Sam 27 Oct - 16:35 | | | | LOUISE DUCIEL Idéaliste - Rêveuse - Optimiste - Excessive - Lucide - Vive - Intransigeante - Possessive - Exclusive Informations Surnom : La p'tite hyène Age : 17 Nationalité : Eau Profession : La piraterie, ça compte ? Camp : Neutre Titre de noblesse : Non (ou presque) Mort : Pas dans un premier temps | Race Ephémère Les Ephémère sont physiquement identiques aux humains, bien que leurs yeux soient dotés de couleurs beaucoup plus vives et variées. Leur caractéristique principale est leur durée de vie, très courte. Les plus vieux (et les plus prudents) peuvent vivre jusqu'à leurs trente ans, mais la plupart n'atteignent que péniblement la vingtaine. Ils sont immunisés contre les maladies et les infections, mais dépourvus de toute faculté de cicatrisation : même si le sang cesse de couler au bout de quelques minutes, leurs plaies resteront vives toute leur vie. Obligés de se faire recoudre à la moindre petite blessure pour éviter une apparence peu ragoutante, les Ephémères se trainent une mauvaise réputation, beaucoup les assimilant à des mort-vivants ou autres zombies. Ils disposent tous et sans exception du don de Perfection Naturelle. Se manifestant généralement à la petite enfance via les préférences ou les affinités de l'Ephémère, cet unique pouvoir leur octroie la maitrise pure et instinctive d'un domaine en particulier. L'éventail est extrêmement large, allant du maniement d'une arme à la maitrise complète d'une école de magie, et est spécifique à chaque individu.
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Caractère
Louise est intenable. Sans cesse en train de courir, sans cesse en train de bouger, elle semble ne jamais vouloir (pouvoir ?) s'arrêter. Insouciante depuis son plus jeune âge, le contexte général de son époque (aussi dur soit-il) et à fortiori de sa patrie d'origine (un certain archipel plein de flibustiers) semble ne jamais l'inquiéter. Cependant, et ce depuis quelques mois, elle semble extrêmement soucieuse et angoissée pour une raison qui échappe à la plupart de ses anciens proches. Pourtant, aussi torturée qu'elle soit, elle semble prendre les raisons qui l'ont poussé à quitter les îles de la Muerta avec philosophie, accompagné d'un enthousiasme certain qui la caractérise parfaitement. Ne se mêlant que peu des affaires des autres, elle ne se considère que de passage sur "le Continent" et ne compte pas pour l'instant s'engager dans un conflit qui la dépasse largement. Et puis de toute manière, elle a bien d'autres chats à fouetter. Un brin caractérielle, un peu de jalousie pour corser le tout, elle hausse la voix quand elle en a envie et n'a que peu de considération pour la bienséance et la politesse, notions totalement étrangères à son premier cadre de vie où l'honnêteté et la franchise fait figure de règle absolue. Taire un problème et le laisser mariner est le meilleur moyen de s'attirer de véritables ennuis, tandis qu'une dispute (ou une bagarre) est vite oubliée, selon les pirates de sa tribu d'origine.
