[HRP : J'ai choisis de tester une nouvelle façon de RP pour moi ^^ Je changerais donc la troisième personne pour la deuxième, j’espère que ça ne troublera pas !]

C’était pourtant une magnifique journée ! Tu t’étais chamaillé avec elle, comme à ton habitude … Les passants vous prennent pour un couple parfois, et vous frôlez chaque jour la dispute. Pourtant, chaque soir, un de vous deux fait le premier pas pour se faire pardonner ! Ton esprit tourmenté s’était temporairement volatilisé, tu aurais pu en devenir un simple combattant qui protège ce qu’il aime… Mais cette petite trêve avec toi-même venait de s’envoler à l’instant même ou ces démons venaient d’apparaître.

Depuis plusieurs minutes déjà, vous courriez dans l’espoir de semer vos poursuivants. Mais, farouches, ils vous traquaient comme deux bêtes sauvages lors d’une battue, désespérés. Toi, Léandre, tu lui fis signe de disparaître une fois la ruelle passée. Ton arc à la main, une flèche pointée en direction du ciel, tu attends le moment opportun pour tirer et tu détends tes muscles en voyant un des Démons s’écrouler au sol dans sa course. Malgré ton habilité, tu n’auras pas le temps d’en décocher plus. Ils se jetèrent sur toi et en tentant de t’asséner plusieurs coups. C'était bien mal te juger, car malgré la différence de corpulence, tu es un humain bien plus coriace que la normale ! Tu esquivas, tu dansas, jouas avec eux malgré leur nombre… Tu finis pourtant par prendre la fuite pour rejoindre ton amie, mais t'avaient-ils prit de vitesse ; un certain nombre d’entre eux étant déjà à sa poursuite… Elle savait se débrouiller, et bien que tu ne craignes le pire, tu connaissais au fond de toi sa capacité à venir à bout de ses ennemis sans ton aide.

« Je finis ici, et j’arrive. Je te le promets… »

Des paroles lancées dans le vide ; elle n’était déjà plus là. Tu fis face aux démons, ces êtres dénudés d’âme, de cœur, de tout ce qui est « bon ». Ils ne sont pas si différents de toi au fond … Certes, leur physique était effrayant, contrairement au tiens, et pourtant, vos vies se ressemblaient… C'est au fur et à mesure que tu les tranches que cette idée te rattrape, que ce sourire dénué de toute compassion, celui lçà même qui avait disparut auparavant, ne réapparaisse sur tes lèvres. Ta soif de sang ne disparaîtra jamais : tu es né pour combattre, pas pour protéger. Cela fait seulement quelques minutes maintenant / désormais que tu t'es séparé d’elle, et pourtant, tu commences d’ors et déjà à l'oublier un peu… L’amour n’est rien, l’amitié n’est rien, seule la mort te délivrera.

Les gens fuient dans la ville ! Il n’est pas coutume de voir autant de sang couler dans cette avenue paisible… Les caniveaux prennent goût à une nouvelle liqueur, et le nombre de tes adversaires semblent diminuer en même temps que tes forces. Peu importe, tu viendras à bout de n’importe qui, de n’importe quoi… Qu’ils viennent ! 10, 20, 100, 200 ! Un bataillon complet ne viendrait pas à bout d’une bête déchainée… Une bête qui n’a plus rien d’humain, une fois recouverte de sang. Les démons hésitent désormais à se lancer tête baissée dans la mêlée, tu le sais, trop d’entre eux sont à terre pour se permettre de te prendre pour un simple mercenaire… Pourtant, un autre apparaît dans ton dos, et bien qu’il n’ait aucune arme dégainée, tu l’attaques, sans merci, sans même lui laisser le temps de réagir… Mais contrairement à ses compagnons, ce dernier esquive – de justesse certes, mais tout de même ! Coup de chance, tu ne lui laisseras pas le temps de réagir et continueras à lui lancer une série d’attaques. Une série d'attaque oui ... mais qu’il parvient pourtant à éviter à chaque fois, comme s’il prévoyait tes mouvements… Ce n’est plus un coup du hasard, ce monstre est plus entrainé que les autres !

