| ![Nuit sauvage [PV: Isil'] Sand-g10](https://i.servimg.com/u/f36/16/36/06/79/sand-g10.png) Ven 5 Oct - 21:31 |  | | | | Le soleil c’était mis a raser la cime des arbres, caressant les feuilles et branchent de sa douce lumière. Le vent s’amusait dans le verdure environnante, créant des sons effrayant et d’autres doux a l’oreille. Le bruit d’un ruisseau ce faisait entendre ainsi que le chant des oiseaux. Une branche posée sur le sol craquant et c’est un envol majestueux d’une dizaine de bête à plume. Le spectacle aurait pu me couper le souffle à vrai dire. Le ciel ce parant d’une couleur orangé en tirant légèrement sur le saumoné. Tout était presque parfait. A nouveau une branche qui craque et c’est un bal de lièvre qui s’annonce.
Je marchais difficilement, blessé a la jambe après avoir quitté un château aux secrets plus que troublant. Par chance ma marche n’était pas solitaire bien au contraire. Après avoir tiré notre épingle du jeu dans l’édifice imposant trônant dans les plaines nous avions décidés de laisser notre ami le barbare, Ragmor de son prénom, pour essayer de ce connaitre plus avec Isilmandra. Nous n’avions pas vraiment pu faire connaissance pendant notre petite escapade : trop occupé a courir et a frapper tout ce qui bouge. Mais je savais qu’au fond de moi j’avais besoin de la découvrir.
Par mégarde je me suis fais entaillé la cuisse sur plusieurs centimètres et comme un bon a rien que je suis-je n’avais pas les plantes nécessaires pour me préparer un onguent digne de ce nom alors nous avions décidés avec ma congénère de partir ensemble. Quittant l’homme au pagne pour retourner dans la forêt bordant les plaines. J’espérais trouver les quelques plantes qui pourrait me permettre de me soigner plus rapidement car les bois ne sont pas l’endroit le plus sur qui peut exister vous savez.
Notre route c’était effectué sans un mot, les pensées encore perdues dans notre escapade dans ce château. J’aurais aimé être touché par une amnésie précoce, une sorte d’Alzheimer pour les jeunes vous savez. A vrai dire je savais comment provoquer un tel choc pour l’esprit mais comme pour l’onguent : je n’ai rien sous la main pour le préparer.
Une autre branche ce brise sous le poids des deux loups. Nous avions pourtant repris nos formes humaines, un moment très gênant pour moi car dans un moment seul j’eus espérer de reprendre mon apparence ; la furie de mon animal calmé je voulais ressentir ce que c’était d’être un homme. Mais une autre personne a bien vu ce que c’était d’être un homme. Les joues empourpré je ne savais pas vraiment ce qu’elle avait vu de moi mais je ne préférais pas poser la question. Heureusement pour moi qu’il y avait des affaires de rechanges pas trop affreuse. On aurait pu croire que je venais de remettre les mêmes fringues.
Tient voilà une plante dont j’ai besoin. Mon amie me soutenait, marchant difficilement elle c’était proposé pour me soutenir durant notre expédition. Et il y avait là une Sirulas, elle ne me permettrait pas de refermer ma blessure mais j’en ressentirais moins de douleur mais il me manque une autre plante pour empêcher que les toxines de la Sirulas ne me tue. C’est une herbe a double tranchant a vrai dire : soit elle va me soigner, soit elle va me tuer c’est pourquoi on prépare souvent la Sirulas avec de la Maarenis ; une plante a l’aspect repoussant mais qui possède bien des propriétés intéressantes.
Je posai ma main sur un arbre et m’adressa a Isil’ :
-Es que tu pourrais ramasser les pétales de cette plante ? Celle qui est rouge a l’intérieur et qui part sur des dégradés bleutés. *je la vis me répondre d’un signe de tête positivement*.. Il faudrait qu’on arrive a trouver une grotte car la nuit va tomber tu ne pense pas ?
