive !

Légèrement énervée, je posai la bière devant le client impatient avec un sourire forcé qui ressemblait plus à une grimace qu’à autre chose. Après tout, le jeu en valait la chandelle, un lit et un repas chaud ça demandait un petit effort.


***


-Ah !.... Liiiiit….


En soupirant, d’aise cette fois-ci, je me mis avec plaisir sous les draps. Cela faisait combien de temps que je n’avais pas dormi dans un lit ? Un mois ? Deux mois ? Je ne comptais même plus, mais je profitais toujours de ce petit élan de confort quand je pouvais l’avoir. Bon, le matelas était un peu durs mais moins déjà que la terre.
Ce fut avec une dernière pensée pour ce qui allait m’attendre demain que je fermai l’œil sans demander mon reste.



***

-Pas une attaque, pas un seul problème de route, tout c’est déroulé comme prévu. C’était vraiment… Trop tranquille presque. Bonne ambiance. C’était sympathique.
-Tant mieux, espérons que la prochaine mission que je vais te confier va ce passer aussi bien ! Tu auras toutes les informations sur ce parchemin, les lieux où vous allez devoir vous arrêtez, une ou deux fois en tout, les recommandations et ce que la caravane va transporter ce coup-ci. En gros, comme d’habitude, tu devras surveiller constamment les lieux et les environs, je ne veux pas un seul mort à part extérieur à la caravane, pas un seul objet qui disparaisse, sinon je jure que tu vas avoir de mes nouvelles !
-Oh, maintenant on joue avec les menaces, capitaine. Donnez donc moi cela ! La caravane part quand ?
-Dans une heure.
-Et bien c’était bien le moment pour me prévenir ! Un peu plus et il partait sans moi !
-Bouge, tu vas être en retard.


C’est en soupirant, oui c’était une grande habitude chez moi, que je partis pour la centième fois de ce fichu bureau.
Quand je sortis dehors, le soleil cogner déjà de nouveau, en plissant les yeux et avec ma main en visière je regardai devant moi, en calculant dans ma tête qui route me ferrer arriver le plus vite possible au dépars des caravanes. Outch, j’allais devoir courir…  

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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Jeu 31 Oct - 15:24
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Lorsque celle qu'il attendait patiemment depuis de très longues minutes sortie a longues allonges, Artanis comprit son empressement et le risque de la perdre dans un dédale de ruelles sans fin dont il ne connaissait rien aussi bondit-il hors de sa cachette et calqua son pas sur celui de la femme aux cheveux de sang, qu'il ne put suivre très longtemps sans révéler sa propre nature. La femme ne se cachait pas, elle, aussi pour la suivre dut-il prendre une rue parallèle, accélérer le pas, et arriver a sa hauteur en retournant dans la rue principale, ne pouvant plus éviter d'attirer son attention il essaya que son apostrophe ne parut pas trop rude étant donné qu'il avait gardé son visage caché, toujours en armure de cuir, l'épée ceint dans son dos, et abordant cette femme sans raison apparente :

-Bonjours jeune elfe ! Hey ...HEY ! Regarder ...moi ….la ...ralentissez je vous pire voyons je ne vous veut aucun mal, j'aimerais juste converser avec vous !

L'elfe se retourna enfin et lui adressa rapidement la parole, lui rendant son salut il s'empressa de dégager une gène :

-Je ne vous veut pas de mal … c'est juste que voyez vous ..j'ai beau faire le fier avec mes atours … je ne sait pas très bien me défendre une fois l'épée hors de son fourreau … alors que vous …. pourriez vous m'aider a atteindre sans encombres l'endroit ou vous aller ? Ainsi je ne serait pas un fardeaux et je resterait en sécurité le plus longtemps possible ...ses rue son si inquiétantes …

Faignant des regards méfiants autours de lui il se reporta a son interlocutrice qui ne tarda pas a lui répondre :

-Oui, bien-sûr mais je suis en retard donc il va falloir mettre la cadence.

Puis il avait entamé son improvisation parfaite pour cacher son identité et en apprendre plus sur la jeune elfe qu'il interrogea de quelques questions superflues le long du trajet, il apprit ainsi qu'elle travaillait pour la garde comme une sorte de mercenaire, qu'elle avait plus ou moins toujours vécus dans cette ville ou le désert alentour, mensonge certain aux yeux d'Artanis passant régulièrement de ses oreilles, a sa chevelure et a ses yeux ne trompant pas sur son lieux de naissance véridique, a savoir certainement pas le désert !

L'elfe l’emmena jusqu'aux portes de la cité, il avait réussit par sa conversation a faire ralentir son pas et cela lui avait permis de pouvoir encore feindre d’être un pauvre vagabond de faible constitution, mais cela avait entraîner un retard pour l'autre elfe qui ne put éviter un assaut verbal de plainte de la part de ses collègues qu'elle encaissa étonnement bien avant de se reporter sur Artanis :

-Au revoir et bonne chance à vous. Essayez de rester en vie même si je n'ai pas peur pour vous, vous avez l'air d'avoir de bonne jambe.

Ce a quoi il répondit :

-Oh! Déjà ? Hmm vous savez quoi ? Vous m'êtes bien trop sympathique et votre compagnie m'es bien trop agréable pour que je la délaisse ainsi ...ce n'es pas grave ... je vais vous suivre sur votre retour et ainsi vous apporter un peut de conversation que vous ...camarades ne peuvent visiblement pas vous octroyer ...en revanche... veuillez m'excuser mais comme vous me l'avez si bien fait remarquer ce rythme m'a quelques peut épuisé et je ne puis suivre votre pas plus longtemps ...

Et il reprit la route en sens inverse, roulant des yeux en voyant la direction prise, et perdant un peut son regard parmi les maisons s'éveillant encore dans ce quartier de la ville, laissant un peut l'elfe l'oublier, marchant derrière le convoi pour réparé son erreur de discrétion, regrettant de s'être laissé emporter par le rythme de l'elfe que seul un autre elfe aurait pu soutenir ainsi tout du long. Le soleil s'élevait enfin au dessus des toit et imposait son étouffante présence par un zénith impérial qui prêtait à la moindre goute d'eau des allures de providence.

Artanis Targaryen

Artanis Targaryen


Elfe


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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Sam 2 Nov - 10:59
-Oh! Déjà ? Hmm vous savez quoi ? Vous m'êtes bien trop sympathique et votre compagnie m'es bien trop agréable pour que je la délaisse ainsi ...ce n'es pas grave ... je vais vous suivre sur votre retour et ainsi vous apporter un peut de conversation que vous ...camarades ne peuvent visiblement pas vous octroyer ...en revanche... veuillez m'excuser mais comme vous me l'avez si bien fait remarquer ce rythme m'a quelques peut épuisé et je ne puis suivre votre pas plus longtemps ...

Ma compagnie agréable ? Je lui avais pourtant répondu par petit mot, ne lui octroyant qu'un minimum de mon intention beaucoup trop occupée que j'avais été à vouloir aller plus vite. J'avais même été très étonnée de le voir tenir la cadence, moi qui avait dit oui en croyant le semer très rapidement je l'avais sous-estimé. Je souris malgré moi en comprenant qu'il venait, oui peut-être qu'elle pourrait parfois lui parler, même si pendant ces missions elle n'aimait pas trop se mêler aux autres, sachant parfaitement qu'elle était surveillée de toute part par les soldats qui l'accompagnaient à chaque fois. C'était plus fort qu'eux, j'avais beau être de service depuis maintenant une bonne année, il ne pouvait s'empêcher de me surveiller, pas tous heureusement. Je fis un signe de tête et de main à mon interlocuteur pour lui faire comprendre que j'avais entendu et compris, mais que je devais y aller pour préparer ma monture.
Avec un petit élan du pied, je tourna sur moi même pour partir en direction des écuries et plus je me rapprochais, plus je sentais l'odeur des chevaux me piquer le nez. Je n'avais jamais eu aucun problème avec des montures, une fois dessus tout bon cavalier, finissait par l'oublier. Alors que quand on ce dirigeait vers les écuries, l'odeur vous fouettez le visage bien trop heureuse qu'elle était de pouvoir, enfin, sortir par les portes ouvertes ! Justement, voilà que je devais les ouvrir à présent et j'entra, donc, le nez légèrement plisser.
Déambulant parmi les ranger de boxe, je regardai autours de moi sans trop faire attention à ce qui m'entourait sauf à mon prénom qui finirait par attirer mon regard, écrit, sur le boxe de la monture qui m'avait été désigné pour ce voyage. Bien-sûr qui disait petit voyage, disait petite monture. On allait pas me confier une monture capable de galoper pendant plusieurs minutes alors qu'on allait voyager lentement et normalement sans encombre. Ma présence n'était utile que pour le moral des gens qui ce sentaient plus à l'aise à partir du moment qu'ils avaient l'impression d'être protéger.


-Hé ! Petite ! Oui, toi ! Je sais, je sais j'ai toujours du mal avec ton prénom, m'enfin bon, v'la ! Ta monture est toute prête !
-Merci mon ami, et c'est Elenna. Je m'appelle Elenna. Depuis le temps quand même.
-Parc'que toi t'connais mon nom p'tetre ?

Je devais admettre que non, c'est pour cela que je lui mis une petite tape amicale en récupérant ma monture qui était, ma foie, bien belle. Je souris en regardant le palefrenier partir en sifflotant. Oui, je l'aimais bien ce vieux bougre, il était toujours plein de petite attention qui faisait chaud au coeur comme ma monture par exemple. Il avait sûrement d'autre ordre que me donnais une monture pareille juste pour escorter une petite caravane, oui mais voilà, il savait que j'aimais bien cette monture. Cette jument devrais-je dire, elle était douce et calme, mais quand je lui demandais elle pouvait devenir puissante et intrépide. Jamais, il ne m'étais encore jamais arrivé de tomber de selle avec elle pendant un combat contre des bandits. Elle avait le sang chaud et peur de rien, je lui devais la vie plusieurs fois. Le palefrenier l'aimait bien aussi et c'était peut-être pour cela qu'il me la confiait, il voulait être certain qu'elle n'était pas monter par un incapable m'étant sa vie comme celle de sa jument en danger pour un oui ou pour un non.
Je pris donc les reines en rapprochant ma main de son museau pour lui faire une petite caresse que je savais qu'elle apprécierait. Continuant dans ma lancée, je posa ma tête dans son cou en lui tapotant le flanc. Elle souffla gentiment et ce fut après ce petit moment d'intimité que je noua mon maigre bagage à sa sa selle pour ensuite la sortir de son boxe. Plissant le nez, devant la propreté justement de ce boxe, je la sortis rapidement avant de faire un petit détours vers mon ami pour lui signaler l'état du boxe. Vexé, il dit que non, la maisonnette de ma jument était toujours propre, il me fallut donc l'apaiser avec des paroles douces pour lui faire comprendre que pour moi, c'était de trop à cause de mon odorat et que je voulais donc, vraiment, qu'elle soit nettoyée avant mon retour de préférence. Il soupira et ronchonna en partant, de la paille sortant de toute part de ces cheveux en bataille tombant parfois au sol. Je ris doucement en sachant que malgré sa mauvaise humeur, il finirait par le faire. Sa fierté de palefrenier était en jeux après tout !