Peu importe. Il n’en resta pas moins en position de faiblesse, et, sous tes coups incessants, il ne pourra bientôt plus tenir debout… Du moins, ce que tu penses, car son poing vient frôler ton visage de très près, entrainant ta chevelure sur son passage ... La force dans son bras est impressionnante. Ce coup aurait pu te tuer, avais-tu pensé sur l'instant, s’il tu n’avais pas obéit à ton instinct sur le moment. Ta pluie de coups cesse, ton regard se croise avec le sien… Tu es effrayé, mais tu jubiles. Il est arrivé ... enfin.

Le démon ne comprenait pas pourquoi cet homme l'attaquait si brusquement, la seule chose qu'il savait c'était qu'il devait esquiver le coup d'épée s'il ne voulait pas mourir. Silvius fit un bond en arrière et sentit l'arme passer très près de son visage. Il n'eut même pas le temps de se mettre en position de combat que son adversaire avait à nouveau sauté sur lui. L'homme recouvert de sang était vraiment rapide, il enchaînait les coups rapidement ne laissant pas le démon reprendre ces esprits, mais heureusement pour Silvius, il pouvait compter sur sa queue pour servir de troisième appui et ainsi esquiver plus facilement les attaques. Le démon esquiva donc tous les coups et il réussit même à placer une attaque lors d'une petite ouverture, un coup de poing puissant mais il rata de peu son ennemi qu'il l'avait esquivé au dernier moment. Peut être que la contre attaque n'avait pas fonctionné, mais au moins il avait réussi à couper le rythme de cet homme, la surprise se voyait dans ses yeux et Silvius devait en profiter.

Son poing était passé tout prêt du visage plein de sang de l'homme, il avait frappé dans le vide mais ce n'était pas pour autant finit, le poing s'ouvrit avant de se refermer sur la chevelure de son adversaire pendant que leur regard se croise rapidement. Maintenant qu'il le tenait, il allait lui apprendre que cela ne servait à rien de frapper dans le vide... Le démon comptait lui mettre un coup de boule mais au moment de la rapprocher de lui, les jambes repliées de l'homme se posèrent sur son torse avant de ce déplier rapidement envoyant le démon en arrière.

- Hum...

Lui qui pensait avoir gagné au moment où il l'avait attrapé... maintenant qu'une petite distance les séparés, Silvius observa rapidement ce fou plein de sang qui l'avait attaqué sans aucune raison. C'était un homme bien battit, plus petit que lui en hauteur mais aussi en carrure, il avait des cheveux mi-long et un sourire aux lèvres... ils étaient donc deux à rire de la situation ? Le sang mêlé c'était fait attaquer par surprise et avait malgré tout réussi à repousser son adversaire, voilà pourquoi lui souriait, mais et son adversaire alors ? Pourquoi ? Peut être car le combat était loin d'être fini et en voyant le dégagement qu'il venait d'effectuer, Silvius comprit qu'il ne devait pas le sous-estimer.

Le démon se lança donc à l'assaut, il avança rapidement vers son adversaire et para facilement grâce à son gantelet droit la lame ennemi, tout en parant il lança sa main gauche doigts en avant pour trancher la gorge, Léandre esquiva mais Silvius n'en avait pas fini, son mouvement de bras au lieu de s'arrêter en voyant l'esquive continua, les épaules suivirent le mouvement avant que ce soit au tour du bassin pour qu'au final ce soit tout le corps qui effectua une rotation... la queue fouettant au passage l'air en direction de l'humain. L'avait-il touché ? Aucune idée et peu importe, le démon se mit à nouveau face à lui. Il enchaîna les coups de poing comme un boxeur en restant le plus près possible pour ne pas laisser à cet homme le temps de lancer une riposte. Pour finir sa série d'attaque, Silvius lança un coup de pied en plein dans le ventre de son ennemi qui vola en arrière...

C'est à se moment-là que le sang mêlé les remarqua, il avait était absorbé dans son combat et n'avait même pas remarqué cette bande de démon juste derrière l'humain. Qui étaient-ils ? Et pourquoi ils étaient là ? En tout cas, ils n'avaient pas l'air de vouloir intervenir, tant mieux.

Léandre se releva et lança au démon un regard noir, il fit tourner son épée dans le vide comme pour se préparer avant de se lancer sur Silvius. Le démon au lieu de reculer pour esquiver monta au contact pour attraper la lame avec sa main, mais son adversaire lui asséna directement un coup de genou dans les cotes et un crochet du gauche. Ce n'était pas n'importe qui, il avait anticipé la technique de Silvius !!! Mais il n'avait pas frappé assez fort, Silvius n'avait pas lâché larme et le coup de poing n'était pas assez puissant pour le sonner.

