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 Phalène

 
Phalène Sand-g10Lun 8 Oct - 19:36
http://www.terramysticarpg.com/t2036-phalene-luz
Falein Isarndottir
L'hydromel des poètes lui est monté à la tête est n'en est jamais redescendu. Poétesse givrée, Phalène on la surnomme parce qu'elle a beaucoup du papillon, à commencer par la versatilité. On ne sait jamais vers où son esprit va chavirer. Un jour, Phalène a fait un sombre voyage. Elle n'en est jamais complètement revenue.
Information
Surnom Phalène. Simple déformation de son véritable nom, elle a fini par s'y faire et cela lui plaît beaucoup.
Âge : 36 ans
Nationalité : Elle vient de la montagne, à l'est de Sola, et si elle appartient à un quelconque royaume, pays ou autre, elle n'en sait rien. Tout ce qui compte pour elle c'est le sang de sa tribu et rien d'autre.
Profession : Barde, poétesse, saltimbanque itinérante.
Camp : Neutre. Elle roule pour sa pomme, et c'est déjà bien suffisant, avec une petite pointe d'opportunisme. On n'a rien sans rien, ma bonne dame.
Noblesse : Aucune.
Mort : Oui. Personne n'est éternel et elle le sait probablement mieux que tout le monde.

Race
Humaine.
Issue d'une des rares tribus qui vivent dans les montagnes en groupes nomades éparpillés. On sait peut de choses de son peuple, sans doute parce qu'il n'y a pas grand chose d'intéressant à en dire, si ce n'est que ce sont d'excellents musiciens et conteurs. Ces gens-là sont un peu étranges, paraît-il, et à voir leur principale représentante hors de leur terre natale, on le croirait sans peine. Il paraît qu'ils ont des accointances avec les esprits, qu'ils sont un peu sorciers, et que les pères de leur peuple ont mêlé leur sang à celui des êtres qui vivaient là avant eux. On dit beaucoup de choses, mais on n'en sait que très peu, au final.
Caractère

Le moins qu'on puisse dire, c'est que, hélas, Phalène est loin d'avoir toute sa tête. A force d'aller fricoter avec les esprits, c'est le sien qui en a pâti, et elle a depuis longtemps dévissé de l'orbite terrestre, oscillant à mi-chemin entre deux mondes, sans que personne, même pas elle, ne sache de quel côté elle a réuni ses pieds. Phalène n'est ni d'ici, ni d'ailleurs; elle appartient à l'immensité, au bleu du ciel et au silence, aux étendues qui vous dévorent la tête et le corps, qui vous absorbent, vous dessèchent, font de vous, à la toute fin, rien du tout. Elle a laissé une partie d'elle-même au bord des Limbes, dans le pays des brumes où elle s'est égarée un jour et n'en est pas tout à fait revenue. C'est peut-être ça, les voix qui chantent pour elle dans le silence, ce qui lui parle parfois, ce qui lui chuchote à l'oreille de sombres secrets et lui distille d'étranges songes... Peut-être, allez savoir, qui peut vérifier?

Tout ce qui fait qu'on peut être catalogués parmi la frange la plus fréquentable de l'humanité, tout ça doit être perdu quelque part dans les tortueux méandres de son esprit. Lequel tient plus du champ de ronces que du bouquet de roses, mais au fond, elle n'est pas une mauvaise femme. Il y a la douceur, parfois, la tendresse aussi pour ceux qui le méritent, à ses yeux. Elle peut être gaie, enjouée, remuante aussi comme une enfant trop sauvage, de bonne compagnie, quand on sait un peu l'apprivoiser.

Et puis, il y a les histoires. Ah, les histoires... Phalène a très vite apprit la langue commune et comme tous les gens de son peuple, elle semble avoir un don étrange pour apprendre les dialecte des autres, s'amuser avec les mots, jouer à merveille avec eux. Elle s'anime, quand elle chante, quand elle récite ou qu'elle parle, chaque fois il y a dans ses yeux clairs comme une flamme, quelque chose qui la fait vivre. Elle y a consacré sa vie, réceptacle des connaissances des siens, d'un milliard de chants, de poèmes et d'histoires, mémoire vivante de ce qui ne sera bientôt plus. Elle sait la valeur de ce qu'elle engrange au fond de sa tête et pour elle une belle chanson vaut autant qu'un tas d'or.

