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 Epreuve de Lunéra Weerwolf [Fini]

 
Epreuve de Lunéra Weerwolf [Fini] Sand-g10Dim 19 Juin - 17:58
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Epreuve de Lunéra Weerwolf

Présentation

Epreuve imposée: "Raconte ton entrée officielle dans la Rébellion et les raisons qui t'on poussé à en faire partie"

Chapitre 1


  • C’était un soir de pleine lune, le ciel était éclairé de cette lumière blafarde qui rappel les esprits et les fantômes du passée au présent. Une lueur qui pouvait changer une vie en enfer. La forêt de Drayame était plongé dans ce silence lourd et cotonneux du sommeille que venait seulement déranger les pas furtif des bêtes nocturne en chasse. Au loin, l’appel de la meute d’un loup raisonna dans l’air… l’appel à la chasse. Cette appel pourtant lointain, fit réagir une petit biche non loin de la. A moins qu’elle ne se sente menacée par autre chose qu’une meute de loup affamé… ? Sautant par-dessus les buissons, bondissant à travers la forêt, elle fuya, la peur au ventre, une créature puissante contre qui le mâle alpha de la meute ne pourrait que mourir.

    Brusquement, le silence alentour fut bouleversé par le grondement sourd de la puissante créature. Tapis dans l’ombre, seuls ses yeux rouge feu dorés apparaissaient, lumineux dans la nuit, fixant intensément le petit point que formait à présent la petite biche qu’il traquait. Retroussant ses babines, il découvrit ses crocs acérés et blanc contrastant avec le sombre de l’ombre qui l’entourait. Grondant plus fort, la bête surgit d’un bon prodigieux, apparaissant à la lumière pale de la lune, brillant du reflet argenté de son pelage. C’était un loup d’une taille impressionnante. Près de deux mètre de haut. Deux mètre de muscle fort et saillant. Autour de son cou, il avait une sorte de collier, fait de poils d’un gris plus foncé, et sa tête féroce portait le masque des loups.

    Les babines retroussées, sa langue vermeille pendant légèrement entre ses crocs, la bête humait l’air à la recherche de la trace laissée par sa proie. Vif comme l’éclaire, il démarra sa course, d’une souplesse irréelle. Courant à une vitesse incroyable, sautant par-dessus les troncs d’arbres mort, faisant tremblé le sol sous l’impacte de sa réception, il suivait la trace argentée qu’il voyait dans sa vue de loup grâce à son odora. Quand, enfin, la biche apparut dans son champ de vision, il redoubla la force de ses battues, atteignant l’apogée de l’excitation de la chasse, et l’envie de gouter la chair tendre de l’objet de son désir augmenta, le faisant saliver. N’y tenant plus, le loup accéléra encore pour rattraper la pauvre bête et sauta d’un bon prodigieux, attrapant son cou dans sa gueule, lui brisant par la même occasion. Grondant légèrement, il se coucha devant le cadavre de sa victime et se mit à le dépecer de ses crocs et ses griffes, se délectant du sang qui coulait dans sa gorge et de la chair fraiche qui lui remplissait au fur et à mesure l’estomac.

    Les oreilles au aguets, il écoutait le moindre bruit qui l’entourait, sentant la présence d’autre loup dans les alentours. Brusquement, il sentit une odeur familière et le léger bruit d’une branche qui casse. Tournant la tête, il découvrit un homme au cheveu blond, la trentaine d’apparence, plutôt grand et fort. À sa main il tenait un poignard à la lame acérée. Grondant contre le nouvel arrivant, le loup se mit sur ses quatre pattes, le dos hérissé et l’allure menaçante.

    L’individu plaça ses mains en avant, lâchant son arme et évitant le regard du loup.

    • - Lunéra c’est moi…


    Sa voix était calme et basse, rassurant un peu le gigantesque loup qui peut à peut se calma et regarda l’homme avec un regard moins sauvage, moins agressif… D’un coup, il se redressa sur ses pattes arrière et se métamorphosa en une jeune femme de prêt de vingt ans, petite et svelte, des cheveux noir tombant jusqu’au creux de ses reins, de petit yeux bleu très claire vif et réfléchi. Doucement elle s’approcha de l’homme à pas feutré et le serra dans ses bras dans une accolade affectueuse.

    • - Excuse moi Kvoth… tu sais que quand je chasse, je n’arrive plus à me contrôler par moment.


    Elle sourit a son père adoptif et s’écarta de lui pour retourner vers les restes de la biche, se saisissant d’un de ses couteaux qu’elle gardait dans sa ceinture et termina de dépecer la bête et d’emballer les morceaux de viande dans des bouts de peau pour les ramener dans la vieille maison qui l’abritait depuis maintenant près de cent ans.

    Elle sentait le lycan derrière elle. Elle entendait les bruits de son corps tendu comme la corde d’un arc bander: de léger grincement d’articulation, le frottement des tendons tendu à l’extrême par des muscles crispés et surtout le rythme cardiaque bien assez rapide pour provoquer une crise cardiaque à n’importe qui. Se retournant, elle regarda son maitre d’arme et père dans les yeux, cherchant à déchiffrer ce à quoi il pensait. Mais il restait indéchiffrable, le visage crispé dans un masque insondable. Elle aurait voulut pourvoir entrer dans son esprit pour comprendre ce qui le tracassait et pouvoir le rassurer.

    Ne pouvant rien faire, elle termina sa tache avant de se relever et de prendre dans le silence, le chemin de retour. Elle sentait la présence de Kvoth derrière elle, une présence qui l’avait toujours rassurée, mais qui pourtant aujourd’hui lui imposait un respect de peur… peur de toute réaction que le vieux lycan pourrait avoir, peur de ce qu’il pensait, de la réalité de ce qu’il se passait dans sa tête…

    Après avoir minutieusement rangé les lambeaux de chair dans un récipient de terre cuite remplie de sel, elle alla s’assoir sur le pas de la porte et regarda le ciel dégagé de tout nuage. Un ciel comme le jour de sa naissance. Comme le jour où elle était devenue orpheline. Kvoth lui avait jamais caché le fait qu’il l’avait adopté, que sa mère était morte en accouchant et que son père n’avait, fort probablement, jamais connu son existence. Elle ne pouvait se rappeler quoi que ce soit de cette soirée, mais elle avait put voir certaine image au travers des yeux de sa mère louve. Elle sourit en sentant celle-ci venir se coucher à ses pieds et lui caressa la tête d’une main distraite.

    • *- Que crois-tu qu’il se passe dans la tête de ce bon vieux loup solitaire ?*


    Elle vit la petite louve rousse la regarder dans les yeux et comprit qu’elle le savait, mais ne dirait rien avant que lui ne l’ai fait.

    • *Mais qu'avez-vous encore tramé dans mon dos vous deux… ?*


    Elle aurait voulu savoir à tout prix, mais respecta le fait qu’ils gardaient cela encore pour eux.

    Après un laps de temps, elle fini par rentrée, sentant la fatigue engourdir doucement ses membres et se coucha sur sa couchette de paille, enveloppée dans sa couverture.

    Chapitre 2


    C’était une grande pleine, balayée par le vent. Des hurlements faisaient rage autour d’elle, l’odeur du sang la prenait au nez et affolait tout ses sens. Elle fonçait ventre à terre, sur le dos d’un magnifique cheval pie bai et à côté d’elle courait sa petite louve rousse. En tournant la tête de côté, elle put voir les formes sombres de ses poursuivants, leur mains tentant de l’aggriper.

    • -Allez Quintus… Va !


    Disant ces mots, elle se coucha encore plus sur l’encolure de sa monture, relâchant ses reines, le laissant aller à sa guise. Dans une foulée fantastique, il s’arracha du sol, volant littéralement au dessus de la terre, emportant son cavalier dans son élan et l’éloignant enfin de ces choses qui l’agressaient. Il filait à toute vitesse a travers les pleines mystiques, vers la forêt de Drayame. Elle la reconnaissait… elle savait que si elle l’atteignait, elle pourrait prendre encore de l’avance sur les créatures d’ombre qui la poursuivait.

    Enfin les arbres étaient proche… il ne lui restait plus que quelques foulées avant d’entrer de-dans. Quelques foulée, quelques battements de cœur, quelques inspiration... Enfin elle s’enfonça dans cette forêt si familière. Elle lâcha les reines de sa monture et se pencha encore un peu vers son oreille.

    • -Rentre… ! Sauve-toi… !


    Défaisant ses étriers, elle se laissa tomber sur le côté, roulant en boulle sur le tapis de mousse et de feuille morte qui couvrait le sol. Se relevant rapidement, elle détala à pied, se faufilant entre les arbres et les buissons. Elle se savait poursuivie et n’osait regarder derrière elle pour voir où en étaient ses poursuivant.

    Brusquement, son talisman de louve autour de son cou se mit à briller d’une couleur argentée et elle sentit son corps la bruler entièrement, ses muscles se tendre et ses os briser sous une force intense avant de se ressourdre. Sous l’effet de la douleur, elle s’effondra sur le sol, grognant et se tordant de souffrance. Elle savait pourtant que c’était sa seul chance d'échapper à ses adversaires… Elle hurla quand enfin elle distingua la première ombres s’avancer vers elle. Son esprit embrumé résistait de plus en plus à l’instinct sauvage qui s’emparait d’elle. Elle ne voulait pas devenir la bête sauvage qui sommeillait en elle.

    Mais, alors que sa transformation était presque finie, elle distingua une lame grise scintiller dans un rayon du soleil et fondre sur elle pour venir se ficher dans son cœur.

    • - NOOOOON !!!


