Terra Mystica

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 Le premier contra... (40%)

 
Le premier contra... (40%) Sand-g10Mar 10 Juil - 13:21



Epreuve de Laya

Présentation

Citation :
Développe ton premier contrat d'assassinat !

Chapitre 1




  • Les flammes dansaient dans l’âtre, léchant les bûches et noircissant la pierre. Elles crépitaient dans le silence du soir tombant. Au loin, une chouette hulula, partant chasser sur son territoire. L’heure du rendez-vous arriverais bientôt et j’étais assise face au feu, mes yeux rouge fendu plongé au cœur des braises. J’attendais, comptant les minutes qui s’égrenaient lentement. Un loup hurla non loin de mon abri et je crispai mes mains sur les accoudoirs. Je n’aimais pas ces créatures. M’enfonçant un peu plus dans mon siège, je grognai et recommençai mon attente. Le temps était trop long et mon cœur battait trop vite. J’avais l’impression que les secondes s’allongeaient interminablement et me narguait inlassablement. Je n’avais jamais aimé les longues attentes… et pourtant celle-ci me rendait fébrile et l’excitation m’emplissait petit à petit. Levant les yeux vers le carré de ciel apparent à travers la fenêtre, je calculai le temps qu’il restait encore avant l’heure fatidique. Dans ma main droite, je serrais un petit morceau de papier sur lequel étaient griffonnées les indications.

      « Quand la lune règnera dans les cieux, près de l’eau jaillissant de la pierre je me trouverai et nous passeront un contra.»


    La lune était au quart de son chemin… je devais encore attendre… mais attendre devenait insupportable… Il fallait que je bouge. Me levant, je fourrai la notice dans la poche de mon pantalon et avançai vers la table où mes armes étaient soigneusement étalées. Lentement, avec précaution, et minutieusement, j’accrochai un à un mes katanas dans mon dos et mes couteaux à ma ceinture. Au sol, je ramassé mes bottes et les enfilai une à une, méthodiquement, serrant bien les lacets jusqu’au haut de mes mollets par-dessus le cuir de mon pantalon. Me relevant, j’attrapai mon manteau et sortit dans le noir de la nuit, relevant la capuche et la laissant tomber volontairement devant mon visage. Personne ne devait voir mon visage. Je devais devenir invisible. Autour de moi, la forêt entourait la petite clairière où j’avais élu résidence pour un temps dans une vieille bicoque abandonnée. Tel une ombre, je m’enfonçai dans la noirceur du bois et disparut entre les feuillages d’automne. En réalité, je grimpai dans un arbre et me déplaçai de branche en branche aussi silencieusement qu’un écureuil. Je la traversai entièrement jusqu’à l’orée où je restai cachée, en embuscade entre deux branche. Je voulais être sûr de ne pas tomber dans un piège. Je ne serai jamais en avance, ni en retard. Je viendrai à l’heure pile, comme la mort vient cueillir les êtres vivant à la minutes qui lui était destinée.

    J’attendis, camouflé dans les feuilles mortes d’un vieux chêne, l’arrivée de mon futur et premier contra. Il montait de la vieille fontaine un chuchotement d’eau agréable qui m’aidais à me relaxé. Il ne fallait pas que je paraisse nerveuse. Le calme parfais était de mise dans ma situation. Il arriva à l’avance et s’approcha de la fontaine, tournant sur lui-même à la recherche d’un signe de ma présence. Je l’observai quelque instant. De grande stature, large d’épaule et imprudent. Il n’avait pas prit la peine de revêtir une cape pour caché son identité. A sa taille, je voyais briller la lame d’une épée ou d’une rapière. Il était donc armé. Souplement, je ma laissai glisser de ma branche et m’approchai de lui, la capuche toujours sur ma tête de sorte qu’il ne voyait de mon visage que deux yeux brillant dans l’ombre du tissu.

    • - Comment puis-je être certain que c’est bien vous que j’ai contacté ?