Je sentais nos relations encore très tendu mais je comprenais tout a fait pourquoi : plus tôt dans la journée j’avais porté la main sur elle, ou plutôt je m’étais laissé emporter jusqu’à la menacer. Mais je m’étais lourdement trompé sur son cas et la vérité m’empêchait de demander pardon et pourtant il le fallait. Je m’apprêtais a lui rendre une réplique d’excuse quand elle se baissa devant mes yeux.
Affichant un bassin parfait, son pantalon enserrant doucement ses formes m’en auraient presque fait baver si je n’avais pas plus de tenu que ça. Je n’avais pas remarqué que ce n’était pas qu’une simple femme en réalité. C’était une belle femme. Mes joues devinrent légèrement rouges, espérant qu’elle ne le voit pas je détournai le regard et baissa la tête comme si je venais de faire une bêtise de gamin. Elle ce releva en me tendant une dizaine de pétale, je tendis la main pour les recevoir et nos peaux ce frôlèrent : sa main était chaude et douce, ce contact semblait chaleureux au point de me faire oublier ma douleur.
A nouveau je détournais le regard, s’il te plais ne me regarde pas rougir…
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![Nuit sauvage [PV: Isil'] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | | Sam 6 Oct - 14:01 | | | | | Le temps était magnifique, tout autant que le lieu où se trouvait Isil. La seule chose qui perturbait cela était la marche lourde et lente de la jeune femme. Pas qu'elle ne soit uniquement la cause mais porter à bout de bras un homme pouvait à force être fatigant. Cependant elle ne s'en plaignait pas : Non seulement elle avait l'habitude de mettre son corps à rudes épreuves mais c'est elle qui avait proposé de le faire. La raison à cela ? Une profonde entaille à la jambe de celui qu'elle portait : Le Lycan, mais sous forme humaine. Quel n'avait pas été sa surprise en découvrant que le corps, qu'elle avait surprit nu et avait été tellement embarrassée qu’elle n'avait rien regardé, était celui du garçon aux cartes de l'auberge ! On peut dire que c'était une chance de voyager avec un si beau Lycan, ça, elle n'allait pas le nier.
Le voyage se faisait dans le plus grand silence. Ni elle ni lui n'osait briser le silence et pourtant ils avaient sans doute beaucoup de choses à se dire. Au bout d'un certain temps pourtant Hazama rompit le silence. Et pour cause, c'était très important.
-Est-ce que tu pourrais ramasser les pétales de cette plante ? Celle qui est rouge a l’intérieur et qui part sur des dégradés bleutés. Il faudrait qu’on arrive a trouver une grotte car la nuit va tomber tu ne pense pas ?
- Oui, c'est une bonne idée en effet, et puis je pourrai te soigner plus au calme.
Isil se pencha afin de récolter les pétales. Elle en prit autant qu'elle put, en s'excusant d'un signe à la Nature de l'agression causée aux plantes, mais c'était pour une bonne action et Mère comprendrait : Elle chérie tant ses Enfants et souvent elle doit sacrifier un peu d'elle à leur confort. Se relevant, la jeune femme donna avec délicatesse les ingrédients demandés au Lycan. Elle sentit brièvement la douceur de la peau du jeune homme, et puis, les joues de celui-ci s'enflammèrent, ou bien étaient-elles déjà rouges avant que Isil s'en aperçoive ? Inquiète, elle s'emballa.
- Tu est rouge, tu as de la fièvre ? Alors ne perdons pas de temps. Une fois à l’abri tu pourras au moins te reposer et regagner des forces.
Isil n'ajouta rien de plus et ils continuèrent à avancer sans mot. La jeune femme avait les yeux rivés sur les alentours, à chercher un abri. Au bout de ce qui lui parut une éternité elle finit pourtant par apercevoir une grotte. La louve souffla quelques mots de courage à son compagnon et le sentit regagner de volonté malgré sa jambe blessée. Ils arrivèrent vite à destination et Isil put déposer Hazama avec douceur sur le sol. La jeune femme s'assit à côté de lui.
