Libération musclé..[PV: Isil', Ragmor] | |
| Dim 30 Sep - 10:38 | | | | Un réveil dur et rude si je puis me permettre, l’esprit dans le brouillard j’étais perdu dans mes pensées. Enfin je n’avais qu’une seule phrase qui tournait sans cesse dans ma petite tête : qu’a-t-il bien pu ce passé ? Pour vous faire comprendre de quoi je parle je pense que nous allons établir une argumentation en deux parties. Comment ? Nous ne sommes pas dans un écrit explicatif de texte ? Oh je m’en excuse alors et veuillez a bien me suivre dans la petite histoire suivante dans ce cas.
J’essayais de passer ma main dans mes cheveux, un tique habituel a mon réveille mais cette foutue main ne voulait pas aller plus haut que ma poitrine pour une simple et bonne raison : j’étais enchaîné comme un animal. A dire vrai je suis un animal mais d’être réduit a un simple monstre dans une cage cela est vexant. Mais je n’étais pas seul dans cette cage de fer qui semble tomber en morceau. Il y a un couple avec une petite fille apeurée, elle tremble dans les bras des deux parents qui sont en larmes. Enfaite je préférais dormir encore un peu si c’est pour éviter un tel spectacle. Une vive douleur me parcourus le corps de la tête aux pieds. Mais vraiment en partant de la tête hein.
Comme si j’avais pris un coup violent sur le crâne plus tôt. Le visage crispé de douleur je cherchais des informations sur le lieu ainsi que sur les personnes qui nous ont kidnappés. Un regard rapide autour de moi pour m’apercevoir que nous n’étions pas les seules dans une cage : une dizaine de personnes étaient enfermés comme nous. Disposés de façon aléatoire dans un camp d’homme lourdement armé. Même sous ma forme de monstre assoiffé de sang je ne suis pas sur de pouvoir tous les réduire en miettes. Autant synthétiser rapidement la situation : je suis devenu un simple bout de viande qui allait être vendu si je ne sors pas vite d’ici.
Comment je suis arrivé ici ? Encore une erreur de débutant de ma part. On m’a souvent dit de faire attention aux inconnus mais vous savez quand vous êtes imbibé d’alcool a cause d’une ambiance festive dans une taverne et bien on fait pas mal d’erreur. La nuit dernière je m’étais donc arrêté dans une auberge du nom de « l’âne bâté », le nom était aussi original que l’architecture du bâtiment. Une auberge avec un toit large et haut fait de tuile bordeaux venant sans doute du pays du feu. C’est rare de voir une telle chose quand on se sait dans le pays de la terre. Je m’étais mis a parcourir les plaines a la recherche de confrère quand la nuit est tombé et que je me suis retrouvé sans vraiment de lieu ou me reposer alors l’auberge qui se trouvait sur le chemin m’étais apparue comme une évidence.
Je m’étais assis au bar en commandant un simple verre d’eau quand un homme a la peau rougeâtre vînt me causer de sa vie. Nous avons ris des malheurs du monde pendant une bonne heure avant que je me mette a prendre un verre d’alcool, je vous conseil ce petit cocktail : un fond d’alcool de patate, un jus de citron vert, du sucre non raffiné et recouvré le tout avec de l’eau gazeuse des montagnes. C’est un vrai plaisir, un plaisir que je ne saurais me rassasier et j’enfilais la verre a mesure que ma bourse ce vidait. Pris dans l’ambiance festive j’en oubliais mes soucis : la mort de mon père, le voyage dans la toundra infructueuse… Tout cela était loin derrière moi a présent et il ne me restait plus qu’a faire la fête. Je m’étais rapproché d’une serveuse très peu vêtue, un appel à la relation corporel sa tenu mais moi qui suis d’un naturel timide je me transforme totalement avec l’alcool et je deviens des plus entreprenant. J’aurais pu finir la soirée dans le lit de cette jeune demoiselle mais a la place je m’étais mis a jouer aux cartes avec des soldats, ou plutôt a ce qui ressemblait a des soldats.
Et maintenant je comprends mon erreur : dans l’ambiance festive je me suis mis trop en avant, je me suis montré et les « soldats » ont fait de moi une cible facile. Un moment d’inattention, j’étais partis vidé ma vessie a vrai dire, et un coup sec sur la tête me fis tomber comme un sac a viande sur le sol.
Voilà donc l’histoire qui m’a amené a devenir un objet d’échange par une bande de mercenaire avare. Si je pouvais faire sortir la créature en moi je pourrais au moins me sauver mais je risquerais de mettre la vie des autres prisonniers en danger alors il fallait réfléchir a un autre plan, mais l’alcool était encore dans mon sang et avec la bosse sur mon crâne j’avais du mal a réfléchir correctement. Un coup d’œil a ma ceinture pour voir que mon katana avait disparue, ce qui est normal me direz vous mais dans un sens j’en suis content. Si je n’ai pas mon katana je ne serais pas gêné dans mes mouvements si je me transforme en loup.
La petite fille pleurait toujours a chaudes larmes avec ces parents et les gardes hurlaient des insultes pour que le couple malchanceux fassent taire la gamine. Un rire des gardes reparties en patrouille me permis de m’adresser a mes camarades :
-Séchez vos larmes mes amis, mère nature ne laisse jamais ces enfants dans le pétrin. Je suis certains qu’on va venir nous porter secours et puis… *un large sourire sur les lèvres*… Au besoin j’utiliserais une arme secrète ne vous en faites pas…
Mes infortunés comparses ne comprenais pas ma zénitude, il est vrai que je devrais être apeuré par cette situation mais je préférais voir le bon côté des choses même si ces choses là étaient encore très flous pour moi. A présent je n’espérais plus que de voir mon souhait exaucé par la bienfaitrice du monde afin que je ne sois pas obligé de faire sortir la bête pleine de poil qui est en moi.
S’il vous plais venez a notre secours…
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| | Dim 30 Sep - 13:06 | | | | Terre.
Pourquoi diable avait-t-elle atterrit ici ? Et bien parce qu'elle n'avait pas le moindre point de repère. Il est vrai que Isil recherchait ses semblables mais cela faisait longtemps qu'elle voyageait seule, enfin en simple compagnie de Mitsu son adorable lynx miniature, et la belle en avait plus qu'assez de chercher une aiguille dans une botte de foin. Des semaines, des mois à brandir le portrait dessiné de sa cousine et aller de taverne en auberges à questionner sur cette guilde de loups, sans succès, tout ça lui a fait changer de cap. Après tout, elle finirait bien par trouver un Loup-Garou ou un Lycan quelque part, et ceux même si elle n'allait pas dans la bonne direction.
Isil voyageait à cheval. Sa forme lupine la fatiguait et son familier devait grimper sur son dos et agripper comme un perdu à sa fourrure lorsqu'elle parcourait le monde en louve. Autant dire qu'un cheval était plus pratique, moins fatiguant et plus agréable autant pour l'un que pour l'autre. Cependant, Isil respectait la nature et chaque créature de ce monde, aussi elle respectait son nouveau compagnon de route : Elle avait disposé ses maigres affaires de manière à ne pas le gêner et faisait des poses lorsque celui-ci en avait besoin. N'importe qu'il stupide humain aurait fait trimer ce pauvre animal, ne se rendant pas compte de l'effort qu'ils demandent à ces douces créatures.
Cela faisait plusieurs jours, voir semaines que la lycante foulait les Terres. Elle s'arrêtait dans des villages en quête d’abri pour la nuit ou de nourriture, parfois de simple compagnie, mais n'allez pas croire qu'elle ne faisait que vider son porte monnaie. Le métier de tisseuse est bien pratique puisqu'elle pouvais fabriquer et vendre n'importe où, tissant bien souvent à même son cheval. Au bout du compte la damoiselle gagnait autant qu'elle déboursait, ce qui est plutôt pratique.
L'ironie du sort fut lorsqu'elle entra à l'auberge de « l’âne bâté » en même temps qu'un certain protagoniste qu'elle retrouverait très bientôt. La jeune femme s'était assise dans un coin discret de la bâtisse et c'était à peine si elle s'était fait remarquée. Son regard faisait le tour de la pièce, passait sur de joyeux ivrognes, aux hommes seuls semblant déprimer, aux discussions de petits groupes, puis à une table central. A celle-ci se trouvait des gardes et un très beau jeune homme, bien qu'elle ne distinguait surtout que sa chevelure sauvage, sa silhouette élancée et une sorte de tatouage sombre sur une partie de son visage. Ils jouaient aux cartes, joyeusement. Isilmandra se leva et se rapprocha pour commander une boisson, elle put donc admirer de plus près le très joli minois qui trônait au milieu de ces hommes bourrus et négligés. D'ici elle pouvait admirer ses yeux si clairs, renversants. Mais elle s'éloigna encore à nouveau pour s'assoir un peu plus loin et siroter son verre en toute discrétion. Elle put donc regarder ce très joli spectacle jusqu'à ce que le garçon, qui s'avérait un peu bourré, voir beaucoup, se retire.
N'ayant plus la moindre distraction, elle finit son verre et se rendit dehors afin de s'aérer l'esprit et respirer un moment l'air pur. Puis il y eu du bruit et Mitsu se mit à grogner. Intriguée, elle jeta un coup d’œil dans la bonne direction mais plus rien. Au bout de quelques instants elle fini par hausser les épaules et rentrer dans l'auberge, maugréant un "J'ai besoin d'une bonne nuit de sommeil moi..". Isil se prit une chambre et dormit à poings fermés, pas le moins du monde perturbée. Après tout ce n'avait été que le fruit de son imagination... Ou pas.
Le lendemain Isil reprit la route à dos de son destrier. Elle continua sa chevauchée dans la même direction. Intérieurement elle espérait retrouver un peu d'animation dans sa vie. Chevaucher l'ennuyait au fond et cela avait de quoi être déprimant. Le petit but qu’elle s'était fixé pour le moment était de trouver une grande ville, se poser un moment, renouer avec les gens et d'envoyer une missive à son père. Il était drôle lui d'envoyer sa fille chercher au pif ! Et bien tant pis, elle ferait une pose et s'accorderait rien qu'à elle à moins d'un miracle...
Soudain, en pleins milieu de la journée, Mistu sauta au sol et se mit à courir. Alarmée, Isil descendit de cheval et attacha son cheval du moins qu'elle put et surtout à ce qu’elle trouva de mieux. Elle se précipita à la recherche de son compagnon.
- Mitsu ! Mitsu reviens !... Mitsu !
* Pendant que sa maîtresse le cherchait partout, le petit animal fusait et elle ne tarderait pas à découvrir la même chose que lui : Un campement. Impossible de savoir ce qui avait irrésistiblement attiré le petit être vers cet endroit mais il s'y engouffrait déjà. Il fusait sur ses quatre pattes et voyait tout. Ce n'était pas un camp basique puisqu'il appartenait à des mercenaires et qui plus est avec des otages en cages. Le petit lynx s'approcha de l'une d'entre elles, curieux, mais se retrouva vite dans les airs, entre des mains grosses et sales : Beurk !*
- Heey ! Mais c'est qu'il est mignon ce petit !
* En guise de réponse le petit être donna un coup de patte bien plus aiguisé que le grand bêta ne le pensait, en pleins sur le pif ! Aussitôt l'homme le lâcha. Tombant prestement sur ses pattes, Mitsu s'enfuit sans demander son reste. *
Isil s'arrêta, à la fois surprise et choquée. La raison à cela se tenait devant ses yeux : Il y avait un camp non loin de là. Que faisait-il au beau milieu de nul part alors qu'il y avait des villages non loin ? En se rapprochant, Isil eut la très bonne idée de se fondre dans le paysage, heureusement favorable à sa discrétion. Elle put donc apercevoir quelques choses : Des hommes armés, ressemblant fort aux soldats de la veille, confirmant son doute. Pourquoi n'avaient-ils pas passé la nuit à l'auberge ? Puis elle vit autre chose, qui la révolta : Des cages ! Oui c'était bel et bien des cages ! Avec des gens dedans !