    Je souri. Pas si imprudent que ça en fin de compte. Je sortis la notice qu’il avait normalement écrite de sa main.

    • - Et moi, comment puis-je être certaine que c’est bien vous qui m’avez contacté ? Récitez moi ce que vous aviez écris sur votre billet.


    Sans hésité, il déclama la phrase codée que j’avais reçut le matin même et que je lui rendis pour prouver mon identité. Instantanément, je me détendis légèrement et attendis qu’il m’expose le contra. Mais rien ne vint. Il attendait là, me regardant de ses yeux clairs. Pourquoi ne prenait-il pas la parole. Je toussai, dardant mes yeux dans les siens pour lui signifié que j’attendais. Il semblait attendre quelque chose de ma part…

    • - Si vous ne me dites pas qui, où et pourquoi, je ne pourrai pas remplir ma part du contra.


    Il parut se réveillé, sursautant légèrement et sorti une enveloppe cachetée.

    • - Ce n’est pas moi qui vous propose ce contra, mais mon maître. Il ma donné ceci pour vous. Vous y trouverez toutes les informations qu’il vous faudra, déclara-t-il en me tentant l’ordre de mission et recula d’un pas pressé une fois que je l’ai prise entre mes mains.


    Il recula encore, l’air moins à l’aise qu’au début et une lueur de frayeur transparaissant dans ses yeux. Aurait-il peur que je le tue après avoir transmit le message ? Je fais mon métier, mais pas hors des contras… il ne sert à rien de s’entaché pour rien.

    • - Vous pouvez disposer… Je n’ai pas besoin de vous. Dîtes juste à votre maître que la prochaine fois, il peut venir en personne et que je n’accepterai pas d’avoir de nouveau affaire à un serviteur quand je lui rapporterai ce qu’il désire avoir.


    Sur ces mots, je me retournai, les oreilles au aguets sur ce qu’il faisait derrière moi, assurant un minimum mes arrières, jusqu’à la lisière de la forêt où je grimpai à nouveau dans les branches et observai mon intermédiaire. Il restait figé sur place, fixant là où j’avais disparut avant de se retourné de manière hésitante et de partir à grand pas de la où il venait.

    • - *Pas très assuré ce gailliard.*


    Aussi silencieusement qu’à l’allée, je retournai jusqu’à mon abris et y pénétré furtivement, fermant la porte. Je me rassis dans mon fauteuils et tourné l’enveloppe dans tout les sens avant de la décacheté et de déplié la feuille.

      La cible que je vous donne se prénomme Dionack Allen, noble de Sola et révolutionnaire. Ennemi à la cause d’Aile Ténébreuse, il possède des documents liés à des prophéties qui l’intéressent. Tué ce rebelle et rapporté moi les documents qui m’intéresse et vous aurez votre récompense. C'est-à-dire la somme de 200 ailes de bronze en échange de votre service et seulement si la mission est réussie.


    Je grognai… Sola était dans les régions montagneuses… soit à près de trois semaines de Faestalia… Même en volant, je prendrais énormément de temps pour atteindre le lieu et il faudrait que je reconnaisse les lieux avant de m’en prendre à ma cible… Soit. Ce sera un défit de taille pour mon premier contra.

    Chapitre 2


    Il ne me fallu pas plus du reste de la nuit pour rassembler le peu d’affaire que je possédais. « Il faut voyager léger et se fournir sur place ». Maître le répétait tout le temps… alors je n’avais pris que quelque vêtement de rechange, mes armes, des provisions pour quatre jour de vol et le reste serait caché dans le fond d’une grotte non loin de la bâtisse. Je ne partirai que quelque mois, mais mieux vaut être prudente. Quand je pris mon envol, le soleil pointait à l’horizon, couronnant le sol de ses rayons orangé et je le vis monter dans le ciel, puis redescendre, tout au long de la journée, sans prendre le temps de m’arrêter, mangeant en planant au dessus d’une forêt. Il me fallu exactement deux semaine et trois jours pour atteindre Sola et trouver un abri sûr et des réserve suffisante en nourriture. La suite du programme s’annonçait simple et compliqué tout à la fois…

