Elle n’y était pas revenue depuis son départ, plusieurs dizaines d’années plus tôt. Mais bien sûr, rien n’avait vraiment changé. Les arbres entourant la citée des arbres étaient tout simplement majestueux, d’un taille immense et enchanteresse. Une certaine magie s’en dégagent, quand le vent passe dans leurs feuilles on n’a l’impression qu’ils se mettent à chanter. Des chansons parlant de notre histoire, de nos périples et de nos malheurs. On surprend souvent plusieurs de nos anciens leurs parler, demandant conseil. Les petites maisons des elfes, entourant les plus grand arbres, coller l’une sur l’autre en harmonie. Seul le palais de la reine, tout en haut, était séparé. Ilyanne aurait bien voulue allez voir sa famille, mais elle avait d’autre obligations.
Le général de l’armée l’avait faite venir pour former les nouveaux archés de l’armée impériale, ainsi que ceux de la garde royale. Pendant quatre mois, elle les entraina sans relâche. Pas seulement au maniement de l’arc, mais aussi à toute les manières de l’utiliser pour survivre et se défendre leur peuple. Les quatre mois loin des rebelles furent une véritable épreuve. Comme dans une cellule, elle était au courant de tout ce qui se passait à l’extérieur, mais ne pouvait intervenir. À la fin de son travail avec son peuple, pour la récompenser, le général lui offrit deux sublimes Yatagans avec un fourreau unique dorsal. Les Yatagans sont des sabres présentant deux courbures, tranchant d’un seul côté. Ils étaient magnifique, mesurant environ 65 cm chacun, ils étaient fait d’argent, d’or et d’ivoire. Des runes elfique y étaient gravées sur les lames avec de l’or. Dans le manche, fait d’ivoire, y était incrustés de chaque côté, des écritures elfique. Un très beau cadeau qu’elle s’empressa d’accepter avec mille remerciements.
Une chose l’avait pourtant surprise, tout au long de sa période d’enseignement. Le comportement des siens. Des regards calmes, les enfants sans surveillance courant dans la cité et les femmes elfe marchant sans regarder derrière leur épaule. Comme s’ils pensaient que tout ce qui ce passe à l’extérieur ne l’est atteindrons jamais, une pensée générale bien trop optimiste. Mais, peut être qu’un jour, tous les êtres sur Terra auront la même paix d’esprit qu’eux. C’est perdue dans ses pensées qu’elle franchit la dernière frontière séparant la forêt de Drayade et les plaines mystiques.
Son départ avait été plus difficile que prévue. Le vent dans les feuilles des arbres de Drayade et les chants de son peuple lui manquait. Après avoir chevauchée loin de sa patrie pendant deux heures, elle rejoignit le village important de Yuskol, d’environ mille habitants. Le village était très animé, des amuseurs publics se pavanaient dans les rues près du marché, débordant de vie. Mettant pied à terre en face d’un établissement, en marge de l’animation du village, le soleil semblait partir au loin quand elle ouvra la porte. Un grand escalier dominait l’entrée de l’auberge, ainsi que quelques tables poussiéreuse entourant un bar tout aussi miteux. Deux hommes qui y étaient assis se tournèrent légèrement pour observer la nouvelle venue. Ilyanne s’avança d’un pas certain jusqu’au bar, toujours sa capuche sur la tête. Lorsqu’elle passa près d’eux, ils la dévisageaient sans ménagement.
Une chambre s’il vous plait, la neuvième.
À ses paroles, l’aubergiste recula et les deux hommes se levèrent, armes en main. Elle tourna alors le dos au bar, pour faire face aux hommes. Un sourire aux lèvres, elle enleva sa capuche, laissant percevoir ses longs cheveux roux ainsi que ses longues oreilles pointues et ses yeux émeraude. Ainsi que ses quelques cicatrices bien distinctes. Les deux hommes se regardèrent avant de mettre…un genou à terre.
Dame Alwen…nous pensions que…que vous étiez…que… dit l’un des hommes en bégayent.
Je sais.
Da…Dame Alwen! Qu’elle plaisir de vous voir saine et sauve…nous étions sur que..que vous… continua l’autre.
Je sais.
