| Jeu 17 Mai - 0:09 | | | | Lien du sujet explicatif
Dormait-elle ? Difficile à dire... Cette sensation de chute, tombait-elle ? Dans ce cas, elle ne dormais pas. Ouvrant les yeux, Yrelith se rendit compte qu'il faisait toujours noir. Elle ne voyait rien, juste la caresse du vent sur son visage qui l'irritait un peu les yeux. Par réflexe, elle se gratta l'oeil, puis se rendit compte qu'elle voyait à merveille sa main. Il n'y avait aucune lumière, aucun mur, plafond ou sol, juste de l'obscurité, mais elle parvenait à voir parfaitement ses doigts se tortiller. Comment ?... Peut-être... Peut-être parce qu'il n'y a rien d'autre à voir. La lumière était bien là, elle éclairait tout ce qu'il y avait, mais, justement, il n'y avait rien d'autre à éclairer que la Cianopsitta qui chutait sans cesse. Cherchant à se stabiliser, elle parvint à se retrouver dans une position "allongée sur le dos". Sans savoir pourquoi, elle ne tentait pas de reprendre sa forme originelle, elle sentait qu'il n'y avait de toute manière rien d'autre à craindre que l'ennui qui l'attend.
C'est alors qu'elle repensa au monde dans lequel elle vivait, avant. C'était verdoyant, un beau ciel bleu, des forêts à pertes de vue... C'était vraiment un monde magnifique... Yrelith aimerait bien le revoir, un jour, pour pouvoir caresser les feuilles et les rochers, boire de l'eau du ruisseau, manger une pomme... Soudain, elle sentit quelque chose dans sa main. Surprise, elle se rendit compte qu'il s'agissait d'une pomme. Comment est-elle apparue là ? Aucune idée... Peut-être bien... Un mince sourire apparu sur son visage, avant de river son regard vers sa gauche, tendant son bras dans la même direction et d'imaginer le premier paysage qui lui passe par la tête. Une lumière blanche apparue au loin... Puis un long trait blanc horizontale avant qu'un ciel bleu n'apparaisse en même temps qu'une prairie parsemée de collines vertes, de montagnes traversées par une rivière. L'herbe était fraîche, les fleurs pétillantes, l'eau scintillante. C'était splendide ! Comprenant de plus en plus sa capacité, la Cianopsitta regarda aux alentours, agrandissant le paysage tout en rajoutant des détails qu'on aurait pu négliger, mais qui, au fond, était essentiel pour rendre ce monde fantastique. Marchant dans ce champ de verdures, elle souriait, riant joyeusement de ce qu'elle venait tout juste de faire. Elle pouvait créer à volonté, réajuster certains défauts qu'elle remarquait rien qu'en y songeant. En fait, à y penser... Elle était une déesse. Jetant sa tête en arrière tout en levant ses bras au ciel, Yrelith s'élevait lentement. À nouveau, la lumière blanche réapparut, entourant son corps, ses cheveux, ses vêtements pour tout mettre à son goût. Lorsque la lumière se dissipa, elle ne portait plus une robe rouge, mais une tenue très légère, alliant l'or et le rubis, sa coiffure était plus fine, plus longue, ses jambes étaient recouvertes par des rubans écarlates. Elle n'avait plus que les pouvoirs d'une déesse, elle ressemblait réellement à une déesse désormais. D'un gloussement, elle finit par être prise d'un fou rire. Riant aux éclats, elle s'envola dans le ciel, partant inventer un monde.
Cependant... Tout cela manquait un peu de... Vie... Toujours avec son sourire, Yrelith érigea un village. Il était dénué d'âmes, mais les maisons n'étaient pas pour autant vide. Il y avait la forge, l'arsenal, l'hôtel de ville et sa bibliothèque, une ferme ainsi que des habitations. Et dans tout ça, il manquait les habitants. Pour eux, elle n'avait pas envie de les inventer, de peur qu'ils se ressemblent trop, elle s'inspira alors d'autres mondes, comme par exemple de celui d'où elle vient, de Terra Mystica. Chaque être qu'elle y voyait était un potentiel acteur sur sa scène. Qui choisirait-elle... Et pourquoi pas ceux-la ? - Commencer:
Tout le monde commence dans le village, dans une habitation différente ou pas, selon le nombre qu'on est. Vous apparaissez tous dans ce village étrange sans comprendre pourquoi ni comment, la première chose à faire serait de chercher à le savoir.