- Si tu as besoin de d'autres ingrédients ou autre dis-moi quoi faire, je.. Je ne suis vraiment pas douée pour soigner. Mon truc à moi c'est les vêtements. " Elle eu un rire gêné puis redevint sérieuse, le regardant droit dans les yeux. " Hazama, je crois que nous avons vraiment beaucoup de choses à se dire... Je n'en ai pas eu l'occasion avec toute cette agitation mais puisque maintenant nous sommes seuls et au calme, il me semble que ce soit le moment approprié.
Alors voilà : Déjà j'ai été très surprise de découvrir ta forme humaine parce que je t'ai vu à l'auberge et j'avoue que j'ai vraiment l'impression que c'était le destin de te rencontrer. Pas seulement pour cela puisque si toi tu ne sait absolument rien de moi, en revanche j'avais déjà entendu parlé de toi. Par mon père, le jour où il m'a envoyé hors de la maison. Tu es l'un des enfants Lycans disparus. A l'époque il y avait une grande meute dont mon père et ta famille faisait parti. Et puis il y eu cette attaque : Tes parents et toi avaient disparu et on ne retrouva que tes parents mais... Mais ils n'ont pas... " Sa voix était lourde de signification. " Tu n'étais pas le seul disparu. Mon père m'a donné des noms de louveteaux capturés par les partisans d'Aile Ténébreuse. Linvala, Greenak. Il m'a chargé de retrouver les enfants disparus. Mais ça n'en est qu'une partie puisque je me dois de rassembler le plus de lycans possible afin que notre force soit au maximum puis que nous nous vengions de ce que AT fait et à fait à nos semblables. J'avais dit avoir perdu ma mère... Lorsque je n'étais qu'un bébé. Elle comme beaucoup d'autres à servit comme esclave "toutou" à ces hommes. Il en est assez qu'on nous prenne pour de vulgaires chiens. Je pense que tu es d'accord puisque tu as toi visiblement tout perdu...
Isilmandra était très sérieuse et l'on sentait la douleur, la force, l'espoir dans sa voix. Chaque émotion était visible : Ce n'était pas le genre de femme à cacher quoi que ce soit. Sa voix était cependant douce, ayant totalement pardonné l'emportement du Lycan. Avait-il eu l'éducation nécessaire ? Savait-il contrôler sa part sauvage ? Des questions se bousculaient dans la tête de la louve. Des questions mais aussi des certitudes : Elle ne laisserait jamais cet homme. Il semblait si perdu, il était comme elle et ils avaient tant à s'apporter.
- Ça n'a pas dû être facile pour toi et j'aimerais, si tu le veux bien, que tu me racontes ce qu'il s'est passé pour toi. Comment as-tu grandi ? Comprends-tu ta partie louve et sais-tu la gérer ? Comment as-tu connu mon père ? J'ai tellement de questions sans réponses... Et tellement de choses à te dire, t'expliquer. Peut être que tu me prend pour une folle... Tu sais, quand je t'ai vu sous forme de loup c'était tellement intense, j'ai ressenti un appel, de rage, un appel au sang et à mon côté Lycan, rien qu'à ton cri. Cet ordre indirect à la folie bestiale qui fait parti de nous Lycans et ma si grande joie de trouver un loup au bout de tout ce temps m'avais monté à la tête et après coup je me rend compte que j'ai put t'apparaitre comme une furie, une folle dingue.
A nouveau Isil sembla très gênée. Et la situation l'était : Elle avait vraiment eu un air de psychopathe devant un Lycan et qui plus est d'un de ceux qu’elle cherchait et qui en plus était tellement mignon. Il ne faut pas croire, Isil comme n'importe qui ressent le désir de ne pas être mal perçue, surtout de ceux qui représentent sa famille de cœur. Les Lycans sont liés entre eux et c'est ce qu'elle à apprit pendant toutes ces années. Nerveuse, elle attendit que Hazama réponde à ses tirades.