Physique
Phalène est une petite chose brune, remuante, le visage lunaire. Un petit brin de femme au visage d'enfant, une fille-fée aux boucles noires, à la peau de lait, comme façonnée d'encre bleue, de clair de lune et d'ombres profondes. Noir, bleu, blanc. Les cheveux, la peau, les yeux, couleur d'eau claire, infusés de nuances chatoyantes. Elle est plutôt jolie, mais un peu inquiétante, comme ces enfants au comportement d'adulte qui savent si bien flanquer la frousse dans les histoires à ne pas dormir de la nuit.

Petite et potelée, toujours drapée de sombres tissus qu'elle brode elle-même des longs symboles des siens, de ces signes étranges qui n'ont de sens que pour elle, tout comme les tatouages qui lui couvrent le corps. Le visage, d'abord, ce qui ne la fait pas passer inaperçu; et puis le dos, les épaules, les bras, les mains. Partout. Spirales, oiseaux fabuleux, elle se raconte à fleur de peau, sous l'aiguille et l'encre qui l'ont façonnée toute entière, infusant la chair de cette magie qu'elle dit manier, mais dont on n'a jamais aucune preuve. Les tatouages recouvrent un autre secret, plus sombre encore; car sous les motifs, la meurtrissure, les cicatrices, les engelures aux doigts rongés qui ont perdu une ou deux phalanges, les marques qui ne sont jamais parties.

Bien qu'ayant d'éventuelles accointances diverses avec les esprits, il n'en demeure pas moins que Phalène reste un petit bout de femme ratatiné par les années de marche et la consommation quelque peu excessives de certains substances, et que par conséquent sa force physique hésite entre celle d'un grabataire et d'une moule de bouchot, à peu de choses près. Elle évite donc les confrontations directes, et c'est pour une bonne raison. En outre, à force de passer sa vie au grand air, elle semble souffrir d'une claustrophobie galopante.
Capacités
Armes : Un coutelas bien aiguisé et son bâton de marche
Pouvoirs : On la dit un peu sorcière, un peu prophétesse, l'oreille tendue à toutes sortes de voix dont beaucoup ont l'air de ne résonner que dans sa tête. On dit qu'elle parle aux esprits, qu'elle a un pied dans l'Autre Monde (mais lequel, on ne sait pas) mais tout ça n'est qu'hypothèse car de ses pouvoirs on n'a pas de véritable preuve, que des doutes, et elle-même n'en dit jamais rien.

La vérité est un peu plus subtile. Des Limbes, elle a ramené un étrange don de médium, un peu à géométrie variable, il faut bien l'avouer. Si un esprit, qu'il soit celui d'un mort ou non, désire lui parler, elle entendra (même s'il devra sans doute élever la voix pour se faire comprendre au milieu du capharnaüm de sa tête), de même qu'elle peut se faire entendre d'eux, s'ils sont présents. Cela nécessite néanmoins qu'elle soit bien concentrée (ce qui est rare) et physiquement en forme (rare également) car ces petits exercices, bien que jouissant chez elle d'une prédisposition naturelle héritée de son peuple, puisent directement dans sa force vitale. Avec, donc, les résultats qu'on imagine.
Cela s'accompagne d'une sensibilité extrêmement accrue à tout ce qui sorte de l'ordinaire. En clair, Phalène est une véritable girouette, chose dont elle n'a pas réellement conscience, ce qui la pousse à ressentir une foule de choses qu'elle ne comprend pas. Malaises, vertiges, angoisses et pressentiments étranges signalent en général la présence de tout ce qui, en définitive, n'appartient pas à l'espèce humaine ou manipule la magie. Plus la chose est puissante, plus les sensations sont violentes mais encore une fois, elle est incapable de raisonner avec justesse et de comprendre réellement ces choses-là.