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| | Yrelith
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| | Jeu 17 Mai - 13:55 | | | | Elvir s'étire, se tape la main droite sur le mur, s'en étonne, prends conscience qu'il est sur un lit, alors qu'il est sensé dormir dans sa couverture. Il se relève brusquement, se prend la poutre dans la tête, s'écroule sur le lit, tourne sur le coté de douleur, et tombe du bon mètre 50 qui sépare son lit et le sol le plus proche. Il reste comme ça quelques secondes, puis en hurlant, et en pestant il se relève en se tenant la tête.
"Mais c'est quoi ce truc !?! Ça fait mal bordel !!"
Il regarde autour de lui, et constate qu'il ne connait absolument pas l'endroit où il est, et ça ne ressemble à rien de ce qu'il connait. Il descend les escaliers, et constate qu'il est dans un moulin. Il sort, en frottant sa tête, et voit un paysage qu'il ne connait pas, un paysage haut en couleur, magnifique, entourant un corps de ferme. Le plus étonnant était que ce paysage était comme si l'homme n'avait jamais foulé cette terre, ce qui n'était pas possible, vu que tout Terra avait été visité.
"Mais où est ce que je suis moi....?"
*Pas sur Terra...*
*Quoi !?! Oh punaise, mais où je suis tombé moi... Au moins tu es là.*
*Tu te débarrassera pas de moi aussi facilement.*
Elvir sourit et marcha vers le village qu'il apercevait un peu plus loin. Il espérait rencontrer quelqu'un, trouver des réponses, quelque chose pour lui expliquer pourquoi il était là.
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| | Sam 19 Mai - 18:46 | | | | Le nouveau venu avançait, se déplaçait, se questionnant sur cet étrange monde. Où était-il ? Que faisait-il là ? Comment ? Pourquoi ? Tant de questions en si peu de temps... Cela fit rire la Cianopsitta. L'observant depuis plus loin que les cieux, Yrelith remarquait qu'il se dirigeait vers le village. Qu'espère-t-il y trouver ? Des armes ? Des habitants ? De la nourriture ? Des habitants... Il est vrai qu'il n'y en a pas beaucoup... Peut-être devrait-elle faire quelque chose que seuls les Dieux savaient faire jusqu'à maintenant. Créer de la vie.
Gloussant à cette idée, elle fit d'abord quelques premières expériences dans son domaine. L'imagination fertile et débordante de la déesse lui fit donner naissance à de nombreuses créatures, certaines adorables, d'autres mortelles. Il y avait un peu de tout, surtout des hybrides entre deux animaux. Des oiseaux aux plumes étincelantes, des rongeurs sans poil à la queue épineuse, des lion avec le postérieur et les jambes arrière d'un cheval. Au début, elle pensait que ça donnerait un résultat exquis, exotique, puis au final, ça la dégoûtait... Toutes ces choses, c'était si... Si... Basique. Aucune originalité, tout semblait venir de mondes déjà existants et milles fois connu. Il fallait qu'elle invente de nouvelles capacités, de nouveaux membres, de nouveaux yeux. C'était son monde, elle avait bien le droit de faire ce qu'elle en voulait, comme par exemple prendre son temps pour créer une première forme de vie.
Devrait-elle être hostile, ou bien amicale ? Empoisonnée, ou douée de caractéristiques médicinales ? Ce petit être qui se baladait, Elvir Farimor, était seul dans un monde vide... Peut-être piochera-t-elle dans son monde originel plus tard. Pour l'instant, elle comptait lui envoyer un... "Allié", si on pouvait appeler cela ainsi. Yrelith rouspétait. L'inspiration ne venait pas. Aucune idée ne lui traversait l'esprit pour lui permettre de créer une belle forme de vie. Tant pis, elle le fera plus tard. En attendant, qui peut-elle piocher sur Terra Mystica...