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| | | Sam 6 Oct - 15:12 | | | | | La douleur tiraillait doucement mon visage à mesure que la nuit tombait, le rouge du ciel commençait à disparaitre pour laisser les premières étoiles nous éclairer doucement. Ma comparse avait eu l’amabilité de me porter encore un peu pour nous déposer tout deux dans une grotte non loin. Il n’y avait pas le confort trois étoiles que pouvais m’offrir une taverne mais le visage d’Isilmandra valait tout les présents du monde. Es que ce serait la douleur qui me fait halluciner ? Je n’en savais rien mais il me manquait toujours une petite plante pour ne plus ressentir cette gêne à ma jambe.
Plus tôt dans notre ballade elle faillit me percer a jour ou plutôt elle m’a donné une chance de trouver une bonne excuse pour le rouge de mes joues. Mes yeux avaient encore la couleur de sa peau ancré mes sa voix me permis de me sortir ça de la tête. Si j’étais rouge c’était bien a cause de la fièvre oui, la fièvre issu de ma blessure sinon pour quelle autre raison je pourrais avoir les joues rouges n’es pas ? Alors pour lui répondre je fis un simple mouvement de tête, acquiesçant la faute de la fièvre comme cause de mon changement de couleur.
Nous étions donc là, posés l’un a coté de l’autre sans un mot. Enfin presque sans un mot car elle prit la parole sans que je m’y attende. Me proposant son aide pour me soigner, que si j’avais d’autre plante a chercher qu’il me fallait lui demander. Puis un éclat de rire doux qui réchauffa l’atmosphère bien humide de la grotte. Elle est donc plus a l’aise a travailler le tissu qu’a soigner les gens ? Tout comme je suis plus a l’aise avec les plantes qu’avec les gens. C’est étrange comme nous nous ressemblons. Puis son rire cessa d’un coup pour laisser une ambiance plus sérieuse et pleine d’aveu.
J’écoutais son discours comme un soldat écoute son général, attentif et pensif j’en venais presque a analyser chacun de ces mots. Elle avait bien raison de dire que nous avions des choses a ce dire, des choses a découvrir. A commencé par croire qu’elle me suit dis donc : elle m’aurait déjà croisé dans cette taverne qui me valut le loisir de finir en cage. Le destin est parfois bien taquin quand il s’agit de ce faire rencontrer deux êtres. Et elle me donna un argument de plus pour lui faire confiance, pour croire ce qu’elle me raconte car tout comme son père elle était au courant de mon passé. De ce qui c’était passé dans les terres de Glaces, cette endroit où tout a basculé pour moi. J’y ai perdu des parents et une famille, elle y perdit sa mère ainsi que la joie de son père.
Les mots qu’elle prononçait était en tout point identique a ceux d’Aryth, a quelques intonations près bien sur. Son père l’avait investit d’une mission très lourde a porté pour les épaules d’une jeune fille comme elle. Rassembler les lycans ne serait pas une chose facile mais comme j’ai pu le découvrir tantôt : une nouvelle meute a déjà vu le jour alors le mieux a faire serait de partir a leur recherche avant que notre chance pour nous venger ne nous files entre les doigts. Tout dans sa voix tendait a prouver que c’était une demoiselle forte et prête a tout. Mais moi suis-je vraiment prêts a tout pour me venger ?
Par deux fois j’ai perdu ma famille alors je devrais être fou de rage et pourtant cette rage que je cache en moi est lié a une tristesse plus qu’importante. Mais il me fallait me reprendre. Je ne devais pas m’égarer et continuer a l’écouter. Le regard porté sur elle je continuais de boire ces paroles. Elle cherchait a me connaitre a son tour, me posant une multitude de questions que je ne pouvais pas encore répondre. Puis vînt le temps des excuses, me demandant pardon pour son comportement un peu familier : je n’avais jamais été habitué a un si grand élan de joie alors je m’étais retrouvé un peu sur la défensive il est vrai.