    Lunéra se redressa brusquement sur sa couche, le cœur battant à tout rompre, la respiration courte et haletante. Elle sentait son corps en sueur, ses muscles tremblant violement. A côté d’elle, Kvoth tentait de la calmer, lui parlant d’une voix rassurante. Il lui caressa doucement les cheveux en la forçant à se recouché. Mais elle ne voulait qu’une seul chose : se lever et fuir ce cauchemar qu’elle vivait depuis plusieurs nuit. Toujours le même rêve. Toujours la même situation. Toujours cette même épée qui fendait l’air vers son corps vers son cœur. Toujours se même cheval qu’elle appelait Quintus. Mais à chaque foi, elle sentait une présence étrangère et presque réelle qui tentait de la protégée, de l’aider à se sortir de la situation. Elle n’arrivait pas à savoir qui s’était. Bien qu’a chaque foi elle se rendait compte de sa présence. Jamais elle n’avait dépassé le moment où cette épée descendait rapidement vers son cœur.

    Plusieurs fois Kvoth lui avait demandé de raconter ses visions. Il lui avait expliqué que souvent elles avaient une raison d’existé et qu’il suffisait parfois de la trouver pour qu’elles disparaissent. Mais elle se refusait catégoriquement de les lui raconté. Ces visions lui apparaissaient tellement réelles qu’elle n’osait imaginer leur raison d’être.

    Lentement elle se calma, reprenant doucement conscience de se qui l’entourait, du jour qu’il était et se força à se rappeler ce qu’elle avait fait la veille pour se persuadé qu’elle était bien dans la réalité et plus dans son subconscient. Reposant la tête sur l’oreiller de paille, elle se sentit ex-trêmement lasse et ferma les yeux, écoutant la douce voix de son père la rassurer. Puis ce fut pour elle comme un trou noir et elle se rendormit d’un sommeille plus paisible.

    Quand elle se réveilla, elle se sentait fiévreuse et courbaturée, comme si elle avait lutté toute la journée contre une force inconnue. Ouvrant les yeux, elle grogna légèrement, éblouie par la lumière. Elle tenta de distingué les meubles qui l’entouraient, mais ne vit que des masse floues et informes. Lorsqu’elle voulut lever son bras pour se frotté les yeux, pesait une tonne.

    • - Qu’est-ce qui m’arrive ?


    Elle fut étonnée d’entendre sa voix d’ordinaire si claire, sourde et rauque, comme étouffée. Elle senti un mouvement non loin d’elle et vit vaguement apparaitre un visage brouillé dans son champ de vision.

    • - Tu t’es apparemment blessée hier pendant la chasse… et de l’aconit est entré dans ton organisme. En très faible dose rassure-toi. Tu ne risque rien.


    Sa main douce repoussa quelques mèches de ses cheveux collés sur son front et ferma les yeux en soupirant.

    • - Tu ne veux toujours pas me raconter ton cauchemar ?


    La voix était devenue plus lointaine et son esprit plus brouiller que jamais. Elle avait envie de lui dire et en même temps, la peur de sa réaction était trop présente. Elle lutta un certain temps encore avant d’inspirer une grand goulée d’air et de se lancer finalement dans la description de son rêve, expliquant chacune de ses impression aussi bien réel que fantastique. Elle ne savait pas si tout ce qu’elle disait avait un sens, mais elle senti clairement la main de Kvoth se tendre, crispée sur ses cheveux. Quand elle arriva enfin à la fin de son récit, le vieux lycan se leva précipitamment et se mit à faire les cents pas en grognant violement.

    • - Ce que tu as vu n’est ni un rêve, ni un cauchemar… ce n’est ni plus ni moins qu’une vision de l’avenir… qu’un fait qui pourrait t’arriver durant les années qui vont arrivés.


    Brusquement, il s’arrêta et frappa violement la table en rageant de colère. Elle ne comprenait pas pourquoi il réagissait ainsi. Elle ne comprenait pas grand-chose en fin de compte. Et c’est dans un semi coma qu’elle l’entendit annoncer leur départ pour dans deux jours.

    Chapitre 3


    Elle resta inconsciente durant plusieurs jours et se ne fut que l’appel violent de la faim qui l’obligeât à sortir de son coquons protecteur. Mais ce qu’elle vit à son réveille dans la pièce lui fit tout d’abord penser qu’elle était restée dans un état comateux plus d’un an.

    La salle était sans dessus dessous. La table jonchée d’affaire de voyage, d’habit de rechange, de gourde et de couvertures. Deux selles posées sur les chaises avec deux brides, les sacoches remplies d’instrument et de nourriture attendaient d’être placé sur les montures. Et quand enfin elle vit Kvoth, il avait le visage tirer et marquer par la fatigue et l’inquiétude. Il sourit en voyant ses yeux ouvert et vint s’assoir directement près d’elle.

    • -Comment te sens-tu ?


    Avant de répondre, elle questionna son corps, analysant chaque donnée qu’il lui envoyait et sourit.

    • -Bien… fatiguée et affamée, mais bien.


    Il lui embrassa le front et rit légèrement.

    • -Alors je vais te chercher de quoi manger. Nous partirons ce soir si tu te sens d’attaque.


    • -Partir pour où ?


    • -Pour te mettre à l’abri.


    A peine avait-il fini sa phrase qu’il lui tendit un morceau de viande séché et une pomme. Oubliant toutes autres choses que son estomac, elle se jeta sur la nourriture et la mangeât goulument.

    Après qu’elle ait mangé, il lui ordonna de rester au lit pendant qu’il préparait les chevaux qu’il avait été acheté au village le plus proche. Il les chargeât légèrement chacun, n’emportant que les couvertures, les gourdes et les sacs de selle. Il voulait voyager léger et rapidement. Mais étran-gement, Lunéra sentait comme un faible malaise, comme si quelqu’un les épiait.

    Malgré cette impression, elle se sentait beaucoup mieux l’estomac rempli. Un peu faible quand elle se leva, mais assez forte pour pouvoir tenir sur un cheval et voyager. Malgré qu’elle se soit préparée mentalement, ce qu’elle vit en sortant lui fit perdre toute assurance. Il y avait là deux chevaux magnifiques. Un grand gris pommelé et un de bonne taille, la robe pie bai. Il était superbe avec ses marque brune et blanche sur son poile, sa crinière mélangée de noir et blanc et ses grande jambes robuste noir. Il la fixait intensément de ses grands yeux bleus. Bouche baie, elle resta sur le seuil de la porte à le regarder tandis que Kvoth s’occupait de l’autre monture.

    • -Quintus … !


    La voix de Lunéra avait été faible, comme un murmure, mais elle suffit à faire dresser les fine oreilles de l’animal.

    • -Comment sais-tu son nom ?


    Surprise d’entendre une autre voix, elle se tourna vers son père et le fixa sans comprendre ce qu’il lui avait demandé. Doucement, il s’approcha d’elle et lui prit les épaules de ses mains.

    • - Comment le sais-tu… ?


    • -C’est… c’est le cheval de mon cauchemar… c’est lui que je montais.


    Brusquement, tout alla trop vite pour son esprit. Kvoth la prit dans ses bras, la mit sur la selle et lui ordonna de fuir, de partir vers le petit village et de ne pas se retourner. Il ordonna également à sa louve adoptive de la suivre où qu’elle aille. Elle ne comprit pas ce qu’il se passait, mais maintenant qu’elle était sur son cheval, elle réagit comme dans sa vision et pressa les flancs de l’animal, lui demandant de filer vers les pleines mystiques. Il lui fallut pas plus de quelques minutes pour s’accorder au galop souple de sa monture et l’accompagner dans tous ses mouvements. Elle entendait derrière elle l’halètement de sa louve et le bruit de ses foulées sur les feuilles mortes.

    Après plusieurs minutes a slalomé entre les arbres, ils déboulèrent enfin dans la pleine, forçant le galop, Quintus emmena sa cavalière couchée sur son encolure à travers l’étendue d’herbe.

    Mais lorsqu’ils arrivèrent en vue du petit villages, un froid mordant prit Lunéra, lui intimant de ne pas aller plus loin, de retourner vers sa forêt natale, de se mettre en lieu sur, lui soufflant qu’elle ne devait pas s’approcher de ce village, qu’elle n’y serait pas à l’abri. Puis brusquement tout changeât, comme si le monde qui l’entourait avait plongé dans son cauchemar. Elle vit des masses sombres dans la nuit sortir du village et s’avancer lentement vers elle. Elle sentait leur regard sur elle et sentit la peur lui prendre les tripes. Vivement, elle fit faire demi-tour a sa monture et le lança à nouveau au galop sur le chemin qui les avait mené jusque la. Sa monture sentit la peur qui la prenait et s’en effraya, Fuyant le plus vite possible.

    Comme dans sa vision, les ombres la suivirent, la traquèrent. Ils allaient vite, les rattrapant facilement. Heureusement le village n’était pas très loin d’une partie de la forêt et Lunéra y diri-geât son cheval, sentant cette impression qu’une foi dedans, le danger serait plus facile à éliminer. Elle voyait des mains sombre tenter de l’agripper, de la faire tomber, de la pousser à bas de sa monture. Mais elle força Quintus à accélérer encore et se coucha sur son encolure… S’arrachant à la terre, survolant le sol dans des foulées majestueuse, il distança légèrement ses ombres qui les pourchassaient.

    Il ne restait plus une grande distance entre eux et la forêt quand Lunéra commença à sentir cette présence quelque part dans la forêt. Enfin les dernières foulées de Quintus la menèrent dans la forêt protectrice de son enfance. Elle espérait que les ombres s’arrêteraient à l’entrée, mais elles n’en firent rien et la suivirent. Et tout se passa vite. Sa monture continua sa course en slalomant, sa louve la suivait toujours, mais elle sentait que son seul moyen de survivre était de se transformé elle aussi en louve. Elle fini par se laisser glisser au sol après avoir ordonné a Quintus de se sauver, et courut à en perdre halène pour s’enfoncer le plus loin possible dans la forêt. Elle sentait son ins-tinct prendre doucement le dessus et lui intimer de se changer sur le champ pour pouvoir partir rapidement.