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| | Yrelith
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| | Dim 20 Mai - 16:47 | | | | Aedis ouvrit les yeux en ronchonnant. Hier, elle s'était endormie avec son corps d'humaine, et elle n'avait pas l'habitude de se reposer avec quelqu'un d'autre que son corps habituel de demi-elfe. En se levant, elle vacilla, avant de réussir à s'habituer à son centre de gravité bien plus bas qu'en règle général. En soupirant, encore à moitié dans le vague, elle attrapa son sac, et le mis sur son dos, décidant qu'elle remercierait le tavernier de l'avoir monté là après la bagarre, puis qu'elle irait se changer dans une ruelle avoisinante. Elle avança de quelques pas vers la porte... Et se cogna à l'armoire. Reculant en jurant, tenant son front bleui à deux mains, elle regarda autour d'elle, et se rendit compte que quelque chose clochait. Il y avait trois jours, quand elle avait décidé de passer une semaine en ville, elle était entré ici, avait pris une chambre. Qui n'avait pas du tout cette tête la veille. D'impersonelle et fonctionnelle, elle était passée à décorée, presque de façon surchargée, et... Vivante. Ouvrant l'armoire, elle vit que le meuble était séparé en deux : du linge féminin, du linge masculin... Comme pour un couple. Que faisait-elle donc là ? Tout cela l'inquiétait, et elle révisa ses plans. Se déshabillant rapidement, elle prit dix minutes à se transformer en semi-elfe : cheveux blonds et courts, yeux verts, grande taille, oreilles légèrement pointues... Prenant son gambison et sa tunique, elle ceignit son épée et sortit de la pièce. L'air était léger, et il n'y avait pas un bruit. Fouillant rapidement la maison, sur ses gardes, elle en vint à la conclusion, fort logique, qu'il n'y avait personne. Prenant toutefois de la nourriture de la cuisine et du cellier, elle sortit. Et son étonnement redoubla : non seulement elle n'était plus dans sa chambre, ni dans l'auberge... Elle n'était pas non plus dans le même village ! Les rues étaient désertes, alors que le soleil était haut dans le ciel. Rentrant dans une maison voisine, elle en fit l'inspection, qui se solda par le même constat : seule. Quand elle sortit, sac sur le dos, elle vit sur un chemin menant vers le village une silhouette s'avancer. Souriant, ravie de voir quelqu'un, elle s'avança vers celle-ci, restant néanmoins sur ses gardes : qui sait qui était cette personne ? En l'occurrence c'était un jeune homme qu'elle n'avait jamais vu.- Bonjour... Excusez-moi, est-ce que vous savez où nous sommes ? Elle rougit, se sentant bien stupide. Allons bon, c'était une farce, qui récompensait sa beuverie de la veille ? Elle n'avait plus grand souvenir, le dernier clair étant une vision de sa main tenant une bouteille vide s'abattant sur le crâne d'une armoire à glace.- Je dois vous paraître bien étrange, mais c'est que je me suis réveillée sans avoir souvenir d'être venue ici... Stupide, disais-je donc ?
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| | Dim 27 Mai - 14:44 | | | | Elvir marchait vers le village d'un pas un peu perdu, il vit une personne marcher vers lui, qui l'apostropha :
"Bonjour... Excusez-moi, est-ce que vous savez où nous sommes ?"
Elvir ne put s’empêcher de sourire quand elle s'empourpra. Il alla pour répondre mais elle enchaîna :
"Je dois vous paraître bien étrange, mais c'est que je me suis réveillée sans avoir souvenir d'être venue ici..."
Elvir rigola plus franchement, préférant sourire que s'attrister.
"Et bien je suis exactement dans le même cas que vous, je me suis endormi à la belle étoile, et je me suis réveillé dans une chambre."
Il regarda autour de lui.
"Et il semblerait que nous soyons seuls ici."
Il tendit la main vers la jeune femme.
"Enchanté, je m'appelle Elvir."
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| | | Mar 29 Mai - 8:22 | | | | Son attitude provoqua plus de rire que de surprise chez le jeune homme. Serait-ce donc bien une vaste plaisanterie, organisée par elle ne savait quel manant qu'elle se ferait un plaisir de châtier ? Elle arqua les sourcils, prête à répondre d'une voix désagréable aux sourires finalement amicaux de l'étranger, mais ce dernier la prit de cours en lui répondant. Apparemment, il lui arrivait la même chose. D'abord méfiante, Aedis décida de le croire, et hocha la tête.