L’humidité commençait a ce transformer en froid, le soleil faisant place a la lune et les étoiles étaient les seules témoins de cette scène. Par galanterie j’ôtais ma veste que je pris soin de poser sur les épaules d’Isil’ avant de reprendre la parole.
-Il y a peut être trop de question pour moi mais je peux te dire une chose : je peux te faire confiance, tout comme j’ai fais confiance a ton père. Mais tu aimerais savoir comment j’ai pu le rencontrer n’es pas ? C’est une histoire un peu longue tu sais..*regardant le plafond de la grotte, des gouttes ruisselaient contre la paroi rocheuse*.. Mon passé, c’est ce que je voulais découvrir. Je voulais connaitre mes origines et retrouver les miens comme tu peux vouloir faire de même a présent. Pourquoi cette soudaine envie ? Et bien je n’ai pas été élevé parmi les miens comme ton père a pu le faire avec toi : par chance lors de mon kidnapping j’ai pu m’enfuir une fois arrivé a quai. Un homme me prit sous son aile, par amour pour la nature il soigna le jeune louveteau que j’étais et qu’elle ne fut pas sa surprise de voir que la bestiole était enfaite un petit homme…
Ma voix était remplie de nostalgie alors que le souvenir de mon père me fit verser une larme discrète. Il avait tellement fait pour moi que je ne peux que lui être des plus reconnaissant..
… Je n’ai pas a regretter cette vie ni a en envier une autre je peux te l’assurer. Jamais je n’aurais pu espérer un père si doux et protecteur. A tel point qu’il a préféré me cacher mes véritables origines et m’aider a enfermé la bête qui trônait en moi. Il ne savait pas quoi faire pour m’aider a maitriser la créature que je suis : ce n’était qu’un homme alors on ne peut lui en vouloir mais les ténèbres sont venus s’emparer de lui. Mettant fin a sa vie prématurément. Dans un dernier soupçon de vie il me guida sur les traces de ma vraie famille mais comme ton père te la raconter : tous les nôtres ont été décimés. La vérité fut lourde à accepter et surtout a comprendre car deux fois les ténèbres se sont emparés de ceux que j’aimais, de ceux qui m’étais chère…
Ma larme quitta ma joue, tombant sur le plat de ma lame, le bruit du tintement me la fit prendre en main et la soulever dans les airs avec difficultés. C’était la seule chose qui me reste a présent de mon passé.
… Tu vois cette lame c’est ton père qui me l’a donné, elle aurait appartenue a mon propre père qui a préféré protéger ma mère et moi-même en donnant sa vie. A présent j’ai envie de vivre pour eux et qu’ils soient fier de moi. J’aurais aimé les connaitre, apprendre a maitriser ce monstre en moi grâce a ce père qui m’a tant fais défaut. Voilà mon histoire : un louveteau perdu auquel on a enseigné le savoir des plantes et leurs propriétés a la place de lui enseigner a ce maitrisé. Alors je m’excuse de m’être emporté face a toi mais je voulais mes réponses. Ton père est la seule personne qui me rattachait aux miens alors je ne voulais pas que quelque chose de mal lui soit arrivé…
L’atmosphère était lourde, pas d’une façon affreuse mais lourde en révélation. Nous étions entrain d’ouvrir nos cœurs pour l’unique raison que nous appartenons a la même espèce mais n’y aurait-il pas une autre raison pour laquelle nous faisons cela ?
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| | | Dim 7 Oct - 18:24 | | | | | Alors que la jeune femme se sentait mal à l'aise, Hazama eut un geste attentionnée et très romantique. Il venait de déposer sa veste sur les épaules de la damoiselle. Surprise, Isil se mit à rougir, c'était bien la première fois qu'on la traitait de cette manière. Pendant longtemps la jeune femme n'avait pas été traitée en femme : A cause de son éducation purement masculine, amplifiée par ses entrainements difficiles au combat. Puis les attentions des hommes s'étaient révélés et son envie de devenir une femme aussi. Cependant, Isil n'avait attiré la gente masculine que par sa beauté physique uniquement et ce n'était pas le genre d'attention qu'elle avait eut l'habitude de recevoir... Autant dire que c'était pour cette raison plus qu'à cause de sa relation guerrière avec son père ou son devoir de ne pas rester sur place trop longtemps que la lycan avait plus ou moins rapidement jeté ces malpropres.