Phalène n'étant pas assez saine d'esprit pour s'être rendue compte du changement opéré après sa petite visite au bord de la mort n'exploite que peu, ou pas du tout ces fameux dons qui sont difficiles à différencier des symptômes de sa démence. Elle-même n'est pas réellement consciente de la véracité de ces capacités qui de toute manière ne font que ronger toujours plus ce qui lui reste de santé mentale. Si elle les utilisait plus souvent, il est fort probable qu'elle en mourrait, ou deviendrait définitivement folle à lier, puisque ni son corps ni son esprit n'ont été prévus pour être dotés de ce genre de pouvoirs.
Familier : Un corbeau apprivoisé, Munin.
Artefact : Aucun d'important. Si on l'écoute, tout ce qui lui appartient est magique.
Autre :
Histoire

Phalène est née dans une des tribus d'hommes qui vivent, au gré des caprices du temps, à l'est des Monts Dorés, dans cette terre qu'on nomme Sola. Parfois pillards, parfois marchands, souvent errants. Chasseurs, sorciers, musiciens, dit-on; ces gens-là, fils et frères des fondateurs des pères des humains, avaient préféré l'exil dans les monts à la soumission et à la misère. Ils étaient pauvres parmi les plus miséreux, alors ils avaient fui, dans l'immensité.
Phalène avait été heureuse. Innocente, comme on l'est souvent à cet âge, ignorante des troubles qui déchiraient le monde autour d'elle, au-delà des frontières de son petit univers de sombres bois et de grands vides.
Sa mère était la femme sage de leur village, et son père potentiellement tous les hommes du coin. Conçue autour des feux rituels du mitan de l'hiver, Phalène n'avait jamais poussé plus loin ses questions, et de toute manière, sa même elle-même n'en savait rien. Phalène était là, et on disait que comme tous les enfants de Yule, elle avait dans le sang la magie de la nuit. Elle était tout naturellement entrée en apprentissage auprès de sa mère, qui avait décelé en elle une prédisposition naturelle, doublé de quelque chose dont elle ignorait la nature mais qui semblait la fasciner autant que l'inquiéter. Dès son plus jeune âge, Phalène infusa son sang de songes et des rêves vaporeux de la nuit, et les voix des esprits se firent entendre pour elle. Elle était heureuse, à mi chemin entre les vivants et les morts, s'éloignant déjà de l'un, larguant les amarres vers un autre monde...
Phalène oublia bien vite ce bonheur, ces instants vifs et clairs comme des lames, lorsque le soleil était plus beau, que le monde n'avait pas encore ôté son masque; elle oublia bien vite, tout s'effaça, car c'était sans doute trop pénible pour elle de vivre avec le poids de tout ce qu'elle avait perdu. Pourtant la mémoire est traîtresse, et ô combien perfide; combien de fois, combien de rêves laissèrent Phalène pleurer sur sa couche sommaire, versant des larmes sans nombre sur les souvenirs échappés, sur des fantômes de mains douces sur son visage, des spectres de chansons et de nuits étoilées, et le parfum d'une mère, noyé sous la fumée des grands feux.
S'il l'on pouvait fouiller la mémoire de Phalène, on trouverait des moments heureux gravés dans son être, qui des années plus tard, tirant de leur cachette des ficelles invisibles, la font encore s'arrêter un instant, sans savoir d'où lui vient cette tristesse soudaine, cette nostalgie de quelque chose qu'elle ne saisissait pas. Et puis si l'on fouillait encore plus profond, on trouverait d'autres choses, des choses qu'elle avait encore plus ardamment souhaité oublier que toutes les années de son enfance.