Encore une fois, je fus au rendez-vous pour le départ de la caravane, en retard à croire que c'était ma journée ! Certains soldats me regardèrent en fronçant les sourcils, ça voulait tout dire, je n'avais pas hâte de rentrer pour avoir ma petite remontrance. Bon, il ne me faisait jamais bien peur et il n'avait encore jamais levé la main sur moi après une mission, puisque je rentrai toujours avec une bonne nouvelle et une mission accompli parfaitement. Non, ce qui me gonflait le plus était de l'entendre blablater et ceux pendant des heures, surtout qu'il aimait beaucoup ce répéter inutilement. Haussant un sourcil à l'égard des autres, je me mis en selle sans demander mon reste et me mis au tout début de la caravane. Pendant ma petite traversée je vis de loin l'homme qui m'avait accompagné tout à l'heure, je ne pus m'empêcher d'être surprise en remarquant son accoutrement qui était pourtant le même. Il était complètement caché, sauf ses yeux ce qui était quand même déroutant. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi je n'y prêtais attention qu'à présent. Sûrement car je n'avais que cela à faire, cependant je partis tout de même devant, j'aurai le temps de lui parler plus tard après tout.


-Tout le monde est prêt ! Nous partons !

Je souris en voyant des femmes, des hommes et des enfants s'écartaient lentement, déçu de laisser les membres de leur famille partir ne serrais-ce que pour une mini escapade. C'était toujours ainsi, quoi que pour les plus lourdes on avait parfois le droit à une bonne femme ne voulant point quitter son époux partant comme soldat dans le voyage. C'était mignon mais franchement pathétique et je ne pouvais pas m'empêcher de soupirer en regardant avec insistance le chef de troupe pour qu'on parte. Dans une caravane, le chef était avant tout le plus sociable, il connaissait tout le monde, il était donc plus apte à calmer les conflits entre les caravaniers ce qui arrivait très souvent. Celui de ce voyage, j'avais déjà pu le rencontrer, il était bon oui, à partir du moment qu'il ne touchait pas à une bouteille d'alcool.
La caravane mit du temps  à démarrer, à cause des petits retardèrent sautant dans les voitures en hâte, heureusement, ce fut finit une fois les portes de la ville passait. D'un coup de talon, je fis partir ma jument au trop, puis au galop pour aller dans les environs, même si je devais l'avouer c'était plutôt pour goûter à ma petite liberté. Voulant toujours garder un oeil sur moi, je n'avais pas franchement l'autorisation de sortir en dehors de la ville et de galoper tranquillement comme à présent, c'était pour cela que je le faisais toujours en début de voyage, poussant ma monture a prendre le plus de vitesse possible. Je pouvais toujours prétendre surveiller les environs quand je faisais cela mais c'était loin d'être le cas, je savourais juste la vitesse de ma monture qui en ce jour était particulièrement rapide et à l'adrénaline qui montait lentement en moi. Détachant mes cheveux, auparavant en couette, je permis au vent de s'engouffrer dans ma chevelure et les voleter de partout comme un feu libre ravagent ce qui l'entourait.

Après une dizaine de minute, je revins auprès des voitures pour faire mon travail. Je devais après tout m'assurer de leur sécurité même au sein de la caravane, je me permettait de le faire, pour le moment les routes n'étaient pas dangereuse puisque des troupes passaient souvent par ici, permettant une certaine fluidité  des allées et venues des marchandises. Il faudrait sûrement que je me méfie d'avantage au bout du deuxième jour, puisque normalement nous serrions au milieu de notre parcours et donc, comme toujours, dans une partie plus risqué que d'autre. Les troupes n'étaient pas assez nombreuses après tout, pour couvrir autant de terrain.
La première journée fut monotone, je n'avais pas de quoi m'inquiéter et je devais juste rester gentiment sur ma monture pour rassurer tout le monde. Je m'ennuyais mortellement et j'étais presque tenter d'aller retrouver mon interlocuteur précédent mais cela voulait dire quitter mon poste sous les yeux radants des autres. Oh oui, ils aimaient bien quand je faisais des fautes et je n'allais pas leur donner ce plaisir c'était beaucoup trop facile !

Lorsque la nuit tomba sur le désert, le chef de la caravane nous fit préparer un camp pour la nuit. Enfin, nous, ils leur fient faire le camp car je partis de mon côté faire un petit tour, histoire de vérifier le terrain au cas où. La chaleur du désert n'aidant pas, je devais boire toute les deux minutes tout en regardant autours de moi, Il n'y avait que du sable et des dunes, c'était un très beau spectacle réservé à très peu de personne et pourtant moi c'était devenu une routine. Cette beauté, je l'avais admiré adolescente chez l'homme qui m'avait hébergé et m'endormait en regardant par la fenêtre pendant qu'il me racontait des légendes du désert. La vie était belle et tranquille. Parfois, je me dis que j'aurai du rester dans ce cocon où je m'étais sentie aussi bien mais non, j'avais voulu vivre ma propre vie mais à présent que j'avais une dette, je ne savais que faire pour la vivre pleinement justement. Nostalgique je reviens au campement, les caravaniers avaient prévus les bonnes tentes, celles qui résistaient toujours une tempête de sable imprévu du désert.
Attachant ma monture a un piquet, je la couvris lentement et lui mis des cache oeil au cas où puis je me mêla aux autres pour le repas. Je n'avais pas franchement le choix et j'avais beau dire mais j'aimais beaucoup les entendre blablater pendant des heures, les hommes parlaient de femme, de fête ou de leur famille, les femmes de beauté ou d'histoire qu'elle raconte à leurs enfants qui ceux-ci les écoute parler à leur pied ou ce cour après en riant. C'était très joyeux et mes missions ressemblaient rarement à cela mais je pouvais en profiter comme un peu. Quelques enfants curieux vinrent vers moi pour toucher mes cheveux ou mes oreilles pointus, pour la plupart j'étais une bête curieuse mais qu'importe, je ris bien en les prenant parfois par le bras pour les faire tomber au creux de mes genoux plier pour leur faire des chatouille qu'il n'oublierait pas de sitôt. Certaines mères se méfiaient mais je m'en contre fichais.

Repus et fatiguée par toute l'attention qu'on m'avait attribuée, je retournais vers ma monture pour la nuit. Oui, je sais et s'il y avait une tempête de sable ? Et bien, c'est très simple, je me glisserais dans la tente la plus proche pour me réfugier mais en attendant j'étais très bien ici. Rester dehors me permettaient aussi de pouvoir surveiller le camp plus facilement, j'entendais plus facilement, sentais et voyait plus facilement ce qui ce passait, je me sentais donc plus en sûreté. Lentement, je m'endormis légèrement pour avoir de quoi reprendre des forces pour le lendemain tout en pouvant me réveiller rapidement s'il arrivait quelque chose.

La nuit était à présent bien tombé sur tout le campement, ici et là on pouvait entendre des hommes ou même des femmes ronflant dans leur tente, endormis, tous, paisiblement et surtout profondément. Alors que je venais juste d'ouvrir un oeil pour regarder autours de moi, j'entendis un bruit étouffé ne provenant pas des tentes. Me redressant d'un coup pour tendre plus facilement les oreilles, encore, je l'entendis encore. Courant dans le campement, je réveillais d'un coup de pied les soldats tout en mettant un doigt sur leur bouche pour qu'ils ne fassent pas de bruit, je ne voulais pas alerter le peuple pour le moment. Alors que tout les hommes disponible pour ce battre c'était levé une dague ce ficha dans le flan d'une bête, juste à côté d'un homme qui avait la main sur le fourreau. Blême, il regarda l'arme derrière lui faisant souffrir la bête qui celle-ci hurlait affolée. A ce moment-là une troupe de vingt homme hurla à l'unisson avant de courir vers nous. Des bandits ! Tirant mon épée à mon tour, je trancha la gorge à un homme qui s'approchait de moi dangereusement. Les femmes commencèrent à hurler, emportant dans leur course leurs enfants, d'autres hommes avaient pris des outils pour se défendre, voulant jouer au héros. Serrant les dents, je tentais de protéger tout le monde, les femmes qui se faisaient poursuivre ou les hommes se battant comme des manches devant des mercenaires beaucoup plus adroits qu'eux. Je maniai mon épée, dansant entre les armes tel un feu follet. Les bandits attaquaient comme des rustres, m'étant dans leurs coups toute la puissance de leurs bras pour me trancher d'un coup mais je dansais autours d'eux, une épée venait sur ma droite, je me baissais pour mettre un coup de pied retourné à mon assaillant. Il tombait à terre lourdement et brandissant mon épée rapidement pour l'égorger je puis passer à quelqu'un d'autre. D'autre bandits arrivèrent à la rescousse, cela devait être la dernière vague sûrement mais elle était fraîche alors que pour moi c'était loin d'être le cas. Alors que deux hommes se jetaient sur moi, me compliquant lourdement la tache pour les supprimer, un autre homme vint à ma rescousse.