Mitsu la retrouva aisément et lui sauta dans les bras. Soulagée, Isil le regarda et le serra contre elle. Mais elle était déjà en ébullition, vive, le cerveau tournant à pleins régime. Elle peinait à rester en place et pour cause !
- Mitsu ! Je suis si heureuse que tu n'ai rien... Mais qu'est-ce qu'on va faire ?! On ne va pas les laisser s'en tirer comme ça ! Je n'ai aucune idée de combien ils sont... Et si je me transformais ? Ça résoudrait surement les choses... Ou alors j’attends la nuit pour les surprendre... Non. Je ne fais tout de même pas attendre ! Je... Il y a du bruit !
Elle se retourna, sur ses gardes. Il y avait quelqu'un ! Lame sortie, elle se préparait à se confronter à l’intrus.
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| | Dim 30 Sep - 14:15 | | | | La sueur ruisselait à chaque pas posé sur le sol. Cela faisait maintenant quelques heures que Rägmor courait dans la forêt, et le soleil fouettait le terrain d'une chaleur étouffante. Néanmoins, il ne fallait pas s'arrêter. Ce qu'il avait découvert dans son séjour au-delà des forêts dépassait ses imaginations. Il y est ressortit plus cultivé, plus expérimenté, et plus puissant qu'auparavant. Il sentait l'énergie de ses muscles l'appeler à l'aventure, comme si elle était prête à l'épauler dans sa course sans jamais le laisser tomber ne serait-ce qu'une seule fois. Il était en parfaites conditions pour entamer de nouvelles aventures.
A peine sorti de la forêt, il remercia le soleil d'avoir éclairé son chemin jusqu'à un petit village où il pourrait aisément se rassasier et peut-être s'y reposer. C'est dans une auberge visiblement mal fréquentée, "L'âne bâté", que le jeune barbare put acheter quelques rations afin de subsister jusqu'à la prochaine halte. Son passage fut bref et silencieux, il n'avait certainement même pas été remarqué par les ivrognes qui beuglaient. Peut-être aurait-il été méprisé s'il avait retiré sa cape afin d'exhiber son corps habillé d'un simple pagne, mais celle-ci était bien posée sur ses épaules, et le cachait de toutes les curiosités. Une fois le sac remplit et accroché à son harnais, c'est à la belle étoile qu'il passera la nuit. Il était inutile de se payer un lit alors que la terre mousseuse était tout autant confortable et se donnait sans aucun prix à celui qui souhaiterait s'y reposer.
Le nuit fut sereine, mise à part quelques bruits de chevauchées qui s'éloignaient du village, mais ce fut probablement l’œuvre d'un régiment qui devait partir en mission. Rägmor se leva en même temps que le soleil ( Son rythme de vie dépendait de celui de la nature ) et reprit sa course en direction d'un autre village à plusieurs kilomètres où il pourrait espérer faire halte. C'est derrière quelques buissons qui cachaient bien la vue que son attention se porta, et le força à s'arrêter dans son épopée. Un campement discret s'étendait sur un petit terrain, entre plusieurs arbres. Il s'avança calmement, et découvrit lentement et avec stupeur les intentions malsaines qui se tramaient à l'intérieur : Les cages de prisonniers à moitié morts et terrifiés en étaient la preuve vivante.
Le barbare ne réagit pas pendant plusieurs minutes. Il observait et visualisait. Le camp était remplit de quelques hommes armés, mais il n'y en avait pas de quoi faire un régiment entier. Peut-être étaient ils une dizaine, ou un peu plus. Il ne fallait quand même pas sous-estimer leurs compétences. Un bruit bien étonnant fit détourner la tête du barbare au loin à l'ouest. Un homme à la jugulaire littéralement tranchée et donc dans l'impossibilité de crier, se vidait de son sang qui s'écoulait sur le corps, et sa carcasse chuta droit sur la terre molle. Une femme en pleine force de l'âge, à apparence guerrière et aux muscles visiblement bien taillés pour le combat venait de tuer de la manière la plus discrète qu'il soit un des brigands du campement qui allait l'attaquer. Les instincts de la femme se lièrent à celui de Rägmor et elle se tourna vers lui instantanément après que sa victime soit au sol, une dague à la main. Il était inutile de s'échanger des mots : Tous deux avait compris qu'ils avaient découvert ici et en même temps un campement de captifs. Les deux guerriers, par la même occasion, avaient aussi compris que leurs intentions étaient les mêmes, et qu'ils chercheraient à libérer ces prisonniers des cages afin de leur rendre leur liberté. Le barbare n'eut pas le temps de s'approcher d'Isilmandra qu'un des bandits l'avait découvert et lui adressa la parole. Rägmor, contrairement à la guerrière au loin, n'était pas du tout caché, et avait totalement oublié ce léger détail. Son talent n'était pas dans la discrétion, bien malheureusement.
-Hep, j'ai déjà vu des rigolos mais j'en ai jamais vu des comme toi. Un homme habillé d'un pagne? On aura tout vu, mais peu importe. Tu vas me donner gentiment les bourses qui pendent à ta ceinture et repartir de là où tu viens sans répéter à personne ce que tu as vu ici. En échange, je te laisse la vie sauve.
Le criminel s'avança calmement. La distance lui fit découvrir, tandis qu'il se rapprochait, que l'homme qu'il allait voler faisait à peu près deux fois sa taille et sa carrure. Rägmor le regardait avec mépris de ses yeux félins au couleur du ciel. Sa longue crinière noire flottait dans les zéphyrs, et son immense corps taillé dans de magnifiques muscles imposants, recouverts d'un simple pagne, lui apportaient une apparence d'un colosse à la carrure surhumaine tant les muscles bandaient ça et là sur toutes les parties de son corps. Il imposait sur le petit malfaiteur sa force de conviction, sa virilité et son talent inné pour le combat rien qu'en le fixant dans les yeux. Le brigand tremblait déjà, intimidé par ce monstre de muscles qui pouvaient le broyer d'un seul coup de poing.
Seulement, voyant que Rägmor ne réagissait pas et n'avait même pas répondu, le scélérat déposa une main sur la bourse afin de la lui retirer. Il sourit voyant que sa victime ne bronchait pas et semblait coopérer. Mais la réalité était tout autre. De sa puissance surhumaine, Rägmor souleva le criminel par le cou, et lui broya tout ce qui résidait à l'intérieur tandis que le sang s'échappait par tous les orifices du visage. Il plaqua son front de guerrier contre le sien, le fixait avec une haine et une colère sans précédent pour les chiens de son espèce, et le balança quelques mètres plus loin. Il trouva la mort instantanée à son atterrissage. Ce fut une mauvaise rencontre, au mauvais jour et au mauvais moment. Le barbare était à la limite de cracher sur son cadavre tant celui-ci le dégoûtait.
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| | Rägmor
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Une semaine maximum
| | Dim 30 Sep - 15:29 | | | | Je commençais a me demander si mon espoir était réellement justifier. J’aurais du faire appel à cette puissance surhumaine pour nous sortir de là mais je risquerais d’y laisser ma peau de loup après tout. Mais il me fallait être fort pour donner mon espoir a celui de mes amis. La petite demoiselle était venue se poser sur mon épaule. Les chaînes se frottant les unes sur les autres j’avais la sensation d’être un véritable animal. Ma main posé dans les cheveux de la petite j’essayais d’être le plus rassurant possible pendant que son père était entrain de sécher les larmes de sa femme. Voilà une image parfaite de l’amour que créé mère nature et un sourire s’afficha sur mes lèvres.
-Pourquoi tu souris toi ?! -Je suis heureux de voir le travaille de la nature rien de plus chère geôlier. - Joue pas le malin avec nous l’artiste. On va tirer un très bon prix avec…
Un cri ce fit entendre au loin, plutôt une agonie étouffé dans une gorge surement broyée. La petite fille me tendis un regard qui en disait long : elle était terrifié et ce bruit ne la rassurait pas le moins du monde. Puis un éclair de lumière fit son apparition dans la forêt. Le reflet du soleil sur un bracelet sans doute, le garde était tout aussi étonné que moi quand l’agitation du groupe de mercenaire ce fit sentir. Il n’y avait pourtant qu’une dizaine de soldats venant mais…
Telle une fourmilière le nombre de garde tripla. Nous n’étions pas dans un camp mais plutôt un repaire de malfrat aimant l’argent et la mort. Ce spectacle me navrait au plus haut point mais je venais de trouver le seul moyen de nous échapper. Je posai un doigt sur la bouche de la petite fille pour lui demander de ne pas faire de bruit. Cette agitation allait me permettre de faire un massacre mais je ne trouvais pas la colère suffisante pour déclencher la terreur de mon autre moi.
- Bordel on n’est pas tout seul. T’en fais pas le marginal, on va faire cramer la foret pour faire sortir les rats.
J’ai bien rêvé on est d’accord ? Il en prévoit pas sérieusement de calciner tout ce beau paysage généré par notre mère toute puissante. Je pense que c’est une boutade d’un gros plein de bière voilà tout. Enfin c’est ce que je pensais jusqu’à ce que je voie l’un des soldats, torche en main, ce dirigé vers la forêt. Je ne pouvais pas laisser faire une chose pareille. Ce n’était pas possible !!
De la même main qui est posé sur les lèvres de la gamine je la repoussait doucement. Susurrant quelque mot dans son oreille elle partit ce réfugié entre ces parents. Je l’avais mis en garde sur le monstre que j’allais devenir dans très peu de temps. Je ne voulais pas faire de victime inutile, je suis le roi pour faire des pertes inutiles quand je ne me maitrise plus. Et pourtant j’arrivais a canaliser la colère qui était en moi pour ne pas risquer de faire tout dégénérer.
-Je serais vous je ne mettrais pas le feu a cette foret… -Ta gu…
La voix du pauvre garde s’étouffa, les yeux écarquillés il me regardait avec stupéfaction. La force de la bête était entrain de me submerger et de faire de moi un loup ne cherchant que le sang. Cette force inhumaine fit ce briser mes liens et je m’étais collé a la grille de ma cage de fortune pour me saisir du cou de mon bourreau. Les pieds ne touchant plus sol, il essayait d’implorer ma pitié alors dans un dernier soupire pour protéger l’humanité je fis percuter sa tête contre les barreaux pour l’assommer.
Son corps chuta sur le sol et je pu me servir dans sa poche pour me sortir de cette cage de fer. Je pris la peine d’informer mes comparses que j’allais revenir le plus vite possible pour les sortir d’ici mais que par question de sécurité je préfère les laisser dans cette cage.
Je ne savais pas qui étais là haut sur cette bute, mais il allait avoir du pain sur la planche car il y avait de plus en plus de soldat qui sortait : tous armés jusqu’au dent et beuglant des insanités. Moi j’avais un autre but : retrouvé mon katana. Je sais que je n’en ai pas besoin dans l’immédiat mais on ne sait jamais. Alors je fis attention a passer discrètement contre les tentes de tissu, cherchant la cachette des armes en vînt. Il n’y avait aucune tente où les armes étaient entreposées.
Et je comprends pourquoi : ils n’ont que le stricte minimum et ma lame est dans la main d’un batard s’élançant lui aussi vers la forêt. Je crois que j’ai dépassé mon quota de self contrôle pour la journée alors dans un hurlement bestiale mon corps commença a ce changer sous le regard apeuré de tous les prisonniers. Le bruit de mes os craquant raisonnait dans la cuvette que formait ce camp. Mon corps commençait a prendre de l’ampleur a mesure que ma fourrure se développait. La rage ce lisait dans mes yeux qui devinrent complètement doré. Les mains posées sur le sol, des griffes apparaissaient de plus en plus pour labourer la terre dans un cris de douleur mélangé a un cri de haine. Voilà ce que j’étais devenu : un être hargneux qui ne cherche qu’à tuer tout ce qui bouge.