    A mon arrivée, je ne fis que me reposer. Dormir pour récupérer de mon long voyage. Dormir pendant deux jours entiers. Mais dormir n’était pas suffisant. Il me fallait aussi manger et l’appel de la faim me fit sortir de mon abri. Sous forme humaine, je foulai le sol de Sola pour la première fois. C’était une après midi ni ensoleillée, ni pluvieuse. Juste une grisaille triste qui m’entourait. J’avançais surement, sachant dans quel endroit me rendre. L’auberge du Dragon Noir. Idéal pour s’avoir tout ce qu’il se passe dans la ville. Elle est positionnée dans un coin sombre et fréquentée par toute la basse population.

    • - « Toujours aller vers les plus démuni, ceux qui voient tout, entend tout, sans qu’on leur prête attention. »


    Et c’est un fait vrai. Les nobles n’ont que faire des roturiers et si ceux-ci entendent une de leur conversation, ils les considèreront trop peu intellectuel pour comprendre de quoi ils parlent. Le bas peuple est aussi le meilleur parti à avoir pour obtenir des informations. Souvent rabaissé, il voue une haine à l’encontre des riches et donne bien souvent les données les plus précieuses pour une bouchée de pain.

    D’un pas calme, soulevant la poussière des rues, j’avançai jusque dans une ruelle étroite où se dressait l’enseigne quelque peu miteuse de l’auberge tant abordée par le Maitre. Même sans être jamais venue sur place, je connaissais un minimum la ville grâce aux descriptions du Maître. Je rentrai, camouflée sous ma capuche, les pant de mon manteau serré autour de moi, et me dirigeai vers le comptoir du bar où j’imaginai que le propriétaire m’observait attentivement.

    • - Auriez-vous une chambre. Je ne sais pas combien de temps je resterai.


    Il prit son temps pour me répondre, cherchant à me voir sous l’ombre sombre de mon vêtement.

    • - J’en ai une en effet. J’imagine que vous payerai la note à la fin de votre séjour.


    J’acquiesçai et posai sur le bois poisseux deux pièces d’argent. Une avance sur la note que j’aurai à payé. Sans un mot, il les empocha et attrapa une clé rouillée avec une étiquette en cuir portant le numéro vingt-deux.

    • - Au deuxième étage, la porte au fond du couloir à gauche.


    Vingt-deux… mon âge… coïncidence pour le moins étrange. Je montai les escaliers… grinçant et la rampe collante des mains qui l’on frôler. Deux étages… trente marche… et puis une cinquantaine de pas jusqu’à la porte. Etrangement, elle ne fit aucun bruit lorsque je l’ouvris. Je m’attendais presque à la voir tomber en miette sur place. La chambre que je découvris était ni petite, ni grande. Seul un lit, un baquet d’eau, une table et un meuble… rien de sophistiqué. Mais il y avait une fenêtre donnant sur la ruelle. Juste ce qu’il me fallait. Lourdement, je lâchai mon sac sur mon lit et m’assis, attendant le plateau repas que j’avais demandé avant de monter. Ce soir, je commencerai ma reconnaissance des lieux et je partirai à la recherche de ma cible.

    Trois coup faible à la porte… un bruit ténu et délicat. Un mot de ma part et elle s’ouvrit sur une petite femme potelée portant un plateau encombrée de nourriture qu’elle déposa sur la table en me souhaitant un bon appétit. Au moment où elle allait sortir, je me levai brusquement.

    • - Attend !... je viens juste d’arriver… j’aurais quelque question à posé sur la ville et ses habitant… Je suis un peu curieuse.


    Elle parut hésité, mais se ravisa et ferma la porte derrière elle avant de se tourner vers moi.