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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Mer 27 Nov - 22:14
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Contrairement a ce qu'aurais pu laisser deviné la route prise, la caravane sortie bientôt de la ville et la chaleur de l'astre roi ne s'en fit que plus ressentir. Artanis jeta un coup d’œil a l'avant de la caravane, son interlocutrice avait l'air très occupée, a l'arrière, il y était ! L'ennui se faisant très bientôt ressentir il laissa les dunes et le soleil aux voyageur et discrètement se faufila a l'intérieur d'une grosse charrette bâchée et la, au milieu des rouleaux de tissus, se mis a l'aise et s’endormit. L'elfe eu des rêves paisibles, échangeant a lui même ses réflexions ayant pris place dans son esprit durant le début du voyage, pourquoi s'intéresser a cette personne en particulier ? Pourquoi elle ? Pourquoi s'entêter ici ? Et le sable ...et la chaleur ...la chaleur …

Les rêves de l 'elfe furent interrompus d'abord par le froid prenant place la nuit dans le désert, se levant en vitesse, cherchant quelque chose pour se réchauffer ,il saisit le bout du rouleau de soie le plus proche et s'enveloppa dedans. Le tissus n'étant pas très efficace, Artanis sortit la tête du chariot pour découvrir le campement, son feu et … personne d'autre !


*HEIN ? Ils m'on laissé ou quoi ? C'est quoi ce … rhooo je savait que j’aurai pas du la suivre elle …c'est pas mon habitude de courir la donselle mais la c'est le ponpon s'a m'apprendra a faire du sentimentalisme dans le recrutement … c'est pas parce que c'est une elfe que … *

Des cris se portèrent alors al 'oreille de l'elfe qui bondit hors du chariot, d'une main lassive se saisit de son chapeau et une fois celui-ci bien en place pris la route indiquée par des voix de femmes et d'enfants en pleures. Sur le chemin vérifiant que tout son attirail était bien en place, se préparant au combat, il eut une dernière pensée a lui même avant de laisser place au silence de mort qui régnait dans sa tête alors qu'il se déchaînait habituellement dans un combat :

*Bon eh bah on va faire d'une pierre deux coups ….je vais voir comment elle se débrouille ...et brrrr …. e vais me réchauffer ...tient … des brigand ... Ah ! Bon on va y aller a mains nues sinon je serais pas assez chaud *

La main qui s'était posée sur le manche de Déstiné avant le dernier chariot, une fois celui-ci dépassé et offrant a sa vue l'étendue de l'attaque, retomba contre lui et se serra en faisant bruire les lanières de son costume.
Bondissant sur le premier malandrin qu'il pu trouver, il lui asséna un violent crochet du droit dans la mâchoire en y joignant toute la violence de l'ennui accumulé dans la matinée, son « adversaire » ne l'ayant pas remarqué encaissa le coup de plein fouet et sa nuque se rompit dans un bruit sourd qui étira un large sourire sur le visage a demi dans l'ombre de l'elfe qui réserva le même sort aux deux prochain bandits qui le chargèrent avec véhémence a la vue de leurs compagnon tombé si vite.
Quand l'elfe pu enfin relever la tête, dans un moment de calme, le sang commençait a couler le long de ses doigt, pas le siens, et le démon de la bataille habitait son regard fixant l'elfe aux cheveux rouge se battant elle aussi alors que le feu de camp éclairait son visage et ses sanglants dessins.

Ayant eu sa "pause", l'elfe retourna au combat, voyant la maigre troupe de garde peinant a se sortir de l’étreinte imposée par les lames de cinq mercenaires, l'elfe en profita pour "voir si il n'avait pas perdu la main" et fauchant de sa jambe le premier il se mis a entrer dans une danse macabre autour des quatre autres. Alors qu'ils achevait d'un coup tranchant de sa main sur la gorge du premier encore a terre, le second tenta de fendre son torse qui s’effaça, un coup derrière la nuque mis fin a son étonnement qui contamina les gardes tétanisé devant les prouesses martiales de l'elfe qui devant eux exposait tout les avantages de sa physionomie sur celle des humains, arrêtant la lame du troisième du plat de ses mains il coupa son souffle d'un coup de genoux avant de rouler par dessus son dos et de faire céder son coup avec ses mains comme si il ne faisait que tourner un pot mal placé, le quatrième tenta de se protéger avec son bouclier, le saisissant il fit voler son propriétaire derrière lui et d'un coup de pied lui rompit la cage thoracique, enfin de désespoir le dernier le chargea, fendant encore une foi son corps avec souplesse Artanis s'esquiva, remonta le fil de la lame reflétant son visage et plaça un violent coup de poing dans le ventre du guerrier avec un bruit sourd, un rictus de mécontentement traversa tel un nuage d'orage le visage de l'elfe qui tourna son poing violemment en le remontant, produisant alors un morbide son de craquement et laissa l'adversaire jusque la inconscient, mort sur le sable glacé du désert.

Un " Pff " s'échappa des lèvres d'Artanis alors qui jetait un dernier regards aux gardes morts de peur désormais devant l'elfe plus que des bandit restants et l'elfe repartit au combat, passant tout prêt du feu il en saisit un bout de bois a l'extrémité de braise et bien que celle-ci ne fut pas pointue l'enfonça dans la bouche d'un adversaire l'ayant chargé a regret la bouche grand ouverte en braillant, faisant ressortir par torsion et avec la chaleur son arme de fortune de l'autre coté de l'orifice d'entrée. Ne vérifiant pas si sa dernière victime était bien morte, l'elfe vit sa « candidate » en mauvaise posture face a deux assaillants. Ramassant la lance de celui qui gisait désormais bel et bien mort a ses pieds, ajustant son tir, Artanis chargea les deux hommes et prenant en compte son manque relatif d'adresse au javelot attendit d’être a quelques mètre de ces cibles pour lancer le projectile qui se ficha dans la tête du premier puis par la force de l'impact projetant ce dernier sur le second empala sa hanche. Bondissant sur ce dernier hurlant de douleur il lui brisa la nuque comme il l'avait fait avec les autres et se tournant vers l'elfe, quelques gouttes de sang sur la visage a cause de sa dernière action, s’essuyant les mains dans le vêtement de sa dernière victime s'exprima d'un ton qu'il essaya de faire le plus rassurant bien qu'encore sous l'effet de l’adrénaline :


-Ça va ? Rien de cassé ? Je ne sais combien il en reste et dans quel état vous êtes mais … si on terminait ça ensemble ? Vos « hommes » ne semblent pas de taille ...

Artanis Targaryen

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Elfe


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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Sam 28 Déc - 17:07
Elle sourit intérieurement en voyant son "sauveur". Ce n'était autre que l'homme de la matinée et, à en voir ces capacités physique, il c'était bien moqué d'elle. En effet, il pulvérisa avec une simplicité presque déconcertante les assaillants de la jeune fille, qui à présent gisaient au sol, mort. La jeune elfe fronça les sourcils, cet homme voulait un truc. On ne fait pas croire à une nenette qu'on est sans défense et pas doué alors que ce n'est pas le cas. En tout cas, ce n'est pas le genre des hommes qu'elle a déjà pus croisée. Enfin des hommes, si c'était un être-humain. Notre amie, n'avait encore jamais vu un homme doté d'une force physique comme la sienne. Habituellement, elle aurait plutôt vu cela chez un elfe justement. Elle n'arrivait pas à le comprendre, ni à savoir pourquoi il était là, tout feu, tout flamme. Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, l'homme enfin l'elfe ou ce qu'il était, l'interrompis sans franchement sans rendre compte.

-Ça va ? Rien de cassé ? Je ne sais combien il en reste et dans quel état vous êtes mais … si on terminait ça ensemble ? Vos « hommes » ne semblent pas de taille ...
-Je vais très bien et je vous remercie d'être venu à ma rescousse, même si je m'en serrais sortie finalement, avec ou sans votre aide.
La question ne se pose pas, homme en forme ou pas, on doit se débarrasser de ces tires au flan. Merci de votre aide à l'avance.


Elle n'en dit pas plus, pas moins. Elle n'avait pas franchement envie de faire la discutions vu la situation et ses doutes qui planait sur cette personne. Cependant elle ne pouvait pas l'envoyer bouler, il lui avait été d'une très grande aide malgré tout se qu'elle pouvait dire. Sans lui, elle serrait encore en train de se battre contre les deux mêmes types à l'heure où elle lui répondait. Après un dernier sourire de remerciement, elle le lui devait bien, et un hochement de tête, elle retourna à sa boucherie. Il n'en restait plus beaucoup, cela allait donc être rapide surtout avec l'aide du guerrier. Alors qu'elle se retourna rapidement pour le regarder une dernière fois, elle le vit reprendre son combat avec une force de titan. Décidément ce n'était vraiment pas un humain, elle en était certaine mais il y avait tellement d'espèce dans ce bas monde qu'elle ne pouvait pas affirmer que c'était pour autant un elfe. Secouant la tête, elle se mit une claque mentale pour retourner à son "travail".
Reprenant son épée, attachant ses cheveux trempés de sueur elle courut pour enfoncer son arme dans la gorge d'un brigand menaçant mortellement l'un de ses compagnons d'armes. Alors qu'elle retirait son arme dans un bruit plus que macabre, lui donnant presque envie de vomir ses tripes, elle capta le regard reconnaissant de l'homme qu'elle venait de sauver. Tiens, tiens, peut-être une personne de moins dans la liste de ceux qui voyait sa présence d'un mauvais signe. Elle lui sourit, elle n'aimait pas franchement être haïe de tout le monde, elle acceptait donc chaque porte de sortis et faisait un tris par la suite. Je vous rassure cela arrivait très peu souvent !

Après cette "petite" pause, en quelque sorte, elle retourna comme précédemment au combat. Puisque les bandits ce faisaient de moins en moins nombreux à cause des pertes ou des fuyards, Elenna aidait juste des soldats à se débarrasser de certains bornés. Cela constitua donc, un coup d'épée par ci, un coup d'épée par là, un coup de poing par ici et par là. Ce n'était pas bien vilain, se qui l'arrangeait grandement. Elle en avait plus que marre de se battre et elle ne pensait qu'à une chose, ce poser dans un coin, fermer les yeux et dormir tranquillement pour finir cette nuit interrompus. Peine perdue, la jeune elfe savait parfaitement qu'après avoir finis de se débarrasser des derniers voyous, elle devra réunir de nouveau la caravane qui avait fuis un peu partout, rassurer les femmes qui ne voudront pas la croire tant qu'elles n'auraient pas vus un soldat confirmant les dire de l'elfe. Et bien-sûr, elle devra, avec les soldats, se débarrasser des corps. Tâche ingrate quelle aurait bien confié à quelqu'un d'autre. Après tout, elle était crevée et avait envie de parler à son "interlocuteur" et "sauver".
Elle retira son arme de la poitrine éventrée d'un incapable avant de regarder autours d'elle. Les hommes soufflaient, soulagés, c'était finis. Enfin. Les morts de la caravane ne se compterait plus, soulageant ainsi tout le monde. Perdre des hommes, ainsi, dans un voyage même au milieu du trajet, n'était pas vraiment conseillé, surtout avec les temps qui courait.