Mon hurlement ce fit plus grave et animal une fois ma transformation finis. La bave aux lèvres je savais qui allait être ma première cible. J’étais enfin prêts a faire reprendre la vie que mère nature a donner. Je m’élançais comme un fou furieux et avec cette vitesse surhumaine je pris de cours toute le pseudo armé. Me retrouvant avant eux à la lisière des arbres. Le regard emplis de rage et de colère je ne voulais plus qu’une chose : du sang.
-Allez que le premier ce ramène ! Il est l’heure de repeindre ce champ avec vos trippes !
Griffes de sortis, pattes ancrées dans le sol. Je n’attendais plus qu’un signal pour démarrer une boucherie semblable a celle de la taverne durant mon voyage….
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| | Dim 30 Sep - 17:07 | | | | Il ne fallut pas longtemps à la jeune femme pour trouver la source du bruit : C'était un garde, sans doute effectuant une ronde autour du camp, qui l'avait aperçue et comptait bien lui régler son compte, ou autre chose de plus croustillant... Malheureusement pour lui Isil l'avait entendu, était armée, et surtout savait parfaitement se battre. De plus elle avait des yeux et des oreilles supplémentaires grâce à son familier. C'est comme ça qu'elle parvient avec exactitude à savoir par où il comptait la surprendre. La jeune femme se cacha et l'attendit donc de pied ferme. Et telle ne fut pas la surprise de ce pauvre idiot de se retrouver avec une lame sous la gorge. L'instant d'après s'en fut fini de lui et il tomba au sol. Un beau travail de discrétion, parfait. Ce n'était pas la spécialité de la jeune femme mais elle était plutôt fière de la prouesse, remerciant de tout cœur les entrainements acharnés avec son mentor.
Non, elle sa spécialité était plutôt de foncer dans le tas sous le coup des émotions, tout comme le guerrier qui se trouvait de l'autre côté. Ce devait être instinctif puisqu'elle ne l'avait pas remarqué l'instant d'avant. Bien bâtit, l'air sauvage et probablement un guerrier puissant. Son accoutrement lui donnait une fière allure imposante, en rien ridicule.
La voilà la solution ! Ce guerrier allait l'aider à sauver ces gens, elle le voyait dans son regard déterminé, à sa façon d'approuver du regard ce qu'elle s’apprêtait à faire. Isil lui rendit le même regard et rangea sa dague pour sortir une épée longue et bien plus dangereuse que la précédente lame, montrant d'une autre façon sa détermination. L'homme allait pour la rejoindre mais il se fit voir, trop exposé aux regards. D'ici la jeune femme n'entendait pas l’interpellation. Elle resta sur le qui-vive, s'approchant doucement, prête à lui prêter main forte au cas où il pourrait en avoir besoin. Visiblement le petit homme en voulait à sa bourse mais se retrouva dans les airs et ne pourra visiblement plus jamais voler quoi que ce soit d'autre de sa vie. Lancé au sol telle une poupée de chiffon, Isil eut pitié de lui. Vraiment, ce petit homme était bien minable.
Isilmandra porta l'attention au camp et remarqua très vite que le colosse avait créé une belle pagaille, les soldats jaillissant de partout, se précipitant pour attraper des armes. Le petit camp devient très vite une vraie fourmilière. Et ça ce n'était pas peu dire. Un geste vers son acolyte, Isil lui fit signe qu'elle profiterait de sa diversion pour les prendre par un autre revers. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit, contournant avec soin le cœur de l'agitation. Longeant des tentes, la guerrière rentra pas à pas dans le campement, aux aguets. Elle bouillonnait de pouvoir bourriner dans le tas, mais l'effet de surprise allait l'aider à faire plus de dégâts dans un premier temps.
Mais un spectacle allait s'offrir à ses yeux, un spectacle magnifique, inattendu. Un hurlement animal lui procura un frisson. C'était un appel d'un semblable. Un cri de rage, de guerre. Isil se figea littéralement. Dans un moment pareil des larmes de joie pure et de soulagement l'envahirent alors qu'elle vit défiler sous ses yeux la créature sublime. Un Lycan... Un lycan ! Au bout de tout ce temps elle avait trouvé un lycan... Un frère, un compagnon, un ami, un être de sa famille...
C'est alors qu'un soldat la vit, plantée debout près d'une tente, le visage baigné de larmes. Il eut soudain la tête ailleurs de voir ladite jeune femme, ainsi troublée, fragile, et avec de belles formes... Il se déhancha vers la jeune femme.
- Heeey, salut toi ! Dis moi mam'selle qu'est-ce que tu fais là ? C'est dangereux, tu t'es fais attaquée ? Y a des brigants, et on va s'en charger avec les autres, pas d'soucis ma beauté.
Il s'approcha jusqu'à frôler sa joue de sa main grossière. Cet abruti n'avait même vu l'épée de la jeune femme, ni la dague à sa ceinture. Ces hommes étaient tous terriblement stupides quand ils voyaient des femmes fragiles. On ne leur à jamais dit de se méfier des inconnues ? C'est bien dommage... Les épaules de la jeune femme se mirent à se secouer, ce qu'il prit comme des sanglots. Seulement le visage de d'Isil se releva et il put voir son visage. Elle souriait, riait, et avait dans ses yeux une étincelle dangereuse, voir malsaine.
- Veuillez me lâcher monsieur. " Lâcha-t-elle, simplement.
Le visage déjà peu gâté de l'individu se tordit de stupéfaction. C'était quoi la tête de psychopathe qu'elle avait celle-là ? Son sourire sadique s'élargissait alors que, sonné, il la lâchait.
- Merci bien. Mais vous avez bien raison... Les brigants vont mourir... On va tous vous exterminer mes petites bêtes de foires ! "D'un coup sec, Isil planta sa lame dans le pied du gars, qui se mit à hurler comme un fou. Tant pis pour la discrétion, c'était bien trop amusant et excitant. "Au faite, vos cages, vous allez les adorer vues de l'intérieur !
Isil assomma promptement le pauvre imbécile et repartit dans un rire heureux, qui, si on n'en connait pas la raison, paraitrait complètement fou. Elle se lança alors à l'assaut des gardes qui avaient entendu le cri, fonçant dans le tas comme elle aimait tant faire. Armée de sa panoplie d'armes, de ses piques acérés aux mains, genoux et coudes, elle allait bien s'amuser. Un vrai combat, ça faisait longtemps !
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| | Dim 30 Sep - 18:02 | | | | Le barbare ne pensait pas qu'il avait rameuté en exterminant la fripouille qui en voulait à sa faible richesse tout le campement qui désormais s’apprêtait à lui faire la peau de la même manière qu'il a fait la peau à leur coéquipier. Mais cela ne lui faisait pas peur : Il saurait trouver une solution pour les affronter un a un afin de combler l'avantage du nombre. Tandis que la guerrière profitait de sa diversion pour faire le tour, il dégaina sa puissante épée de son harnais, et se mit en position de combat. Il était imposant et intimidant. Sa carrure et sa force physique pouvaient broyer avec facilité n'importe lequel des ennemis qui lui faisaient face, et chacun d'entre eux le savait. Aucun n'osait entamer le premier pas.
Tous détournèrent la tête en direction d'un bruit qui n'avait visiblement pas l'habitude d'être entendu ici. D'abord un rugissement animal, puis la charge féroce d'un Lycan que Rägmor savait reconnaitre depuis qu'il en avait rencontré un il y avait quelques jours. Par Mjörn, voilà qu'il n'en avait jamais vu avant, et depuis qu'il en avait rencontré un, c'est comme si cette race pourtant si rare grandissait en nombre tellement Rägmor en avait vu en si peu de temps. Mais peu importe : Le Lycan s'était range dans le camp du guerrier, et avait lui aussi fait face à la troupe de soldats inexpérimentés. Un regard suffit entre les deux brutes pour comprendre qu'ils s'allieraient afin de mettre à terre le régiment d'une quinzaine d'hommes. Le cri de guerre du barbare, un hurlement tonitruant qui faisait la fierté de son village, glaça les os des soldats jusqu'à les paralyser de peur tant la voix était puissante, raisonnante et terrifiante. Ce cri apporta le maximum de confiance au Lycan qui répondit d'un même rugissement, et tous deux s'élancèrent en direction des troupes immobiles de terreur. Les rôles s'étaient inversés : Ils étaient les cibles de deux maîtres de guerre et n'auraient probablement aucune chance de survie, équipés de petites épées émoussées et d'un équipement fissuré.
Le barbare avait un style de combat époustouflant. Sa lame découpait à même le vent, venant trancher les membres et taillader les chairs semblants aussi fragiles que de simples feuilles. Il dansait avec son épée : C'était un style de combat unique. Une danse de guerre arrosée de sang, d'agonies, de cadavres qui chutaient, et de mouvements impressionants. Plus il avançait, plus ses ennemis incompétents se faisaient découper devant les coups dévastateurs que portaient le barbare. Certains même avaient préféré prendre la fuite plutôt que de devoir se mesurer à deux bestiaux. Une fois les combats finis, contre un nombre bien moins étonnant que celui de départ ( Les lâches étaient nombreux ), Rägmor rengaina son épée et s'approcha calmement du Lycan, en espérant qu femme-louve enragée et ne souhaitait pas revivre cette douloureuse situation. Il prit la précaution d'entamer quelques paroles afin d'être sûr que la bête était dans son état normal, et non sous l'effet d'une rage sanguinaire qui ne cessait d'augmenter.
-Je te remercie pour ton aide, homme-bête. Qui es-tu, et d'où viens-tu?
L'homme empoignait fermement son épée, même si elle était rabaissée, et restait sur ses gardes si jamais la bête se montrait offensive, se préparant à réagir à la moindre attaque. Néanmoins, il avait une légère confiance en cette bête sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être dégageait-elle une aura de bien être, Rägmor n'en savait rien. Il était mitigé sur les intentions du lycan, mais il aura bientôt toutes les réponses à ses questions.
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| | Rägmor
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| | Mer 3 Oct - 11:39 | | | | Vous saviez qu’il y a des hommes qui par leurs apparences ressemblerais presque a des bêtes sauvages ? Et bien moi je ne le savais pas, j’ai toujours traîné avec des gens assez aisés dans la boutique de mon père alors de pouvoir contempler un homme a la carrure aussi imposante que son pagne me surpris. Et oui il est possible de surprendre un homme-loup. Il était grand, presque autant que moi et n’était donc vêtu que d’un simple pagne ; j’avais lu dans les livres de mon père que certaine tribu considérait le pagne comme un atout majeur de la gloire de son porteur. Par la couleur de ce vêtement il serait possible de savoir si c’est un puissant guerrier ou une fine lame. Mais je ne saurais en dire plus car tout cela fait appel a de lointain souvenir.
Mais j’étais posé là, a côté de cet homme qui ne semblait en rien troublé par ma présence. Comme s’il venait déjà de croiser un lycan plus tôt dans la journée. J’en aurais presque été comblé de joie si nous n’étions pas observés par des dizaines de garde tremblant sur leurs jambes. Mon acolyte raffermis la prise sur son épée. Il était prêts, prêts a faire face a tous ce peuple afin de faire couler le sang. Dans un sens nous étions entrain de communiquer sans faire usage de la parole : il suffisait de ressentir nos auras emplis de rage et de haine pour comprendre que nous n’avions pas a considérer l’autre comme une menace potentielle. Il enfonça son pied dans le sol, soulevant la lourde lame pour la pointer vers le ciel avant de sauter dans la bataille avec un cri bestiale.
Quand je disais que ce n’était pas un simple homme. Ce cri raisonna dans la plaine, dans les armures métalliques des hommes et s’infiltrant dans tout les pores de la peau. Ils semblaient tous livides, comme si le courage qui les avais animés pour s’élancer contre un seul homme avait disparue. J’avais de la peine pour ces enfants de Mère qui ne sont que des erreurs de plus foulant la terre. Mais je n’allais pas être en reste : en réponse a ce cri, je hurlai de nouveau en m’appuyant sur ma jambe gauche afin de m’élancer dans le tas. Les oiseaux des alentours s’envolèrent bruyamment alors que la lame du barbare s’enfonçait dans les crânes de nos infortunés collègues.
