| Dim 2 Déc - 15:51 | | | | [HRP: Comme dit dans la description (mais on n'est jamais trop prudent), ce Rp est libre pour TOUT ceux que ça peut interresser (que vous soyez petit, grand, gentils, mechants, des inconnus ou des connaissances, des imbeciles ou des imbeciles... ) avec pour seul restriction que j'en ressorte vivant! Merci de votre comprehension... xDD ]
Revivre, est-ce se réveiller d'un cauchemars... ou se rendormir pour un autre rêve?
La nuit est noire, menaçante. Si noire qu'on dirait que les limbes se sont invitées à Feu pour y déposer un passager.
Un cri déchire la nuit. De la douleur pure. On ne revient pas du royaume des morts sans offrir un présent a Nayris. De gré ou contraint. Les derniers mot de la déesse résonnent encore, sans sens, vide de toute signification mais lourds d'un présage funèbre. « Le bonheur est un sentiment dégoûtant. Il pique et est rempli d’amertume…» Cela ne veut rien dire... Quand le cri s'éteint, un corps est apparu sur le sable fin.
Le retour dans ce monde ressemble à un réveil brutal. Elyin se redressa d'un coup, le souffle court. L'afflux d'informations par ses cinq sens le déstabilisa, autant qu'on peut l’être après avoir traversé la mort, et il ferma les yeux. Revenir en arrière.
Nayris. La mort, la souffrance, le désespoir. Petit a petit, il revient en arrière. Son arrivée dans les limbes, son départ du monde des vivants, sa journée avec Jenifael, le temps passé dans l'armée, son enfance, sa naissance. La vie est si courte...
Une heure plus tard, Elyin rouvrit les yeux. « Le bonheur est un sentiment dégoûtant. Il pique et est rempli d’amertume…» En tout cas la vie n'est pas plus déplaisante que la mort... Il sait pourquoi il est là. Il sait pourquoi il s'est battu, pourquoi il a espérer revenir. Il ne sait pas pourquoi Nayris l'a exaucé, mais qu'importe.
Autour de lui, il reconnait les lieux. L'arbre là-bas... Elyin se lève et s'avance jusqu'à l'endroit de sa mort. Le temps à déjà effacé toute les traces, plus de sang, le sable est lisse et pur. En baissant la tete, Elyin découvre qu'il est vêtu de vêtement de tissus noir, et sa chemise ouverte laisse voir une cicatrice, vielle de plus d'un mois sans doute, au niveau de son coeur... Il revoit encore la femme lapin, s'en aller après une révérence, les yeux inquiets de Jenifael, ses larmes, ...
Jenifael! Je me redresse, titube, me rattrape au tronc, le coeur battant. Sans savoir où je vais, les pas mals assurés, tel un homme ivre au reveil difficile, je m'engouffre dans la ville silencieuse. Faire quelque chose, n'importe quoi, je doit faire quelque chose ou je vais devenir fou!
"Le bonheur est un sentiment dégoutant. Il pique et est rempli d’amertume…»
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| | Dim 2 Déc - 23:38 | | | | [Je pars dans un rp solo, toute intervention est la bienvenue]
Depuis son réveil, Elyin sentait un vide particulièrement troublant en lui. C'était fini, il le savait. Fini de souffrir comme les autres, fini d'être heureux avec les autres, fini de ressentir leurs émotions.
Cette libération qu'il attendait depuis toujours lui laissait pourtant un étrange goût. Ce pouvoir, il avait grandi avec. Il faisait partie dû lui. Comment, apprendre à revivre sans? Il s'était construit sur cette capacité; elle lui avait permis de garder un souvenir de sa mère le jour de sa naissance, de ce regard plein d'amour et de douleur. Et il l'avait accompagné jusqu'à sa mort, cette fois avec les yeux de Jenifael. Ce pouvoir l'avait poussé à rejoindre l'armée de l'aile Ténébreuse, choix qui avait un virage considérable dans sa vie.
Ce pouvoir était sa particularité, sa différence, la chose qui le caractérisait le plus, ce par quoi il pouvait se définir le mieux.
Et maintenant, plus rien. Rien? Si...
Le bonheur est un sentiment dégoutant. Il pique et est rempli d’amertume…
Le phénomène s'était partiellement inversé. Mais il lui faudrait plusieurs semaines pour s'en rendre compte.
***
Dahalia était un lieu plein de vie mais Elyin réussit à trouver une auberge calme en bordure de la ville. Un semblant d'auberge en vérité, les propriétaires ouvrant tout juste le commerce et n'avait que 3 chambres à louer. Revivre est une expérience difficile et il passa plusieurs jours à remettre ses idées en ordre. Quand il descendit pour la première fois de sa chambre, il avait fait son choix.
Il serra la main de son hôte qui avait accepté de l'héberger contre le récit de son passage dans les limbes... ou plutôt ce qu'il avait réussi à en dire... En poussant la porte, Elyin sentit le soleil sur peau et inspira lentement. Il allait falloir se reconstruire, mais il était optimiste. Il retrouverait Jenifael et, avec elle, il n'aurait pas peur de vivre. Car il était revenu pour elle, et rien ne le détournerait de son but.
Le plus dur serait sans doute d'éviter tout contact avec l'armée des partisans d'AT. Esenheim était déjà parti quand Nayris avait renvoyé Elyin mais il devait se douter que son subalterne était de retour. Mais le jeune homme n'avait plus besoin des faveurs de l'aile et ne retournerait pas dans les rangs de la milice. Il n'y avait pour lui ni paix, ni épanouissement là-bas.
Avec le sentiment d'être revenu dans le corps d'un autre, Elyin parti à la recherche d'un moyen de transport.