- J'étais dans une taverne hier... Je pensais que suite aux... désagréments que j'ai causé, on m'avait fait une mauvaise blague... Mais effectivement, il semblerait que nous soyons bel et bien seuls.
Elle frissona, cette impression d'immensité ne lui plaisant qu'à moitié. L'inconnu se présenta comme éant Elvir, perdant du même coup son statut d'inconnu. Serrant la main qu'il lui tendait d'une poigne directe et dure, elle répondit :
- Moi de même, Elvir, je suis heureuse de ne pas être seule. Je m'appelle Aedis.
Soupirant, elle relâcha la main d'Elvir, et se tourna, avant de revenir vers lui.
- Une idée de la suite des évènements ? Quelque chose à faire ?
Parce que de son côté...
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| | Mar 5 Juin - 16:21 | | | | Gwandyr dormait profondément, rêvant à quelques batailles, combats, tavernes et promenades à travers de grandes prairies, accompagnée de son fidèle compagnon Tempête. Elle était bien, mais toutes les bonnes choses ont une fin, et c'est encore mieux de les vivre en vrai. Le soleil était venu réveiller la jeune fille, qui ouvrit les yeux en s'étirant et en bâillant.
*Allez!*
La rousse se redressa, s'asseyant dans son lit.
-Hein?
Ce n'était pas son lit. Elle regarda autour d'elle. Maison inconnue de sa mémoire.
*Me dis pas que je me suis pris une cuite et que je ne me souviens de rien? C'est pas possible...*
La guerrière se leva d'un coup, puis sortit de la chambre, découvrant une salle à manger de taille moyenne. Elle remarqua aussi qu'elle était complètement habillée, et que son arme était là.
*C'est déjà ça*
Soudain, elle se demanda ce qu'il était advenu de son cheval et courut dehors, cherchant une écurie où il pourrait se trouver. Elle fouina dans le village pendant un moment, puis abandonna.
-C'est pas possible, quelle galère!
Gwandyr frappa dans un mur avec sa main.
-Bon sang qu'est-ce qu'il s'est passé? C'est quoi cet endroit?
Elle se mis en quête de trouver quelqu'un pour en savoir plus, comme elle le faisait toujours.
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| | Gwandyr
Partie IRLCrédit avatar : Base: http://tony-tzanoukakis.deviantart.com/art/Miss-Halloween-258524418Double compte : -Vitesse de réponse : Lente
| | Dim 15 Juil - 21:18 | | | | Que de grandeur dans ce nouveau monde ! Tout paraissait gigantesque, tout paraissait hors d’atteinte, tout paraissait inaccessible… Ou bien, ce n’était que sa vue qui lui jouait de vilains tours… Léandre, pourtant, savait distinguer rêve et réalité. Et ça, ce n’était pas un rêve - ou du moins pas le sien ! Par réflexe, il tenta de se mettre debout, mais l’action fut bien difficile à réaliser. En effet, pas facile de se hisser sur ses pieds lorsque l’on possède quatre pattes : son pire cauchemar était de retour, et il ne pouvait rien y faire ! D’ailleurs, que s’était-il passé avant qu’il ne soit « téléporté » dans cet endroit ? Il - si ses souvenirs ne lui faisaient pas déjà défauts – bataillait et castagnait des poivrots dans un bar local, après que ces derniers lui aient renversé un pichet de bière sur ses bottines en cuir et vomit dans sa pinte remplie aux trois-quarts …
« Quelle bande d’encul*s. »
Une belette douée de parole et grossière, cela va sans dire, n’était pas chose courante dans la vie de tout les jours. C’était une des raisons qui poussait Léandre à ne jamais prendre cette forme. Les autres étaient plus ou moins compréhensibles : une belette est fragile, une belette attire tout les animaux pourvus de dents, une belette est très convoitée pour sa fourrure… Rien qui puisse réellement l’aider. Au contraire, cela ne pouvait que, tout au plus, lui créer d’innombrables ennuis supplémentaires. Et Léandre n’était pas du genre à accepter de mourir sous forme animale…
« Et merde… Où je suis ? »