- A mon tour...

Le démon lança son poing en visant à nouveau le ventre, c'était un coup vraiment puissant et son adversaire vola en arrière sans toucher le sol.

Le combat était-il déjà terminé... ?

La panique. Elle se diffusait lentement dans tes veines, tel un venin brûlant. Cœur palpitant ; rythme cardiaque qui s'affole. Tes mains étaient moites. La situation ne semblait plus à ton avantage. Que se passait t-il ? Tu n’arrivais plus à faire face ? Ta détermination pourrait pourtant t’emmener loin… Tu ne pouvais pas perdre ta volonté maintenant. Ta mâchoire se crispa, tandis que tu resserrais le poing sur la garde de ton arme. Tenir. Tenir. Tu devais tenir bon. A tout prix. Ton cœur s'agitait follement dans ta poitrine. Tu combattais pour tuer, tu combattais pour vivre, pour te prouver ton existence ! Les coups de ton adversaire étaient puissants et bien placés ; l'onde du choc fit vibrer tes os, manquant de te faire lâcher prise. Chocs étourdissants. Il en pleuvait en rafale. Tu luttais. Encore. Mais tu fis bientôt réduit à ne parer que mollement les attaques. La fatigue, la lassitude envahissait ton corps. Tenir. Tenir. Ta conscience de l'ordonnait. Un coup. Gauche. Droite. Botte arrière. Gauche. En bas. ces coups se suivaient, tu en perdis le compte. Son dernier te propulsa dans les airs, te faisant lâcher ton arme … Le choc contre le mur fut violent : tu sentis tes organes se remuer, tes yeux se troublèrent quelques secondes et tu eu peine à tenir sur tes jambes. Une fois stabilisé, tu secouas la tête comme pour te redonner un peu de force, mais le démon ne semblait pas vouloir te laisser le temps de reprendre tes esprits. Son poing sembla perforer ta poitrine, et ton corps s’écrasa de nouveau contre l’obstacle derrière toi, coupant ton souffle, et te faisant toussoter… Tu réussis pourtant à placer tes mains sur son bras tendu, avant de t’extirper de son emprise. C’était à toi d’attaquer, de nouveau ! Essoufflé au possible, tu rassemblas tes dernières forces...Tu profitas de ton agilité pour passer sur son flanc, avant de le faire chuter à terre, ce qui laissa le temps de récupérer ton arme. Il fut rapidement relevé, et lança de nouveau la charge tendis que tu adoptais une position défensive. Le démon ré attaqua de la même manière, te permettant d’esquiver avec aisance en plaçant, par la même occasion, un coup d’épée qui sembla atteindre son membre supérieur… Pourtant, en regardant le point d’impact, tu compris que cette partie de son corps n’étaient autre qu’un bouclier impénétrable ; ton coup l’avait coupé, pour ne pas dire « égratigné ».

« Coriace, mon salaud. »

Tu fis volte-face. Il était toujours dos à toi, l’occasion rêvée d’en finir… Alors que tu te lançais à la charge, tu fus coupé dans ton élan par son coude qui passa à quelques centimètres de ton front, lui offrant la possibilité de se remettre dans la bonne direction. Tu enchéris avec une attaque à la main visant sa nuque, lâche mais efficace qu’il esquiva en se laissant tomber en arrière, retenu par sa queue … Il t’était impossible d’enchaîner de nouveau, car il venait de s’éloigner de toi, comprenant que tu venais de redevenir maître de la situation. Le coup qu’il t’avait infligé se fit de nouveau remarquer, t’arrachant une grimace discrète qu’il n’eut sans doute pas remarqué. Cet homme était fort, très fort ! Pour la première fois, tu rencontrais un vrai combattant, une personne contre qui tu mettais réellement ta vie en jeu. Quelqu’un qui vivait ce duel comme s’il l’eut attendu toute sa vie… Pour reprendre des forces et calmer ta respiration, tu fis quelques pas de gauche à droite, ne quittant du regard ton adversaire. Tes premiers ennemis se contentaient d’observer de loin, comme s’ils respectaient cette rencontre… Ce n’est pas tout les jours que l’on a l’occasion d’admirer ce genre de confrontation, tu n’en avais toi-même jamais aperçu ! Ton regard se détacha du sien pour venir se perdre sur le sol, quelques mètres devant lui. A chaque aller-retour, tu t’étais rapproché très légèrement, afin qu’il ne soupçonne pas que tu souhaitais reprendre le combat aussi vite … Tu tenais tes couteaux de lancer dans tes mains, prêt à le prendre par surprise, au moment ou il s’y attendrait le moins…

