La première chose que l’on remarquait chez Raphael était sa taille. Il pouvait en effet se vanter d’être quelqu’un de grand, environ deux mètres dix pour une largeur d’épaule plus que respectable, souvenirs d’un passé militaire bref mais intense, d’une vie dans un lieu plutôt hostile. Dans ce lieu où il a vécu, il y avait cette tradition des peintures aux couleurs douces que l’on se mettait sur le corps, ce qui explique qu’à une époque, l’hybride avait comme habitude de se teindre les cheveux en noir afin que cette couleur violente qui semblait omniprésente chez lui ne revienne pas. Même après son départ, c’était comme cela que les anciens se souvenaient de lui, un être couvert de rouge. Ses cheveux, ses yeux et même sa tenue semblaient être composés de cette couleur agressive, celle du sang, de l’amour ou encore de la passion.

Même ses ailes ne semblaient pas être épargnées par la chose. Tout comme le reste, elles étaient six à dépendre de cette essence pourpre, quoique légèrement plus sombres que ses cheveux mi-courts, selon les avis. Le souvenir de sa mère résidait là, sur son dos, lui donnant la capacité de voler et même de la rejoindre, mais le souvenir de son père y restait également par cette teinte particulière qu’il apprenait à ignorer ou bien à en être fier.

Mais qu’est-ce qu’il y avait derrière ce petit nez retroussé de gamin et ce visage pâle à l’apparence déphasé ? Derrière cette armure légère qui semblait lui coller à la peau jusqu’aux mâchoires et ce tissu serré qui l’étouffait lorsqu’il s’énervait un peu trop ou encore derrière cette cape rouge et large qui avait tendance à trainer au sol lorsque Raphael n’y prêtait pas attention ? Et bien, on pouvait constater sans surprise un corps à la peau claire, aux muscles robustes et souples et aux doigts fins marquant une jeunesse éternelle qui allait rester. Sur ce corps sans défaut à la base, il y en avait cependant un qui allait s’installer et qui allait refuser de disparaître, une plaie au niveau du cœur, et plus précisément une plaie due à une perforation. Il s’agissait de la preuve que l’hybride et la déesse de la mort s’étaient un jour rencontrés, et que par un moyen ou par un autre, il était parvenu à se libérer des Limbes dont son sourire distrait semblait à présent provenir.

Pour les accessoires, cela se résumait à une cape rouge, une sacoche et ses armes. Pour la cape rouge, elle semblait avoir été assez citée pour que l’on vous épargne une description. Maintenant, pour la sacoche, en voilà une chose intéressante que Raphael ne laissait que rarement de côté ! En bandoulière, elle semblait assez grosse pour contenir trois ou quatre livres et était probablement la seule chose qui n’allait pas avec le reste de l’apparence de Faldèn au niveau des couleurs, une belle couleur beige faisant que le cuir composant le sac ne semblait pas lui appartenir. Sur la poche supérieure, il y avait des petits anneaux composés du même matériel qui servait à glisser la flute de l’Archiviste, ou plutôt sa sarbacane. Sur une poche latérale se trouvait directement des bourses où se trouvaient les billes qu’il utilisait avec son arme et bien évidement, il ne s’agissait pas là de son principal moyen de se défendre… Son armement était redoutable à cause de l’épée qu’il portait à sa ceinture, une épée batarde assez particulière du fait que la lame et la garde semblait composer une seule et même pièce, mais la forme de la lame faisant, il était facile de distinguer là où il fallait la tenir. Juste assez pour deux mains.


Et pour finir, il semble important de parler de la tenue que Raphael portait lorsqu’il s’agissait de travailler dans la bibliothèque de Von Luar. Sa tenue était comme à son habitude fortement basée sur le rouge mais elle était en quelque sorte plus imposante que celle à laquelle il nous avait habitué. Tout d’abord, sa cape était intégrale, voilant l’entièreté de son corps au point qu’il était difficile de voire ses deux bras, un sorti généralement, on pouvait le décrire facilement : sombres armés de griffes, probablement comme le second. Mais l’élément le plus perturbant était probablement le masque qu’il portait. Comme sans visage, on pouvait cependant discerner où étaient les yeux et où était une espèce de bouche sombre, ainsi que les … cheveux ? Des banderoles blanches comme le reste du masque, volant au grès du vent sans se soucier de ce qui pouvait ou non existait en dehors des les lignes des livres dont Raphael était à présent le gardien…

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