Avec une vitesse folle j’avais percuté un premier garde qui tomba lourdement sur deux autres. Je n’étais pas peu fière de ce petit tour : il faudrait en faire un jeu avec des quilles mais je ne sais pas quel nom nous pourrions lui donner. Pas le temps de réfléchir plus car deux âmes inconscientes s’élancèrent sur moi. Je me penchai pour diminuer mon centre de gravité et de cette façon être plus stable. Puis un bruit sourd : celui de ma patte dans le plastron du premier garde. Il chuta sur le sol en maugréant, implorant le ciel et sa propre mère. Quelle honte.
J’attrapais le poignet du second avec férocité, lui brisant sans même faire attention. Un hurlement s’échappa de sa gorge, un hurlement bref car avec mon autre main je fis craquer ces cervicales. Une mort instantané. Mais ce que je recherchais était ailleurs : oui mon épée était dans les mains de cette raclure se cachant derrière ces camarades. Alors je m’élançai dans le groupe formé de couards. Me jetant sur la gorge du premier et lui arrachant un bon morceau de viande ; puis un coup de griffe pour lacérer une jambe qui ne pourra plus jamais resservir.
Je n’étais plus qu’a deux ou trois gardes de ma cible. Un appui prononcé me fit bondir dans les airs avant de choir sur deux malheureux. Elle était là : ma lame brillant au soleil comme un diamant. Dans les mains d’un pauvre abruti elle est inutile. Je m’approchais doucement de lui, un sourire macabre sur les lèvres, dans un sursaut de courage il pointa mon arme contre moi. Mais ces bras étaient trop faibles pour en soutenir le poids et il commençait a trembler alors je pris l’ascendant : d’un coup de poing je fis dévier la lame sur la droite. A porté de griffe je me baissais pour lui assener un coup dans le plexus, oubliant même sa pauvre carcasse de métal. Il décolla dans les airs lâchant automatiquement ma lame qui s’enfonça dans la terre. Son regard ce plongea dans le mien et je sentais qu’il implorait ma pitié mais je n’en aurais aucune pour ce scélérat. Sa descente s’amorça et je me préparais a user de mes griffes comme d’un pieux. Le corps de l’homme ce planta directement sur mon bras, arrachant des boyaux sur le passage.
J’étais content a nouveau, content d’avoir ôter la vie. Cette sensation sous forme de loup est malsaine et plus que troublante. Je voulais protéger mère nature et voilà que j’ai décimé ces semblables. J’aimerais tellement savoir contrôler cette bête qui ce trouve en moi. Dans un souci de conscience je posa un genou a terre comme pour faire une prière en l’hommage des vies que nous venions de prendre. Le guerrier me sortit de ma prière :
-Je te remercie pour ton aide, homme-bête. Qui es-tu, et d'où viens-tu?
Il s’était rapproché de moi sans que je ne le suspect. Je n’avais pas sentis les mouvements du bougre, ce qui aurait pu me couter la vie mais s’il n’a pas tenté de me dépecer je peux donc en déduire qu’il n’est vraiment pas là pour tuer un lycan. Mais par mesure de précaution je le vis serrer sa main sur la garde de son épée. La mienne était là dans le sol, trônant a la lumière du soleil. Je posa la main sur la garde et l’air sembla ce soulever comme par un magie, m’entourant légèrement de brise puissante. Mon épée commençait a changer de forme pour offrir au guerrier sa véritable apparence. Celle d’une lame animale teinté de rouge et de noir. La sortant du sol je m’adressa a mon « collègue ».
-Je n’étais qu’un pauvre touriste dans la région et je me suis fais capturer comme un bleu. *la tête basse comme si j’avais honte de mon aveu* Je me nomme Hazama et il y a bon nombre de prisonnier qu’il faudrait secourir et je ne sais pas combien de garde il…
Je me mis a renifler l’air car une odeur me sembla familière, l’odeur de l’homme qui m’avait tout raconté sur mes origines. La même odeur ce trouvait dans ce camp et sans continuer de répondre a mon vis-à-vis. Il me fallait découvrir la source de ce parfum. Je retirais la lame du sol et amorça une course vers le camp. Rencontrant une légère résistance par des gardes, ma lame s’engouffrait dans leur corps afin d’arracher leur chair sans faire dans le détail. Un mouvement de côté et un coup de tête pour faire voler un autre garde et qu’elle ne fut pas ma surprise en voyant une femme enfermer un garde dans une cage.
Je venais de trouver la source du parfum : c’était elle. Alors comment cela est-il possible ? Elle possédait la même fragrance que mon « ami ». Il fallait que je le découvre a présent mais je ne pouvais lui faire confiance. Alors je m’ancrai encore une fois dans le sol et posa ma deuxième main sur mon épée afin de la pointer plus facilement contre elle.
-Je serais toi je ferais attention au moindre de mes gestes. Je ne suis pas seul et un puissant guerrier m’accompagne alors pèse bien chacun de tes mouvements…
Je semblais la menacer, a vrai dire c’est ce que je faisais hein.
-Qui es-tu ? Comment possèdes-tu la même odeur qu’Aryth ? Répond !
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| | Jeu 4 Oct - 16:08 | | | | La jeune femme ressemblait à un enfant, un enfant qui s'amuse avec des jouets. Elle maniait sa lame avec légèreté, précision, virevoltait entre les attaques comme une vraie ballerine. Un sourire aux lèvres, la Lycan tranchait ce qui passait par là lorsqu'elle ne prenait pas la peine de simplement les faire souffrir jusqu'à l'évanouissement. En faite, Isil faisait plutôt peur autant qu'elle pourrait fasciner. Une danseuse, répétant à la perfection une chorégraphie complexe et dangereuse. Bientôt les gardes eurent la frousse en réalisant qu'ils ne se battaient pas contre une femme mais une folle furieuse qui dépassait largement leur niveau. Malheureusement pour ceux-ci, la jolie poupée devenue tâchée du sang de certains collègues ne comptait pas les laisser s'enfuir. Mais n'est-ce pas là l'instinct de chasseur ? Poursuivre ses proies avait tout d'excitant pour une louve, même sous forme humaine.
Une fois son joli massacre terminé, Isil se calma, rangeant son arme et fit le compte des soldats toujours en vie. Ramassant une clef tombée au sol, elle ouvrit la première cage à portée. Les prisonniers à l'intérieur eurent un cri de joie en la voyant leur ouvrir et les libérer. Une enfant serra la Lycan, en pleurant de joie.
- Merci. Merci de tout cœur ! " lança une femme, sans doute la mère de la petite fille.
- Vous me remercierez plus tard, passez par ici, la voie et libre et faites attention, si vous entendez des gardes cachez-vous et si vous n'avez pas le choix assommez-les avec les armes de ceux-là. Je vous rejoindrai à l'extérieur une fois que tout le monde sera délivré. Oh et, si vous croisez un grand loup et un grand homme au pagne, ce sont des amis n'ayez crainte !
La jeune femme suivit du regard les ex-prisonniers puis s'attacha à enfermer les gardes dans leurs propres cages, refermant avec soin à clef. Et puis elle se figea. Des pas... Isil se tourna, elle sentait la présence du Lycan non loin. Il se rapprochait. Intérieurement, elle sentit son cœur faire des bonds et une euphorie l'envahir. Elle venait tout juste de prendre à son propre jeu un garde qu'il était là. Il s'était arrêté non loin d'elle, à peine quelques pas plus loin... La jeune femme se retourna avec délicatesse et calme.
-Je serais toi je ferais attention au moindre de mes gestes. Je ne suis pas seul et un puissant guerrier m’accompagne alors pèse bien chacun de tes mouvements…
Un immense sourire illumina le visage de la guerrière ce qui était étrange, aussi improbable avec sa tenue pleine de sang des quelques hommes qui n'ont pas eu la chance de se faire transformés en esclaves, armée jusqu'au cou et face à un loup énorme sur deux pattes qui cherchait pourtant à l'intimider. Mais la jeune femme ne se préoccupait de rien de tout cela : C'était un membre de son Clan ! Un rire cristallin jaillit de ses lèvres.
- Oh je suis si heureuse de te voir mon Frère !" on pouvait sentir la majuscule hautement symbolique "L'imposant guerrier au pagne est venu assaillir ce camps de brigants avec moi pour sauver les pauvres gens qui sont enfermés et attachés comme des esclaves, j'espère qu'il s'amuse bien !
Je m'appelle Isilmandra mais tu peux m’appeler Isil et euh... Quelle odeur ? Je dois sentir du sang d'un de ces humain répugnant, navrée. Et toi, quel ton nom magnifique Lycan ? Oh ça fait si longtemps que je cherche ma Famille ! Tu permets ?!
Sans crier gare la lycan bondit et se retrouva à serrer l'immense boule de poils. Le contact chaud de sa fourrure lui procura une sensation de bien-être inouï mais elle du s'écarter car elle entendait quelques humains s'approcher. Encore de maigres espoirs de victoire ? Ces hommes étaient bien fous de nos jours. Haussant les épaules, Isil ressorti sa longue lame et jeta un regard malicieux à son congénère.
- Prêt pour en faire de la bouilli ?
Aussitôt, la damoiselle prit appuie sur ses jambes et se propulsa en avant. Ils n'étaient pas bien nombreux mais d'autres inconscients et trop orgueilleux les rejoindrait surement, sans doute pensant qu'au fond ce n'était qu'un chien et une femme. Grave erreur. D'un coup d’œil, Isilmandra vit le Lycan à ses côté, s'amusant déjà avec les petits corps de ses adversaires. De son côté Isil se battait aussi bien fourbement grâce à ses knuckles qu'avec la plus grande expertise. La jeune femme était si ravie de se battre aux côtés du Lycan qu'elle en avait d'autant plus d'énergie.
Soudain, l'un des soldat les plus téméraire tenta une attaque qu'Isil ne vit pas immédiatement. Esquivant à la dernière minute, la louve se reçu une longue griffure de l'épée acérée et son vêtement trop léger se déchira, laissant apparaitre sa poitrine et dévoilant jusqu'à son ventre.
- Pervers ! " rugit la jeune femme en se rendant compte qu'en plus il se rinçait l’œil " Tu vas le regretter !
L'instant suivant le corps de la femme se transforma, déchirant allègrement le reste de ses vêtements. Des poils apparurent, des crocs, sa taille s'amplifia tendit qu'elle dévoilait sa vraie nature. Ce ne fut plus des coups d'épée habiles que Isil envoyait à présent mais des coups de pattes aux griffes tranchantes. Le peu de courage qu'il homme face à une furie et un Lycan chuta carrément à zéro en voyant non plus un mais deux colosses et le reste des soldat prit ses jambes à son cou en cherchant à être le plus rapide possible.
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| | Jeu 4 Oct - 20:45 | | | | Alors que Rägmor souhaitait entamer une conversation pour élucider un peu la scène et en savoir un peu plus sur ce camp, son nouvel allié déguerpit aussi vite qu'il était venu, semblant avoir flairé une proie non loin. Le barbare était désormais seul, mais la scène lui mit le sourire aux lèvres. Lui qui avait l'habitude de prendre son temps pour chaque chose, il se retrouvait en face d'un être qui s'activait pour tous ses faits et gestes. Il savait qu'il allait revenir quoi qu'il arrive, alors il prit les devants.
Il farfouilla parmi les cadavres encore en assez bon état, et en récupéra un qui semblait simplement abasourdit et blessé à la jambe. Rägmor reconnaissait l'entaille de son épée, mais il ne se rappelait pas avoir frappé aux jambes. Quelques baffes suffirent à réveiller le jeune brigand. Quand il ouvrit les yeux, son visage se changea : Il arpentait la terreur à s'en uriner dessus. Il hurla de toutes ses forces quant à la vue du géant de muscles. Ce dernier, fatigué et dérangé par la tonalité de sa voix, le fit taire d'un dernier coup de gifle encore plus fort. La frappe suffit à lui faire fermer le clapet, et le voleur fixait avec le même effroi dans son regard le colosse qui l'avait attrapé par le col.