Autant dire que ce garçon là lui plaisait particulièrement. Si une femme partageait sa vie elle avait vraiment de la chance. Ce n'est pas toujours qu'on trouve un homme aussi beau, noble de sa nature louve, sensible et romantique. Oui, il faut dire que la lycan se permettait volontiers d'admirer à sa juste valeur ce qui trônait devant ses yeux. Pas de là à lui sauter dessus évidemment, ce n'était clairement plus pour elle les escapades d'un jour et ce qui avait le plus d'importance était d'apprendre à le connaitre et l'apprécier en temps que personne, tout simplement.
Celui-ci la tira de sa rêverie en prenant la parole. Isil se fit très attentive et ce fut avec grand soulagement qu'elle apprit qu'il lui faisait confiance. Apparemment Haz' avait souhaité découvrir son passé et retrouver les siens. Il raconta son aventure depuis son kidnapping non sans grandes émotions puisqu'il laissa couler une larme sur sa joue. Instinctivement, Isil lui prit la main afin de l'encourager à continuer et lui montrer qu'elle le comprenait de tout son cœur. Tant bien que mal il continua son récit des plus touchant. Son père avait un véritable modèle : doux, juste, aimant. Malheureusement sa nature l'avait empêché d'éduquer au mieux son côté lycan mais lorsqu'il perdit la vie il avait prit soin de laisser quelque chose à l'intention de son fils, car oui cet homme était un véritable père, des indices afin de retrouver les siens. C'est ce qui l'avait guidé par chance au père d'Isil.
Hazama souleva son arme et Isil senti que celle-ci aussi revêtait une importance. En effet puisqu’elle avait appartenu à ses propres parents et Aryth le lui avait rendu avec bonheur. Chose qui n'étonna pas la jeune femme, connaissant son père. Cependant, Isil ne connaissait pas exactement les événements qui ont causé la mort des parents du lycan, elle fut donc secouée d'apprendre que son père s'était sacrifié pour donner une chance à sa femme et son enfant... Cela rappelait le courage de sa propre mère et la douleur vive et toujours béante dans le cœur de son paternel. Hazama aurait tout donné pour rencontrer ses parents et ainsi avoir put apprendre à maîtriser son côté lycan mais à la place il eut des enseignements sur l’utilisation des plantes. Il s'excusa de son propre comportement puis se tut.
Ce fut alors à la louve de s'exprimer. Tous deux avaient besoin de ces échanges de paroles. Il faisait frais dans la grotte, Isil s'approcha tout près du jeune homme et prit à son tour la parole.
- Pour ma part, j'aurais tant aimé que ma mère n'ai jamais disparue et je me doute, contrairement à mon père, qu'elle ne dois plus aujourd'hui être en vie... Mais je n'ai aucun droit de gâcher son espoir, c'est la seule chose qui lui permet de ne pas céder à la folie. Je crois que... Lorsque nous les lycans nous aimons c'est tellement intense que nous en sommes presque prisonniers... Ce qui est horrible c'est qu'il aurait put la sauver, oui, si je n'avais pas été née, s'il n'avait pas eu à penser une seconde "et si je me fait capturer, qui donc s'occupera d'elle ? Ne lui arriverait-il pas malheur à elle aussi ?" alors je... Je pense que c'est une chance de ne l'avoir jamais connue. Toi tu as vu ton père si merveilleux s'éteindre et je n'ose imaginer quelle douleur et quelle tristesse cela apporte.