L'elfe rangea son arme à sa ceinture et s'assit mollement sur le corps sans vie de sa dernière victime. Elle en profita ainsi pour reprendre tranquillement son souffle et pour éponger son front couvert de sueur malgré le froid de la nuit. Elle devrait se décider à travailler son endurance car là ce n'était pas vraiment fructueux. Elle baillât doucement au corneille avant de se lever doucement. Certains humains avaient trouvés le courage de commencer à creuser des trous pour y mettre des corps. Vous savez l'hygiène et toute ces conneries qui nous oblige à se donner du boulot en plus. L'elfe soupira d'agacement et prenant sa dernière victime par la jambe elle le traina jusqu'à un trous déjà légèrement creusé et le jeta à l'intérieur. Certains hommes rirent de son énervement, la tension descendait à un tel point que les sourires et les tensions passé prenait le large le temps d'un instant.
Tout le monde sauf le "sauveur" qui avait lavait légèrement ces vêtements avec du sable dans le seul but de retirer le sang qui avait pus ce déposer dessus, auprès du feu. La jeune elfe leva un sourcil, et bien, pas très impliqué le gars. Il avait raison après tout, il l'avait bien mérité en aidant ainsi tout le monde et Elenna aurait dus faire la même chose, mais ce n'était pas son genre. Les soldats avaient beau dire mais elle n'était pas non plus pourris jusqu'à la moelle sinon elle aurait fait comme l'autre avec ses vêtements ! Après une petite demi heure, les corps étaient enterrés ou bien loin de leur vue attendant tranquillement les charognards qui ne tarderait sûrement pas à venir. Heureusement que tout le monde avait mis la main à la patte.
Au plus grand soulagement d'Elenna qui n'avait pas envie de se taper cette tâche, quelqu'un c'était déjà occupé de faire revenir tout le monde au campement. Les pertes avaient été assez petite vu l'attaque, mais tout de même là. Et maintenant que les sourires étaient partis, l'heure était à la tristesse. Pathétique. La jeune elfe ne prit même pas le temps de s'attarder sur tout cela. Elle cherchait du coin de l'oeil son sauveur. Elle devait le voir. Lui parler. Il était beaucoup trop présent en cette journée et beaucoup trop mystérieux à son gout. Elle ne lui voulait aucun mal, après tout et malgré tout ce quelle pouvait dire, il lui avait été d'une agréable compagnie alors qu'elle se dirigeait vers la caravane et, aussi, il lui avait en quelque sorte, un peu, sauvé la vie ou au moins enlevé une épine du pied. Malgré cela, elle était curieuse, beaucoup trop curieuse et elle ne le laisserait pas filer sans au moins, avoir eut au préalable, son nom et surtout son espèce. Ses doutes étaient beaucoup trop présent pour qu'elle le laisse filer.

Ainsi, après une petite recherche discrète, elle le retrouva tranquillement assis à côté du feu. Il avait au moins finis de laver sa tenue. Sans un bruit, elle vient s'asseoir à ses côtés et tendit ses mains vers le feu pour réchauffer ses doigts. En effet, la chaleur venait de quitter son corps et à présent le froid de la nuit, même bientôt finie, s'infiltrer dans ses vêtements. Elle regarda légèrement l'elfe du coin des yeux, comment devait-elle l'aborder ? Avec un petit bonjour ? Oh non, cela aurait fait trop cruche. Après une petite réflexion, elle décida d'être nonchalante.


-Je vous remercie de tout mon coeur pour nous avoir aidé. Vous savez, pour enterrer les corps. C'était un travail tellement éreintant que je ne peu que vous remercier.

Elle rit doucement.

-Ne faites pas attention à ce que je viens de vous dire. Je cherchais juste un moyen de vous aborder et je n'ai trouvé que cette phrase débile. Je dois dire que j'ai été surprise par votre force. Vous faites souvent ça, faire croire à des filles d'être tout faible pour être en leur compagnie. Désolé de vous décevoir mais c'est une technique de drague vraiment pourrie.
Vous n'êtes pas humain, n'est-ce pas ? Qu'êtes-vous ? Et pourquoi avoir embarqué dans une caravane aussi petite et pas importante que celle-ci ? Et… Vous n'enlevez jamais ce masque, c'est assez déconcertant, vous devez crever de chaud dessous.

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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Dim 29 Déc - 20:15
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Echangeant un rapide coup d'oeil l'elfe le laissa avec un bref :

-Je vais très bien et je vous remercie d'être venu à ma rescousse, même si je m'en serrais sortie finalement, avec ou sans votre aide.
La question ne se pose pas, homme en forme ou pas, on doit se débarrasser de ces tires au flan. Merci de votre aide à l'avance.


Et immédiatement après cet échange, tel deux ombres jumelles s'étant rencontrées en haut d'une colline solitaire au couché du soleil, les deux elfes se séparèrent, repartant chacun dans un coin opposé du camp pour éliminer les derniers intrus.

*Bon aller …il en reste combien ? Un… deux… trois …crac! Fallait pas essayer de me tenter a mains nues mon gars *

Artanis vire voltait entre ses adversaires, esquivant tel une feuille dans un ruisseau chaque attaques, chaque épée, lances, une flèche passe a un pouce de son oeil, et l'instant d'après cette flèche pénètre le palais de l'archer qui avait choisit la mauvaise cible, la mauvaise nuit, le mauvais convoi. La fureur du combat avait maintenant embrasé l'esprit de l'elfe qui jouait un jeu macabre avec les bandits et le cours de la bataille pris un tournant inattendu. Car en effet alors que l'elfe rabattait un maximum de bandit tel un troupeau de mouton, brisant les cous, les os, jetant les armes et les cadavres sur ce qui restait de vivant dans les rangs des malandrins, ces derniers n'attaquait plus le convoi, mais se battait pour leur survie contre un démon qu'il ne comprenait pas, une force invisible, surgissant des flammes et de l'ombre des dunes.

Il n'en restait que 5 quand l'elfe franchissait les limites du campement pour s'engager dans le désert glacial, il pouvait les suivre aisément aux restes d'armure abandonnées, et a la trace de sang de l'un d'entre eux laissé malgré lui, il ne s'agissait pas de son sang, en y pensant, étirant un sourire derrière son masque, l'elfe passa son doigt sur l'une des traces écarlates tombées sur le sable :

*Hihi ! Fallait pas remuer ta hache dans les air comme un babouin … bleusaille … ah … l'odeur du sang frais … il y a longtemps que j'ai pris gout a ce genre de traque … dit moi tout … qu'est-ce que cela t'a fait d'égorger ton camarade ? Qu'est-ce que cela t'a fait quand j'ai prit ta hache tremblante, que j'ai éventré le pauvre homme et que j'ai jeté son coeur a ta face ? Qu'a tu ressentit quand tout ce sang qui n'était pas le tien a commencé a perler sur le sol a tes pieds ? Bah! je le saurais bientôt … je me demande comment tu tien debout avec ta hache dans la cuise … mais tu ralentit …bleusaille *

-MOINS QUE RIEN ! apostropha l'elfe du haut d'une dune surplombant une partie de la zone balayé par les vents froid du soir, a l'attention du petit groupe qu'il avait rattrapé.

les pauvres bougres se retournèrent et même de sa position éloigné l'elfe pu deviner leur vissage se décomposer lentement, il continua, dévalant en un instant son promontoire :

-Oui c'est ça ! La peur, vous qui ne respecter pas la vie, vous que votre cupidité aveugle, apprenez a vous soucier de votre propre vie, de votre propre fortune … pendant ces dernières secondes d'existence que je vous accorde !

-Mais qui es-tu? Qu'es-tu? Pourquoi cette cruauté ? pourquoi? Pourquoi !

Sa tête roula aux pied de l'elfe aussitôt qu'il arrêta de parler, cet acte ne fut pas du fait d'Artanis, mais visiblement de leur chef qui sorti de leur maigre rang, haut de près de deux mètres il cracha sur le cadavre frai et posant son grand cimeterre sur son épaule ne tarda pas a haranguer ses troupes :

-Le premier que je reprend a pleurnicher aura le même sort! Je n'ai pas besoin d'incapable! Allons! Vous n'allez pas avoir peur de … ça … il est seul maintenant ! et nous sommes quatre ! Remonter vos fut' et cesser de trembloter comme des femmes! Retrouver votre honneur! Offrez moi sa têtes, GUERRIERS !

Et c'est dans un brouhaha insupportable pour l'elfe que les trois bandits se jetèrent sur lui, mais aussi désagréable que pouvait être leur clameur, l'elfe ne put s'empêcher d'être pris d'un rire léger alors qu'il fendait son corps, enroulais sa main sur le poignet d'un premier pour l'empaler sur la lance d'un second, la briser d'un coup de genoux, effectuais une pirouette pour se retrouver dans son dos, esquiver l'épée du troisième :

*Briser la nuque, esquiver un attaque logiquement de l'autre coté, saisir le poignet, enfoncer l'épée dans le corps du deuxième pour bloquer l'action, lâcher le poignet, roulade, balayette, coup du tranchant de la main dans la glotte, coup de poing dans le torse, reprendre l'épée et décapiter … *

Pour l'elfe, la danse de la mort qu'il pratiquait avec ces humains que le manque d'entrainement ajoutait a leur infériorité physique que même le bilan de duel le plus optimiste au vu de l'avantage du nombre donnait l'elfe comme vainqueur unilatéral, tout ceci n'était qu'une mécanique, presque ennuyeuse s'il n'avait pu plonger son regard dans ceux des malheureux découvrant la peur qu'ils inspiraient. Peut être était-ce le froid, peut-être était enfin la fatigue du combat qui commençait a se faire ressentir, l'elfe fut surpris d'avoir a passer le revers de sa main pour y essuyer quelques perles. Se relevant, tournant les talons vers le dernier des "condamnés", l'elfe trancha la jambe d'un des bandits et la prenant par le pied la traina derrière lui d'un pas assuré, implacable . Le regard du "chef" semblait quelques peut troublé :

-M …Mais qui es-tu ?