Le barbare le traina et le déposa sur une pente un peu plus loin. Ici, il se craqua les mains et commença l'interrogatoire. Il se pencha au-dessus du renégat trop faible pour agir, et lui sourit calmement en s'exprimant avec un ton clair et posé.
-Explique-moi qui vous êtes, pourquoi emprisonnez-vous les citoyens, et s'il y a d'autres camps à libérer.
Le scélérat ne répondit qu'une grimace à son interlocuteur. Visiblement, l'homme en pagne n'aurait pas ses réponses aussi facilement. Il était inutile de faire les choses petit à petit, car sa patience limitée ne lui permettrait pas de contenir suffisamment sa colère pour faire durer l'interrogatoire. S'il forçait les choses petit à petit, il risquerait de laminer sa pauvre proie sous l'effet de la rage. Alors il préférait employer les grands moyens directement : Il dégaina sa lame, et la plaça à l'entrejambe du prisonnier. Il devint vert de terreur et d'appréhension pour ce qui allait advenir de sa virilité. Le barbare lui sourit de plus belle, et s'exprima avec la même sérénité dans ses paroles :
-Bien. Tu ne sembles pas disposé à coopérer si facilement. Détaillons les choses simplement. Si tu ne m'expliques pas ce que je veux savoir dans les secondes à suivre, je te découperais ce qui te sers de bourses, et je te les ferais manger jusqu'à que tu t'étouffes. Si tu es encore en vie jusqu'ici, je pense que tu préféreras te donner toi-même la mort plutôt que de subsister avec les handicaps que je t'affligerais pour l'éternité.
Le brigand s'agita, trembla de tous ses membres. Il balbutia et bégaya instantanément les réponses qu'il dégobilla sans attendre plus longtemps.
-Nous sommes un régiment dont la moitié est dispersée sur ce seul camp. Nous sommes tous des mercenaires payés par un riche noble qui avait visiblement une dent contre les habitants d'une ville un peu plus loin. Ce dernier habite un petit châtelet au nord d'ici et a engagé une vingtaine d'hommes armés jusqu'aux dents pour le protéger et emprisonner ses cibles. Il a ordonné la construction de ce camp pour faire d'autres captifs par manque de place dans le châtelet et nous a payé cher pour tout ce travail. Pitié, ne me dénoncez pas à lui, je risquerais de me faire décapiter. Laissez-moi m'en aller, vous n'entendrez plus jamais parler de moi.
Le barbare retira sa lame, et la plaça sous le cou du brigand. Il le fixa avec mépris, puis le reconsidéra. Il rabaissa son épée afin de lui dégager le passage, satisfait de sa réponse. L'assassin prit ses jambes à son cou, non sans mal en raison de sa blessure à la jambe, et déguerpit dans les forêts, en direction du sud. Dans sa fuite, il remercia le barbare. Peut-être n'était-il pas si mauvais après tout. Les mercenaires ont leurs raisons à eux de s'engager dans leurs voies. Lui avait sûrement les siennes, comme tous les hommes qui étaient à terre.
Quand il détourna la tête, il put croiser le regard des deux autres lycans qui cheminaient en sa direction, et qui avaient pu assister de loin au relâchement de l'homme que le barbare avait gardé captif pour l'interroger. Il attendait qu'ils viennent jusqu'à lui pour leur expliquer la suite des opérations, si bien entendu ils voulaient l'aider dans sa quête pour sauver des âmes innocentes.
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| | Rägmor
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| | Ven 5 Oct - 10:57 | | | | Elle était là devant moi, celle qui possédait cette odeur qui me réchauffait tant le cœur. Cette odeur du seul congénère que j’avais rencontré durant mon périple dans les Glaces. Alors comment une femme dans une forêt peut-elle posséder cette même fragrance ? Parlons un peu de la demoiselle d’ailleurs. Mon arme pointé en face d’elle, mes crocs de sorties et la bave aux lèvres : tout cela ne semblait en rien l’effrayer. Elle était plutôt grande pour une demoiselle, se tenant fièrement devant la cage dont elle avait les clefs encore en mains. Une arme a la ceinture je craignais qu’elle en face usage : je n’ai pas pour réelle habitude de m’en prendre a des femmes alors j’en serais plus que navré de devoir le faire devant mère nature. Mais non elle me regardait fixement. Faisant abstraction de mon discours pour une raison que j’ignorais et tout a coup : le visage fermé et tacheté de sang qu’elle arborait se mua en un visage joyeux, illuminé par un bonheur incongru. Elle ressemblait a une vraie psychopathe : sérieusement vous feriez confiance a une donzelle remplie de sang de la tête au pied et qui vous souris quand vous la menacé ?
Non moi je ne pouvais lui faire confiance. Mère nature a engendré trop de gens vils alors autant resté sur mes gardes le plus longtemps possible. Mais je ne vous raconte pas le pire, ce qui me déstabilisa légèrement : un rire doux et chaleureux sortis d’entre ces lèvres. On aurait dit une enfant ayant retrouvé un vieux joué perdu. Puis elle prit parole sans même que je puisse réagir, ma prise sur ma lame moins ferme qu’avant : je devenais une proie facile.
- Oh je suis si heureuse de te voir mon Frère ! L'imposant guerrier au pagne est venu assaillir ce camp de brigands avec moi pour sauver les pauvres gens qui sont enfermés et attachés comme des esclaves, j'espère qu'il s'amuse bien !
Que venait-elle de dire ? Comment peut-elle m’appeler son frère ? Cette demoiselle est plus qu’étrange selon moi mais je peux me rassurer sur un point : elle n’en voudra pas a ma vie car tout comme le guerrier habile de tantôt elle est venue ici pour libérer les prisonniers. En tout cas elle avait raison sur un autre point : notre ami peu vêtu devait s’amuser comme un petit fou dans sa danse sanglante mais pleine de grâce. Je n’avais jamais vu un homme se mouvoir ainsi arme a la main, je devrai prendre exemple sur lui si je veux manier ma lame de façon plus judicieuse. Mais ce n’était pas le moment de réfléchir a cela je pense.
-Je m'appelle Isilmandra mais tu peux m’appeler Isil et euh... Quelle odeur ? Je dois sentir du sang d'un de ces humains répugnant, navrée. Et toi, quel ton nom magnifique Lycan ? Oh ça fait si longtemps que je cherche ma Famille ! Tu permets ?!
Sans crier gare la voilà ce jetant sur moi avec une vitesse folle, s’agrippant a ma fourrure comme a un gros nounours qu’on gagne dans une foire. Heureusement pour moi le bruit de quelque garde lui fit lâcher sa prise sur moi. J’étais de plus en plus troublé par le comportement de la demoiselle. Moi qui suis d’un naturel timide, bien sur sauf quand mon taux d’éthanol est supérieur a la moyenne, je ne savais comment réagir face a cette demoiselle.
Je n’entendis pas son appel a la bataille, trop occupé a tergiversé alors quand le premier garde arriva sur moi j’eus du mal a réagir. Elle avait bondit comme un animal dans l’attroupement, utilisant ces poings armés pour casser du garde. La lame du malheureux me rasa de près, me sortant d’une léthargie anormale. J’attrapa son crâne puis mis le garde a ma hauteur avant de lui assener un coup de tête qui le fit voler sur plusieurs mètres. Dans un bond majestueux je suivis le mouvement du pauvre homme, épée en l’air je vins lui planter dans le torse comme si je souhaitais me faire une brochette.
La demoiselle souriait toujours comme si ma présence lui avait insufflé un regain de courage et de force. Puis je la perdis du regard : trop occupé avec mes propres gardes. L’un m’arrivant sur la droite, lame en l’air il semblait vouloir tenter une attaque direct mais trop lente a mon gout. Je me prépara a lui donner un violent coup de patte et BOUM ! Un home run le propulsant contre une des tentes qui lui tomba entièrement dessus. Retirant ma lame du corps de l’imbécile je m’élançais contre d’autre amuse gueule. Evitant une lance a la dernière seconde je bondis, crocs de sortis pour lui arracher un bras par la seule force de ma mâchoire. Un hurlement terrible de l’homme fut suivi par celui d’une créature plus grosse et féroce.
Non ce n’était pas une créature : j’avais l’impression de m’entendre. Je me retournai et vit la femme qui m’avait enlacé devenir un loup tout comme moi. Moi qui recherchait mes congénères voilà que je tombe sur une femme psychopathe mais qui est comme moi. La rage montait en moi et a peine la demoiselle eu terminé d’abattre un garde que je m’élançais sur elle. L’attrapant par la gorge ma force animale la fit décoller du sol. Il me fallait mes réponses je ne pouvais plus attendre.
-Tu es une louve ?! Qu’as-tu fais de Aryth réponds moi !
Malheureusement le temps nous manquait et d’autre garde pointèrent le bout de leur nez. Alors je posai mon arme au sol, celle-ci repris automatiquement sa forme originelle. Je posai mon autre main dans le dos de la bête et lui susurra quelque mot.
-Tu vas faire ton baptême de l’air alors prépare toi a faire un carnage a la chute… Je fis une rotation complète, la lycan dans les mains avant de la propulser dans les airs. Elle semblait prête même si mon comportement l’avait surpris mais la suite fut sans surprise. En l’espace d’une minute elle venait de trancher un détachement d’homme. Je n’avais même pas eu besoin de la soutenir. Puis je la vis poser un genou a terre, main sur la poitrine et balbutiant quelque mots.
Pendant ce temps je repris ma lame en main, pour remonter rejoindre notre barbare d’acolyte. Il trônait devant un champ de cadavre et semblait nous attendre de pieds fermes. Un sourire sur les lèvres il semblait vouloir nous dire quelque chose d’important : j’espère que c’est important car il vient de laisser filer un homme. Peu de temps après mon arrivé devant le guerrier, celle ce faisait nommer Isil’ nous rejoignis.
-Je suis navré de t’avoir laissé seul, mais cette demoiselle m’intrigue au plus haut point et j’en attends même des explications. Tout comme j’en attends de ta part : pourquoi viens-tu de laisser s’enfuir cet homme ? Les prisonniers ont beaux être libre il pourrait recommencer son méfait tu ne pense pas et puis…*Le regardant plus intensément*… Qui es-tu si je puis me permettre ?
Le temps de la boucherie était terminé pour le moment, la plaine devait a présent se délecter du sang des couards ayant rejeter Mère.
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| | Ven 5 Oct - 20:21 | | | | Il ne restait plus un garde pour le moment, peut être que dans ce petit camp ils avaient fait le ménage. A moins qu'ils n'auraient bientôt un autre petit attroupement ? Quoi qu'il en soit ils avaient déjà fait un sacré carnage. Isil avait le regard perdu dans l'horreur qu'ils avaient affligé à Mère Nature lorsqu'elle décolla du sol, se retrouvant suspendue dans les airs au dessus du Lycan. Mais qu'est-ce qu'il faisait ?! C'était pas le moment de s'amuser ou de faire le fier, surtout pas comme ça devant une femme, poils ou pas poils !
-Tu es une louve ?! Qu’as-tu fais de Aryth réponds moi !
De deux choses l'une... Évidemment qu'elle était louve, c'était pas un vampire ça se voit tout de même. Ensuite... Aryth ? Qu'avait-elle fait de Aryth ? Mais d'où il parlait de son père ? Et c'était elle qui tournait pas rond ? Bah voyons... Comme si elle avait quelque chose à son seul parent et mentor qu'elle admire plus que tout. Elle secoua la tête de désapprobation.
Elle allait répliquer quelque chose mais il l'averti qu'elle allait se faire catapulter. Aussitôt dit aussitôt fait et elle se retrouva à bondir tel un fauve volant et sacrément effrayant pour les humains. Il ne lui fallut pas bien longtemps avant de mettre au sol les hommes qui se trouvaient à sa portée, mais elle ne le faisait plus avec autant d’enthousiasme. Son côté loup s'était tut alors qu'elle avait contempler le spectacle des corps inanimés et la remarque du Lycan l'avait aussi fortement irritée.