Physique Ah... Ces longs cheveux bruns interminables, cette peau mâte caractéristique, bronzée par le soleil de l'archipel de la Muerta, cet oeil d'un vert vif et brillant au regard hypnotique... Cet oeil ? Et bien oui. Comme ses congénères, sa vie est gravée sur son corps jusqu'à la fin de ses jours. Et son caractère agité de diable qui ne tient pas dans sa boite fait d'elle un livre ouvert pour n'importe quelle personne n'étant pas aveugle. Cependant, contrairement à beaucoup d'Ephémères qui se fichent bien d'exhiber le nombre incalculable de coutures qui leur parcourent le corps, Louise préfère s'emmailloter de bandages au point que ses compatriotes prétendent qu'elle ressemblera bientôt à une momie. Mais bon, en ce qui la concerne, hors de question de se balader les points à l'air devant des inconnus. Un peu de pudeur, tout de même ! D'une corpulence fine, ses mains le sont tout autant (bien que ses longs doigts soient entourés de multiples pansements). Ses jambes sont fermes, aux mollets aiguisés et relativement musclés, et témoignent de longues journées à faire les quatre cent coups à travers son île originelle. Les cheveux très souvent noués en une longue natte (Mais pas toujours, hein. C'est fatiguant à force), elle ne porte que des vêtement légers d'étoffes souples, parfois agrémentés de nombreux grigris et porte-bonheurs ayant plus ou moins de valeur. Le cuir rugueux et les gilets qui sentent la poudre, ce n'est vraiment pas sa tasse de thé. |
Capacités Familier/Pouvoir : Un hiboux monstrueux, son compagnon de toujours, qui est également considéré comme étant son pouvoir. En effet, sa Perfection Naturelle l'a liée à cet animal qui ne l'a jamais quitté depuis leur première rencontre. D'une symbiose totale, les deux êtres sont littéralement inséparables, et d'aucun affirment que le jour où l'un d'entre eux viendrait à disparaitre, l'autre le suivrait dans la mort peu de temps après. Nestor (Pour les intimes. Sinon, c'est Sir Hemsworth. Il est très pointilleux sur ce sujet.) est un Mangelune, espèce de prédateur nocturne endémique des Marais de la Désolation. D'une taille raisonnablement normale au repos, il est capable de grandir / grossir à une vitesse folle selon la proie qu'il affectionne en situation de chasse. Nestor ne vole que lorsque la situation l'exige de par sa corpulence trapu, plus semblable à une grosse boule de plumes qu'à un oiseau gracieux. Il se déplace généralement en faisant des bonds aux côtés de sa maitresse. Pourtant, sous cet air pataud et maladroit se cache un garde du corps de premier ordre. La vue d'un hiboux devenant subitement aussi grand qu'un chien qui vous fixe de ses deux yeux rougeoyants aussi gros que des boulets de canon semble en effet décourager plus d'un bandit. Animal intelligent, il connait sa maitresse par coeur et peut ressentir son état d'esprit de façon primitive de par le lien qui les unis. Ce lien fonctionne dans les deux sens, et est actif en permanence. Les deux sujets exercent d'une certaine manière une maitrise de l'un sur l'autre, pour le meilleur et pour le pire. Par exemple, si la vue perçante de l'oiseau détecte une situation de danger (A tout hasard, une flèche visant sa maitresse), il peut inconsciemment la forcer à amorcer un mouvement d'esquive sans qu'elle-même ne comprenne bien pourquoi elle a fait cela. Autre exemple, il arrive à Louise d'être prise d'une subite envie de promenade nocturne lorsque son compagnon à plume ressent le besoin de se mettre un rongeur (ou n'importe quel animal vivant et comestible si possible, c'est selon) sous le bec. Nestor, quant à lui, montre parfois l'ébauche d'un comportement "humain" de par l'influence qu'exerce sur lui l'esprit de Louise. Hululer de mécontentement lorsqu'un inconnu l'appelle par son prénom ou oublie son titre de "noblesse", se montrer hautain et dédaigneux lorsqu'il ressent l'appréhension de sa maitresse vis à vis d'une personne... Arme : Louise utilise exclusivement une petite sarbacane en bois, simple à dissimuler et rapide à utiliser. Les projectiles consistent en de longues et fines aiguilles d'acier, pas forcément mortelles mais atrocement handicapantes lorsque plantées dans un point sensible. Artefact magique : Aucun Autre : Malgré son jeune âge, Louise dispose de son propre bateau, la "Puce d'Abyssaï". Il s'agit d'une petite goélette, rapide et manoeuvrable, idéale pour transporter sûrement et rapidement des cargaisons variées de port en port. Ancien navire de pêche reconverti en petit caboteur, disposant de soutes élargies, il peut fonctionner pleinement avec un équipage réduit et passer relativement inaperçu aux yeux des patrouilles de l'Empire et de la Rébellion. L'équipage est composé de sept personnes. 5 éclopés, Louise et le Vieux Monsieur Barbu. Personne ne sait vraiment ce qu'il fait là ni quel est son nom, mais bon. Pas le temps de s'occuper de ce problème. |
Histoire
I-Au commencement...