    Elle finit par s’écroulée, laissant le loup qui est en elle prendre le dessus et la transformation se faire. Elle sentait ses muscle s’étirer, son corps lui bruler, ses os se briser pour ensuite se ressou-der. Elle luttait contre son esprit lycanthrope pour garder le contrôle de sa nature sauvage, mais la douleur réduisait à néant ses efforts. Puis elle vit une étincelle de lumière argentée produite par le claire de lune et non pas le soleil comme dans sa vision, filer vers elle. Paralysée par la peur, elle s’attendait à chaque instant que la lame lui transperce le cœur, mais au lieu de ca, ce fut le bruit de deux lames s’entre choquant qui se fit entendre. Elle n’eut pas le temps de regarder qui avait paré le coup que son corps lui sembla se déchirer entièrement pour la changer entièrement en loup.

    • -Sauve-toi !


    La voix lui était complètement inconnue, mais l’aura qu’elle sentait autour de la personne lui paraissait familière, comme sortant d’un vieux songe. Mais elle ne voulait pas fuir, elle avait envie de sang, de sentir la chair se déchirer sous ses crocs, d’entendre les hurlements de douleur. Elle se tourna vers ses ombres qui l’avaient assailli. Elle ne parvenait pas à voir leur forme nettement et encore moins à distinguer leur visage. Elle voulut s’avancer et entrer dans la bataille, mais l’homme qui se tenait entre elle et ses ennemis se tourna vers elle, les yeux inquisiteurs, lui inspirant la peur. Il fit un geste de son épée vers elle.

    • -Pars. Il y a non loin d’ici une grotte. Caches toi dedans.


    Effrayée par se regard et l’épée d’alliage d’argent qu’il tendait vers elle, elle tourna les talons et courut avec ses ample foulée souple à travers la forêt. Très vite elle trouva la grotte et s’y engouffra. Elle avait l’air d’avoir été aménagée pour être habitée. Elle pouvait sentir dans son flair que quelqu’un s’y trouvait même pas dix minutes avant. Dans le fond, elle perçut un mouvement et distingua une vague masse blanche. En s’approchant elle remarqua que c’était sa monture attaché a sa selle, qui était posée au sol, par une corde reliée a son licol.

    • *-Tu es en sécurité maintenant*


    La grande louve sursauta légèrement et se tourna vers sa mère qui s’était couchée à l’entrée et regardait au dehors.

    • *-Pourquoi dis tu celas ?*


    • *-Ces être qui nous ont pourchassé…, ce sont les même que j’ai sentit le soir où je t’ai trou-vé… Ils appartiennent a Aile Ténébreuse…*


    Lunéra se coucha non loin d’elle, préférant garder sa forme louve pour se sauver plus facile-ment en cas de besoin.

    • *-Et cet homme dehors, tu sais qui c’est aussi ?*


    Elle avait parlé d’une voix un peu railleuse, se moquant à moitié de sa mère louve.

    • *-Oui… je l’ai rencontré il y a peu dans cette même grotte pendant que je chassais. Tu n’a rien à craindre de lui… il fait partie des rangs des rebelles. C’est un espion. Il surveillait la région depuis quelque temps.*


    La louve grise grogna légèrement en humant l’air, cherchant à savoir ce qu’il se passait à l’extérieur et si son « sauveur » n’était pas en train de se faire tuer. Ses yeux d’or guettaient le moindre mouvement et tous ses muscles étaient près à se bander pour se défendre.

    Chapitre 4


    Après un temps qui lui parut interminable, elle vit du mouvement dans les fourrés qui se trouvait face à elle. Se mettant sur ses pattes, les écartant légèrement pour une meilleure stabilité, la tête basse, elle hérissa son dos et grogna agressivement, découvrant ses crocs acérer.

    • -Si tu pense m’effrayer ainsi, change de tactique alors. Je ne suis pas la pour te vouloir du mal, sauf si tu m’en fais.


    Elle vit apparaitre celui qui l’avait menacée à peine quelques temps au par avant pour qu’elle se sauve. Il était grand, les cheveux gris, le visage buriné et tiré par la fatigue. Il paraissait vieux et expérimenter. Ses yeux était gris sourit et vif. Son corps était recouvert d’une cape sombre.

    • -Tu m’es redevable maintenant. Je t’ai sauvé la vie.


    Sans vraiment faire attention à elle, il alla s’assoir sur une pierre dedans un petit tas de bois déjà en partie bruler et l’alluma grâce a deux pierres à feu. Se détendant légèrement elle le regar-da encore quelque instant avant de se mettre sur ses pattes arrières et de se remettre sous sa forme humaine.

    • -Comment avez-vous sus que j’étais en danger ?


    Pour la première fois, il releva les yeux vers elle et la fixa.

    • -Simplement parce que j’ai vu votre cheval arriver jusqu’ici complètement paniquer. J’en ai déduit que son cavalier avait eu des problèmes. Et puis les hurlements de douleur que avez fais ne sont pas passé inaperçu.


    Il la regarda attentivement, la détaillant minutieusement, la rendant quelque peu mal à l’aise. S’asseyant face à lui, elle remarqua que ses muscles tremblaient légèrement. Elle ne savait pas si c’était de froid, ou si elle était en état de choc après tout ce qui venait de se passer.

    • -Comment vous appelez vous ?


    L’homme lui sourit et fit un geste de la main comme pour chasser la question.

    • -Cela n’a pas d’importance. Par contre ce que je vais te demander en aura beaucoup.


    En disant ces mots, il la pointa du doigt comme pour souligner ses propos.

    • -Et qu’allez vous me demander ?


    • -Si j’ai bien vu, tu es une lycanthrope. Mi humain, mi loup. Tu peux te transformer quand tu le souhaite. Tu me serrais fort utile pour achever ma mission. En tant qu’humain, je ne passe pas inaperçu en bordure des bois pour surveiller un des villages. Mais toi tu peux te fondre sans bruit dans l’ombre durant la nuit, ta vue est plus perçante et ton ouïe plus fine.

    Tu pourrais très bien espionner sans être vue.

    Lunéra resta stupéfaite face à cet inconnu qui lui demandait de l’aider dans une tâche d’espionnage.

    • -Bien entendu tu n’obtiendras rien en contre partie, sauf la vie sauve. C’est en quelque sort ce que tu me dois pour t’avoir sauvé la vie…


    Lunéra grognât sourdement en se levant, entamant des allez et venu devant le feu, ses yeux bleu pale lançant des éclaire autour d’elle. Elle savait qu’elle n’avait pas le choix, mais n’aimait pas recevoir des ordres de quelqu’un, même si elle le connaissait. Et puis maintenant elle ne se sentait pas en sécurité aux abords des villages.

    • -Et si je refuse de vous aider ?


    Il lui sourit en ressortant un peu sa lame de son fourreau.

    • -Alors je reviendrai sur mes paroles et je serai la pour te faire du mal.


    En voyant la lame, la jeune lycan frémit, sentant l’odeur de l’argent et recula de quelque pas.

    • -Je vois que tu as compris.


    Lentement et dans un bruit de crissement, il rengaina sa lame et se leva à son tour, s’approchant dangereusement d’elle, se s’arrêtant qu’a quelque centimètre de son corps. Il était bien plus grand qu’elle et de près on pouvait voir toute les marques qui balafraient son visage. Il n’avait pas l’air aussi vieux que cela, juste marqué par la fatigue et le temps.

    • -Tu as raison de me craindre. Tu as beau être une créature mystique, je sais ce qui t’affaibli et ce qui te tuera sans que je ne me fatigue.


    Levant la main, il sorti une petite fiole contenant un liquide légèrement jaune et huileux. Recon-naissant le contenu, Lunéra recula brutalement en sifflant de rage, commençant à se sentir piégée dans cette grotte.

    • -De l’aconit, tu sais les effets qu’elle à sur toi n’est ce pas ? Je vois dans tes yeux que tu en a déjà fais l’expérience et cela n’a pas l’air d’avoir été très agréable.


    Lunéra se retrouvait acculée entre lui et le mur de la grotte, grondant fortement contre cet inconnu qui la menaçait sans vergogne, la sortie juste derrière lui. Elle ne pouvait sortir en lévitant, il se mettrait aussitôt dans son passage. Et plus il la menaçait, plus elle sentait son esprit lycan prendre le dessus, la transformer en un être sauvage.

    • -Accepte ma proposition et il ne t’arrivera rien et je ferai également en sort que ton père et ta louve ne subisse rien.


    Cette situation l’agaçait. Elle se sentait comme traquée et ne le supportait pas. Elle était maintenant le dos contre la paroi de la grotte, ses yeux s’assombrissant à vue d’œil, son aura dégageant une forte force sauvage et bestiale.

    • -je n’accepterai que a une seul condition dans ce cas…


    Sa voix avait changé, devenant plus canine, plus grave également. Une voix dont la résonnance était devenue plus ironique et belliqueuse.

    • -Je veux savoir qui vous êtes et ce que vous faites ici…


    Il s’écarta d’elle, légèrement surpris par le changement. Il savait qu’il parlait à présent avec l’esprit lycanthrope qui habitait la jeune fille, il l’avait provoquée pour qu’il se manifeste, mais le changement était flagrant.

    La regardant attentivement, elle lui paraissait plus massive, ses dents plus pointue s. et lors-qu’il la regardait dans les yeux, il voyait une lueur sauvage et carnassière briller intensément. Face à cette créature la, il se sentait petit et faible malgré qu’elle soit plus petite que lui.

    • -Hé bien d’accord, marché conclut. Je te dis qui je suis et tu me fais ce petit travail sans broncher.


    Se retournant, il alla s’assoir sur la roche où il était avant et plongeât son regard dans les flammes en faisant tourner entre ses doigts la petite fiole. Il resta longtemps silencieux, comme s’il cherchait ses mots, comme s’il avait besoin d’organiser ses idées, plongeant dans le passé.

    • -Je m’appel Chadrian, je fais partie des rangs Rebelle à Aile Ténébreuse… Je …


    • -Qui est Aile Ténébreuse ?


    Elle lui avait coupé la parole, le faisant sursauter violement. Relevant les yeux vers elle, il la dévisageât comme si elle lui était à présent étrangère. Son regard transparaissait l’incompréhension.

    • -Mais où étais tu ces dernière années pour ne pas être au courant de la guerre qui nous entour ? Dans un trou perdu ?