Rapidement, tout prit fin. Il n'y avait plus âme qui vive dans les parages et cette fois-ci elle le sentait. La visage peiné et dur, Isil s'agenouilla.
- La justice à été faite, pour les innocents mais pardonnes-nous Mère de tout ce sang versé...
La jeune femme passa sa main dans l'herbe souillée puis se releva. Un dernier regard, puis elle rejoint le Lycan toujours sans nom et le grand guerrier. Toute trace de son euphorie était effacée et elle retrouvait son visage de tout les jours, et surtout un état d'esprit normal. Elle n'était pas non plus une psychopathe. Parfois elle pouvait faire peur mais en général Isil était plutôt normale. Arrivant à destination, la Lycan s'arrêta à quelque pas des deux compères. Le grand loup était en pleine tirade.
-Je suis navré de t’avoir laissé seul, mais cette demoiselle m’intrigue au plus haut point et j’en attends même des explications. Tout comme j’en attends de ta part : pourquoi viens-tu de laisser s’enfuir cet homme ? Les prisonniers ont beaux être libre il pourrait recommencer son méfait tu ne pense pas et puis… Qui es-tu si je puis me permettre ?
Isil fixa intensément le loup et peut après il entendit sa voix planer dans son esprit.
*Accordes-moi quelques minutes, je ne peux communiquer que par la pensée sous cette forme, alors si tu permets, ne lorgnez pas dans ma direction... Je vais me changer...*
Pour une fois, il put percevoir de la gêne dans les paroles de la jeune femme. Celle-ci s'éloigna quelques peu afin de récupérer des affaires de rechange qu'elle avait laissés dans le grand sac que gardait son destrier et son fidèle familier. Puis la jeune femme se retransforma en humaine. La transformation avait la fâcheuse habitude de lui déchirer ses pauvres vêtements, aussi fut-elle ravie de se retrouver à nouveau de la chaleur sur son corps. Sa nouvelle tenue lui permit de porter un peu plus d'attirail tranchant. Rapidement elle revint. Le visage fermé, elle s'adressa au Lycan.
- Bien, toi le grand loup, déjà avant de me prendre par le cou et de me lancer une chose ahurissante au visage, j'aimerais savoir ton nom, comme je te l'avais déjà demandé. Mais il semblerait que tu manque sérieusement d'éducation. Ensuite oui il y a bien des explications à donner mais c'est plutôt à toi de le faire : Comment ça qu'est-ce que j'ai fait d'Aryth ?! C'est mon père ! D'où le connais-tu et de quel droit insinue-tu que j'aurais fait quelque chose de lui ?!
La jeune femme récupéra son souffle puis reprit, mais cette fois-ci au grand guerrier.
- En revanche, oui, ça m'intrigue, que s'est-il passé pour que tu laisse cet homme s'en aller ?
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| | Ven 5 Oct - 21:50 | | | | Le barbare était étonné d'assister à des querelles aussi originales. Il était à la fois spectateur à cette rencontre entre les deux lycans, mais sentait qu'il avait joué un rôle dans leurs retrouvailles. Il leur laissa le temps de s'exprimer de se répondre mutuellement, avant que tous deux se tournent vers lui et lui demandent les raisons de ses récents agissements. Rägmor les fixa quelques secondes pour être sur qu'ils soient bien attentifs, et il leur détailla tout ce qu'ils voulaient savoir.
Tout en pointant son épée au nord, où la plus haute tour du châtelet s'étendait par-dessus les centaines d'arbres, l'homme en pagne rétorqua clairement et calmement.
-J'ai laissé le brigand s'en être allé pour m'avoir apporté les informations nécessaires. Pour commencer, nous ne somme pas dans un camp de bandits, mais de mercenaires qui ont tous été suffisamment payé pour qu'ils passent au-dessus même de leur conscience humaine vis-à-vis des captifs maltraités. Le métier de mercenaire demande parfois des tâches ingrates et immorales. Celui qui les as payé est un riche noble, de ce que l'homme m'avait dit, et il habite le châtelet au loin surveillé par les mêmes mercenaires. Le problème, c'est que d'autres citoyens sont gardés prisonniers là-bas. Je compte aller les libérer, et j'imagine que vous me suivrez dans ma quête, si vous avez ne serait-ce que la moindre parcelle de bon cœur pour les captifs qui sont malmenés là-bas. J'entame le chemin.
Juste après avoir terminé son discours, le barbare rangea sa puissante épée dans le harnais qui recouvrait son dos. Il lança deux derniers regards profonds et sincères sur ses nouveaux alliés, et espérait d'eux qu'ils l'accompagneraient. Il prit une puissante inspiration, et gonfla ses muscles surhumains afin de sentir la puissance émanent en lui pour se redonner une totale confiance. Il secoua sa tête, décollant les quelques mèches de son visage, et sa puissante crinière s'élança de tous les côtés, jusqu'à retomber en ondulant sur ses épaules. Il incarnait une virilité, une parfaite rusticité dans sa manière d'être et d'agir. Pourtant, il inspirait la cruauté et la barbarie dans ses combats - Et un des Lycan l'avait déjà vu à l’œuvre - jusqu'à être capable de jouir d'une sensation hystérique dans chaque giclée de sang qui s'élançait des corps découpés par le prédateur. Il était un lycan d'esprit, intrépide, voilà pourquoi il se familiarisait autant avec ses deux "congénères". S'il avait été un véritable homme-loup, il aurait représenté sa race de la meilleure manière qu'il soit. Et pourtant il ne restait qu'un humain, mais animé par tant de bestialité dans tous ses combats et dans tous ses mœurs qu'il ne se différenciait pas vraiment des Lycans. On sentait son expérience parmi les fauves pour le confondre en tant que telle.
Tout en fronçant les sourcils et refermant à moitié ses paupières, que ses pupilles aussi fraîches que le ciel percutent d'un regard magnétique ses deux interlocuteurs semblant curieux de la nature de l'énergumène colosse, il leur rétorqua une dernière information. Il se gratta la nuque par la même occasion, et laissa quelques mèches retomber sur son visage pour rajouter un air mystérieux à ses manières.
-Je m'appelle Rägmor. Je suis issu d'une tribu qui habitait le pays de l'Eau, mais qui a été ravagé par l'Aile Ténébreuse, ne me laissant moi et quelques autres rescapés comme seuls survivants. Depuis, je vagabonde, afin de m'expérimenter, d'accroître ma force et d'espérer répondre à mes ambitions ultimes. Je dois mener à bien ma quête longue et périlleuse.
Après ces paroles, il remonta une petite colline, se stoppa pour se repérer, puis reprit une marche calme et sereine afin de pouvoir observer et se préparer à n'importes quelles embuscades. Aussi laissa-t-il le temps aux deux Lycans de pouvoir le rattraper aisément si jamais ils souhaitaient terminer la discussion entre eux.
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| | Rägmor
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| | Sam 6 Oct - 11:38 | | | | Une voix, douce et cristalline comme celle d’un ange ou d’une déesse. Des mots, une phrase planait dans mon esprit comme le murmure du vent dans les feuilles d’un chêne. Et pourtant il y avait une connotation que je n’aurais pu discerner si elle n’avait pas fais preuve d’un enthousiasme trop grand lors de notre rencontre. Les paroles s’infiltrant dans mon esprit étaient teintés de gêne, une timidité légère dans un corps de femme animale : c’était un paradoxe qui prenait une forme plus douce et admirable.
La demoiselle venait de me demander de ne pas me retourner car elle comptait ce changer, malheureusement c’est le souci de tout les lycans je crois : cette étape de notre transformation où nous reprenons notre corps humain et que nos vêtements ne sont plus que des torchons bons a nettoyer les vitres. De savoir que ma congénère avait le même souci que moi me fit me rappeler que j’étais également dans l’incapacité de reprendre ma forme humaine car je n’avais rien pour me changer. Qu’importe j’allais attendre de pouvoir retourner dans la taverne qui m’a amené ce scénario pour le moins inquiétant pour reprendre mes affaires.
Elle ne mit que très peu de temps a nous rejoindre, la lame de mon katana planté dans le sol je prenais appuis dessus afin de me reposer quelques instants de tout ce remue ménage. En revanche la suite des évènements fut une véritable surprise pour moi. J’avais un aperçu de tout ce dont la petite demoiselle est capable de faire. Les traits légèrement tirés par la colère elle me fixa avec insistance avant de s’adresser a moi, la colère ce faisant entendre dans sa voix. Mais elle avait raison sur un point dans son argumentation : je ne m’étais même pas présenté a elle comme me l’a appris mon père. J’avais manqué a tout mes devoirs d’homme mais c’est une chose compréhensible vu que je ne suis plus un homme : je suis un loup.
La suite fut encore plus surprenante : j’avais devant moi la fille unique d’Aryth. Il m’en avait pourtant touché quelque mots mais je ne m’y étais guère intéressé et voilà que dans les premiers pas de mes recherches je tombe sur une congénère et non des moindres. Le parfum qu’elle dégageait ne différait que de très peu de celui de son père. Pendant un instant je revoyais encore la silhouette de l’homme dans la neige, me soulevant comme si je n’étais qu’un ballot de paille avant de s’occuper de moi. Le comportement de son père tranche complètement avec le comportement de la jeune femme : plus sauvage et puissante qu’on ne pourrait le penser.
Par chance elle mit fin a cette petite scène en reprenant ma dernière interrogation : les raisons qui ont poussés l’homme au pagne a laisser un scélérat s’enfuir. L’homme nous fixa quelque secondes comme si le petit spectacle l’avait amusé puis dans un mouvement lent il souleva sa lourde épée pour pointer le nord de notre position ; décrivant la direction a suivre pour trouver un petit château visible par une tour. Puis il suivit son geste d’une longue tirade pour nous expliquer son choix de laisser le pauvre homme déguerpir. Il a beau être un puissant barbare il n’en est pas moins juste et loyale je trouve.
Et son discours venait de dessiner la prochaine étape de notre périple : le sauvetage des autres prisonniers. Car oui ce camp n’était qu’un surplus d’après notre ami. Etrangement cette annonce me plaisait, j’allais encore m’en donner a cœur joie pour découper tout ce qui bouge. Mais cette joie cachait un désarroi plus grand et profond en moi : je ne pouvais accepter de voir ma partie de loup me commander mes envies. Il était préférable de protéger les enfants de Mère au lieu de les punir et pourtant rien n’y faisait je ressentais toujours la même envie guerrière quand je prenais ma forme de poilus.
Puis un nouveau discours qui me sortit de mon dilemme pour un cours instant : …
-Je m'appelle Rägmor. Je suis issu d'une tribu qui habitait le pays de l'Eau, mais qui a été ravagé par l'Aile Ténébreuse, ne me laissant moi et quelques autres rescapés comme seuls survivants. Depuis, je vagabonde, afin de m'expérimenter, d'accroître ma force et d'espérer répondre à mes ambitions ultimes. Je dois mener à bien ma quête longue et périlleuse.
Encore un enfant de Gaïa dont AT a arraché la famille. Pourquoi le destin a engendré un être aussi vil et mauvais sincèrement. Au moins nous étions plus proches que nous n’aurions pu l’espérer. Une vie détruite par les ténèbres et une quête intérieur que nous souhaitons mener à bien. Voilà pourquoi lors de notre valse sanglante nous semblions en communions : nous sommes identiques.