    • - Heu… bien entendu… que puis-je vous fournir comme information ?


    • - J’aimerais savoir comment est la population, les disputes entres noble et pauvre, les rumeurs qui court… l’économie de la ville, où je pourrais trouver une boutique de vêtement… les miens sont un peu usé.


    Elle fut surprise… je la vit ouvrir la bouche, la refermé puis la rouvrir et déclara d’une voix pâteuse.

    • - Hé bien… ce que vous me demandez est un peu compliquer… pour les boutiques, je peux vous conseillé la boutique de Maria sur la place du marché… En ce qui concerne les nobles et les pauvres… je pense que c’est la même partout… bien que nous ayons ici plusieurs famille qui prépare des… choses. Ce sont des révolutionnaires. Ils tentent de faire bouger la société, de renouveler le monde… ils sont très…


    • - Parlez moi de ces familles… qui sont-elles…


    Elle hésita à nouveau, suspectant quelque chose, mais continua sur sa lancée en haussant les épaules.

    • - Hé bien… nous avons la famille des Rouler. C’est surtout lui, ses parents sont plus discrets. Il y a aussi la famille Oréaque qui s’implique et Dionack Allen. Peut-être celui qui est le plus redouté. Riche et seul. Toutes les femmes de la ville cherchent à savoir s’il fréquente une femme.


    Intérieurement, je souris. Ma proie était là, à portée de main.

    • - Merci beaucoup… heu…

    • - Lorane… vous pouvez m’appeler Lorane.


    • - Merci beaucoup. Attendez. Prenez ça pour vous remercier.


    Souriante, je lui tendis une pièce d’argent, espérant ainsi acheter son silence s’il venait à avoir de soupçons. Elle parti, avec seulement un merci et un sourire splendide, me faisant remarquer qu’il faudrait que je mange tant que c’est encore chaud.

    Lorsque la nuit tomba, j’avais déjà préparé les prochains jours. J’étais allongé sur ma paillasse, les bras derrière la tête, mes ailes repliée dans mon dos et ma queue battant l’air au rythme des secondes. J’écoutais la vie qui, doucement, s’endormait dans les chambres voisines. Je m’étais transformée en attendant que l’auberge soit entièrement endormie pour pouvoir sortir. La fenêtre donnait sur la rue et tout près, l’enseigne pendait dans le vide. Quelle aubaine.

    Il devait être onze heure… le calme était presque totale. Dans quelques minutes, je pourrais sortir. Il fallait que je repaire la ville rapidement pour avoir un large champ d’action par la suite. Mentalement, je me répétais les informations que m’avait confiées la femme de chambre.

    • - *La boutique de Maria sur la place du marché… Repérer cette place, ainsi que le quartier bourge de la ville… Dionack Allen… si comme elle me la dit, il est très apprécié de la gente féminine, c’est aussi dans cette boutique que j’obtiendrai de plus ample information à son sujet.*


    Au loin, j’entendis sonner les cloches… Minuit… l’heure des crimes… l’heure de la lune… Son éclat suffirait pour que je puisse voir correctement. Je me levai, m’étirai et avançai vers la fenêtre ouverte. Je vérifiai encore une fois que j’avais bien retiré la clé de la porte et montai sur le rebord, accroupie et calculai mon saut pour atterrir sur l’enseigne et ensuite monter sur le toit. Je m’élançai, les ailes repliée dans mon dos et arrivai pile sur le métal ressortant de la façade. La plaque se balança dans un tintement de chaine. La rue était déserte et la lune un peu voilée. Levant la tête, je vis la corniche trois, quatre mètre au dessus de moi. Un bon, un coup d’aile et j’étais dessus, ma queue rétablissant mon équilibre. De là, je pourrai voir la ville, sans être vue.