Là, la faille. Une cassure. Phalène, l'enfant de l'hiver, ne cessa dès lors de glisser plus avant dans le gouffre de la folie.
A la réflexion, tout commença très tôt. Des mois de froidure qui s'attardaient, longtemps, longtemps, avortant un printemps sans lumière et un été de pluies. Récoltes et bétail en souffrirent tout autant que les hommes qui endurèrent de longs mois de disette, ne pouvant reconstituer leurs réserves minées par les trop longs mois d'hiver. Triste temps alors, les visage creux des enfants et des hommes ponctuant les jours tristes où le vent n'avait cessé de pousser vers eux les nuages gonflés d'eau glacée. Ces pluies incessantes se transformèrent vite, trop vite, en neige. Elle dévala les pentes, depuis les sommets; s'amassa de toutes parts, envahit tout. Longtemps, longtemps la neige, suaire implacable qui pesa lourd sur Phalène et les siens, qui trouvèrent refuge dans une vallée abritée. Mais las, le piège se refermait sur eux comme si une implacable volonté, enchaînant les évènements, avait décidé de tous les laisser morts de faim. La neige bloqua bientôt les cols, et les blizzards incessants ne leur laissèrent aucun répit. Long, long hiver, longs chagrins... La disette devint famine, et les enfants affamés ne furent bientôt que cadavres raidis dans le froid des huttes, sous un linceul de neige lourde comme un million de deuils. Phalène les regarda partir, un à un, vit les visages rongés et les yeux enfoncés dans les orbites, les seins creux des femmes auxquels s'accrochaient des marmots bleuis. Le froid, la faim, elle n'oublia jamais vraiment. La neige, et le souffle du vent qui hurlait entre les planches disjointes, et le silence qui était venu, lentement, étouffant les cris, les gémissements, apportant la mort.

Un à un. Éteints. Des flammes, flammèches, braises étouffées. Presque plus rien. Même les plus forts succombaient et Phalène regardait son esprit et son corps se détricoter, se déliter, rongés par la faim et par le froid. A la toute fin, il ne resta plus grand chose d'elle, plus grand chose non plus des siens. Phalène ne sut jamais vraiment ni comment ni pourquoi elle avait survécu à l'hiver, mais sa folie galopante ne tarda pas à échafauder un million d'hypothèses, et elle finit par conclure que c'était sans doute la volonté de quelque chose, quelque part. Nul ne sait ce qu'elle vit vraiment, amenée aux portes de la mort, couchée dans la neige qui lui rongeait les os, nul ne sait quelles paroles lui furent murmurées quand elle approcha des Limbes et que tout autour d'elle sombra dans les ombres et la désolation. Nul ne sait ce qu'elle ramena des lieux obscurs où son esprit erra durant ces jours sans bruit. Peut-être n'en est-elle jamais réellement revenue, peut-être a-t-elle encore un pied Là-Bas, au-delà des brumes? Qui sait où vont ses songes et son esprit quand elle ferme les yeux et prête l'oreille à la rumeur incessante qui balaye ses pensées? Qui sait ce qu'elle écoute parfois, qui peut savoir?

Le printemps pâle comme un spectre qui vint alors après le désastre ne trouva plus grand monde à réchauffer, dans la vallée silencieuse. C'est tout juste si Phalène respirait encore, alors, elle et quelques autres, et un monceau de cadavres. Ce furent des marchands, s'aventurant pour la première fois depuis des mois dans ces vallées reculées que la neige avait enfouis pendant si longtemps, qui les trouvèrent. Phalène fut emportée, loin, loin de cette vaste tombe à ciel ouvert qu'était devenu le village, loin de la glace qui avait tout englouti. Il fallut apprendre à vivre, après cela; des mois de silence, un mutisme obstiné, alors qu'elle semblait entendre quelque chose, écouter les voix qui chantaient pour elle, silencieuse et pâle, l'enfant de l'hiver. Il fallut réapprendre à ne plus craindre la nuit et le froid, ne plus craindre la faim. Il fallut retrouver des forces, remettre un pied dans un monde qui n'était plus le même, guérir de ses blessures, guérir le corps, même si on ne pouvait plus rien pour son esprit.