« Tu es un bon combattant. Ton nom ? »

« Sil… »

Un peu de lâcheté peut faire gagner un combat ! C’était quelque chose que tu comprenais très bien. Tes couteaux se dirigeaient déjà vers ta victime, et la victoire semblait évidente … Par précaution, tu t’étais lancé vers lui pour l’empêcher d’agir si ton attaque échouait, mais à cette distance et à moins d’un miracle, il lui était impossible de ne pas être touché.

[HRP : Comme le précédent, je vais encore l'améliorer ^^ Ce n'est donc pas la version définitive !]

Combat farouche, duel interminable … Un niveau si similaire que personne n’aurait pu parier sur l’issue de cette confrontation ! Le sang des démons s’était mélangé au tiens, ton corps était couvert de blessures à tant d’endroits qu’il t’était impossible de définir d’où provenait la douleur … Étourdit, à terre, tu jetas un bref regard autours de toi avant de te relever, comprenant que dans ta situation, chaque secondes perdues étaient un pas de plus vers la mort. Fort heureusement, lui était encore à genoux, probablement plus hébété que toi … Alors que tu te rapprochais, pensant profiter de la situation, ton adversaire t’envoya une chaise en plein visage, te faisant chuter en arrière, sur le ventre, à quelques pas de lui … De ton arcade jaillit un flot de sang qui finit pas s’estomper : il ne t’avait pas loupé, malgré sa position de faiblesse ! Tes blessures te tiraillaient ; tu crachas au sol ta salive, mélangée à du sang noirci par le combat … Si ça ne finissait pas rapidement, tu finirais par mourir d’épuisement avant qu’il n’ait besoin de te trancher.

« Dans le genre coriace… T’es… T’es plutôt bon. »

Cette nouvelle entaille t’obligea à fermer l’œil droit, te privant d’une bonne partie de ton angle de vision. Tu t’étais relevé rapidement, essoufflé par les efforts surhumains que tu devais fournir en ce moment même. Ton épée pointée en direction de sa poitrine, tu attendais le moment propice pour attaquer… L’occasion se présenta lorsqu’il perdit un instant l’équilibre : tu t’élanças vers lui et donna un coup d’estoc, qu’il para avec ses deux poings. Néanmoins, la distance courte entre ton corps et le sien te permit alors de frapper son genou droit, qu’il posa à terre aussitôt. Tu n’attendis par une réaction de sa part et tu enchaînas avec un crochet gauche rapide et efficace, à tel point que tu sentis les os de ta main se « décrocher » un instant …

Pourtant, malgré ce coup puissant, il resta droit et t’attrapa ce même bras sans difficultés, se releva et débuta une séance de torture rapide, qui te décrocha des hurlements de souffrances qui traversèrent toute la ville. Impuissant, tu contemplais la scène en tant que victime, conscient de ton erreur futile qui allait te coûter la vie… Mais tu te rendis compte que lui aussi avait commis quelques fautes lorsque tu aperçut un morceau de verre assez large planté dans sa taille. In extremis, ton poing vint frapper de toute ta puissance cet endroit, l’enfonçant de quelques centimètres supplémentaires dans le corps de ton ennemi mais ne laissant pas ta main indemne. L’opération réussit, il lâcha prise et tu goûtas de nouveau à ta liberté !

« Souffres-bien… »

En lui sautant dessus, tu le fis chuter au sol sur le dos, et avachis sur lui, tu décocha des coups par dizaine, oubliant par instant tes mots, tes plaies, tes lésions. Tu finis malheureusement par manquer de souffle, et il n’attendit pas meilleur occasion pour te renvoyer la pareille en un seul coup qui te fit traverser toute la pièce pour venir percuter une armoire, faisant basculer celle-ci sur toi ainsi que la vaisselle et autres bibelots faisant office de décoration. Que de renversement de situation ! Au bout de combien de temps l’un des deux guerriers finirait-il par céder ?