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| | Mer 5 Déc - 13:36 | | | | La ville sombre. Sous un soleil éclatant, dont la lumière se reflétait sur tous les murs et les rayons ricochaient sur le sable fin, le visage des passants diffusait une noirceur pesante. La vie à Dahalia n'avait jamais été facile, et Elyin s'étonnait d'avoir gardé un souvenir bien différent des lieux lors de sa dernière journée avant les ... Il repoussa le mot. Ne pas y penser, oublier.
Les créatures qui asservissaient les lieux n'étaient pas plus douce que les démons d'AT, et le petit peuple prenait soin de rester loin d'eux, n'hésitant pas à changer de trajectoire pour éviter de s'en approcher à moins qu'une demi-douzaine de metre.
Elyin tournait en rond depuis plusieurs heures. Quelque chose en lui le poussait à agir, marcher, occuper son corps de toutes les manières possible mais il finit par se faire violence et s'arrêter. Qu'est-ce que je fais? Il s'assit un instant et se concentra. J'étais... chez un aubergiste, oui c'est ça... Et après... Je devais chercher quelque chose ici... Oui, quelque chose pour... Pour trouver Jenifael! Oui, c'est ça, il me faut un moyen de transport pour revenir vers la Terre... Une fois le fil de ses pensées retrouvées, il se leva d'un bond et reprit sa déambulation tout en restant concentré sur son objectif.
Trouver un animal qui puisse supporter les conditions jusqu’à Sen, soit passer par le désert aride qui entourait Dahalia n'était pas chose aisée. Envisager de pouvoir se l'achetait quand on n'a plus un sou en poche était absolument irréaliste. Personne ne prête à Dahalia, encore moins à un étranger inconnu.
Mais la réadaptation au monde de vivants fut particulièrement lente pour Elyin qui peina à retrouver ses repères et ce ne fut qu'en fin de journée qu'il s'arrêta sur le rebord d'un puits au centre d'une petite place en réalisant l'absurdité de sa recherche...
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| | Dim 9 Déc - 22:50 | | | | Transpirant, essouflé, les muscles douloureux, Elyin sortit de la coure. Le soleil se couchait doucement et une soirée calme prenait sa place entre une journée bruyante et une nuit dangeureuse, toutes deux aussi violente. Un peu de repis pour les habitants de Dahalia qui sortaient profiter des instants de fraicheur, tandis qu'Elyin déambulait dans les rues.
Une journée a travailler dans l'elevage de Tali, qui instalait une nouveau batiment. Reparer, creuser, monter, porter, installer, ... les heures passées avaient été epuisante, mais pouvoir se depenser n'avait pas assouvi l'êtrange conscience interieure qui le poussait a agir. Depuis son retour, il était incapable de tenir en place. Tel un electron libre au milieu d'atome, il s'affairait à multiple choses inutiles en esperant trouver ce vers quoi on le poussait.
Chercher un moyen de rejoindre Jenifael. Il avait certes trouver un but qui le motivait particulièrement et pensait trouver sa place auprès d'elle mais cela n'avait pas suffit à calmer ce desequilibre interne. Il brulait tellement d'energie qu'il se sentait capable de traverser le desert à pied... Heureusement qu'il lui restait une partie de sa raison pour l'en retenir! " Le bonheur est un sentiment dégoutant. Il pique et est rempli d’amertume…» D'un geste de main qui aurait parrut bien etrange à un observateur attentif, Elyin chassa la phrase de sa tête. Voilà une autre chose qui ne cessait de l'opportuner depuis son retour... Il savait bien d'ou venait cette voix, il se souvenait du sourire enfantin et de la main sur son épaule qui diffusait une douleur sans fin dans tout son corps. Oui, mais il ne voulait a tout prix effacer cette experience de sa tête et surtout ne comprenais pas le sens de ces mots.
- Monsieur, monsieur!
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| | Dim 9 Déc - 22:56 | | | | - Monsieur, monsieur!
Le jeune homme se retourna, curieux. Deux enfants, non trois, quatres, six enfants aux pieds nus, les yeux brillants, et le sourire immense. Sans doute venaient-ils d'avoir l'autorisation de sortir après avoir passé plusieurs heures sous le controle de leurs mères.
- Monsieur, monsieur!
Ils arrivèrent a sa hauteur et Elyin s'accroupit pour se mettre a leur hauteur. Quel âge avaient-ils? Entre 5 et 8 ans sans peut etre... Le plus petit d'entre eux s'avança, le souffle court, les mains sur les hanches:
- Monsieur, c'est vrai que tu travaille dans l'elevage du Grognon Tali?
- L'elevage de Tali? Oui.
Il y eut un instant de silence et une petite fille reprit
- Et c'est vrai que ses bêtes elles mangent des petits enfants qui ont les mains sales?
Elyin les devisegea longuement. Ils avaient pris un air grave, comme sa réponse allait avoir de grandes consequences. .
- Il poussera des ailes aux lycans le jour où les bêtes de Tali mangerons autres chose que des plantes vertes! Vous n'êtes pas des plantes que je sache? Vous ne risquez rien!
Les cris de joie ne se firent pas attendre et déjà on le pressait d'autres questions. Quelle taille, quelle couleur, combien de pattes, où sont les yeux, ... Elyin ouvrit la bouche pour repondre mais un etrange voila passa dans son regard et il sentit un sentiment monter de son coeur pour se loger dans sa gorge. Ecueuré. Dégouté. En même temps, une migraine s'empara de sa tête et il du mettre une main a terre pour se pas perdre l'equilibre.
D'un geste brusque, il se releva et s'en alla d'un pas vif.
Le bonheur est un sentiment dégoutant. Il pique et est rempli d’amertume…
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