Pour ce qui de mon enfance, je dois dire qu'elle n'a jamais été normale. J'ai appris à gérer mon côté loup mais en même temps l'éducation maternelle me faisait défaut... Même pour mon côté animal. Il me manquait tant de choses que mon père ne pouvait m'offrir et il était tellement atteint par sa douleur qu'il m'as éduquée en parfaite guerrière et depuis ma très jeune enfance. Mon éducation s'est révélée être de devenir un soldat armé jusqu'aux dents et non une femme, c'est une chose que j'ai appris et dois apprendre seule. En résumé je n'ai eu aucun choix sur ma vie. Mon but est celui de mon père. Il ne peut plus se venger alors il m'incombe à moi de le faire. Au fond... Je ne sais pas si je serais à la hauteur de ses espérances mais... Ce que je sais c'est que je me dois de le faire sinon à quoi bon tout cela ?
Isil se tut un instant. Elle enviait un peu Hazama sur sa relation purement affective, protectrice et saine avec son père à lui, mais il serait trop égoïste de lui avouer.
Ton arme, cela ne m'étonne pas que mon père ai tenu à la garder. En faite je dirais qu'il est sacrément doué pour offrir des cadeaux de ce genre. Vois-tu j'ai eu ta longue lame en guise de sa part. C'est une arme spéciale qui est capable de renvoyer les sorts mais euh... Elle est un peu dangereuse, et puis cette petite boule de poils du nom de Mitsu qui trône à mes pieds. A vrai dire je crois qu'il a cherché à se rattrapé ainsi de son éducation étrange. Après tout je l'aime, alors... Je vais arrêter de me plaindre.
Je voudrais te dire quelque chose de plus important. Je sais que je ne serais pas la meilleure personne pour ce genre de chose mais je tiens à essayer de t'aider. Je pourrais t'apprendre du mieux que je peux à te contrôler, te contenir lorsque tu te laisse dépassé par la bête... Mais surtout, t'en apprendre plus sur ce côté animal qui fait inévitablement parti de ton être. Voudrais-tu que je te délivre mon savoir là-dessus ? Je pense que c'est malsain de devoir séparer les deux parties de son être... C'est mauvais pour toi, ta conscience et les autres. Et puis... Mère Nature n'apprécie pas trop les carnages bien qu'elle est tolérante envers notre peuple.
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| | | Mer 10 Oct - 14:43 | | | | | Je me sentais libre, oui pour la première fois depuis bien longtemps j’avais la délicate sensation d’être au dessus des nuages. Comme si le vent m’emportais au loin pour me faire vivre une aventure nouvelle, entendre le son de nouveaux oiseaux descendants du paradis. Le cœur léger, c’était simplement ça. Je n’avais pas sentis le gout du bien être depuis la fin de mon enfance, quittant la naïveté d’un univers doux et chaud pour tomber sur le sol dur et inhospitalier de l’âge adulte. Alors pourquoi es maintenant que je ressens cela ?
Es que m’ouvrir a quelqu’un a pu faire renaitre en moi des sentiments enfouis voir disparus ? Il y a sans nul doute de ça, cette envie de partager avec une tierce personne. Et heureusement pour moi ce n’était pas n’importe qui. Le vent s’engouffra dans la grotte, s’accompagnant d’un hurlement démoniaque comme si la fureur du ciel nous parlais. Puis Isil’ ce rapprocha de moi, ce collant contre mon épaule comme une frêle et douce jeune fille. Pourtant je ressentais sa chaleur, tellement douce et paisible que mon cœur s’en trouvait transporté.
Elle venait d’ouvrir le sien comme j’avais pu le faire. A l’écoute de son récit je n’en perdais pas une miette, moi qui suis pourtant d’une nature a me distraire facilement j’avais trouvé dans la voix de cette demoiselle l’envie de l’écouter jusqu’au bout de la nuit. Peut être parce que tout comme moi elle avait un passé des plus douloureux. Voilà ce qu’elle venait de me confier. Un passé où elle regrettait d’avoir la vie sauve, uniquement parce que son père a préféré la sauver elle en sacrifiant son sourire pour l’éternité. Je l’enviais en réalité : je l’enviais d’avoir connu sa famille, d’avoir pu vivre avec les siens. Mais je savais pertinemment que c’était égoïste de ma part de penser ainsi mais je n’arrivais pas a faire autrement. Alors qu’elle eut passé sa jeunesse a apprendre les rudiments du combat moi je rigolais avec un père de fortune que ma donné le destin.