    • -Une guerre ? Ces dernières années … ? J’ai toujours vécu dans cette forêt. Vous êtes le pre-mier humain que je rencontre depuis longtemps.


    Lentement, le dénommé Chadrian lui expliqua les événements de la guerre et l’histoire des différents camps. Lunéra se sentait comme fascinée par son récit, captivée par les changements qui s’étaient opéré autour d’elle sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle n’entendit pas directement le silence qui se fit lorsqu’il eu fini, imaginant encore les faits et les batailles qui s’était déroulé dans le pays et dont elle ignorait encore l’existence. Et quand elle comprit que c’était la fin, elle ne trouvait rien à dire, digérant doucement les dire de cet homme.

    • -En fait je suis un des espions des Rebelle. Et ma présence ici n’est que provisoire. On a eu vent que des créatures appartenant à Aile Ténébreuse commençaient à bouger, à se rassembler, alors ils m’ont envoyé pour voir ce qu’il se tramait. Mais comme je te l’ai dis, j’ai besoin de ton aide pour obtenir les dernières informations.


    La jeune femme s’était assise contre le mur et regardait à présent ses pieds, l’esprit cogitant intensément, cherchant déjà le moyen qu’elle utiliserait pour obtenir ces dernières informations sans se faire prendre. Elle avait aussi une envie de voyage et de combattre. Pas se battre par plaisir, mais se battre pour la vie, pour préserver la vie d’innocent et pour se rendre utile au près d’être ne pouvant vivre aussi longtemps qu’elle, pour qu’ils connaissent une vie paisible. Elle, si elle survit à cette guerre, pourra connaitre une éternité de paix, mais beaucoup n’en connaitre même pas dix années et elle voulait combattre pour la liberté de ces êtres la.

    • -Je veux en savoir plus sur le monde…


    Il sourit, amuser de sa curiosité.

    • -Ecoute… hum…


    • -Lunéra. On m’appel Lunéra Weerwolf.


    Un large sourire illumina le visage de l’espion et il reprit.

    • -Ecoute Lunéra, si tu me ramène les informations manquantes, je t’expliquerai encore des cho-ses. Je reste ici encore un bon mois avant de retourner vers les Rebelles. Maintenant fils. Je te guiderai demain vers le village que tu devras surveiller.


    La jeune louve acquiesça et se leva souplement avant de gagner la sortie et de prendre le che-min qui menait jusqu’à la petite maison. Celui-ci lui parut bien vide. Kvoth n’était pas dedans, la cherchant fort probablement, ou alors partis la retrouver dans le petit village. Et c’est la que le chagrin la prit, seul dans un bâtiment qu’elle avait toujours connu avec de l’agitation. Se recroque-villant sur le pas de la porte, elle laissa couler de grosse larme de solitude.

    Chapitre 5


    [Une semaine plus tard]

    Le ciel était noir, sans lune, éclairé par de faibles étoiles. Dans la plein brillait les lumières d’un village où régnait une activité des plus surnaturels. Une activité qui ne suspectait pas d’être surveillée.

    A l’abri du sous bois, la grande louve d’argent écoutait et observait les déplacements des créa-tures sombre, enregistrant ce qui lui parait le plus important. Elle resta longtemps, immobile, cou-chée dans les fourré, ses yeux d’or brillant dans la nuit observant le moindre mouvement, son odora aiguiser cherchant à capter la moindre odeur, ses oreilles écoutant tout autour d’elle.

    Cela faisait à présent près de quatre jours qu’elle venait tous les soirs observer ce petit village et elle commençait à rendre un malin plaisir à regarder les autres sans qu’il se rende compte qu’ils sont observés. Dans le fond si elle pouvait, elle deviendrait bien une espionne pour aider à protéger le monde. Chaque matin elle allait faire un rapport à Chadrian et rentrait dans la petite maison qui était à présent vide. Elle avait envoyé Maikan, sa mère louve, à sa recherche, mais depuis lors elle n’avait eu aucun signe, aucune nouvelle, rien qui pouvait lui signifier que Kvoth était encore en vie ou mort, rien qui pouvait rassurer son cœur empli de chagrin.

    Après plusieurs heures d’espionnage, le village se calma et bientôt plus aucune agitation ne se faisait. Lunéra avait entendu des bride de conversation, parlant d’une arme, d’un événement qu’ils allaient faire contre ceux qui résistaient encore à Aile Ténébreuse. Mais cette nuit, elle n’avait rien remarqué de plus que les fois précédente.

    Voyant la lueur du soleil levant, elle se leva, s’étira en baillant et s’en retourna vers la grotte de l’espion rebelle. Il lui avait promit de lui en dire plus en échange de ses informations. Elle contait encore surveiller la zone la nuit prochaine et puis réclamer son dut s’il ne lui disait pas que c’était suffisant.

    A pas feutré, toujours sous sa forme louve, elle avança dans la forêt. Elle connaissait le chemin par cœur à présent et prenait le temps d’en apprécier les senteurs. Chacun de ses pas soulevaient une odeur particulière qui se reflétait en couleur dans sa vue, comme une piste qu’elle aurait put suivre. Tantôt la trace d’un lapin lui apparaissait brune et courait entre les buissons, suivie de celle verte d’un renard affamé. Tantôt la piste bleue d’une biche accompagnée d’un fan lui montrait le chemin qu’ils avaient prit pour aller s’abreuver. Elle sentait également l’odeur fraiche du sang coulé sur l’humus du sous bois, lui apportant l’odeur du crime qu’avait commis un prédateur avec sa proie.

    Elle sentait aussi une odeur familière, comme sortie d’un lointain souvenir. Lointain pas si loin. Elle reconnut immédiatement l’odeur musquée de vieux loup mâle que dégageait son père sous sa forme la plus sauvage. Enfin il était revenu, enfin il était de retour auprès d’elle. Folle de joie, elle s’arrêta, s'assit et lança son appel à la meute vers le ciel pale de la lueur de l’aube. Au loin elle entendit la réponse grave et résonnante du vieux lycan.
    Elle sentit l’esprit de son père la touché, la contournée comme s’il cherchait à la reconnaitre, à vérifier que s’était toujours elle et entièrement elle.

    • *-Ma Luna ?*


    Elle sourit heureuse de l’entendre nouveau.

    • *-Kvoth !*


    Puis elle se souvint de sa mission auprès du vieux Chadrian.

    • *-On se retrouve la maison, ok ? Je dois aller vite faire quelque chose.*


    Le silence lui répondit, lourd et sourd. Elle le sentait perplexe et décontenancé. Puis enfin elle l’entendit grogner et marmonner avant que leur lien ne se coupe.

    Se levant, elle partit à grand bon sur le reste du chemin qu’elle devait encore parcourir afin d’arriver au refuge de l’espion. Ses yeux d’or pétillaient de bonheur et tout son corps bouillait de l’envie de rentrer directement et de se pelotonner contre le torse rassurant de son père, de se convaincre qu’il était bel et bien là.

    Entrant enfin dans la grotte, elle grogna en se reculant et se plaquant contre les parois froides et humides, le regard fixé sur le feu qui dansait à quelques mesures d’elle. Ne le lâchant pas du regard, elle longeât le mur jusqu’à un recoin sombre où elle se transforma sous sa forme humaine. Elle avait apprit à faire confiance à cette espion et ne se présentait plus avec l’esprit belliqueux de sa lycanthropie.

    • -Chadrian ?


    Elle eut pour seul réponse le bruit d’une respiration lente et profonde. Ses oreilles frémir à cette entende et elle sourit.

    Sortant de l’ombre, elle contourna le feu et se dirigeât vers le fond de la grotte, où elle trouva le corps endormi de l’espion. Durant toute cette semaine, elle ne l’avait jamais vu se reposer. Elle avait même, à un moment donné, douté qu’il soit humain.

    S’asseyant devant lui, elle le regarda longuement, écoutant son souffle et le crépitement des flemmes. Après un long moment, assise, les jambes repliées contre sa poitrine et la tête appuyée contre le mur, elle étendit ses jambes pour les étirer. Dans son mouvement, sa jambes droite heurta une pierre qui parti rouler et descendre a dénivellation existant entre l’entrée et le lieu de couche de l’espion, le faisant ainsi surplomber tout intrus qui entrerait.

    Le bruit de roulement se répercuta contre les murs, faisant se dresser sur son séant le rebelle. Son épée en mains, il fixa Lunéra de ses yeux encore endormit, cherchant à se rappeler qui était la jeune femme.

    La reconnaissant, il baissa son arme et se rallongeât en grognant et pestant contre elle.

    • -La prochaine fois réveille moi au lieu de m’espionner et de me faire peur dans mon sommeille.


    La jeune femme sourit, amusée.

    • -Déjà grinchons dés le matin ?... Quel dommage…


    Roulant des yeux, elle rit de la grimace qu’il lui offrit en réponse.

    • -Pff… Les hommes, tous les mêmes.


    Se levant, elle fit mine de partir pour retourner dans la forêt et rentrer chez elle.

    • -Si tu le prends ainsi, je rentre. Dés que tu seras plus enclin à écouter mes informations, viens me chercher. Moi j’ai d’autre chose à faire, comme retrouver mon vieux père qui vent de rentrer.


    Lorsqu’elle eu finit sa phrase, elle était déjà devant l’entrée et s’apprêtait à sortir en affichant un sourire malicieux. Derrière elle, elle entendit le bruit caractéristique de la couverture rejetée, le grognement de l’homme tandis qu’il se levait et de ses pas précipité.

    • -ATTEND !!!


    Elle voulut se retourné, la mine victorieuse, mais avant qu’elle a put esquisser le moindre mouvement, il l’attrapa par le bras, la fit pivoter et la plaqua sans ménagement contre la paroi. Il la regarda dans les yeux, lui indiquant de ne pas bouger. Plaçant son indexe sur ses lèvres, il l’incita à ne pas protester et lui signe du même indexe d’écouté.

    Acquiesçant de la tête, elle ferma les yeux et se concentra sur ce qui l’entourait, guettant le moindre petit bruit, la moindre odeur. Ses capacité sensorielle étaient moindre que quand elle était louve, mais ils restaient tout de même bien plus supérieur que ceux des simple humain.