Aucun moyen d’avancer ? Aucun moyen de t’échapper ? Tu avais agis sottement en ne faisant qu’esquiver ses attaques ! Son prochain coup allait percer tes entrailles… Les ailes du dénommé Silvius s’élevèrent devant toi, tandis qu’il semblait concentrer son âme et son corps dans ce coup décisif … Ton dernier réflexe fut de mettre tes bras devant toi afin de te protéger, puis plus rien. Tu sentis ton dos percuter brièvement un premier obstacle puis un autre bien plus dur ; une énorme douleur parcourut ton corps et finalement, tu perdis connaissance, ne te cachant point que tu n’ouvrirais sans doute plus jamais les yeux.

Pourtant, tu sursautas, te provoquant des maux de tête intenses et te faisant dégurgiter ton repas. Un bien pour un mal, car tu pu te rendre compte que la mort n’était pas venue t’emporter. Malgré tes vertiges, ta surdité temporaire et ton bras inutilisable à cause de précédent coup de ton adversaire, tu rampas pour dévaler les dernières marches de l’escalier dans lequel tu te trouvais. Deux flèches vinrent se planter sous ton nez lorsque tu réapparus au rez-de-chaussée, te rappelant que tu étais dans une très mauvaise situation. Un coup d’œil sur le coté te permis d’apercevoir, à travers un mur ébranlé, les démons entrant en furie dans la bâtisse, un avertissement qui suffit à te remettre sur pieds – ton allure semblait plus proche désormais d’un vieux clochard bossu que d’un guerrier ! Avec difficulté, tu te dirigeas en direction d’une fenêtre que tu tentas d’ouvrir, mais il était déjà trop tard… Un groupe te faisait face, armes à la main, et tu n’avais plus la force de lutter contre tant d’ennemis à la fois.

« Je vois. Un miracle, maintenant, pour me sortir de… »

Tu ne pus terminer ta phrase, car le plancher au dessus de la troupe éclata en morceaux tandis que tu te protégeais le visage avec ton seul bras encore fonctionnel. Lorsque tu retiras celui-ci, lentement, tu aperçus quelques corps au sol et au milieu de ces derniers, le Demi-démon à genoux, essoufflé, te cherchant du regard avec harde. Tu eu un geste de recul lorsque ses yeux s’arrêtèrent sur toi, mais tu fus arrêté par le mur de l’édifice.

Tandis qu’il marchait avec assurance vers toi, ton regard se dirigea furtivement vers une épée au sol, prêt de ta jambe, abandonnée par un démon dont le cadavre faisait office de décoration. D’un geste d’une rapidité impressionnante, tu donnas un coup de pied sur le pommeau de l’arme qui s’éleva dans les airs , te permettant de t’en saisir et d’asséner un coup à ton ennemi. Mais la lame ne bougea pas d’un pouce, coincée entre le mur et le poing de Silvius, ayant apparemment prévu ton attaque. L’arme, totalement aplatie, se brisa finalement sous la pression, ne laissant dans ta main qu’un morceau de métal inoffensif … Que tu enfonças dans l’orbite du géant, le forçant à ramener ses mains sur son visage. Pendant cette période de grâce, tu passas sur son flanc et te saisis d’un arc en mauvais état, laissé à terre par l’une des créatures écrasée suite à l’apparition du combattant. Tu retiras du mur l’une des flèches qui aurait, plus tôt, du te transpercer le visage et, l’arc bandé, tu attendis le moment propice pour décocher ton dernier atout. Silvius ôta ses mains de sa figure, et avant de pouvoir comprendre ce qui lui arrivait, se retrouva transpercé d’une flèche dans le corps. Un pas, deux pas… Trois pas en arrière, puis il perdit l’équilibre et vint heurter l’un des piliers maintenant encore la maison en état ! Quelques pierres tombèrent alors, puis le bâtiment s’effondra en partie sur lui-même, te laissant le temps de déguerpir… Tu ne te retournas pas mais te contentas de courir le plus rapidement possible vers l’avenue la plus proche, toussant à en cracher tes poumons … Tu n’avais pas retrouvé la totalité de ton ouïe, mais tu pus aisément distinguer le bruit d’une troupe au galop, signifiant que les Démons ne lâchaient pas l’affaire. Ainsi, tu disparus dans les rues de la ville, laissant derrière toi un combattant vénérable et d’une force rare, ayant sans doute trouvé un adversaire à sa taille ! Te doutais-tu alors, à cet instant, que votre rencontre ne s'arrêterait pas à un vulgaire combat ?


[Fin du RP Elite entre Léandre et Silvius.]