Elle l’est gratifia d’un sourire en posant ses mains sur leurs épaules. Ils se relevèrent d’un bond et la conduisit vers un passage, dissimulé derrière un cadre, dans un coin du deuxième étage. Figeant devant la porte dissimulée, des frisons lui parcouru le corps. Elle était excitée et nerveuse, même très nerveuse. Elle prit une grande respiration avant d’entrée, c’était une petite pièce humide éclairé par une seule chandelle, posée sur une table ronde. Elle entra et alla s’assoir à la table directement, posant son arc sur la table. Elle fixa alors un coin de la pièce, plongé dans le noir. Un vielle homme en sortie, il était assez vieux et portait des habits de simple paysan. Il traina les pieds jusqu’à elle, asseyant à son tour.
Je n’ai pas fait tout ce chemin pour vous parlez à vous, Ben. Et où sont mes hommes? Dite-elle d’un air évasif, pour cacher sa tristesse.
Et bien, il n’y a que moi ici, Dame Alwen. Le dernier message d’eux m’avisait qu’ils seraient ici demain, au lever du jour. Désoler de vous décevoir…Galaad est un homme occupé.
Six mois se sont écoulé depuis nôtre dernière conversation, certaines de mes informations ne peuvent être dites qu’à lui, ou à Lencart. Voilà ma déception. Mais ne vous excuser pas, j’espérais juste voir des visages familiers…
Si ce n’est pas trop indiscret, ou étiez-vous? J’ai des espions partout et..personne ne vous à vue depuis des mois.
J’étais en mer, vous n’avez pas des yeux partout.
Elle mentait bien, très bien même. L’homme acquiesça d’un signe de tête et lui donna un compte rendu de ce qu’elle avait manqué ces derniers mois. L’avancement des rebelles, les actions connues d’AT, les récentes alliances etc. Ilyanne n’écoutait qu’à moitié, mais quelque chose attira son attention.
Les Sables Brulants? Vous en êtes sur?
Oui madame, c’est Galaad lui même qui me l’a confirmé! Il y a beaucoup d’agitation sur les mers ces temps s’y…
Ilyanne se leva et sortie une lettre, pliée dans sa manche. Elle la donna au vieillard avant de se diriger vers la sortie. Celui-ci se leva à son tour et ils s’arrêtèrent tout deux en avant de la porte. Il avait maintenant un regard sérieux, tenant toujours la lettre d’Ilyanne entre ses doigts.
La lettre est pour LUI, vieillard. Elle explique mon absence. Si vous l’ouvrez, il le saura.
Je ne ferais jamais…bon d’accord. Puis j’ai un message pour vous, Dame Alwen. Un message de LUI. Une mission enfaite… il murmurait à présent.
L'informateur donna une grosse besase à Ilyanne, elle était en cuir usée et très lourde. Ben se s'approcha d'elle, toujours en murmurant.
C'est très important, il ma dit! Vous devez vous rendre sur l'île des Amazones, pour informer la reine des récents changements d'alliance que je vous est parlé plus tôt...des Sables Brulants. Vous êtes la seule...c'est ce qu'il m'a dit. À qui, il peut convier cette mission. Se doit être fait le plus vite possible...et discrètement.
Biensûr...mais...
Le vieillard s'engouffra vers la sortie, comme s'il avait une dizaine d'orcs derrière lui. Ilyanne le regarda partir, sans réel envi de le retenir. Elle se dirigea vers la chambre numéro neuf quand un bruit de cliquetis attira son attention, cela venait de la besace que lui avait donné l’informateur de Galaad. Elle l’ouvra, une fois rendue dans la chambre, les rideaux fermés. Des pièces d’or, beaucoup de pièce d’or! Elle comprenait mieux maintenant pourquoi Galaad ne pouvait convier cette mission à quelqu’un d’autre…beaucoup de nos alliés, même très proche, auraient été tentés par un tel butin. Il est vrai que les pirates et les marchands qui son susceptible de lui faire le voyage jusqu'à l’île des Amazones, sont très vorace! Posant sa besace prés du lit avec son arc, elle s’effondra sur celui-ci, les bras derrière la tête.
Bon…me revoilà!
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![[Terminé]Le retour discret d'Ilyanne Alwen (Rp Solo) Sand-g10](https://i.servimg.com/u/f36/16/36/06/79/sand-g10.png)