-Devrais-je te trancher la tête pour ces paroles?

-Regarde com … comment tu te bas ! Tu n'a pas d'honneur ! Es-tu une bête ? Qu'as tu fait de ton humanité ?

-Si il doit rester une personne pour qui l'honneur compte sur cette terre ce sera MOI ! L'elfe bondit sur son interlocuteur qui tenta de se défendre en sabrant de son cimeterre mais Artanis interposa la jambe qu'il tenait de sa précédente victime et qu'il embrocha sur l'arme du chef des bandit qui lança un regard horrifié a l'elfe continuant d'un ton calme, enfonçant son poing dans la hanche de son adversaire et le propulsant a un mètre de lui … Quand a mon humanité … je ne suis pas humain … ne l'ai jamais été et ne le sera jamais …il fut un temps oui … ou les civilités et le respect "humain" m'importaient … mais aujourd'hui seul un dieu pourrais me faire des leçons de morales … je porte en moi toute la tristesse et la souffrance d'un peuple entier ! Les vies autres que celles de m'on peuple ? Je les PRENDS ! Tant que ma peine n'aura pas trouvée repos … tant que mon âme n'aura pas trouvé un autre combat je ne serais plus qu'une bête sauvage et le monde entier ma proie ! je suis la nuit, je suis la justice, je suis la vengeance, JE suis Artanis targaryen, prince d'Illiréa, et ce désert sera ton tombeau !

Alors que l'elfe déclamait, le bandit rampait en arrière, ramassant son cimeterre et d'un pas leste Artanis rattrapa bien vite son interlocuteur et terminant son monologue en posant le bout de jambe attaché a l'arme sur l'épaule du malandrin. Il dégagea lentement le sabre et son fardeau qui tomba dans les mains du bandit au abois, levant le cimeterre au dessus de lui, l'elfe reçu un dernier mot empli de désespoir :

-P … Pourquoi ? Pourquoi moi ? POURQUOI !

L'elfe étira un large sourire, et la tête tomba, Artanis suivit sa course le long de la dune un moment avant de jeter l'arme au loin, agacé par cet épisode qui l'avait beaucoup amusé par le tournant qu'il avait pris, lui permettant de flatter son égaux mais aussi ennuyeux par sa longueur, c'est donc une fois le corps sans vie du chef fouillé, sa bourse prise et ses ordres de mission fourrés dans ses effets "on ne sait jamais, si il les gardait c'est que ça devait être important", que l'elfe reprit la route du campement d'un pas lourd .

Arrivé la-bas il roula amplement les yeux, voyant l'autre elfe aux cheveux rouges enterrer les cadavres, "futiles …barbant… inutile …inutile a souhait …bassesse " étaient les mots que se répétait Artanis quand il alla s'asseoir au coin du feu et entreprit de retirer les quelques goutes de sang parcourant son costume avec un peut de sable et d'eau.Ressortant rapidement la bourse du chef il déduisit que les bandit avaient mis leurs économies en commun et retrouva le moral "quelle bandes d'idiots … quelle confiance aveugle … au moins j'en ferais bon usage MOI !" , mais bien vite il la fit disparaître dans son armure quand il surpris l'arrivée de l'elfe rousse qui l'aborda après un petit temps de gène :

-Je vous remercie de tout mon coeur pour nous avoir aidé. Vous savez, pour enterrer les corps. C'était un travail tellement éreintant que je ne peu que vous remercier.

Elle rit un court instant ce qui laissa le temps al 'elfe une pensée vagabonde, son regard parcourant l'elfe qui se tenait immobile a ses côté et dont l'instant présent lui permettait d'évaluer le potentiel :

*Mais qu'est-ce qu'elle me veut celle la … ouhhh elle va pas commencer a me les briser … *

-Ne faites pas attention à ce que je viens de vous dire. Je cherchais juste un moyen de vous aborder et je n'ai trouvé que cette phrase débile. Je dois dire que j'ai été surprise par votre force. Vous faites souvent ça, faire croire à des filles d'être tout faible pour être en leur compagnie. Désolé de vous décevoir mais c'est une technique de drague vraiment pourrie.
Vous n'êtes pas humain, n'est-ce pas ? Qu'êtes-vous ? Et pourquoi avoir embarqué dans une caravane aussi petite et pas importante que celle-ci ? Et… Vous n'enlevez jamais ce masque, c'est assez déconcertant, vous devez crever de chaud dessous.


*Comme c'est mignon elle crois que je la drague et elle fait pas mieux d'ailleurs … d'ailleurs …être séduite par quelqu'un de mon apparence …MON CHAPEAU! J'ai mon chapeau ??? Ah ouf … mmm … mouai et puis zut de toute façon … *

Et une fois la main posée sur son chapeau pour vérifier qu'ils était bien en place, Artanis le retira, révélant ses oreilles et retira son masque, plongeant son regard dans celui de l'elfe, le visage un instant implacablement sérieux, puis se radoucissant il répondit :

-Vous devez comprendre maintenant beaucoup de choses sur mon attitude, un elfe a bien le droit de partager le temps de ces semblables non ? C'est que je n'en croise pas souvent … il n'est pas nécessaire que vous connaissiez mon identité … mais vous pouvez m'appeler Artanis, je suis un vagabond en quête … d'une quête digne de ce nom … et vous ? Comment puis-je vous appeler? Et raconter moi un peut plus de votre histoire dont je n'ai eu que des bribes a causes de vos rustres compagnons qui vous enchaîne a votre tâche …

L'elfe saisit un gobelet, le rempli d'eau, le tendis a son interlocutrice et patienta, le regard toujours rivé sur celui de cette dernière.

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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Lun 30 Déc - 2:07
C'était dit et elle se rendait bien compte, à présent, qu'elle en avait, peut-être, beaucoup trop demandée. M'enfin bon, il l'avait cherché en quelque sorte avec tout le mystère qu'il faisait planer autours de lui. En l'espace d'une journée et surtout avec ce dernier combat, les gens de la caravane commençaient à se poser des questions. Il y avait de quoi, imaginez-vous, en face à face, avec un homme ou sur-humain, comme vous voulez, entièrement vêtu d'armure. Quoi ? Il doit bien rester une parcelle de peau ? Ah non, non. Il était masqué des pieds à la tête à croire qu'il n'avait jamais chaud.
La jeune elfe le vit lever brusquement la main vers son chapeau. Elle sourit. Il avait donc si peur que ça qu'on remarque se qu'il était ? Comme c'était touchant. Et non, qu'il ne s'inquiète pas, son fameux chapeau, un brin bizarre, était toujours en place au sommet de son crâne. Pendant toute la bataille, il n'avait pas bougé d'un millimètre ! Etrange, vu la rage, la vitesse et la force dont avait fait preuve l'homme pendant le combat. Enfin l'homme… Alors qu'Elenna se disait cela, il enleva son chapeau. De fine oreilles pointues, similaire à celle de la jeune fille, apparurent sur les coins du visage de l'homme. Il avait retiré son foulard, permettant ainsi à l'elfe de découvrir son visage beaucoup plus sévère que se qu'elle aurait pus imaginer. Il avait des yeux d'un bleus, Elenna n'avait jamais vus cela, peut-être, peut-être qu'une seule fois. Le coeur de la jeune elfe se tordit aux creux de sa poitrine, sa mère avait eu les mêmes yeux. Des yeux d'un bleu profond et intense, des yeux vous captivant pendant une dizaine de minute sans que vous vous en rendiez compte.
Depuis combien de temps n'avait-elle pas vu un elfe ? Des années sûrement. Cela lui faisait bizarre de se retrouver devant l'un des "siens", en quelque sorte, après toutes ses années. Elle avait envie de le toucher pour voir s'il était bien réel, de se pincer pour être sûr d'être réveillée.


-Vous devez comprendre maintenant beaucoup de choses sur mon attitude, un elfe a bien le droit de partager le temps de ces semblables non ? C'est que je n'en croise pas souvent … il n'est pas nécessaire que vous connaissiez mon identité … mais vous pouvez m'appeler Artanis, je suis un vagabond en quête … d'une quête digne de ce nom … et vous ? Comment puis-je vous appeler? Et raconter moi un peut plus de votre histoire dont je n'ai eu que des bribes a causes de vos rustres compagnons qui vous enchaîne a votre tâche …

L'émotion, je ne vois que cela pour expliquer le déblocage de notre amie. Elle n'était pas bavarde, loin de là. Un sourire, un regard, un mot, était probablement sa seule conversation. Sauf, quand elle était en présence d'une personne proche, très proche, avec qui parler devenait facile. Plus besoin de se forcer, les mots venaient alors tranquillement à elle. A l'opposé, de ses conversations actuelle. Elle ne savait pas trop quoi répondre, elle était prise d'un sourire niait. C'était probablement la première fois que cela lui arrivait. La nostalgie ressurgit en elle, sa maison, pas le temple, non, sa VRAIE maison lui revenait en mémoire.

-Je m'appelle Elenna et je viens d'Illiréa ! Connaissez-vous ? Etes-vous déjà allé là-bas ? C'est magnifique et je n'en garde que des souvenirs merveilleux. Si vous n'y avez encore jamais mis les pieds, allez-y !
Il n'y a rien de bien intéressant à savoir sur moi, je suis une elfe comme une autre. Ma vie, c'est la mienne. Excusez-moi, mais même si vous êtes un elfe, je ne déballe pas ma vie comme si de rien n'était. Vous m'avez surprise ! Tout comme vous, cela fait des années que je n'ai pas vu d'elfe. Quand j'y réfléchis bien, depuis mon évasion. Oui c'est cela. Vous ne devez rien comprendre à c'que j'dis, en tout cas ça fait une bonne cinquantaine d'année.


Elle parlait, parlait, déballait tout et ceux sans s'en rendre compte. Elle était heureuse, vous savez ce bonheur tout simple qui vous donne envie de rire pour tout et pour rien. Alors qu'elle souriait toujours, elle jeta juste un rapide coup d'oeil à l'elfe. Il était subitement devenu très sérieux, elle fronça les sourcils.