Ferdinand Duciel, pirate de son état, capitaine du vaisseau de combat "Le Sphynx" et (bizarrement) dévoué corps et âme à sa femme, Ineksa, voyageuse Ephémère ayant eu le mérite de lui taper dans l'oeil (littéralement parlant) lors de l'abordage d'un bateau de commerce dans les eaux longeant Sarawi. De cet amour improbable naquit une fille, Louise, héritant de la race de sa mère. Morte en couche, cette dernière ne put participer à son éducation et laissa derrière elle un père décontenancé devant les traits si particuliers de cette enfant dont il n'aurait su quoi faire, même si elle avait été normale. Des Ephémères, il ne savait que très peu de choses. Tout au plus ce qu'il avait pu remarquer durant les quelques années d'amour fou passées avec sa malheureuse bien-aimée. Incapable de s'occuper ne serait-ce que d'un enfant humain, les incidents furent nombreux durant la petite enfance de Louise. Le plus grave d'entre eux couta un oeil à la jeune fille, aux environs de 2 ans. Une sombre histoire de quai glissant et de couteau de pêcheur.
Ce triste évènement agit comme un électrochoc dans l'esprit maladroit du père isolé : saperlipopette, un comptoir de contrebande n'est pas la place d'un enfant ! Même s'il souhaitait plus que tout la garder auprès de lui, il savait qu'il ne pourrait pas éternellement la confier aux femmes de ses hommes habitants près du port, déjà largement occupées avec leurs propres progénitures.
Leur communauté était partagée en deux entités. Si proches, et pourtant si différentes. La plus visible était le Comptoir. Son petit port, ses navires remplis d'hommes assoiffés de sang, ses quais insalubres et ses "filles à 3 piécettes"... Il assure le ravitaillement permanent en denrées rare, en équipement et en matériaux divers. Au centre de l'île, plus loin dans les terres, se trouve le Village. Si le Comptoir est le coeur de la communauté, le Village en est le poumon, seule zone agricole et d'élevage pouvant garantir suffisamment de vivres pour tout le monde. Y vivent principalement les hommes trop blessés pour continuer à se battre, les veuves, les personnes âgées et, au grand étonnement de Ferdinand... Les enfants. Diantre. Leur éducation étant confiée à l'ancienne du Village, c'est vers celle-ci que le Capitaine se tourna pour garder sa fille avec les orphelins le temps de ses sorties en mer.
II-Nestor...
Une tempête terrible qui sévit durant toute une semaine avait cloué les flibustiers à quais. Louise, 7 ans, désormais suffisamment autonome pour vivre dans la petite bicoque de son père près de la côte, ne tenait plus en place. Elle n'était pas sortie depuis 5 jours, le cauchemar ! C'était presque pire que l'orphelinat, avec cette vieille chouette d'Ancienne qui lui disait que si elle n'était pas sage, la mouette qui lui avait piqué son premier oeil reviendrait pour lui prendre le second.
-Père, il fait beau maintenant. je peux sortir ?!
Ferdinand avait profité de ce repos bien mérité pour passer un peu de temps avec sa fille qu'il ne voyait que tard le soir ou tôt le matin avant de partir plusieurs jours en mer. Il pencha la tête vers la fenêtre sale, frotta le carreau fêlé, et sourit gentiment.
-Bien sûr, ma p'tite hyène. Mais fais attention ! Avec le coup de vent qu'on s'est cogné, faudrait pas qu'les saloperies des rats de l'île d'en face se soient envolées jusqu'à not' plage. Tu seras prudente hein ?
-Ouai Père !
Le capitaine donna une petite tape derrière la tête de Louise.
-Aïeuh.
-On dit pas "Ouai", sale bête !
-Oui Père !
Tout le portrait de sa mère. Alors qu'elle jouait au "Saute-crabe" (jeu très populaire en cette saison), le regard de la jeune fille fut irrémédiablement attiré par un objet planté dans le sable, au bord de l'eau. Elle s'approcha et l'observa soigneusement : c'était long, c'était brillant, et ça avait l'air terriblement coupant. Il fallait absolument y toucher ! Alors qu'elle tendait dangereusement la main vers ce qui semblait être un débris métallique (sans doute venant d'un bateau des "Rats d'en face"), la jeune fille s'arrêta net. Un autre objet au moins aussi intéressant était balloté par les vagues, à deux pas du premier. C''était gros, c'était bleu, et ça avait l'air terriblement rond. Il fallait ABSOLUMENT le ramasser !