Longtemps, longtemps Phalène resta cloîtrée dans son silence. Il fallut retrouver les chemins de sa terre natale, retrouver le grand ciel déchiré par les dents aiguës des montagnes, réapprivoiser son propre monde qu'elle avait quitté si longtemps. Affronter la peur, celle qui se tapissait dans l'ombre, et le souvenir des morts aux yeux ouverts et des vivants qui ressemblaient déjà à des cadavres. Retrouver les souvenirs, lentement. Et Phalène, Phalène qui avait tout oublié se fit mémoire des siens, de leurs chants et de leurs contes. Skald, on l'appela dans leur langue, quand on scella dans sa chair les symboles de la connaissance. Quand on effaça, un à un, les stigmates du supplice, quand on tira de l'horreur des cicatrices l'étrange beauté de ces tatouages innombrables qui virent voiler, transformer, effacer le souvenir indélébile qui s'était imprimé en elle. Tout disparut, un motif dans le sable, érodé par les années qui passèrent. Effacé par les vagues, les hivers, les symboles et le feu sur sa peau, peu à peu.
Dans le secret de la montagne, dans le ventre sombre des roches et des glaces, Phalène revint aux sources pour renaître autrement.

Depuis, elle a choisi l'errance, transportant les rumeurs et les contes, donnant sa voix à tout ce qui se dit ou se chante. Infatigable, décidée à arpenter la terre entière s'il le faut, elle va, emportant avec elle toute sa musique et tous ses mots, les échangeant à foison contre de l'or ou un bon repas. Avec le temps, elle est devenue incapable de rester très longtemps au même endroit. Étrangère en tous lieux, elle ne reste rarement très longtemps au même endroit et préfère toujours s'enfuir, toujours partir. Phalène n'est plus vraiment de ce monde, plus depuis trop longtemps pour faire marche arrière et elle porte pour toujours en elle l'empreinte du doigt glacé de l'hiver qui a dévoré sa vie, dévoré sa chair, dévoré son esprit.


Citation :
« Ce furent des marchands, s'aventurant pour la première fois depuis des mois dans ces vallées reculées que la neige avait enfouis pendant si longtemps, qui les trouvèrent. »

Raconte tes premiers jours auprès de ces marchands, ta réaction et tes sentiments face à ces 'nouvelles voix' que tu entendais à présent.

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Phalène Sand-g10Mer 29 Oct - 14:00
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REGISTRE DES SUJETS

  • Nous sommes l'émeraude.
    Personnage à vos côtés : Corwynn Ap Dhaeol
    Résumé: Sola, fin Telniss 110.
    Où la fille fée et le triste baladin partagent chanson et repas à l'ombre des bois. [ABANDONNÉ]

  • Perdu? Non, en manque de repères visuels
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  • Sais-tu pourquoi chante le rossignol?
    Personnage à vos côtés : Sylvia
    Résumé: Drayame, mois de Vennà 113.
    Où Phalène donne des leçons de musique à une nymphe d'aubépine. [ABANDONNÉ]

  • Au pied de mon arbre
    Personnage à vos côtés : Iskios
    Résumé: Sen'tsura, mois de Velnorr 113.
    Où Phalène fait l'expérience de ma méchanceté et de la bonté d'autrui. [ABANDONNÉ]

  • A Miraï, où les papillons prennent l'eau
    Personnage à vos côtés : Asmodan
    Résumé: Miraï, mois de Nàdrilla 113.
    Où un plongeon involontaire amène Phalène à renier son sacerdoce et à rejoindre le Dédain.

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    Personnage à vos côtés : Joshuah Amadrédo, équipage du Dédain.
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  • La cave.
    Personnage à vos côtés : Sylvia Morenbal, Joshua Armadrédo, Orgath Marchenuit, Cendre.
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    Où deux esprits se lient dans le noir. [TERMINÉ]

  • Ô Phalène des nuits, je suis devenue ta lumière
    Personnage à vos côtés : Sylvia Morenbal
    Résumé: Archipel de la Muerta, 114.
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  • Nous sommes cuits!
    Personnage à vos côtés : Sylvia Morenbal, Orgath Marchenuit
    Résumé: Archipel de la Muerta, 114.
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  • Par le Dédain, nous survivrons
    Personnage à vos côtés : Sylvia Morenbal, Orgath Marchenuit
    Résumé: Archipel de la Muerta, 114.
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