-Cela ne va pas ?
-Illiréa … Cela fait bien longtemps que je n'ai entendu quelqu'un me parler de … de mon royaume … voyez-vous je me doutais un peut de votre appartenance au peuple des hauts elfes d'Illiréa et c'est pour cela que je vous ai suivi … je pense que je peut tout vous dire maintenant … et a votre mine je pense que vous ne savez pas … je … vous faite parti des rares heureux a ne pas savoir … a être partit avant que … que cela n'arrive … il y a cinquante ans de cela le grand cataclysme n'épargna pas … L'ile … et elle sombra avec presque toute sa population dans l'océan … je suis Artanis de la maison Targaryen … je suis Artanis targaryen, prince d'Illiréa … non… roi d'Illiréa désormais, car le roi est mort et m'a légué son peuple … mon peuple … et ma quête est de recouvrer, rassembler mon peuple… notre peuple, tu ne peut imaginer ce que cela me fait de savoir que j'en ai au moins retrouver un membre.

Si ça ce n'était pas de l'annonce, c'était quoi alors ? La jeune elfe ne savait que faire, que dire. Elle était complètement paralysée. Tout son corps n'était que pierre, lui permettant juste de rester assis et non pas de finir allongée au sol. L'Artanis de tout à l'heure, était sévère, avait un air plein de froideur et de contrôle, alors qu'au moment de son dus récit, son visage c'était complètement transformé. Où était le durs à cuire, Elenna ne voyait plus qu'un haut elfe, détruit par des images du passé, une réalité beaucoup trop durs à porter sur ses épaules. Et elle, que devait-elle en pensait ? La pauvre, ne réalisait pas. Trop d'un coup. Beaucoup trop d'un coup, plus que ce qu'elle pouvait supporter. Elle respira une longue goulée d'air frais, dans le but de se retenir. Illiréa… Tout avait donc sombré. Ce peuple n'avait pourtant rien demandé ? Pourquoi ce déferlement de colère de la part des dieux, de leur dieux. Une larme coula sur la joue de la jeune elfe, puis deux, puis trois. Elle sécha avec colère, non. C'était ni le moment, ni le lieu pour être sensible. Elle avait beaucoup trop l'impression d'être épiée de partout. Où qu'elle soit. Pourtant, pourtant elle avait envi d'hurler sa tristesse. Une tristesse qui montait peu à peu en elle, alors qu'elle se rappelait sa douce mère et son tendre père. Ils avaient été tout les deux des parents extraordinaire. Ne voulant que du bien pour leur enfant et ils étaient mort, comme les autres.
Elle regarda Artanis, enfin, son roi. La réalité s'infiltrer lentement en elle. Elle était tranquillement assise à côté de son prince/roi, qu'importe, et elle ne réagissait à peine. Un roi qui quelques minutes auparavant avait été pris d'une furie meurtrière des plus sanglantes. Un roi qui, à présent, pleurait à chaude larme, de tout son corps. Mais que devait-elle faire, nom d'un chien ? Pleurer avec lui ? Se prosterner ? Faire une révérence ? Le consoler ? Rien faire ? Elle avala lentement sa salive. Elle aurait tout le temps de pleurer, à son tours, plus tard. En réalité, si elle avait réalisé dans l'intégralité, les révélations qu'il venait de lui être faite, elle ne serait pas là, devant son roi, à ne rien faire.
Telle une machine, elle avança sa main vers le visage décomposé de son roi pour lui sécher doucement les yeux.


-Cela fait beaucoup à avaler en une seule fois, pardonnez-moi, de ne pas… Partager votre peine, en ce moment même. Je… Préfère faire comme si je n'avais rien entendus, voulez-vous bien ? Juste pendant un instant. Histoire, d'avaler, lentement. Je ne sais pas trop quoi faire. Dois-je vous appeler seigneur ? M'éloigner et faire comme si je n'avais rien vu ? Je ne peu pas, pardonnez moi pour… Ma familiarité. Mais relève-toi, roi. S'il-te-plaît. Je ne sais ce que tu as vu et je ne veux pas l'imaginer mais, lève-toi. Une elfe du peuple ne peut pas, empêcher son roi de pleurer et elle ne peut pas se laisser aller contre son roi, juste à cause de sa peine. Je ne veux pas pleurer devant vous, je vous en pris. Essayez de vous reprendre. Je… Ou si vous le voulez bien, ayons cette discussion, loin des regards et des oreilles indiscrète. Je n'aime pas savoir ces vulgaires humains voyant votre peine. Ils ne comprenne pas. Il ne mérite même pas de vous voir.

Alors qu'elle finissait juste son long monologue, il prit son poignée et remit la main de la jeune elfe sur sa jambe. Celle-ci déglutit complètement gênée, oui, elle n'aurait vraiment pas du. Elle releva à peine les yeux vers Artanis alors que celui-ci prenait une inspiration dans le but de lui répondre.

-Ne m'appel pas roi … ni même prince, je ne pourrais prétendre a ce titre que lorsque j'aurais rassemblé mon peuple … mais tu as raison … et tes paroles m'ont fait le plus grand bien … tu as raison … les larmes seront de joie, quand je me tiendrais a nouveau face a mon peuple pour leur annoncer une nouvelle ère … pour le moment je dois a nouveaux retourner dans l'ombre dont je me suis datée voila cinquante ans … n'use d'aucune déférence a mon égard … je ne le mérite pas … j'ai du abandonner ma terre, mon peuple, et maintenant me voila vagabond, a chasser le vent et les ombres du passé. Aujourd'hui je suis voleur, assassin, mercenaire … mais je ne perd jamais mon but de vue ! Dans mon coeur ne résonne que les cri qui se sont échappé de l'ile ce jour la … alors appel moi comme tu veut, mais je n'aurais qu'une chose a te demander … ne m'oubli pas, n'oublie pas qui tu es, n'oublie pas ton peuple, son histoire … et fait route avec moi si le coeur t'en dit … pour partager ce qui est pour moi la plus noble des quêtes.

Comme si ce n'était pas assez, le jeune roi vagabond posa sa main sur l'épaule de la jeune fille, tout en plongeant son regard dans le sien. Elle n'osait à peine déglutir. Lentement, elle se leva. Voleur, assassin, vagabond mais pas que, on le lui avait dit des milliers de fois et elle aussi l'avait dit.

-Comment pourrais-je vous dire non ? Vous êtes honnête, je vous en remercie et je vois très bien que même si je refusais vous l'accepteriez. Merci. Vous êtes bon. Je vous suis, sans sourciller, si vous trouvez un moyen de briser les chaînes qui me li à cette ville… Je suis une voleuse, j'ai tué, je suis une mercenaire, comment pourrais-je vous juger ? Vous savez, il y a un souvenir que j'ai toujours gardé de vous dans mon enfance. Vous, vous en souvenez peut-être pas mais pour une petite fille comme j'étais à cette époque, c'était un geste des plus important. Je me cachais derrière mon père, alors que vous serriez la main de tout le monde et surtout la sienne. Il en avait parlé après pendant tout le dîner. Mais… Ce dont je me souviens, c'est quand mon père essayait de me décoller de ses jambes pour que je puisses à mon tours vous serrer la main. J'étais très timide, avait envie de pleurer tellement vous m'impressionner à cette âge-là. Vous m'avez serrer la main. Alors que je n'étais qu'une petite enfant, les larmes aux yeux. Vous êtes mon roi, quoi que vous êtes devenu à présent ! Le jour se lève… J'espère que vous êtes prêt à subir, encore, une journée interminable.

Gênée, elle creusa le sol avec un bout de sa chaussure.

-J'espère pouvoir avoir l'honneur de discuter avec vous pour nous occuper. A présent, je vais roupiller. Comme tout le monde, j'ai besoin de sommeil.

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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Lun 30 Déc - 12:27
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A la seconde ou l'elfe prononça le nom de sa patrie une flamme s'embrasa dans le regard d'Artanis, pour aussitôt s'éteindre, lorsque ce dernier assimila que ce qu'il avait sentit chez cet elfe était providentiel, qu'il avait enfin posé la premier pierre du chemin qu'il s'était tracé il ne put contenir ses larmes. Le bonheur qu'il l'envahissait se mêla alors a la tristesse du souvenir et toutes ces émotions roulèrent bientôt sur ses joues:

-Cela ne va pas ?

*Je lui dit? je lui dit pas ? Mais vas-y gros bêta dit lui ! *

-Illiréa … Cela fait bien longtemps que je n'ai entendu quelqu'un me parler de … de mon royaume … voyez-vous je me doutais un peut de votre appartenance au peuple des hauts elfes d'Illiréa et c'est pour cela que je vous ai suivi … je pense que je peut tout vous dire maintenant … et a votre mine je pense que vous ne savez pas … je … vous faite parti des rares heureux a ne pas savoir … a être partit avant que … que cela n'arrive … il y a cinquante ans de cela le grand cataclysme n'épargna pas … L'ile … et elle sombra avec presque toute sa population dans l'océan … je suis Artanis de la maison Targaryen … je suis Artanis targaryen, prince d'Illiréa … non… roi d'Illiréa désormais, car le roi est mort et m'a légué son peuple … mon peuple … et ma quête est de recouvrer, rassembler mon peuple… notre peuple, tu ne peut imaginer ce que cela me fait de savoir que j'en ai au moins retrouver un membre.

L'elfe n'en pouvait plus, il avait en face de lui quelque chose qu'il chérirait a jamais, quelque chose qui raviva l'espoir au plus profond de son être, quelque chose qui le ramenait loin, très loin dans son passé, un miroir sur ce qu'il avait été, et ce qu'il voulait redevenir. Enfin devant lui un mener de son peuple, enfin devant lui la rédemption pour ses péchés, Artanis béni silencieusement Yehadiel et jamais sa foi n'avait été assez forte. Quand a sa grande surprise Elenna posa sa main pour sécher ses larmes les joues d'Artanis s'empourprèrent un cours instant avant que leur regard ne se croisent a nouveau et que l'elfe aux cheveux rouges reprenne :

-Cela fait beaucoup à avaler en une seule fois, pardonnez-moi, de ne pas… Partager votre peine, en ce moment même. Je… Préfère faire comme si je n'avais rien entendus, voulez-vous bien ? Juste pendant un instant. Histoire, d'avaler, lentement. Je ne sais pas trop quoi faire. Dois-je vous appeler seigneur ? M'éloigner et faire comme si je n'avais rien vu ? Je ne peu pas, pardonnez moi pour… Ma familiarité. Mais relève-toi, roi. S'il-te-plaît. Je ne sais ce que tu as vu et je ne veux pas l'imaginer mais, lève-toi. Une elfe du peuple ne peut pas, empêcher son roi de pleurer et elle ne peut pas se laisser aller contre son roi, juste à cause de sa peine. Je ne veux pas pleurer devant vous, je vous en pris. Essayez de vous reprendre. Je… Ou si vous le voulez bien, ayons cette discussion, loin des regards et des oreilles indiscrète. Je n'aime pas savoir ces vulgaires humains voyant votre peine. Ils ne comprenne pas. Il ne mérite même pas de vous voir.