Son épée rangée il commença une marche lente et calme vers notre but. Etrangement il semblait savoir que nous avions des petites choses a régler avec Isil’ mais je n’en fis rien. Je n’avais pas vraiment envie de lui répondre : elle m’avait renvoyé mes fautes et son discours était justifié alors je ne savais pas quoi dire. Mais j’emboitais le pas de Ragmor tout en tenant a mon tour a me présenter : …
-Il est vrai que je n’ai pas fais de présentation décente ..*retirant mon arme du sol et la plaçant sur mon épaule je repris*.. Je me nomme Hazama Kyushiro, un lycan arraché a sa famille il y a des années de cela par les partisans d’Ailes ténébreuses. Tout comme toi, j’ai une quête a accomplir pour pouvoir enfin vivre comme il ce doit…
Un regard rapide vers notre demoiselle pour voir si elle nous suivait. MA réponse ne semblait pas lui plaire mais le temps permettrait surement de lever le voile sur certains points. A présent il était temps de libérer les âmes enfermé dans ce château. Je sentais ma lame palpité comme si elle réclamait le sang. Doucement ma belle, doucement…
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| | Sam 6 Oct - 20:57 | | | | Isil se faisait attentive, chose qui était vraiment facile lorsqu'on a en face de soi un personnage aussi imposant que charismatique. La louve le quitta brièvement des yeux afin de poser son regard dans la direction qu'il pointait de son arme. A cet instant la voix calme et posée du géant se fit entendre. Après avoir expliqué ses raisons, le guerrier les informa de ce qu'il avait arraché à l'homme. Il semblerait que l'histoire soit plus compliquée et tordue que ce qu'ils pensaient. L'homme leur demanda s'ils comptaient le rejoindre dans la suite de l'aventure et il ne fallut pas longtemps à la jeune femme pour savoir qu'elle allait en effet le rejoindre : Il y avait d'autres prisonniers là-bas !
Le guerrier semblait porter beaucoup d'espérance en ses nouveaux allier et il avait parfaitement raison puisque ni l'un ni l'autre ne refuserait cela. Isil respecta le silence qu'il se laissait, se doutant qu'il n'avait pas terminé. Il eut quelques gestes que la louve interpréta comme une certaine nervosité mais pourtant il paraissait calme. En faite, à tout réfléchir, cet homme pourrait parfaitement être un chef. Il avait l'assurance, la virilité, le charisme et une touche d'émotions à découverts nécessaires. Sans doute ne le réalisait-il pas ? Mais peut importe...
-Je m'appelle Rägmor. Je suis issu d'une tribu qui habitait le pays de l'Eau, mais qui a été ravagé par l'Aile Ténébreuse, ne me laissant moi et quelques autres rescapés comme seuls survivants. Depuis, je vagabonde, afin de m'expérimenter, d'accroître ma force et d'espérer répondre à mes ambitions ultimes. Je dois mener à bien ma quête longue et périlleuse.
Ainsi il ressemblait à la louve... Lui aussi avait connu un carnage parmi les siens par Aile Ténébreuse. De plus lui aussi cherchait à s'expérimenter et accroitre sa force. Isil se sentait proche de ce grand guerrier qui partageait la même vision des choses qu'elle.
Il s'éloigna, marchant doucement. Isil vit son compère Lycan rejoindre le guerrier et le suivit également. Puis ce fut au Lycan de parler.
-Il est vrai que je n’ai pas fais de présentation décente ..*retirant mon arme du sol et la plaçant sur mon épaule je repris*.. Je me nomme Hazama Kyushiro, un lycan arraché a sa famille il y a des années de cela par les partisans d’Ailes ténébreuses. Tout comme toi, j’ai une quête a accomplir pour pouvoir enfin vivre comme il ce doit…
Isil en eu le souffle coupé. Hazama ?! L'enfant disparu il y a des années dont les parents lui ont été arraché ? L'un des Lycans que son père m'avait envoyé retrouver ? Dans cette botte de foin immense elle avait réussi ? Vraiment, la jeune femme avait tout d'une chanceuse. Cependant elle n'en laissa rien paraitre : Ce n'était pas le moment.
- Je me permet de me présenter à mon tour Rägmor, je me nomme Isilmandra. Pour ma part les partisans d'AT m'ont arraché ma mère et un bon nombre de Lycans de mon clan ont été enlevés, tués ou maltraités. Vous n'êtes pas seuls à avoir une quête... Servons-nous en pour vaincre nos adversaires à venir.
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| | Dim 7 Oct - 0:04 | | | | Rägmor était ravi de voir que ses nouveaux alliés aussi intrépides que lui le suivaient par générosité pour ces prisonniers qui n'attendaient qu'une aide extérieure, mais aussi de constater que leurs histoires communes : Un passé douloureux et volé par l'Aile Ténébreuse. Alors, plutôt que de rétorquer inutilement des réponses inutiles et user de sa précieuse énergie, il retourna simplement la tête et leur adressa à tous deux un franc rictus de compassion.
Le barbare ne dit aucun mot. Non parce qu’il n'était pas de nature bavarde, mais il était en pleine réflexion. Par ailleurs ses deux congénères pouvaient le trouver perdu dans sesp ensées. Il marchait et observait sans vraiment observer, comme s'il trouvait partout où il posait le regard de nouvelles sources d'inspirations pour son imagination. Il se préparait déjà moralement à ce qu'il pouvait affronter : Il agissait en vrai stratège. Alors le chemin passait lentement, et la conversation ne pouvait se faire réellement qu'entre les deux lycans. Le troisième fauve quant à lui devait s'assurer de toutes les situations possibles et imaginables qui pouvaient surgir à tout moment. Il y avait eut des fugitifs dans le campement, et le message était forcément déjà arrivé au fortin : " Un groupe de trois bestiaux enragés ont ravagés le campement et se dirigent vers le châtelet."
Alors qu'ils se rapprochaient du château, voici que les trois aventuriers aperçurent de leurs yeux ébahis l'improbable : Un vieillard, barbu, maigrichon et aussi peu habillé que le barbare était positionné sur un gros rocher au bord de la route. Il regardait les trois fauves de son sourire édenté et emplit de jovialité, et s'adressa simplement à eux d'un accent très spécial. Ses mots étaient à moitié incompréhensibles du fait de son manque de dents.
-Bôh tiens ! V'lô qu'oune bond' d'avontoul'riers s'dil'rige vôl'rs l'fortin dou p'tit boul'rgeois. De Diou, quô'c'qui vous ômmèn' ici, guel'rrious? [Bah tiens ! Voilà qu'une bande d'aventuriers se dirige vers le fortin du petit bourgeois. De Dieu, qu'est-ce qui vous amène ici, guerriers?]
Il s'agissait là d'un vieux parlé mélangé à une articulation inhumaine. Le barbare se stoppa net, et se retourna vers ses deux congénères aussi étonnés que lui. Pas un mot ne fut comprit. Rägmor demanda au vieillard de répéter, mais ce ne fut pas mieux. Ce dernier semblait rire et s'exprimer comme s'il parlait un langage courant, mais sa folie le laissait sûrement perdu dans son propre monde. La sénilité l'avait atteint depuis longtemps. Le vieillard lunatique se mit soudainement à jurer un charabia, puis s'en alla en jetant une lettre ouverte au sol. Quelle étrange scénario que voilà.. Rägmor s'abaissa et récupéra la lettre qu'il lit à voix haute.
" Missive à l'inquisiteur Thérénor.
Mes sincères salutations, Inquisiteur. Je vous écris en ces temps troublés par le mystère pour vous faire part de phénomènes inquiétants qui se sont répandus depuis les entrailles du châtelet. Les prisonniers deviennent de plus en plus agités. J'ignore par quel maléfice ils ont été frappés, mais leurs agissements qui apparaissaient comme logiques, probablement dus aux nombreuses folies qui les ont pris dans leur captivité, se sont avérés dubitatifs jusqu'à terroriser les gardes qui ne souhaitent plus entrer dans les catacombes. Nos détenus se charcutent et se dévorent eux-même. Les odorats deviennent nauséabonds, et les salles sont aspergées de sang et d'entrailles arrachées. Nous avons été dans l'obligation de clôturer déjà trois prisons, car cette maladie semble se répandre et touche même nos gardes que nous avons du enfermer avec les séquestrés. Le plus terrifiant, c'est que les cadavres qui devraient êtres morts continuent à subsister tout en pourissant, et poussent des hurlements dans la nuit qui ne sont même plus humains. Inquisiteur, j'ai besoin que vous purifiez les lieux et que vous ameniez avec vous un régiment de soldats qui puissent remédier au problème le plus rapidement possible. Je vous paierais le prix qu'il faut pour se faire. Je vous en prie, répondez à ma requête le plus vite possible. Je vous envoie le plus vif de mes corbeaux pour vous faire parvenir ce message.
Duc Sebastien Dalasse, régent du fortin du même nom."
L'homme au pagne tremblait de tous ses membres. Ses yeux écarquillés, au pupilles totalement dilatées par cette découverte fixaient d'une curiosité mais aussi d'une terreur déconcertante les deux lycans. Que devaient-ils faire? Laisser les prisonniers se faire attraper par cette étrange peste qui ronge leur conscience? Non. S'ils ne leur viendraient pas en aide, alors personne d'autre ne le ferait. Il prit une grande inspiration, jeta la lettre puis reprit lentement le chemin qu'il avait entreprit. Au loin, le vieillard qui s'était écarté tenait dans sa main un oiseau sombre dont le sang et les tripes s'écoulaient de la nuque. Il n'avait plus de tête : Celle-ci venait d'être arrachée par l'étrange ermite. Dans un rire sadique, il disparut au-delà des forêts, ne laissant qu'une démoniaque résonance s'étendre dans tout le décor. Ils devraient probablement surmonter leurs plus grandes peurs et s'attendre au pire.
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| | Rägmor
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| | Dim 7 Oct - 13:54 | | | | Le vent soufflait doucement, comme si une brise printanière faisait irruption sur les plaines pour faire disparaitre la mort qui suintait sur l’herbe. J’avais emboîté le pas de Ragmor, je ne savais pas vraiment ce qui allait ce passer à présent alors je détournai le regard pour admirer notre œuvre. Des tentes brisés et jonchant le sol avec des dizaines de cadavres. Comment ais-je pu m’adonner a un plaisir aussi primaire et barbare que celui-ci ? Je me voulais protecteur de mère nature et de la vie qu’elle donne mais quand je regarde le champ de bataille je me rends compte que je suis loin du compte.
Je ne pouvais maitriser la bête en moi c’était ça le problème. Quand je revêtais ma véritable apparence, celle d’un loup puissant et violent je ne savais pas résister a l’envie de voir le sang couler : admirer ma lame entrer dans le corps de mes ennemis pour sectionner les chairs et les organes. Voilà ce qui faisait vivre l’animal. Je suis un paradoxe a moi tout seul au final : s’efforçant de protéger Gaïa je suis incapable de maitriser l’instinct primaire m’obligeant a traquer le sang.
Malheureusement cette envie de sang allait de nouveau être mis a l’ordre du jour : ce château serait notre prochain champ de guerre. Ma tête ce tournant pour admirer la tour j’imaginais déjà l’attroupement des mercenaires qui nous barreraient la route. Cette vision me donnait la bave aux lèvres. Ma lame glissant de mon épaule pour chuter sur le sol mais cela ne me déconcentrait pas sur mon envie meurtrière. Continuant de suivre le barbare mon katana formait légère crevasse dans le sol.
Puis sans que je ne comprenne pourquoi Ragmor ce stoppa. Le regard droit il semblait légèrement perdu, l’esprit vagabondant ailleurs comme si ses pensées se trouvaient fixées sur notre but de libérer les otages de l’infamie de ce noble. Un sourire sur les babines pour m’apercevoir que cet arrêt net était causé par un vieux grigou : son apparence cadavérique me fit hérisser les poils.
Il n’était que peu vêtu en plus de n’avoir que la peau sur les os. Une barbe de mage vieillit par le temps et des dents en moins. Il faudrait quand même lui dire qu’il est possible de prendre soin de son être de nos jours. Mais son langage en dit long sur la personne. Pendant que notre « chef » questionnait le vieux sur ces paroles j’en avait profité pour m’adosser a un arbre, ma lame planter dans le sol et les mains posés dessus. Je m’étais mis a regarder Isil’ car elle n’avait pas dit un seul mot depuis notre petite querelle. Je n’avais pas non plus envie de lui parler et pourtant j’aurais tant de chose a lui dire.