    Au bout de quelques secondes, elle parvenait à ressentir chaque onde de mouvement dans le sol et en écoutant bien, elle entendait la respiration forte d’un animal imposant qui avançait à pas lent vers eux en humant l’air. Faisant de même, elle ressentit la familiarité de l’être.


    Chapitre 6


    Elle ouvrit les yeux et se décolla du mur où elle était collée et repoussa Chadrian sans ména-gement pour sortir précipitamment et se jeter sur l’énorme loup beige qui s’avançait sur le petit sentier.

    • *-Papa !*


    Le grand loup se laissa doucement glisser au sol, se couchant et serrant la jeune femme contre lui avec sa tête. De sa gorge émanait un doux grondement comparable à un ronronnement. Lunéra souriait en riant, papouillant le coup de la bête couverte de poile.

    • *-je suis content de te revoir ma petite puce. Tu m’as manqué terriblement et je me suis fais un sang d’encre*


    • *-Toi aussi tu m’as manqué. Où étais tu ?*


    Mais il n’eut pas le temps de répondre, qu’il se releva brutalement en se mettant devant sa fille, hérissant le poil et grondant furieusement contre Chadrian qui se tenait à l’entrée de la grotte, son épée en mains, prêt à combattre contre la « menace ».

    Se mettant entre les deux hommes, elle tendit les bras vers chacun d’eux pour les empêcher de se battre.

    • -NON !


    Ses yeux lançait des éclaires, ses muscles étaient tendu et son corps prêt à bondir au moindre mouvement agressif du loup et de l’espion.

    • *-Se n’est pas un ennemi. Il ne nous veut pas de mal je t’en supplie…*


    • *-Il me semblait bien que tu avais changé ma Luna… Qui est cet homme ? Pourquoi le pro-tèges-tu alors qu’il nous menace ?*


    Lunéra se détendit et fixa son père ahurie.

    • *-Cet homme ma sauver la vie il y a une semaine. Il est un espion des rebelles. Je lui doits la vie et je ne te laisserai pas la lui prendre.*


    Elle sentait dans son dos le corps et le regard tendu de Chadrian essayant de comprendre ce qu’il se passait entre les deux loups. Elle voyait devant elle le regarde à la foi interrogateur et furieux du prédateur beige. Elle sentait en lui toute la fureur d’un père qui découvre que sa fille n’est plus son petit poussin innocent, mais qu’elle est devenue une femme de corps et d’esprit. Brusquement elle le vit faire demi-tour et repartir hâtivement dans le sens inverse de sa venue. N’écoutant que son cœur, elle le rattrapa et le força à la regarder droit dans les yeux. Elle savait sa fureur tournée non pas vers elle ou vers lui-même, mais contre le monde qui lui arrachait le petit être qu’il avait toujours vu grandir et évoluer et qui n’allait pas tarder à vouloir s’envoler du nid. Il ne lui voulait que du bonheur, mais redoutait se moment où dés lors il ne serait à nouveau que seul dans sa vie.

    Détournant les yeux, il grogna et voulu la contourner.

    • *- Arrête de fuir bon sang ! Tu resteras à jamais mon père, même si ce n’est pas ton sang qui coule dans mes veines. C’est toi qui m’a éduqué, toi qui ma nourrit pendant toute ces années, toi qui à fais de moi une louve respectable et quelqu’un de réfléchit.*


    Elle fit une pause pour qu’il puisse bien comprendre tout ce qu’elle lui disait et qu’il pré digère ce qu’elle lui annoncerait par la suite.

    • *- Si aujourd’hui j’en suis la, c’est parce que toi tu ne voulais pas qu’il existe au moins un né lycan qui n’utiliserais ses dons que pour lui servir et non pour aider les autres. Tu avais la possibili-té de m’aider le jour où je suis née et tu l’a fais. Chadrian ma sauvé la vie… il était de mon devoir de l’aider pour payer ma dette envers lui. Il m’a apprit beaucoup de chose. Autour de nous le monde est en guerre. Tu sais que j’ai besoin de me réaliser pour être bien dans le monde. Il ma fait découvrir que les dons de ma lycanthropie pouvait être très utile dans l’espionnage…*


    Elle entendait sa voix se briser tout doucement dans sa tête, prise par le regard implorant de son père.

    • *- J’ai envie de me réaliser en devenant espionne pour le compte des rebelles. Je veux les ai-der à rendre le monde meilleur, je veux les aider à sauver les innocents du joug d’Aile Ténébreuse et l’empêcher de plonger tout les paradis qui existe dans les ténèbres…*


    Tandis qu’elle parlait, une larme glissa le long de sa joue, laissant une petite trace brillante et humide sur sa peau.

    • *-Ne me retient pas je t’en supplie… sinon je te détesterai et je ne veux pas. Tu sais que je reviendrai… alors ne me retient pas s’il te plait…*


    Ce n’était plus une larme qui ruisselet le long de sa pommette, de sa joue et de son menton, mes des dizaines, baignant son doux visage dans une tristesse infinie, ses yeux luisant implorent le loup à la compréhension.

    Brusquement elle le vit se mettre sur ses patte arrière et se transformer en cet homme aux cheveux blond et grand, mais son visage paraissait avoir prit plus d’un siècle d’existence. Douce-ment, il prit le visage de la jeune femme dans ses mains et essuya les trace des larmes salé sur sa peau avant de la prendre dans ses bras et de la serrer contre lui en lui embrassant tendrement le sommet du crane.

    • -Calme toi… je ne t’en veux pas. Et je ne te retiendrai pas non plus si c’est là ton vœu.


    Doucement il la berça, ne ressentant plus aucune colère envers le monde. En fin de compte il ne lui avait pas prit sa fille. Elle était toujours la… juste plus mur, plus prête à affronter le monde et emplie d’ambition.

    • -Je suppose que c’est cet espion rebelle qui t’a donné cette envie ?


    Fébrilement, elle hocha de la tête contre son torse, reniflant bruyamment et chassant sa tristesse.

    • -Et je suppose que l’on va devoir en parler tout les trois ?


    Ecartant son visage du torse de son père, Lunéra s’essuya le visage de son bras et fixa ses yeux dans ceux bleu du vieux lycan.

    • -Je contais le faire aujourd’hui avec lui… mais si tu veux venir…


    Il repoussa doucement les mèches qui tombaient sur le front de la jeune femme et sourit.

    • -Tu auras besoin d’aide je pense. Cela fait longtemps que tu es devenue une femme de corps, mais maintenant tu as muri dans ton esprit. Je suis heureux de ce que tu es devenu, même si c’est dur de perdre la petite fille curieuse que tu étais.


    Passant un bras autour des épaules de Lunéra, ils repartirent en direction de la grotte où ils trouvèrent Chadrian assit à l’entrée, son épée d’argent posée sur ses jambe tendue devant lui. Ses yeux grand ouvert il regardait son aide revenir non pas avec un loup beige, mais un homme grand avec une forte carrure, des yeux bleu et une chevelure blonde qui lui descendait jusqu’à ses épaules. Ebahi, il n’eut même pas le réflexe de se lever et de le menacer si jamais c’était un ennemi.

Lunéra Weerwolf

Lunéra Weerwolf


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Epreuve de Lunéra Weerwolf

Présentation


Chapitre 7



    • -Chadrian, je te présente mon père Kvoth.


    Il resta figé quelque seconde avant de réagir et de se levé pour tendre la main au vieux lycan et le salué. Celui-ci entra directement dans la grotte sans même prêter attention à la main qui lui était tendue. Dans le mouvement, il emporta sa fille laissant Chadrian seul devant l’entrée de la grotte. Déconcerté, il se passa la main dans les cheveux, se mordant légèrement la lèvre inférieure avant de rentrer à son tour dans son antre.

    • -*Il n’a pas l’air commode celui la*

      -Lunéra… tu n’oublieras pas de me faire ton rapport avant de partir ?


    Se crispant légèrement, la concernée jeta un coup d’œil furtif vers on père pour s’assurer qu’il ne changerait pas d’avis.

    • -Ma fille répondra à vos questions après que vous aillez répondu aux miennes.


    Kvoth avait une voix grave et froide, cherchant à bien faire sentir au rebelle qu’il ne confierait pas sa fille à un inconnu incapable de la protéger.

    Se concertant du regard, les deux Lycan se mirent d’accord sur les sujets à aborder.

    • -Monsieur… Aillez à la conscience que rien, aucun élément concernant mon armée ne vous sera livré… Il est déjà bien heureux que votre fille restera en vie après le service qu’elle me re…


    Se dressant brusquement de toute sa taille le vieux loup le regarda droit dans les yeux, fière, sauvage et puissant, lui coupant la parole pour déclarer de sa voix grave et menaçante.

    • -Ne faites pas de menace à la légère… ni envers moi, ni envers ma fille. Vous êtes seul, face à deux né lycan… face à deux loup puissant. Même avec votre aconite et votre épée, vous n’arriverai pas à bout de nos deux entités.


    Soufflant longuement pour évacuée toute tension, il reprit avec une voix moins agressive et plus calme.

    • -Ce n’est pas de ces questions là dont je veux vous parlez. Cela concerne Lunéra directement. Je suis son père et de ce fait, je suis en droit de savoir qui elle fréquente et avec qui elle travail.


    Il se tut, laissant ses mots peser dans l’air et se marquée dans les pensée de chacun.

    • -Lunéra à maintenant près de cent ans… Elle travaille pour vous aujourd’hui et…


    • -Et j’ai réalisé que le monde avait changé… il est en danger… l’humanité est menacer par les ténèbres… et j’ai constaté que les rebelles ont besoin du plus d’effectif possible pour pouvoir sur-vivre à la noirceur du moment…


    Elle avait coupé la parole à Kvoth, estimant que c’était à elle d’expliquer sa vision du monde.

    • -J’aimerais me réalisé. Et pour ce faire, j’aimerais entre au compte des Rebelle pour des mis-sions d’espionnage.