    Je traversai le toit jusqu’à la maison suivante et regardai les rangée de maison tout autour de moi. Vers le Sud, il n’y avait pas grand-chose. Quelque quartier et puis la nature reprenait ses droits. Vers le Nord, les toits se succédaient, séparé par des routes. Marrée irrégulière de tuile et d’ardoise. A l’Est, c’était pareille sauf que j’avais l’impression qu’il y avait un trou dans la régularité récurrente des rues et à l’Ouest j’avais l’impression que la qualité des matériaux était bien meilleur que près de l’auberge.

    Ma première étape fut l’Est. Je voulais être fixée sur la présence de la place. Je passais de rue en rue, sautant de toit en toit, et utilisant mes ailes pour traverser les ruelles. Lorsque j’arrivai sur place, je découvris, comme je m’y attendais, une étendue pavée, entre hexagone et cercle, entourée de boutique fermée. Je trouvai facilement la façade portant le nom « Maria, vêtement et couture ». Elle était sur la gauche de la place. Sans m’attarder plus longtemps, je reparti vers l’opposée, retraversant la ville jusqu’à atterrir sur un toit propre, sans trace de mousse, et qui me parut plus… solide sous les pieds. J’avais effectivement raison. Ici les habitations était plus grosse, plus somptueuse et plus on s’éloignait du quartier roturier, plus l’espace entre chaque habitation se faisait grand et était comblé par un jardin entretenu. Il fallait juste que je trouve la bonne maison et le moyen d’aborder ma cible dans les plus brefs délais.

    Lorsque je regagnai ma chambre, la cloche sonnait la demi de deux heure… tant de temps que j’avais passé dehors… il était temps de se reposer.

    Chapitre 3


    Dans les jours qui suivirent, j’allai chaque matin dans la boutique de Maria me faire piquer des aiguille dans la peau tout en résistant pour ne pas bouger et défaire les couture déjà faites. J’avais commandé une robe pourpre, dans un tissu couteux. Il fallait qu’elle mette en valeur les courbes de mon corps tout en les cachant aussi. Jusqu’à présente, elle ressemblait vaguement à ce que je voulais. J’avais montré le modèle, mais la finition pouvait tout faire changer. Pendant mes après midi, je me promenais dans la ville, repérant et faisant lentement un plan complet et détaillé des lieux. Je n’avais pas encore abordé le sujet de Dionack Allen avec la couturière… il fallait que je trouve le moment… le bon moment.

    Finalement, je n’eu pas besoin de le trouver… il vint à moi de lui-même. Cela faisait déjà une grosse semaine que j’étais sur place et c’était l’une de ces matinées que je passais dans la boutique. On arrivait à la fin, la couturière ne faisait plus que des petite retouche par-ci, par-là et elle me demanda brutalement et sans détour ce que je venais faire dans la région et si j’allais participer à la soirée de gala donnée dans la propriété du fils Rouler, qu’elle m’apprit, être un des plus proche ami de ma cible.

    • - Pour vous répondre, je suis ici pour raison personnel… en ce qui concerne la soirée, il se pourrait que j’y participe, en effet…

    Je réfléchis quelque seconde avant de continuer, sur un ton qui se voulait curieux et intrigué.

    • - Mais qui est ce Dionack Allen dont j’entends tant parler… ? Quel homme est-il pour qu’il soit si célèbre… ?


    Comme si j’avais dis quelque chose d’insensé, je vis la couturière ouvrir grand les yeux, choquée de ma question.

    • - Il est l’un des plus beau partit de la région… Riche, célibataire, jeune et incroyablement séduisant. Ici toutes les femmes qui le croisent deviennent des midinettes… des adolescentes.


    Bien évidement… j’allais briser les cœurs de beaucoup de femme… Mais tuer ne réjoui personne… tout les jours, quelqu’un attend le retour d’un être aimé qui a disparut ou qui est mort… La mort n’apporte pas le bonheur, juste la désolation.