Nous avions des histoires similaires et pourtant tellement chose était différente dans notre façon d’exister. Un but. Voilà ce qui nous rassemblait : nous avions les mêmes buts et les mêmes origines alors nous pouvions sans peine comprendre les sentiments de l’autre. Puis tout comme je l’ai fais elle me tendit sa lame : belle, fine et légère. On aurait dit une extension de la charmante créature qu’elle est. En revanche son arme était l’opposé de la mienne : elle absorbait la magie alors que moi j’ai la faculté de l’annulé. Ne serait-ce pas un signe de quoi que ce soit ?
Ma réflexion fut courte car elle finit son discours par une tirade qui me fit rougir. En effet elle voulait m’aider a contrôler la bête qui sommeillait en moi. Mais en suis-je vraiment capable ? Je ne crois pas que je sois en mesure de prendre le dessus sur ce monstre surtout que quand je prends cette forme bestiale c’est une envie furieuse de tuer que je ressens, le gout du sang me devient presque familier et le pire c’est que j’aime cette sensation.
Alors passant mon bras sur ces épaules je me permis de la serrer un peu plus contre moi pour ne pas qu’elle attrape froid. La lune prenant son envole dans le ciel et jouant a cache-cache avec les nuages. Je fis tomber ma tête en arrière les yeux fermés avant de commencer a prendre la parole.
-Je vais t’avouer quelque chose qui va peut être te paraitre étrange…*me permettant de soupirer légèrement*..Je t’envie un peu, ou plutôt j’envie cette existence que tu as pu avoir avec ton père. Le mien a pu être le meilleur paternel au monde il y a des choses qu’il me manquait et qui surtout m’on fait mal quand je les ai apprises comme le fait que je n’appartenais pas a Terre mais a un pays dont je ne connaissais rien. Tu as pu vivre et apprendre avec un père qui t’a aimé car tu as le même sang que lui. Je n’ai pas connu ça, pas le même amour qu’on a pu te porter. Dans le regard de ce père c’était de la tristesse que je voyais, une mélancolie sans fin qui semblait le rendre malheureux alors je m’efforçais a être le meilleur fils au monde. Es que j’aurais préféré connaitre le regard d’un père qui même parce que j’ai le même sang que lui ? Oui j’en aurais terriblement eu envie…
La douleur recommençais a pointer le bout de son nez, plaquant une main contre ma cuisse pour éviter de souffrir trop et posant ma joue sur la tête de la demoiselle. Je me permettais de bien étrange chose il est vrai mais j’avais l’impression d’avoir une sœur a côté de moi et j’appréciais si fort cette sensation…
J’ai quand même un peu honte d’être égoïste a ce point, envier une vie qui n’a pourtant pas été facile. J’espère que tu me pardonneras comme tu as pu me pardonner pour mon comportement passé. Et je trouve très gentil de ta part de vouloir prêter main forte a un inconnu pour apprendre a maitriser cette chose. Mais depuis ma naissance on ne m’a jamais enseigné la moindre chose sur mon côté animal et je m’en sortais pas trop mal, j’en suis même venu a apprécier me transformer en cette créature poilus quand cela est nécessaire. Je vais peut être te paraitre étrange mais…*laissant un instant ma phrase en suspens pour me blottir contre la demoiselle*… j’aime la sensation de liberté que ça m’apporte : ne plus penser que je dois protéger mère nature mais que je peux me lâcher autant que je veux. Mais quand je reprends mes esprits je me rends compte de l’inutilité de mes actes et du mal que j’ai fais a Mère, et pourtant c’est une sensation si divine que je ressens a ce moment là alors je n’ai pas envie de maitriser cette chose en revanche je ne suis pas contre apprendre plus sur nous alors tu veux bien me raconter ?
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