Toute fière de sa trouvaille, elle ramena le trésor à son père pour lui demander son avis. Il lui expliqua que c'était probablement un genre d'oeuf, mais qu'elle ferait bien de le jeter. Etant donné que personne ne pouvait savoir combien de temps il avait passé en mer, la bestiole qu'il y avait à l'intérieur était probablement morte. Comme à son habitude, la jeune fille n'en fit qu'à sa tête. Elle le cacha sous son lit et prit la route du port pour aller faire ses "emplettes".
Les quais sont une véritable caverne aux merveilles pour celui qui sait ce qu'il y cherche. Elle récupéra une petite caisse servant à transporter les bouteilles de rhum et quelques morceaux de voile déchirée après la tempête abandonnés ici et là, mais ce n'était pas assez. Il lui fallait plus que ça. L'idée lui vint en voyant un saoulard affalé contre un canot de sauvetage, ivre mort. Elle se glissa sournoisement jusqu'à lui et lui subtilisa sa longue-vue. Trop saoul pour remarquer qu'on lui faisait les poches, le redoutable pirate se contenta de ronfler copieusement avant de se retourner en grognant.
Le manège durait depuis maintenant 3 mois. Inlassablement, Louise se rendait sur la plage avec ses camarades pour observer l'évolution de son chef d'oeuvre, sa superbe couveuse. Elle avait suspendu les lentilles de la longue-vue à des bâtons tendus au dessus de la caisse. Après tout, si les oeufs avaient besoin de chaleur pour éclore, ça ne lui ferait que du bien. Quoi qu'il en soit, les spéculations allaient bon train : certains pensaient qu'il y avait un dragon à l'intérieur, d'autres optaient pour un crocodile ou un phoenix légendaire dont l'unique oeuf aurait été perdu durant des centaines d'années. Enfin, le moment arriva : la bestiole grignotait la coquille de l'intérieur, les gamins penchés au dessus de la petite caisse. La déconvenue fut totale.
-Baaah, c'est trop nul.
Ni dragon, ni crocodile, ni phoenix. Une petite boule de duvet de couleur grise, plutôt disgracieuse, se trouvait emmitouflée dans les morceaux de voilures. Elle fixait l'assemblée de ses deux yeux rond comme des billes, exorbités, et semblant loucher. Les enfant se retournèrent et partirent en rigolant en direction du port. Pas Louise. Elle resta là à regarder son "enfant", toute émue, sans pouvoir faire un geste. Son regard vert se perdit dans celui de l'oisillon, d'un rouge sanguin, et sans qu'elle ne puisse l'expliquer, elle eût l'impression de se sentir "complète" pour la première fois de sa vie. Elle prit la boule de plume de ses deux mains et la serra fort contre sa poitrine, avant de courir jusqu'à chez elle pour la montrer à son père qui, plus qu'étonné, eût l'espace d'un instant la même tête ahurie que la créature.
-Et, euh... Comment tu comptes appeler ce... truc ?
La jeune fille réfléchit un instant en regardant son petit protégé.
-Nestor. Moui. Sir Nestor Hemsworth. Comme le bonhomme dans la chanson.
Ferdinand leva les yeux au ciel et soupira. Il n'y avait que sa fille pour appeler son animal de compagnie comme le noble qui se fait détrousser dans les chansons de tavernes.
III-La Puce d'Abyssaï
-Hum. C'est celui-là ? bon, bon, bon...
Nestor avait bien grandi. Louise aussi. Les Ephémères connaissent un développement foudroyant à la puberté, bien plus flagrant qu'un être humain normal, et elle avait désormais tout d'une jeune femme bien portante. Il était temps pour elle de voler de ses propres ailes. Ou de "voguer de ses propres voiles", comme aimait à le rappeler son capitaine de père. Il se trouvait justement que lui et ses compagnons avaient fait une prise intéressante la veille. Un bateau de pêcheurs qui s'était fait surprendre en pleine nuit par le "Sphynx" et ramené intact par ses hommes. Il y avait bien quelques éclaboussures de sang ici et là (Bon.. En fait, absolument partout), mais rien de bien méchant. Plutôt que de s'en servir comme d'un appât à peu de frais pour attirer leurs concurrents des autres îles dans un quelconque piège grossier, Ferdinand avait pensé le léguer à sa fille. Après tout, elle ne tenait plus en place depuis longtemps déjà. Leur île n'avait plus de secrets pour elle, et elle tournait en rond comme un lion en cage depuis plusieurs années.