    La couturière continua, me décrivant le personnage comme étranger de naissance à la région, arrivé depuis peu avec son argent et déblatérant de belle paroles révolutionnaire à qui veut bien les entendre. Il avait su se faire accepter parmi les villageois et la noblesse. Aimant festoyer, il organisait régulièrement des fêtes et soirée chez lui. Et, apparemment, il n’avait aucun soucis avec les autorités, avec les autres familles riche et même les roturier… alors diantre, pourquoi m’envoyait-on tuer un homme a la vie aussi banale…

    Lorsque je sorti de la boutique, un carton sous le bras renfermant ma robe, je me dirigeai tout droit vers l’auberge… il était temps pour moi d’entreprendre une petite promenade de santé du côté de la bourgeoisie.

    Chapitre 4


    Je marchais d’un pas calme, mes bottes à talons claquant sur les pavés du trottoir. Une calèche me doubla sur la voie routière et me coché le salua de la main, comme on salue une lady. La robe bleu nuit que j’avais emporté avec moi dans mes sac bruissait à chacun de mes pas. Mes avant bras nu dévoilait les lignes noir de mon tatouage et je sentais, glissé dans son fourreau, la petite dague caché sous le tissu un peu après mon coude. De même, caché dans le décolleté plus qu’avantageux, je sentais les lanières de cuir entourant mon poignard coller à la peau de ma poitrine. J’avais chaud… porter une robe, pour une femme ordinaire, signifie porter ses braies, un corset, les jupons et le tissu de la robe par-dessus… Pour moi, cela signifiait porter mes vêtement de combat, à savoir un pantalon de cuir tanné et souple, un corset au laçage posté à l’avant et non dans le dos, ainsi que les jupons de la robe, et la robe elle-même… Ajoutant à cela, je portais mes armes accroché un peu partout sur mon corps… Porter tout cela part un temps d’été prometteur était tout simplement étouffant et gênant. Et pourtant… les personnes que je croisais me regardaient à peine avant de me faire un petit salut d’un signe de tête… comme si j’étais l’un des leur.

    Je me promenai un bon moment dans ces rues propre, dégagée et calme, avant d’entré dans ce qui me semblait être un bar… Les tables étaient disposées un peu partout dans la pièce, offrant l’occasion d’être assit par deux, quatre ou huit. Le comptoir au fond de la pièce était richement décoré de peinture et de fleure. En fait, tout le bar était décoré de peinture pastelle et de fleure.

    D’un pas sur, je m’avançai jusqu’au comptoir, ignorant les coups d’œil lancé par les autres clients, et m’assis seul à un tabouret devant le serveur. Comme tout le reste, il était habillé avec classe et simplicité, faisant ressortir les tenues extravagante des autres hommes de la pièce. Il me regarda longuement avant de finalement me demander ce que je prendrai à boire, étonné qu’une « Dame » entre chez lui pour consommer et non pour ramener son mari chez elle. Je commandai un vers d’alcool fort et me tournai vers la salle, accoudée à la table du comptoir. Que des hommes, de riche ivrogne qui venait se saouler dans les bars pour se libérer de l’ennui mortelle de leur richesse. Le bal était ce soir même, j’étais déjà prête, mais je ne savais toujours pas où me rendre.

    • - Dites moi mon brave… Vous devez en voir des choses derrière votre boulot… en entendre aussi.


    • - Pour sûr ma Dame.


    Je souris et passai ma langue sur mes lèvres avant de me tourner vers le jeune homme, enjôleuse, me penchant au dessus de la table de travaille.

    • - Alors dites-moi… Je dois me rendre ce soir à un Bal, mais je viens d’arrivé ici et je ne sais pas où il a lieu. Pourrais-tu me rendre le petit service de m’indiquer la propriété des Rouler ?


    • - Ho mais bien sûr. C’est une grand propriété à la limite de la ville… on ne peut pas la louper… Elle est entourée par une grille repeinte à la feuille d’or… Elle est du côté de l’entrée bourge.