    • -Mais…


    • -Ne me coupe pas…


    Plus elle parlait, plus elle était sur d’elle. Elle voulait aider les autres et le seul moyen qu’elle connaissait, c’était l’armée Rebelle.

    • -Je sais ce que tu vas dire. Je suis une femme… j’en ai consciences. Qui plus est, je suis également une louve… et cet état me permet plus de chose qu’à vous, les humains.


    Elle fit une légère pause, ordonnant ses pensées et choisissant bien ses mots.

    • -Tu m’as ouverts les yeux sur ce que j’étais. Un être doté d’un don, un être qui vit dans un monde en guerre… il est temps pour moi de choisir mon camp et de me rendre utile.


    Chadrian la regarda, le visage fermé et le regard fixe.

    • -Es-tu sur de ton choix ? Cela signifie beaucoup de chose… notamment que tu devras combat-tre et donc qu’il y a des risque de mort.


    Il fit une pose, appuyant ses dires de son regard lourd de sous entendu.

    • -En es-tu bien consciente ?


    Lunéra hémi un grognement sourd venant du fond de sa gorge, du fond de son être, exprimant sa pensée.

    • -J’en suis extrêmement bien consciente. Je ne fais pas de choix à la légère. Je réfléchis tou-jours avant d’agir… Mais comme te l’as dis mon père, je vais bientôt avoir cent ans… Si je devais mourir demain, j’aurais vécu cent ans de paix, d’une vie paisible, d’une vie déjà bien remplie de bonheur. J’aurais vécus déjà plus longtemps qu’une femme de ton espèce. Cent ans, c’est peu pour moi, mais énorme pour vous.


    Elle ferma les yeux, respirant à fond, écoutant la terre vivre autour d’elle, écoutant le monde autour d’elle, l’écoutant évoluer, changer, se modifier à petit pas. Gardant les yeux fermés, elle reprit.

    • -Mais bien d’autre vive dans ce monde et connaissent la misère, la peine et la guerre. Bien d’autre vont vivre et mourir dans un monde triste… je veux me battre pour leur offrir une chance de connaitre un monde meilleur… pour que ceux qui naissent aujourd’hui puisse vivre dans leur futur dans la paix et l’insouciance. Et si je meurs au combat, alors je mourrai après avoir vécus cent ans de paix et m’être battue pour donner une éternité de bonheur aux l’enfant du futur.


    Elle se tut, trouvant soudain le monde bien différent. Peut-être plus calme maintenant qu’elle avait vidé son cœur… ou peut-être était-ce la fatigue de sa nuit d’espionnage qu’elle ressentait, mais en elle le calme s’était fait. Elle était sur de ce qu’elle voulait et ferait tout pour y parvenir.

    Relevant la tête et ouvrant les yeux, elle les fixa dans ceux du rebelle et le mit au défit de contredire ses motivation. Mais au lieu de ça, son visage se fendit en un sourire bien veillant et ses yeux pétillaient d’une lueur étrange.

    • -Tes motivations sont nobles et réfléchie. Mais je ne peux pas t’emmener avec moi… je ne peux pas dire que dés à présent tu feras partie de l’armée contre les ténèbres… je ne peux pas. Ce n’est pas de mon ressort. Seul une personne gradée bien plus haut que moi le pourrait… voir même le chef de l’armée…


    Pendant tout l’échange, il avait été immobile, assit devant le feu en regardant la « jeune » louve. Mais maintenant, il ne tenait plus en place et se tordait les mains avec nervosité.
    Se levant, il contourna le feu et s’accroupit devant Lunéra, lui prenant le visage entre les mains et la regardant droit dans les yeux, cherchant à lire au plus profond de son âme.

    • -Je peux te conduire à eux… mais cela ne signifie rien… et s’ils refusent, je crains le pire. S’ils acceptent, tu devras passer une formation pour connaitre chaque ficelle du métier, mais je serai heureux d’avoir une collègue tel que toi.


    Doucement, il se pencha vers elle et l’embrassa sur le front avant de se relever, la laissant stupéfaite et en même temps apaisé. À coté d’elle, son père s’était tendu et elle pouvait parfaite-ment deviner la pensée qui lui avait traversé l’esprit quelque instant au par avant.

    • -Je partirai d’ici trois jours. Si tu veux toujours combattre, soit ici et tu pourras m’accompagner. Mais je veux que tu y réfléchisses longuement et que tu en parle avec ton père.


    Lunéra ferma les yeux, soupirant. Elle avait réussit. Elle l’avait convaincu. Maintenant, elle devra convaincre ses supérieur de la prendre, de lui faire confiance. Son esprit se vidait de tout et un calme paisible la prit sous son aile. Elle avait l’impression que plus rien ne pourrait lui arriver, maintenant qu’elle était sur d’avoir sa chance.

    Lentement, ouvrant les yeux, elle regarda l’espion attiser les flemmes, le regard perdu dans leur foyer. A côté d’elle, elle le savait, Kvoth la fixait sans rien dire. Approuvait-il réellement ses choix ? Lui seul le savait.

    • -Ne te fais pas d’illusion de penser que je renoncerai à mon choix. Quand je décide quelque chose, je m’y tiens jusqu’à la fin de mon engagement.


    Se levant, elle fit signe à son père de sorti de la grotte et de, déjà, prendre le chemin de leur maison, leur chez eux.

    • -Je dois remplir ma part du contrat sur ma vie. J’ai les dernières informations à donner. Je te rejoins plus tard.


    Tendrement, il la prit dans ses bras et la serra contre lui, lui murmurant à l’oreille qu’il était fier d’avoir une fille comme elle.

    Dans le silence qui suivit le départ de son père, Lunéra ne savais pas comment se comporter face à cette homme qui venait, en quelque sorte, de lui promettre un avenir de guerre.

    Lentement, elle s’approcha des flemmes dans lesquelles il était toujours plongé. Avait-il ne fusse qu’entendu ce qu’elle venait de dire ? Pour sur que non… il était loin d’elle, loin de la grotte, loin du présent… peut-être près de quelqu’un à qui il tenait et qu’elle lui rappelait.

    • -La route sera longue sur le chemin que tu emprunte. Ne t’attends pas à revenir l’an pro-chain… cette guerre dure déjà depuis longtemps. Elle a fait et fera encore bien des orphelins de part le monde… que ce soit dans notre camps ou celui de l’ennemi.


    S’assaillant près de lui, elle posa sa main sur son bras, le sortant de son passé.

    • -Je le sais… je suis l’un de ces orphelin… Kvoth n’est pas mon vrai père… il m’a trouvé ici grâce à la louve qui m’accompagne. Mais veux tenter ma chance. Si je peux aider à faire pencher la balance, alors je veux aider.


    Relevant les yeux vers elle, il la regarda intensément avant de la prendre dans ses bras.

    • -On a besoin de combattant comme toi pour pouvoir vaincre. Avant d’arriver chez les rebelles, il te faudra apprendre à être un espion… dans tes deux formes.


    Elle lui rendit son étreinte, heureuse qu’il accepte qu’elle l’accompagne.

    • -Tu feras un bon mentor, j’en suis sur.


    Se relevant, elle sourit et s’assit en face de lui, dans la poussière, un bâton en mains, et com-mença à dessiner, décrire et expliquer ce qu’elle avait observé durant cette nuit d’espionnage… la dernière pour le moment… et elle comptait bien ne pas en rester là.
    Pendant toute l’heure qui suivit, elle lui fit un rapport complet des activités ennemies du village, exposant son point de vue au sujet de l’arme dont elle avait entendu parler.


    Chapitre 8


    Lorsqu’elle rentra, Kvoth était assit sur le pas de la porte une pipe à la main et l’autre posée sur la tête de Maïkan, lui caressant doucement les oreilles. Quand il la vit, il ne dit rien, la regar-dant simplement avancer et entrer dans la maison. Elle était fatiguée, et comme chaque jour depuis une semaine, elle allât se coucher sur sa paillasse et ferma les yeux.
    Une semaine… tout lui paraissait déjà si lointain. Sept jours… cent soixante huit heures… les cent ans qu’elle avait déjà vécu ne lui paraissait même pas aussi long. Et pourtant.

    • -Tu me manqueras quand tu seras partie… ce ne seras plus pareille ici…
    (Il fit une petite pose avant de continuer, la voix rauque)
    • je t’en prie… si tu pars… prends Maïkan avec toi… elle saura toujours t’aider.


    Elle n’ouvrit pas les yeux, sachant d’avance que ca ne lui servirait à rien.

    • -Ne m’oublie pas… jamais. Je ne suis pas ton vrai père, mais je t’aime tout comme… Alors… ne m’oublie pas.


    Lunéra soupira, retenant avec peine de nouvelle larme qui voulait percer la barrière de ses paupières.

    • -Tu es mon père… quoique tu en dises. C’est toi qui m’a élevé, toi qui m’a vu grandir… certainement pas le batard qui a engrossé ma mère et jamais cherché à me retrouver.


    Doucement, elle allât s’assoir derrière lui et posa son menton sur son épaule, ses bras encerant son torse.

    • -Toi aussi tu me manqueras… et je te promets de revenir un jour. Attends-moi ici et je revien-drai vivre en paix avec toi.


    Sa journée se réduisit par la suite à dormir, manger, préparer ses sec et à nouveau dormir. Ce n’est qu’entre deux phases de sommeil qu’elle se rendit enfin compte qu’elle ne rêvait plus, qu’elle n’était plus hantée par ses visions.

    Progressivement, autour de la table des vivres, vêtement de rechange, cape de voyage et outil dont elle aurait besoin s’accumulèrent.

    Elle ne prévoyait pas grand-chose, juste son arc, son épée et sa dague… quelque pantalon de cuir tanné, des tuniques et corset de voyage et ses bottes. Il ne lui restait plus que vingt-quatre heures avant son départ… Ses affaires entassées dans des sacs de selle qu’elle accrocherait au dos de Quintus, elle arrêta ses allers et retour dans la maison et tomba nez à nez avec Kvoth, le regard triste. Il n’avait rien dit depuis que cette mascarade avait commencé. Dans ses bras, il tenait une couverture, sa vieille couverture de voyage, roulée en boule, et la lui tendit avec un sourire résigné.