*Elle a raison t'es a côté de tes botes mon gars … ALLEZ! Reprend toi ! Tu a retrouvé ton peuple, maintenant retrouve ta dignité! Il est temps pour toi de redevenir le prince Artanis, de mériter le titre de targaryen !*


Et alors reprenant constance, l'elfe pris la main posée sur sa joue pour la remettre a sa propriétaire, croisant son regard il inspira profondément, cherchant l'inspiration pour des mots auxquels il avait pensé toute sa vie, et qui peinaient a venir a l'instant même où ils étaient invoqués :

-Ne m'appel pas roi … ni même prince, je ne pourrais prétendre a ce titre que lorsque j'aurais rassemblé mon peuple … mais tu as raison … et tes paroles m'ont fait le plus grand bien … tu as raison … les larmes seront de joie, quand je me tiendrais a nouveau face a mon peuple pour leur annoncer une nouvelle ère … pour le moment je dois a nouveaux retourner dans l'ombre dont je me suis datée voila cinquante ans … n'use d'aucune déférence a mon égard … je ne le mérite pas … j'ai du abandonner ma terre, mon peuple, et maintenant me voila vagabond, a chasser le vent et les ombres du passé. Aujourd'hui je suis voleur, assassin, mercenaire … mais je ne perd jamais mon but de vue ! Dans mon coeur ne résonne que les cri qui se sont échappé de l'ile ce jour la … alors appel moi comme tu veut, mais je n'aurais qu'une chose a te demander … ne m'oubli pas, n'oublie pas qui tu es, n'oublie pas ton peuple, son histoire … et fait route avec moi si le coeur t'en dit … pour partager ce qui est pour moi la plus noble des quêtes.

Pour appuyer son discoure, l'elfe posa sa main sur l'épaule d'Elenna, le regard toujours rivé sur celui de cette dernière, cherchant dans ces deux perles de l'esprit une réponse a ces questions quand enfin ses lèvres s'entrouvrirent et le moment fut venu pour Artanis de sécher ses larmes et de regarder avec un grand sourire le soleil levant :

-Comment pourrais-je vous dire non ? Vous êtes honnête, je vous en remercie et je vois très bien que même si je refusais vous l'accepteriez. Merci. Vous êtes bon. Je vous suis, sans sourciller, si vous trouvez un moyen de briser les chaînes qui me li à cette ville… Je suis une voleuse, j'ai tué, je suis une mercenaire, comment pourrais-je vous juger ? Vous savez, il y a un souvenir que j'ai toujours gardé de vous dans mon enfance. Vous, vous en souvenez peut-être pas mais pour une petite fille comme j'étais à cette époque, c'était un geste des plus important. Je me cachais derrière mon père, alors que vous serriez la main de tout le monde et surtout la sienne. Il en avait parlé après pendant tout le dîner. Mais… Ce dont je me souviens, c'est quand mon père essayait de me décoller de ses jambes pour que je puisses à mon tours vous serrer la main. J'étais très timide, avait envie de pleurer tellement vous m'impressionner à cette âge-là. Vous m'avez serrer la main. Alors que je n'étais qu'une petite enfant, les larmes aux yeux. Vous êtes mon roi, quoi que vous êtes devenu à présent ! Le jour se lève… J'espère que vous êtes prêt à subir, encore, une journée interminable.J'espère pouvoir avoir l'honneur de discuter avec vous pour nous occuper. A présent, je vais roupiller. Comme tout le monde, j'ai besoin de sommeil.

Artanis lui, ne pu dormir, s'en était trop pour lui, elle avait acceptée de le suivre, et pour l'elfe c'était comme si il avait retrouvé son ombre, son partenaire, son frère. Mais pour autant l'elfe ne pouvait plus déprimer en cet instant, l'espoir était partout pour lui, dans ses yeux, dans l'horizon, dans les dunes et dans chaque parcelles de ciel s'offrant a lui. remettant en place son masque de tissu et son chapeau il aida un peut la caravane a se remettre en route. Artanis se souvint de ce temps lointain ou il aimait aider, se porter au secours de tous, ou il flânait parmi le peuple pour lui apporter tout ce qu'il pouvait, un léger sourire se dessina derrière le masque et malgré tous les effort de l'elfe il ne put disparaitre de la matinée. Encore une fois sans un mot, le trajet fut d'un ennui sans limite pour Artanis qui, dans sa charrette, fut bousculé par les marchands qui l'en jetèrent car la mission d'escorte touchait a son terme.

*Eux ne m'on pas vu hier soir visiblement! Les gardes eux ne me regarde plus dans les yeux … mais bon … ce n'est pas grave … *

S'époussetant il observa Elenna prendre un papier d'un autre convoyeur, les deux caravanes fusionnaient et l'on n'avait besoin que d'une seule escorte. il était venu le temps de faire demi-tour, de retourner a la ville aux milles merveilles, a la prison d sable de celle qu'il devait a présent sauver. Se tournant alors le regard dur vers le reste de la garde d'Elenna, d'un ton sec et des plus autoritaire il les désigna du doigt :

-Je vous achète trois chameaux, vous vous les partagerez pour rentrer a la ville, moi et Elenna nous prenons tous vos chevaux … MAINTENANT !

Jetant la bourse a l'u des marchands du convoi il jeta les rennes des chameaux a la barbe des soldats déconfits qui lui tendirent avec hésitation les chevaux, tournant enfin les talon vers Elenna levant un sourcil il prit un air un peut blasé, lui lançant avec soupir :

-Allez! Moi j'ai pas la journée, en alternant les chevaux nous pouvons être en milieux d'après midi a la ville … honoreras-tu ta promesse ? Oh et raconte moi toute ton histoire! Que je puisse a mon tour te conter la mienne .

Se mettant en selle il tendit les autres rennes a Elenna et attendit sa réponse alors que le soleil se détachait des dunes les plus hautes et commençait a faire peser sa stature céleste et bouillonnante dans le Désert du feu. Les gardes, eux, restaient circonspects .

Artanis Targaryen

Artanis Targaryen


Elfe


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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Jeu 30 Jan - 13:29
HRPG : Pour tout te dire, je crois bien que ce RP fait partit de mes plus nuls. Je suis franchement désolée et espère faire mieux la prochaine fois.


Le sommeil fut long à venir pour notre pauvre amie. Les paroles d’artanis la hantait. Apprendre tout cela, en l’espace de quelques minutes, l’avait empêchée de réaliser sur le coup. A présent, ce n’était plus la même chose. Elle pensait à se qu’elle aurait pus faire si elle avait sue … Si elle avait sue, elle aurait pus les sauver. Si elle avait sue, elle ne serrait pas partie comme une voleuse. Si. Toutes ses pensées n’était faite que de si. Tout cela la torturait ! L’empêchant ainsi de s’endormir comme elle l’aurait tant aimé quelques minutes auparavant. Une larme coula lentement et amèrement contre sa joue, elle se recroquevilla d’avantage sur elle-même. Par se geste, elle espérait se protéger de ses sombres pensées, c’était complètement inutile, bien-sûr.
Après plusieurs minutes, les bras de Morphée s’emparèrent d’elle, enfin, lui permettant, ainsi, de s’endormir. Enfin dormir, ce mot était un bien grand mot. La jeune elfe fut prise de cauchemars violent, à chaque fois que l’un prenait fin, un autre venait prendre sa place. C’était un vrai manège macabre sans fin. Il aurait mieux fallut pour elle qu’elle ne sache jamais se qui c’était passé à Illiréa, mais le destin en avait décidé autrement…

Bientôt se fut l’heure de se lever. Elenna, n’était pas franchement de cette avis, enfin plutôt son corps n’était pas de cette avis. L’elfe continuait encore à bouger de partout, prise qu’elle était, encore, de ses cauchemars. Peut-être avait-il jouait à la courte paille avec ses amis et avait perdu, mais un jeune soldat vint la réveiller. Douce erreur. N’appréciant guère notre jeune amie, il n’y alla pas de main morte pour la réveiller. En effet, le jeune homme prit un malin plaisir à secouer la jeune elfe comme un prunier. Deuxième erreur consécutive. Ce geste réveilla Elenna par surprise, stressée quelle était déjà, ne put se contenir de justesse. Et oui, dès que le soldat fit se qu’il fit, Elenna se mit debout avec une vitesse déconcertante et pendant ce temps-là, un serpent de feu fusa vers le jeune soldat. Le cœur de la jeune elfe battait plus fort encore qu’une batterie en plein concert d’hard rock, alors qu’elle réussit tout juste à arrêter son serpent mortel devant le visage de l’effronté. Quand à la victime, ses yeux étaient ouverts en grand et s’agitaient de toutes parts. Il était complètement affolé.


-Espèce d’imbécile… son ton était sévère et froid, dégage de ma vue avant que laisse ce serpent libre de te réduire en cendre.

A ses mots il partit sans demander son reste. Elenna l’avait beaucoup trop terrifié pour qu’il lui tienne tête. Tant mieux pour lui, l’elfe n’était pas d’humeur à rigoler avec cela, surtout quand il s’agissait de ses pouvoirs. Cependant, son geste n’avait été qu’instinct et réflexe, elle inspira donc lentement, dans le but de se calmer avec douceur. Une fois fait, elle réussit enfin à contrôler ses pouvoirs et, ainsi, à faire disparaître le serpent. A peine était-elle remise qu’elle commençait déjà à regretter. Elle n’aurait pas du et, si elle avait été dans son assiette, ne l’aurait jamais fait !
Cette histoire la travaillait beaucoup plus qu’elle ne voulait l’admettre. C’était normal après tout, qui n’aurait pas été chamboulé ? Pourtant, l’elfe ne voulait pas en entendre parler, ni même l’admettre, se qui était vraiment étrange. Elle était faite ainsi. Mollement, elle prit les reines de la jument qu’il lui avait été confié pour la mission et la leva d’un coup fatigué. A son plus grand plaisir, la bête se leva tout de même. Le dresseur avait bien bossé, elle devait l’admettre.