    Il déposa devant moi un vers remplit d’un liquide et me sourit, l’air de dire « bois ça et tu m’en diras des nouvelle, petite donzelle ». Je répondis à son sourire et prit le vers, l’avalant cul sec sans grimacer. L’alcool était bon, quoi qu’un peu trop sec, mais digeste. Je déposai sur le comptoir le prix de ma consommation et le remerciai pour les indications données avant de ressortir dans la rue.

    Levant le nez au ciel, je vis le soleil entamer les derniers centimètres qui le séparaient de l’horizon. Il était temps de se mettre en route pour se rendre à ce bal. Je marchai d’un pas régulier, mais mesuré, comme ce le devrait une dame de la haute cours. J’enfilai ainsi sous mes pieds près d’un kilomètre de pavé de trottoir, jusqu’à me retrouver devant une grille haute de trois mètres gardée par un homme vêtu de noir et gardant une épée à son flanc… Sans aucun doute, il fallait avoir une invitation pour entrer ou accompagner une personne invitée… Regardant autour de moi, je vis plusieurs couple arriver bras dessus, bras dessous et présenter un carton avant de pouvoir entrer. Il fallait que je trouve un homme qui y allait seul et que je le convainque de me laisser entrer avec lui en tant que sa cavalière… mais y avait-il seulement une seule personne qui viendrait seul ?

    C’est là que je le vis. Un homme d’une trentaine d’année qui avançait dans sa tenue chic, ses cheveux blond tombant devant ses yeux. Il avait l’air seul et habillé comme il l’était, il ne se rendait pas à la maison close du coin… Je m’avançai vers lui d’une démarche chaloupée et sensuelle tout en étant légère et je l’abordai en passant près de lui, assez près pour qu’avec mon bras légèrement tendu, je puisse lui caresser tendrement la joue et attirer son attention.

    • - Puis-je vous être utile ma Dame ?


    • - Ce serait plutôt à moi de vous poser cette question mon seigneur. Un homme tel que vous se rendant seul à un bal… c’est bien dommage. Et voyez, moi aussi je m’y rends seul… nous pourrions y aller ensemble. Vous ne croyez pas ?


    Il me regarda de ses yeux bleu ciel, interloqué, cherchant à reconnaitre dans mes trais le visage d’une personne qui lui serait connue.

    • - Ne cherchez pas plus longtemps… je suis arrivée à Sola il y a quelque jours. Je suis la princesse d’un peuple de Dahalia. Je suis ici en visite et à la recherche d’une personne que l’on ma conseillé.


    • - Une princesse ? vraiment ? Vous ne devriez pas rester seul Milady… cela pourrait être dangereux pour vous. Prenez mon bras et allons à ce bal.

    Je pris le bras qu’il me tendit et, prestant ma lignée royale, j’avançai tête haute à ses côté. Lorsque le garde nous demanda les cartons, mon « cavalier » tendit le sien et déclara accompagner la princesse de Dahalia à la soirée. Etrangement, le garde ne sembla pas s’en formaliser plus que cela et nous laissa passer sans rien demander. Nous entrâmes, souriant au couple que nous croisions. Parmi tout ce monde, parmi tous ces gens, il y en avait un, un seul, qui l’intéressait… sa cible. Elle fut surprise de voir son cavalier se pencher vers elle et lui murmurer quelques mots à l’oreille.

    • - Venez, je vais vous présenter à notre hôte de ce soir qui est aussi mon meilleur ami.


    Son meilleur ami… Je tournai la tête vers lui, curieuse… ce pourrait-il que cet homme soit ma victime ? Il me tira à sa suite, se faufilant entre les convives jusqu’à arriver devant un homme de grande taille et de grande stature, la peau basanée. Lorsque mon cavalier lui tapota l’épaule, il se retourna et nous dévisageât de ses yeux bleus azur. Il regarda à peine son ami avant de river son regard au mien, cherchant d’où il me connaissait.


[en cours d'écriture]

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