    • - Pense à moi à chaque fois que tu t’allongeras dedans.


    Elle la prit, comme on prend un nouveau né dans les bras, et la contempla longuement, les mots se bousculant dans sa tête et se coinçant dans sa gorge.

    Elle la serra lentement contre sa poitrine et plongeât le nez dedans, humant l’odeur musquée du vieux lycan.

    • - Merci.


    Elle n’aurait su dire plus… elle n’aurait pas put…

    • - Je te la ramènerai… promis.


    Délicatement, elle la déposa dans une de ses sacoches et sorti à l’extérieur, lui demandant s’il sait ce qu’il a à faire avant qu’elle parte et se transforma en louve. Comme prévu, il plaça ses af-faires sur son dos et, avant qu’elle ne parte au petit galop, la serra une dernière fois dans ses bras.

    • -Je t’aime… ne l’oublie pas.


    Chapitre 9


    Quand ils étaient partis, le soleil était au zénith. En selle depuis maintenant trois jours, Lunéra sentait ses muscles endolori la tiraillé à chaque foulée de sa monture. La vie d’aventurier était dure, mais elle ne se découragera pas pour autant… Sa décision était prise et rien ne pourrait l’altérer…Chadrian lui avait annoncé qu’il en aurait pour deux semaine de voyage, voir peut-être trois. Tout dépendait du temps qu’il ferait. Le Royaume de Galaad se trouvait à Faestalia, dans la région de Sawahi… Il leur fallait traverser une bonne partie de la forêt de Drayame et ensuite parcourir les pleines mystiques pour atteindre la frontière.

    • - Là,
    lui avait-il annoncé,
      nous n’auront plus qu’une petite journée de voyage avant de rencontrer les premiers bastion de la citée rebelle.


    Elle avait acquiescé, pressée de découvrir le monde, de combattre pour le monde, d’aider le monde. Après cent ans passés dans un univers clos, elle regardait partout autour d’elle une fois sortie de sa forêt natale.

    Tous les soirs, Chadrian lui inculquait progressivement les bases de l’espionnage et de la défense. Elle savait déjà manier l’épée, et les couteaux. Kvoth le lui avait apprit, mais pas aussi intensivement. Autour du feu qu’il mettait en route pour préparer le repas, ils combattaient l’un contre l’autre, repoussant leur limite jusqu’à se que l’esprit lycan s’empare du corps de Lunéra et force le vieille espion à reculer pour ne pas la blesser… ou être blessé.

    Au début, elle ne maitrisait pas sa capacité à devenir « hybride ». Progressivement, soirée après soirée, combat après combat elle s’apprivoisait elle-même, se découvrait des aptitudes dont elle ne soupçonnait même pas l’existence.

    En journée, il lui parlait du métier d’espion, du type de mission qui lui était donné, lui apprenant progressivement à se comporter tel un être invisible. Bientôt, elle ne supporta plus d’être à découverte dans son corset noir à lacet rouge et son pantalon de cuir tanné et se couvrit de sa cape de voyage, recouvrant en bonne partie son visage avec la capuche. Quand ils s’arrêtaient dans un village pour dormir à l’auberge, il ne prenait qu’une chambre pour deux, l’un dormant sur la paillasse de paille qui tenait lieu de lit et l’autre montant la garde sur une chaise jusqu’au moment ou ils se relaieraient.

    Après deux semaines, elle avait acquit un comportement discret et calme, observant tout autour d’elle. Elle passait inaperçu sans difficulté et parvenait à observé une personne demandée sans se faire repérée… Mais elle avait encore beaucoup à apprendre. Son endurance avait encore augmenté et leur lien d’amitié fortifié.

    Des paysage magnifique avait défilé devant ses yeux, l’émerveillant de plus en plus. Mais lorsqu’ils passèrent enfin la frontière entre les grande pleine et la terre de Sawahi, elle s’était sentie perdue… l’herbe verte et grasse avait laissé place à une pleine jaune, aux plante brulée par le soleil, au animaux étrange et terriblement différent de ce qu’elle connaissait et pour la plus part couvert de flemme. Les pleine avait laissé place à des collines de plus en plus grande, tendant vers la montagne. Cette proximité du feu l’angoissait. Le feu… terrible arme contre ceux de son espèce… Tout le trajet qu’ils effectuèrent dans cette région, elle le passa colée au flanc de la monture de son mentor, sa mère collé au flanc de la sienne. Et quand, enfin, ils arrivèrent en vue de Faestalia, la ville des rebelles, elle ouvrit de grands yeux en découvrant cet ilot de richesse perdu au milieu de la savane aride, surmonté par la grande forteresse de sa liberté.

    Chadrian la mena tranquillement jusqu’à une entrée creusée dans le sol qui les menèrent dans une galerie souterraine, tenant les montures par la bride. Ils avancèrent en silence, seul les bruit des sabots attestant de leur présence, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans une sorte de salle ou elle découvrit une centaine de stalle abritant des chevaux de toute les tailles et de toutes les robes.

    Dés qu’ils les virent entré, deux palefrenier se hâtèrent de venir prendre les rênes des chevaux et les débarrassèrent de leur équipement. Inquiète, Lunéra s’approcha du sien et déclara calmement.

    • - Je repasserai pour voir qu’il aille bien, alors ne le maltraiter pas. Nous voyageons depuis deux semaines et demie.


    Flattant l’encolure de l’animale, et ramassa ses sacoche qu’elle jeta sur son épaule.
    Curieusement, elle ressentait un léger stress s’insinuer au creux de son estomac et eu une pensée pour son père qui se retrouvait à présent seul dans sa petite maison… Cette idée lui fit encore plus mal… Elle se sentait coupable de l’avoir laissé derrière elle.

    Suivant Chadrian, elle remonta une volée de marche et avança dans des couloirs identique jusqu’à arriver dans une salle où des soldats discutaient gaiement, un verre à la main. Surement des sentinelles ayant finit leur tour de garde.

    • - Hey Drian ! Tu te joins à nous ? demanda l’un deux en levant sa chope. Et la demoiselle peut également venir.


    • - Désolé les gars… pas pour cette fois. Je vais voir le chef pour faire mon rapport.


    Lunéra regarda les hommes un moment, ses yeux clairs pressant leur armure et atteignant leur âme par son intensité… Elle pouvait entendre leur cœur s’accélérer lentement dans leur cage thoracique. Imperturbable, elle avança à la suite de son vieil ami qui la conduisit jusque devant un bureau à la porte de chêne verni.

    • - Reste dehors un moment… je vais faire mon rapport et puis aborder le sujet de ta présence… nous verrons bien ce qu’il dira. Mais je ne te promets rien.


    Acquiesçant d’un signe de tête, elle s’assit contre le mur, les yeux fixés sur la porte derrière laquelle Chadrian venait de disparaitre dans un bruissement de tissu.

    Inquiète… elle était inquiète. Elle ne voulait pas que ce voyage ne soit finalement sans aucune issue, que ce soit un cul de sac… Toutes les fibres de son corps voulait à tout prit être accepté dans cet armée et combattre.

    Décidée à faire le vide en elle, elle ferma les yeux et respira profondément, laissant ses deux esprit se rencontrer et se mélangé pour atteindre cette condition de plénitude qu’elle avait découvert à force de métrise d’elle-même. Elle s’y sentait bien, comme dans une transe. Elle ne vit pas le temps passé, écoutant le monde tourné autour d’elle, sentant les odeurs titiller ses narines, imaginant un pays de paix, tranquille, où les enfants pourraient grandir sans crainte… Voila ce pourquoi elle était la… permettre au monde de devenir un parc gigantesque pour les enfants.

    Quand Chadrian sorti du bureau, le soleil s’était couché depuis près de deux heures et elle somnolait tranquillement contre le mur. Doucement, il l’aida à se lever, la soutenant pour pas qu’elle vacille.

    • - Viens. Je vais te trouver une chambre dans l’aile des invités…
    , murmura-t-il, ramassant les affaires de la jeune femme.

    Ils ne marchèrent pas beaucoup avant d’en trouvé une et il la fit directement s’assoir sur le lit moelleux qui occupait une bonne partie de l’espace.

    • - Tu vas te reposé jusqu’à demain… tu as été forte durant ces deux semaine de voyage.


    Avant qu’il ne s’en aille, elle le retient avec le peu de lucidité qui lui restait et lui jeta un regard interrogatif, n’arrivant pas à articuler un mot.

    • - Il m’a dit être intéressé, mais malheureusement, ce n’est pas à lui de décidé et ma promit d’en parler avec le chef de l’armée. Je ne peux rien faire de plus.
    (Lui caressant tendrement la joue, il la força à s’allonger et lui sourit en ajoutant)
    • maintenant dors. Le temps qu’il en parle a Galaad, tu seras ici en invité. Profites-en pour te reposé. L’entrainement arrivera bien assez tôt s’il t’accepte parmi nous.


    Très vite, elle sombra dans un sommeil réparateur et n’entendit pas l’espion refermer la porte derrière lui.

    Chapitre 10


    Deux semaine… voila deux semaine qu’elle était dans la citée sans avoir eu le moindre signe, la moindre nouvelle concernant son avenir. Elle passait ses journées à marauder dans les rues, dans les tunnels… Elle avait découvert une sorte de piste où les soldats et guerrier s’entrainait du matin au soir… Des marchands qui vendaient toute sorte de choses, passant des babioles aux armes les plus affutée.

    Parcourant ainsi les rues, elle avait rencontré le forgeron qui, intrigué par sa lame, lui avait promit de travailler un peu son épée pour la rendre plus tranchante, ainsi que ses couteaux… Il travaillait également pour le chef et referait les chevaux qui en avaient besoin. C’est ainsi d’ailleurs qu’il apprit qu’elle logeait au palais alors que pendant son travail, il l’avait vue s’occuper de son grand étalon pie.