Ainsi, sur cette pensée, elle monta enfin sur scelle prête pour la fin de l’escorte. D’après son rapport de mission, c’était la dernière étape et tant mieux ! En effet, Elenna avait hâte de pouvoir dormir dans un lit le soir venu ! Quoi que si elle se retrouvait avec Artanis à devoir partir, grâce à un quelconque miracle, la nuit lui passerait incontestablement sous le nez !
La fin du voyage se fit tranquillement et dans l’ennui. Même si quelque moment de vie rendait la caravane légèrement vivante, cette vie n’atteignait jamais les soldats aux alentours. Tous, étaient occupés à surveiller les alentours même si le danger était à présent loin derrière eux. Mieux vaut prévenir que guérir ! Elenna en profita donc pour galoper loin devant et profiter du calme que cela lui procurait. Ainsi, l’escorte arriva à bon port quelque minute après l’arriver avancée de l’elfe qui avait prise la peine d’avertir les soldats de la cité de commencer à ouvrir ses portes pour la caravane. Bon, il lui fallut bien-sûr montrer son ordre de mission pour prouver qu’elle disait bien vrais avant que cela soit fait. Ainsi, le temps qu’avait perdu l’elfe à convaincre les soldats avait suffit à la marchandise de reprendre son retard. Notre amie fit la moue, pourquoi était-elle donc si impliquée ? Elle aurait du faire comme d’habitude est rester tranquillement dans son coin.

Alors qu’Elenna faisait la moue dans son coin, attendant par la même occasion un ange gardien pour la sortir de cette paperasse interminable, Artanis arriva en grande pompe vers elle, étalon en main. Elle leva un sourcil, bras croisé ne comprennent par trop sur le coup ce qui se passait. Puis comme si de rien n’était et avec une certaine autorité retrouvé il lui tendit les rennes d’un étalon en pleine forme prêt à galoper comme le vent. C’était une réelle proposition de partir dès maintenant, devait-elle vraiment le faire ? Après tout, elle n’avait pas encore finis quelque petite formalité qu’on ne se risquerait pas de lui faire remarquer plus tard… Oh et puis zut ! Elle prit les rennes d’une main décidée et monta d’un bon assurer sur l’animal. Sans mot, avec juste un petit sourire d’au revoir, elle talonna l’étalon à la suite de l’elfe dans le but d’un retour beaucoup plus rapide et tôt que prévu.
Sur le chemin aucun mot ne fut dit, à par peut-être quelque-uns très cours. L’intention étant portée ailleurs. Malgré cela, Elenna était bizarrement de très bonne humeur contrairement au réveil et avait une envie folle de parler. Cependant, elle voyait très bien que ce n’était pas dans l’habitude d’Artanis, alors elle se contenta ainsi de quelque petit monologue distrait. Qu’avait-elle raconté ? Je crois bien pouvoir affirmer, qu’elle ne s’en souvenait même pas elle-même. En tout cas, le retour fut bien trop cours pour notre jeune amie. Elle se sentait infiniment bien à ce moment-là. Tellement bien, qu’elle aurait voulus ne jamais rentrer.

Ainsi, quand le soir venu, ils entrèrent enfin dans la cité de feu du désert, la bonne humeur d’Elenna retomba aussi rapidement qu’elle était venue et elle soupira de son être. Elle ne voulait pas reprendre son train train habituelle et espérer de tout son être que l’elfe avait quand à lui, une solution à tous ses problèmes.


-Artanis ? Que faisons-nous maintenant ?

Pas de réponse, juste un mouvement. Bon et bien notre amie devra se contenter de cela, après tout, qu’avait-elle à perdre à le suivre ? Rien. Dans le meilleur des cas, il la tirerait de là, dans le pire des cas, il ne ferait rien a part lui souhaiter bonne chance. Franchement, la jeune elfe serrait très vexée s’il la plantait ici, sans rien, sans même une petite aide pour se sortir de se merdier.

Ainsi, elle le suivit en laissant vagabonder son esprit de ci et de là, elle faisait pleinement confiance à l’elfe et le laissée ainsi prendre les commandent. Bien-sûr elle reconnaissait les rues et même le chemin, au bout d’un moment. Ils se dirigeaient avec certitude vers le donjon où elle devrait rendre son rapport par la même occasion. Ils tournèrent enfin pour la dernière fois, à droite, pour se retrouver devant la bâtisse.


-Et maintenant ? Qu’est-ce qu’on fait ?

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La cité du feu et ses milles et unes merveilles Sand-g10Ven 7 Mar - 14:21
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Le désert, la chaleur, encore, puis la grande cité, ses murs, ses odeurs d'épices, et enfin ses portes. La nuit tombée, devant le donjon, Artanis revint de son voyage spirituel, il avait réfléchi à ce qu'il allait faire désormais, à pourquoi il allait le faire. Et c'est comme se réveillant d'un doux rêve qu'il observa longuement la façade du bâtiment face auquel ses pas l'avait menés, de la tête aux pied il en retint chaque détails, puis en fit de même pour sa compagne de route, inspirant profondément il répondit enfin :

-Nous réveillons ton destin, nous ressuscitons ton âme … on te sort de ce trou indigne d'un elfe d'Illiréa !

Et d'un pas pressé, assuré, conquérant, Artanis passa la première porte, attendit qu'Elenna le suive et une fois dans le hall et la porte refermée sur elle mis a exécution son plan longuement calculé. Passant tel une ombre, prenant par le poignet l'elfe et lui faisant passer le premier étage tel une tornade, assommant deux gardes aux passage d'un coup leste de la main derrière la nuque ils en arrivèrent bien vite devant ce que l'elfe interpréta assez vite comme étant le bureau de sa "cible", gardée par deux garde ayant haussé un sourcil a la vue d'Elenna, puis ayant raffermis la garde de leurs armes à la vue de l'ombre qui la précédait.
Le regard glacé de l'elfe croisa celui des pauvres humains, leurs émotions transpirais, sous les yeux implacable du fauve prêt a bondir sur eux, l'elfe les observa sous toutes les coutures, il cherchait quelque chose en particulier et le trouva sur le garde se trouvant à la gauche de la porte.
Lorsque le regard de saphir se tourna plus précisément sur lui, l'homme tressaillit, d'un vague "reste ici" chuchoté à l'attention d'Elenna, le prince d'illiréa s'avança d'un pas calme vers la porte, le garde de droite pointa sa lance, il n'eut pas le temps d'annoncer sa mise en garde que son arme lui échappait des mains et se fichait dans une faille de son armure légère, sous son aisselle. Son compagnon eut droit à un tout autre traitement. Le désarmant en se fendant puis lui brisant le poignet malgré sa cotte de maille, l'elfe le démuni de toute arme, brisa la lance encore ensanglanté et immobilisa le blessé en s'en aidant pour une prise sur ses membres, ceci fait il envoya voler la porte d'un coup de pied, un souffle d'effort s'échappa de son corps jusque la d'un silence de mort.

D'un geste il invita l'elfe à rentrer, seul les gémissement du garde encore en vie résonnèrent dans la pièce richement décorée, pas un mot ne fut dit, pas un son ne sortit de la bouche du dirigeant face a lui, seul à un moment il tenta de prendre une profonde inspiration pour appeler de l'aide, décelée par Artanis, ce dernier bondit en un instant, comme si la gravité n'avait plus prise sur lui, et enfonça une dague prise à son insu sur le garde gémissant encore dans la poitrine de sa cible.

Désormais a l'autre bout de la pièce il enjoignis Elenna à ne pas marcher sur le sang. Tendant la main, la lumière des bougies s'effaça devant celle produite par sa magie, et alors que les couleurs des teintures prenaient différentes teintes de violet, Artanis trainait de la manière bien précise qu'il avait a l'esprit le cor de sa dernière victime, répandant un tracé cabalistique de son sang et de ses vêtements qui en étaient alors trempés. Se dirigeant enfin avec un soupir vers le dernier survivant qui désormais pleurais a chaudes larmes, évitant précautionneusement son barbouillage, l'acheva d'un coup porté à la hanche de l'épée du dirigeant de la caserne qu'il remis dans la mains qu'il assura fermée de son propriétaire, enfin refaisant jaillir ses chaines arctiques il se saisit du garde agonisant et le traina le long du couloir. un fois son acte de dissimulation accompli il remarqua Elenna, a son coté, le regard plein d'interrogations, mettant sa main contre sa joue pour taire les mots qui allait s'échappe de son esprit il prit la parole en premier :


-Je ne sais pas si tu te souvient… mais le prince et le roi d'Illiréa son choisit par les dragons, et volent avec eux toute leur vie, mon dragon, mon frère, n'est pas la, mais prend ma mains, prend ta liberté, et envolons nous loin d'ici !

Un sourire hésitant se dessina sur le visage de l'elfe et Artanis y répondit, sentant la mains de son interlocutrice de refermer sur la sienne ils prirent tous les deux une longue course d'élan a travers le couloir et bondissant sur le bureau ils s'élancèrent a travers la fenêtre, retomba plus bas sur l'un des toits en une roulade qui prit fin in extremis sur le rebord de ce dernier. Se relevant, s'époussetant, Artanis s'expliqua enfin avant de conduire Elenna a la sortie de la ville, vers sa nouvelle vie :

-Ce que j'ai fait … les plus minables n'y verrons que du feu et ne te soupçonnerons pas, les meilleurs saurons qu'il s'agit d'un assassina mais ne pourrons remonter jusqu'à toi que par chance, tu n'a plus rien a faire ici, et cette ville t'aura oublier d'ici un mois, suis moi, aide moi a retrouver mon peuple, et a réaliser une oeuvre bien plus grande que cette cage dorée dans laquelle tu a souffert toute ces années.

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