Une cage ? Réellement ? C’était un coup monté ! Un coup monté !! Léandre s’approcha des barreaux de sa cellule et secoua celle-ci de toute ses forces, la voyant basculer très légèrement, mais pas suffisamment pour la faire chuter du meuble sur lequel elle était posée. Il observa très rapidement l’environnement, et découvrit une roue en très mauvais état, occupée par un rongeur du nom de « Hamster », qui semblait s’adonner à un jogging perpétuel et sans intérêt. Sans attendre, Léandre rongea certaines parties stratégiques du « jouet » puis agita une feuille de salade périmée devant les yeux de son cousin malin, qui accéléra le pas afin – en vain – d’attraper la friandise. Comme prévu, l’ensemble se décrocha et se dirigea à vitesse V en direction de l’un des cotés de la cage, suivit de très près par la belette. La force des deux rongeurs réussit à la faire basculer totalement et à la renverse, précipitant mortellement le hamster tandis que Léandre, non surprit, réussit à s’éjecter sur le lit, goutant à la liberté de nouveau. Une liberté bien méritée…
« Bon… Maintenant, il me faut une cachette… »
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| | Léandre
Partie IRLCrédit avatar : John-John RaptorDouble compte : MéfaitVitesse de réponse : Veuillez prendre RDV 1 an à l'avance
| | Dim 15 Juil - 21:48 | | | | Une, deux trois, quatre... Quatre personnages entrés en scène ! Parfait ! On pouvait dire que c'était à présent suffisant pour commencer à jouer. Commencer à jouer... Yrelith gloussa, pendant un moment elle compara ce monde à un simple jeu d'échec. Quoique, le principe était amusant... Peut-être s'en inspirera-t-elle, à l'avenir. Pour l'instant, il fallait s'occuper de ses invités. Qu'allait-elle leur faire faire ? Une rencontre incroyable avec une créature inconnue ? Un monstre des marais, ou bien un être bienveillant qui les guide ? Non non, pas de guide, ce serait trop facile... Ils devaient être autonomes, ils devaient se débrouiller seuls. Ou en groupe, en tout cas... Bref, passons ! Dans son palais construit à la va-vite, mais tout de même resplendissant d'une blancheur éclatante, la Cianopsitta faisait les cent pas, réfléchissant sur une "première épreuve".
Alors alors, elle s'était dit un "monstre des marais" ? Mais il n'y a pas de marais dans les parages... Tant pis, ce sera pour plus tard. Voyons un peu l'environnement, pour voir s'il l'inspirait. Ils étaient à peu près dans une petite plaine, quelques collines, des montagnes un peu plus loin... Un tremblement de terre ? C'était peut-être un peu beaucoup, pour commencer... Un doux, alors, mais pas trop. Il va falloir doser les secousses. Suffisamment dévastatrices pour faire s'effondrer une maison ou deux, mais pas trop, histoire de ne pas déchirer le sol et d'ouvrir une crevasse sous les pieds de ces aventuriers. Maintenant qu'elle avait l'idée, comment l'appliquer. Elle avait tous les pouvoirs, mais ce qui était le plus amusant, c'était bien la manière de les appliquer.
Elle se contenta de faire simple, se dit-elle. Elle leva la paume de sa main vers le haut, la mettant à plat, puis souffla doucement une brise qui prit petit à petit une forme physique. D'abord un gaz blanc et bleu, puis une sphère, parfaitement blanche, transparente et uniforme. Ensuite, les différentes habitations du village apparurent sur le globe, redessinant la silhouette de la sphère, de même pour les différents personnages qui s'y trouvent. À présent, elle voyait tout, plus rien ne lui échappait. Quelle étrange sensation, que de tenir des vies sur la paume de sa main... C'est comme si leur existence dépendait d'elle. Il suffisait d'une petite envie de la part d'Yrelith pour que tout s'envolait... Mais y aller si vite n'était pas amusant, pas du tout. Elle se devait de... Prendre son temps... Elle leva doucement son index, et le rapprocha de l'orbe flottant devant elle, de plus en plus près, jusqu'à effleurer le toit du moulin... - Première épreuve:
L'Effondrement Yrelith a un contrôle total sur chaque partie physique du village, aussi bien le sol que les bâtiments eux-mêmes, il lui suffit d'exercer une pression sur le globe pour faire s'effondrer une maison, de faire glisser son doigt pour ouvrir le sol. Le but est simple : Survivez, si vous êtes capable de rester debout face aux tremblements de terre.
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| | Yrelith
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