-Ouai, c'est bien celui là.
-On dit pas "Ouai".
Nouvelle tape derrière la tête. Il y a des réflexes qui ne se perdent pas.
-J'ai tout arrangé pour l'équipage. Vu sa taille, t'auras pas besoin de beaucoup de monde. Cinq personnes devraient suffire, six avec toi. Avec ça, vous pourrez aller, hum... "prospecter" un peu partout le long des côtes d'Abyssaï. Par contre, espère même pas passer le détroit qui mène vers l'Océan noir. C'est pas le "Sphynx", ce bidule se fera broyer par les courants.
-Okay, bien compris. Tu me présentes ?
-Tu les connais déjà.
Effectivement, des têtes connus. Des hommes de confiance de son père blessés au combat et qui avaient fini par devoir ramasser des salades au Village, sort bien peu enviable. Louise ne put s'empêcher de retenir le gloussement caractéristique qui indique qu'elle est sur le point de dire une bêtise.
-Dis donc, Père... Ca en fait des jambes de bois pour un seul bâtiment !
-T'inquiète, ils sont sans doute un peu rouillés mais la navigation, on l'a dans le sang. Ca se perd pas. Puis pour faire du cabotage... T'en fais pas pour eux, on en a parlés et ils sont déjà suffisamment contents de reprendre la mer. Ce sont tes hommes, maintenant.
-D'acc d'acc, ça marche. Bon bin, on va nettoyer tout ça et je reviendrais après pour savoir où je dois aller récupérer la marchandise. Messieurs, en avant !
Armée d'un seau et d'une serpillère, Louise entraina son nouvel équipage d'infortune à bord de leur nouveau bâtiment qui serait désormais connu sous le nom de "Puce d'Abyssaï". Après tout, une puce, ça saute d'animal en animal en suçant un peu de sang à chaque fois, comme un caboteur pirate vogue de ports en ports en délestant de leur "poids inutiles" d'autres navires à quai. En quelque sorte.
Après trois jours d'intense nettoyage et un baptême dans les règles de l'art, le bâtiment est fin prêt à appareiller.
-Bon allez, on va pas rester là jusqu'à l'année prochaine ! Je vais mourir de vieillesse si ça continue.
-Capitaine, ou mademoiselle, je sais pas, nous avons un vieux sur le pont !
-Hein ?! Un vieux sur le pont ?
-Oui, un vieux sur le pont !
Louise escalada les quelques marches permettant de passer des quartiers de l'équipage au pont principal et leva la tête juste assez pour pouvoir observer ce qu'il se tramait sur son bateau, comme un crocodile à l'affut. Effectivement, une personne âgée s'était assise contre le bastingage.
-Mais... Hum. Vous savez qui c'est ? C'est vous qui l'avez fait monter ?
-Non mademoiselle !
Louise se gratta l'oeil en soupirant.
-Hum, bon bon bon... Nous nous occuperons de ce petit détail plus tard, on est déjà en retard, je vous signale. C'est que j'ai des trucs à faire moi, sur le continent. Allez, hissez les voiles et en avant ! Punaise Nestor, descend de là...
Quelques minutes plus tard, dans un grincement pour le moins inquiétant, la "Puce d'Abyssaï" s'élança enfin dans les eaux claires de l'Archipel de la Muerta avec une vélocité surprenante, ne laissant rien d'autre dans son sillage que les doutes et les angoisses de Louise quand à son avenir proche. Oui, tout irait pour le mieux. Normalement.
Dans la vraie vie Âge : 20 ans Comment avez-vous connu le forum ? Par un partenariat Avez-vous déjà fréquenté d'autre forum, si oui lesquels ? Hahaaa Vos passions : La sieste, la grasse matinée et les bains moussants =3 Que pensez-vous de Terra Mystica ? Avez-vous des suggestions pour l'améliorer ? Ca m'a l'air d'un forum particulièrement actif, ça fait vraiment plaisir. Et pour l'améliorer, euh... Peut-être étoffer certains points sur la géographie / les peuplades ! Avez-vous rencontré des problèmes pour remplir votre fiche? Comme à chaque fois, je déteste remplir les fiches... Phrase fétiche : CRABTREE ! - Spoiler:
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