Mais l’autre cinglé me coupa dans ma réflexion, jurant tout les dieux avant de partir en courant nous donnant un légère aperçu de son anatomie répugnante : je ne veux vraiment pas devenir vieux moi. Comme dernier pied de nez a ce fou je repris appuis sur mes pattes et commença a danser : les pattes écartés et sautant légèrement sur place, alors que mes bras croisés formaient un anneau. A vrai dire je venais de créer une nouvelle danse alors en respect pour ce vieux je la nommerais…
Ma réflexion fut courte car ce dernier nous avais laissé un petit cadeau : une lettre que s’empressa de lire Ragmor. Une voix calme et posé qui tranchaient vraiment avec l’énergumène. Malheureusement nous ne pouvions apprécier cela au vu du récit qu’il nous fit : un fléau c’était abattu sur la région ou plutôt sur ce château. Une folie, cette bâtisse était en proie a une folie horrifique qui semblait me rappeler quelque chose. Le cannibalisme mélangés a l’horreur pure, les morts qui ne le restaient pas j’avais déjà vu tout cela quelque part mais mon esprit ne voulait pas me donner les réponses.
Le guerrier tenant la lettre semblait décontenancé : son calme c’était transformé en terreur. Mais il n’était pas le seul : la pauvre demoiselle ne semblait pas comprendre ce qui ce passait. Et moi dans tout ça ? Je n’ose même pas en parler car ce n’est pas de l’horreur ni de la terreur qui trônait en moi mais un plaisir sadique. La lettre chuta sur le sol et Ragmor reprit une marche lente, l’esprit encore perdu. Je regardais a nouveau Isil’, posant ma patte sur son épaule pour lui montrer qu’elle n’avait pas à s’inquiéter de quoi que ce soit.
Je repris la marche également mais en accélérant un peu pour me retrouver a hauteur du barbare. Puis me figea devant ce dernier et la louve avant de m’adresser a eux :
-Je ne pense pas que cela soit notre affaire…*regardant derrière moi le vieille homme disparaitre après un rituel morbide*… Mais nous ne pourrons rester de marbre face a ce fléau. Je suis prêts a faire couler…*La suite de ma phrase m’arracha une grimace car je savais que j’allais a l’encontre de ma nature d’homme*… le sang…
Le barbare semblait rassurer de me voir prendre tout cela au sérieux et que je ne les laisserais pas tomber au dernier moment. Puis m’adressant a Isil’ :
…Mais nous allons avoir besoin d’un appât pour rentrer dans le château, de quoi occuper les gardes quelque minute pour réaliser une nouvelle boucherie ..*Admirant les formes de la demoiselle*… Tu t’en sentirais capable ?
Puis je regardais l’homme au pagne, espérant qu’il accepte mon idée de faire de notre gente féminine actuel un simple bout de viande pour, par la suite, s’en donner a cœur joie dans le carnage. Je m’en voulais profondément de faire une chose pareille, mais il faut savoir faire des sacrifices pour pouvoir protéger le plus de monde. Pardonne-moi Mère…
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| | Lun 15 Oct - 19:20 | | | | Rägmor n'avait rien répondu, le silence parlait pour lui-même. De son côté Isil reprit la marche, silencieuse également. Au fond la guerrière pressentait que ce serait plus dur que prévu... Mais en quoi, ça, aucun d'eux ne le soupçonnait encore. Pour l'instant tous semblaient en pleine réflexion et la marche se révélait être d'une longueur infinie. La lycan jeta un œil à son camarade poilu et fut frustrée de le voir le visage tiré par une méditation intérieure. Au bout du compte il n'y avait qu'elle qui semblait parfaitement alerte et cela l'horripilait au plus haut point. La damoiselle n'avait elle pas la moindre envie de se plonger dans des pensées dérangeantes à cet instant. Les trois guerriers avaient un but mais pas d'informations précises. Cela ressemblait un peu à un suicide collectif d'un point de vu extérieur.
Ils finirent par se rapprocher du château en question mais alors la troupe se stoppa. Isil haussa un sourcil intrigué. Un vieillard ? Le pauvre gars avait la peau sur les os et un piètre habit, sans compter son air fou, car oui cet homme âgé semblait être touché de démence, du moins c'est l'opinion que s'en fit la jeune femme. Croisant les bras, elle suivit du regard le lycan qui venait de s'adosser à un arbre, écoutant distraitement les élucubrations du bonhomme. Son langage était absolument incompréhensible et Rägmor avait l'air du même avait a son air éberlué. Il demanda de répéter mais le vieux n'était vraiment pas un interlocuteur compétent. Il se mit à jurer des insanités et s’enfuit en courant. Isil eut le temps de voir le loup danser... Était-ce une danse de la pluie ?! Le lycan sautait et fait d'étranges gestes avec les pattes qui finir par faire éclater de rire la jeune femme. Cependant elle fini par reprendre ses esprit. Rägmor venait de ramasser une lettre. Passant sa tête par dessus le bras du guerrier, Isil lu celle-ci.
La jeune femme blêmi et pourtant il en faut beaucoup pour lui faire peur. Qu'est-ce que c'était que ça ?! Une épidémie de cannibalisme ?! Échangeant un regard avec ses compagnons, elle vit qu'elle n'était pas la seule à n'être pas indifférente, à raison. Hazama pose une patte bienveillante sur l'épaule de la louve puis tous reprirent leur route. Pour le loup il était clair qu'il se mêlerait de tout cela malgré la menace.
…Mais nous allons avoir besoin d’un appât pour rentrer dans le château, de quoi occuper les gardes quelque minute pour réaliser une nouvelle boucherie... Tu t’en sentirais capable ?
Isil sentit le regard du loup et se sentit légèrement rougir. Cependant elle afficha très vite une assurance et une fierté débordante. Et comment qu'elle s'en sentait capable !
- Bien sur ! Vu comment ces bougres de mercenaires se sont fait avoir dans le campement ce me sera facile de créer une diversion. Ils vont tous me manger dans la main et baver comme des toutous apprivoisés croyez-moi. J'espère que vous allez vite trouver votre solution magique, j'y vais de ce pas.
Aussitôt la jeune femme défit son corsage pour en faire un décolleté plongeant, s'arrangea les cheveux et leur dévoila son plus grand sourire charmeur puis s'éloigna deux, déviant sa trajectoire pour ne pas sembler aux gardes de venir de la direction du campement. La louve repéra ses proies et s'avança vers le château d'un air peu assuré, le visage plissé d'inquiétude. L'un des gardes en poste l'interpella. Aussitôt la jeune femme, devenue pauvre femme en détresse s'écria :
- Oh monseigneur, pardonnez-moi de vous dérangez ainsi. Je chevauchais la contrée pour rejoindre la ville par delà les montagnes mais je me suis égarée et mon destrier est si épuisé...
Les gardes, plus particulièrement celui auquel elle s'était adressée loucha volontiers sur sa poitrine, qu'elle mettait en valeur d'un simple mouvement de ses bras, calculé mais semblant naturel. Sa voix était enjôleuse mais teintée de naïveté et de panique. Ils n'y virent que de feu ces pauvres ânes.
- Le château est grand ma p'tite dame, devrait y avoir de quoi vous y loger vous et votre cheval pour la nuit. Je peux vous trouver un endroit...
Inutile de chercher à comprendre, le bougre avait bien envie d'avoir de la compagnie personnellement... Isil feinta une large sourire et s'approcha plus près, le déstabilisant davantage.
- Oh je vous remercie infiniment, je logerai bien n'importe où, dans que ce soit ailleurs que dans cette nature...
Il ne manquait plus que les deux autres fassent leur boulot de leur côté.
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| | Mar 16 Oct - 19:25 | | | | Le choix était fait : Isilmandra commença à se mettre en tenue osée et se dirigea droit vers les gardes. Pendant ce laps de temps, Rägmor détailla avec son compagnon Lycan de quelle manière ils accèderaient à l'intérieur du châtelet. Le vent soufflait a perpétuité à travers les arbres et les murailles du château. Le soleil commençait à se coucher, et la chaleur de la journée laissait place à une fraicheur nocturne qui obligeait certains gardes à rentrer à l'abris. Ce fut l'occasion idéale de frapper : Rägmor et Hazama se glissèrent jusqu'au mur du fortin, où ils grimpèrent silencieusement tandis que leur compagne faisait la cour aux deux gardes.
D'un bond voltigeur, tous deux abattirent leurs lames droit sur leurs victimes, qui s'écroulèrent au sol dans un parfait silence. La femme lycan réajusta son équipement, et ils purent faire le point sur leur situation actuelle. La nuit était rapidement tombée, réduisant le champs de vision des quelques gardes qui bullaient aux alentours. Il y avait deux entrées : Une à droite qui menait jusqu'en haut de la tour, et une à gauche qui menait à coup sûr jusqu'aux entrailles du château. Les entrées respectives ne furent pas difficiles à différencier : Celle qui amenait aux sous-sols laissait échapper des cris stridents qui crispaient les deux gardes apeurés. Après une discussion claire et courte, ils s'étaient décidé sur le même chemin à prendre : Il était préférable de grimper la tour en premier, afin d'y trouver quelconques informations permettant par la suite d'en apprendre plus sur les étranges phénomènes des souterrains.
Quelques sourires approuvant leur familiarité, le sentiment de fraternité et de confiance leur permis à tous les trois de savoir qu'aucun d'entre eux ne les laisseraient tomber, et qu'ils mouraient ou ressortiraient glorieux et prestigieux ensemble. Ils risquaient leur vie pour celle des autres, et il savait que ce geste était le plus courageux et le plus angélique que tout être puisse faire pour un autre. Ils étaient motivés, entrainés et déterminés à aller droit à leur but. Alors ils s’élancèrent, le cœur vaillant et l'esprit inflexible, en direction de l'entrée du château après avoir tué discrètement l'unique garde qui bloquait le passage.
Mais à peine arrivés, une voix démoniaque qu'ils avaient déjà entendus un peu plus tôt dans la forêt, et qui leur était très familière raisonnait en eux jusqu'à les faire s'accroupir d'un mal de tête atroce. Le vieillard qui s'était échappé ne s'était visiblement pas enfui, mais il s'était retiré et observait ses nouveaux ennemis afin de les espionner, caché dans l'ombre.
« Mes chers invités. Je suppose que vous me reconnaissez à ma voix, mais l'accent est légèrement différent. Il faut savoir jouer un jeu pour tromper l'adversaire, vous en conviendrez. Laissez-moi vous dire la chose suivante : Vous êtes condamnés à suivre le même sort que tous les habitants de ce lieu. Allez, fuyez, battez vous, rien ne vous fera sortir d'ici. Vous êtes coincés, et c'est la mort elle-même qui viendra vous retirer votre précieuse vie. Là d'où je suis, la vue est magnifique, et je tremble déjà d'excitation à l'idée de voir jusqu'où vous pourrez survivre face à ce qui vous attend. Vous gênez mes plans, bougres d'imbéciles. Pourquoi fallait-il que vous vous mêliez de ce qui ne vous regardais pas? Ces captifs sont là pour de bonnes raisons. L'endroit est maudit, et toutes vos réponses vous seront bientôt apportées. Continuez votre chemin, et découvrez les fâcheuses légendes qui se trament sous les piliers de ce châtelet. » C'est un même rire strident du vieillard qui fit comprendre aux trois guerriers que la conversation venait de se terminer. Leurs yeux ne savaient plus où se poser tant la terreur et l'incompréhension les habitaient. Ils ne savaient pas dans quelle pétrin ils s'étaient mis. Mais ce qu'ils savaient, c'est qu'il fallait trouver une solution de se sauver eux, ainsi que les captifs, et de découvrir les secrets de ce mystérieux châtelet. Ils devraient se soutenir et s'entraider plus que jamais à ce moment précis.
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| | Rägmor
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Une semaine maximum
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