    Deux semaine… ca lui paraissait trop long… elle commençait à croire qu’on ne la convoquerait jamais, qu’elle ne rentrerait pas dans les rangs. Chadrian lui affirmait que ça viendrait. Galaad avait beaucoup de choses à réglé et il fallait parfois du temps pour obtenir une audience.

    Et puis un jour, alors qu’elle regardait le soleil se couché depuis le balcon de sa chambre, quelqu’un frappa à sa porte, attendant son approbation pour ouvrir et lui transmettre un message. Surement urgent puisqu’il insista alors qu’elle ne voulait voir personne en ce début de nuit de pleine lune. Exaspérée, elle était allée ouvrir et demander ce qu’il y avait, la voix hargneuse et grinçante.

    • - Le chef vous convoque dans la salle des audiences.


    Surprise, elle n’avait d’abord pas réagit et puis s’était reprise en laissant échapper un petit cri de joie.

    Vêtue de son pantalon et de son corset de cuir, elle suivit le garde à travers les couloirs, passant d’une aile à une autre jusqu’à arriver devant une grande porte de chêne, sculptée, représentant un arbre de vie, et des scènes de guerre et de combat enflammer tout autour. L’œuvre était impressionnante et la laissa sans voix alors qu’on l’ouvrait lentement. Elle devait être deux voir trois fois plus grande qu’elle. Intimidée, elle s’avança lentement entre les battants et entra dans une grande salle circulaire, une table au milieu et à l’autre bout un siège royale trônait , un homme assit dessus. D’aussi loin, elle n’aurait sut dire son âge. A son côté se trouvait un autre qu’elle ne connaissait pas non plus et Chadrian qui se tordait les mains. Elle s’arrêta à bonne distance, sur ses gardes et attendit. Son ami vint la serrer dans ses bras, lui murmurant des encouragements.

    Elle devina nettement que l’individu assit devait être le Galaad dont il lui avait parlé. Par respect, elle s’inclina sobrement avant de le regarder droit dans les yeux.

    • - On m’a parlé de toi, Lunéra Weerwolf. Une lycan des la forêt de Drayame qui à aider notre espion à rassembler des informations.


    Aussi fidèle à sa nature, elle ne dit rien, n’avança aucune réaction et resta placide, droite au milieu de cette immense pièce circulaire.

    • - On m’a aussi parlé de ton ambition d’entrer dans nos rangs. Mais je veux entendre de mes oreilles les motivations qui te poussent à quitter ta petite tranquillité pour te jeter dans la bataille.


    Calmement, elle lui exposa son point de vue sur sa situation, lui déclarant comme à Chadrian, qu’après cent ans de vie paisible, il était temps pour elle d’entrer dans le combat pour permettre aux générations futures de connaitre la paix.

    • - J’ai un don qu’aucun humain ne possède. Seul ceux de mon espèce l’a. Et je veux le mettre à disposition de la liberté. Etant née lycan, je suis puissante et il ne ma fallut que deux semaine pour maitriser mon état hybride… Si vous acceptez mon entrée dans vos rangs, il ne me suffira que de très peu de temps avant d’être efficace si j’ai l’entrainement qu’il me faut.


    Son regard se décrocha du chef rebelle et se ficha dans celui de Chadrian qui souriait, un peu crispé.

    • - D’après les dires de Chadrian, tu as très vite travaillé sérieusement. Je le crois sur paroles… il est l’un de nos plus ancien combattant. Mais il me faudra, avant de décider, te mettre à l’épreuve autant dans l’espionnage qu’au combat. Un de mes meilleurs soldats t’affrontera cette nuit à l’épée pour voir ce que tu vaux. Tout les coups sont permit… tu combattras pour sauver ta peau et ensuite tu devras observer des gens du palais et me faire un compte rendu sur chacun d’eux… Ils seront désigné d’avance.


    Lunéra acquiesça, silencieuse, sortant son épée de son fourreau, et appuya sa lame sur son front en fermant les yeux. Murmurant des paroles qui raisonnèrent dans sa tête.

    • - Je suis prête à relever tout défit que vous me lancerai, au péril de ma vie.


    • - Dans ce cas, l’arène nous attend.


    Escortée par deux garde, il se dirigeât vers elle et la dépassa, lui jetant un regard entendu : « soit la meilleur et tu auras ta place parmi nous ». Soufflant profondément, elle le suivit, l’arme au point, jusqu’à la piste de combat qu’elle avait régulièrement fréquenté durant ces deux semaine d’attente. Au centre se trouvait un guerrier qu’elle avait déjà aperçut. Grand, baraqué et puissant. Il se battait avec une massue. Elle avait eu l’occasion de l’observé. Il était efficace, précis et fort, mais lent au déplacement. Son point faible était sa lenteur. Trop imposant, trop lourd. Il ne pouvait faire face longtemps à un adversaire qui l’obligerait à bouger sans cesse à droite à gauche.

    Aujourd’hui, il portait sa massue et une épée au flanc. Lunéra estima préférable de ne pas le sous-estimer. Il restait tout de même un homme expérimenté et elle une louve sauvage. Sans attendre la permission, elle entra et se posta devant lui, le saluant d’un signe de tête et attendant qu’il fasse lui-même le premier mouvement.

    Ils restèrent un long moment à se jauger, lui, sa massue à quelque centimètre du sol et elle, les jambes légèrement écartée, la pointe de son épée sur le sol, ses yeux fixés dans les siens. Enfin il bougeât, relevant son arme et courant vers elle dans un grognement. Elle l’évita sans souci, attendant toujours le dernier moment pour bouger, le laissant se battre dans le vide. Ensuite, se laissant emporter par l’action du moment, elle laissa ses deux esprit se mêler, se tisser leur toile habituel, la changeant en hybride. Tout les coups était permis. Elle se jeta littéralement sur son adversaire, bloquant son bras contre son corps, son épée passée derrière sa tête, appuyée sur le bas de sa nuque. De ses yeux ambrés, elle le regarda, passant sa langue sur ses lèvres, la soif de sang se réveillant en elle. Elle voulait encore jouer un peu avant d’abattre sa proie.

    Rapidement, avant de le relâcher, elle lui lécha l’oreille et s’écarta de lui, heureuse de voir la fureur briller dans ses yeux. Comme un taureau, il la chargeât, lâchant son arme pour dégainer son épée. Elle parât ses coups, comme Chadrian lui avait appris à le faire, et répondit à chacune de ses attaque, lui faisant des estafilades sur les bras et les jambes.
    Longtemps, elle combattit contre lui, déployant son savoir à l’escrime et puis laissa glisser de sa manche un de ses poignard et sauta sur le géant, le faisant basculer sur le dos, son épée à nouveau derrière sa nuque et le poignard appuyé sur sa gorge. Assise sur son torse, haletante légèrement, elle releva la tête et plongeât son regard sauvage dans ceux de Galaad.

    • - Ceci vous suffit-il, ou dois-je l’égorger comme un porc pour que vous soyez satisfait ?


    • - Tu peux arrêter là, j’ai vu ce que je voulais voir. Tu espionneras le palefrenier qui s’occupe de ton cheval, ainsi que les gardes de l’aile ouest… Je veux que demain soir tu m’apporte des informations concernant leur vie, leur famille, leur ambitions et leur travail.


    Chapitre 11


    Durant toute la journée, elle traina dans l’écurie et l’aile ouest, écoutant chaque parole du palefrenier et des gardes, discutant innocemment avec eux, les mettant en confiance, posant les questions qui lui étaient utile de manière diffuse dans les conversations Elle apprit ainsi que Jim, le palefrenier, avait attérit là après la mort de ses parents pour devenir soldat. Mais fautes d’assurance avec une épée en main et vu sa passion pour les chevaux, on lui avait demandé de gérer les montures de l’armée, de veillé à ce qu’elles ne manquent de rien et qu’elles soient toujours prête à partir. Il aimait sont travaille et était fière de ce qu’il faisait. N’ayant plus de famille humaine, il considérait les équidés comme en faisant partie entière.

    Du côté des gardes, elle apprit que l’un ne commençait qu’à peine dans le métier et était déjà père d’un petit garçon de six mois. Agée de dix-neuf ans, il avait du travailler pour subvenir au besoin de la mère de son enfant qu’il avait épouse tout de suite après qu’il a apprit sa grossesse. Un autre, vétéran des champs de batail, avait préférer prendre une retraite pour passer la fin de ses jours au près de son épouse et de ses trois enfant… et le dernier qu’elle avait interrogé voulait à tout prit monter en grade et aider la résistance Rebelle à combattre Aile Ténébreuse. Tout les trois aimait leur travail et était fière de leur actions au sein de l’armée. Respectivement, ils s’appelaient Roftane, Lorien et Gadjin.

    Au soir, comme prévu, elle fut à nouveau convoquée auprès de Galaad et lui rapporta toute ses trouvailles. Quand elle eu finit, les concerné furent appelé dans la salle d’audience et leur chef lui posa des questions, obtenant les mêmes réponses que la jeune femme.

    • - Parfais… Tu as relevé les deux épreuves, démontrant des capacités utiles, très utile, dans le métier d’espion. Tu n’es pas encore prête à être espionne à notre service, mais je te mets sous la garde de Chadrian qui a déjà merveilleusement bien travaillé avec toi. Quand il estimera que tu as attend le niveau nécessaire pour travailler seul, il m’en avertira.


    Lentement et avec des gestes calculé, il se leva et s’approcha d’elle, lui tendant la main.

    • - Bienvenue parmi les Rebelles, mademoiselle Weerwolf.


    Les mois qui suivirent ces défit furent pour Lunéra, remplit d’étude avec Chadrian qui l’emmenait régulièrement sur le terrain avec lui, lui apprenant les différentes manières d’espionnage qu’il avait lui-même apprit avec son mentor. Ce ne fut que un an et demi après ce passage de sa vie qu’elle fut enfin espionne à part entière au service des rebelles et prête à tout pour faire tomber le joug des ténèbres sur le monde.




FINI

Lunéra Weerwolf

Lunéra Weerwolf


Lycan

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