Terra Mystica

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 Une ère de carnage débute. [TERMINE]

 
Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Mar 17 Mar - 1:06
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Prêt d’une route en terre reliant la mystique Drayame et Sen’tsura la Magnifique, au bord du bras sud de la rivière du lac Enchanté, se trouve une petite auberge. Elle borde la forêt, dernière étape avant de s’enfoncer sous la sylve, défiant les ténèbres par sa simplicité bienveillante. Elle est en bois et en pierre et ne s’élève que d’un étage, celui-ci étant réservé aux voyageurs voulant se reposer là pour la nuit. Elle semble paisible, ainsi épargné par les bouleversements du pays, continuant à voir des gens passer même si le nombre de voyageurs a baissé et que le nombre de soldats a augmenté.

C’est la tombée de la nuit et dans la salle paisible, l’aubergiste est en train de servir les clients tandis que sa femme, derrière le comptoir, nettoie la vaisselle et range. Un sanglier est sur la broche, parsemant l’atmosphère de sa forte odeur et un tonneau de bière ouvert fait planer une douce odeur de fermentation. Les clients profitent d’un repos bien mérités et se délassent d’une journée de voyage. De nombreuses races sont attablés, nains, humains, elfes, orc ; et de toutes les professions, voyageurs, commerçants, soldats de l’Aile comme vagabonds. Tous partagent ce moment tranquillement. Les soldats surveillent, les nains s’esclaffent, les elfes dialoguent, les humains parlent et l’orc boit. Quand la porte de l’auberge s’ouvre pour laisser entrer un nouveau voyageur, le tenancier lève la tête pour le saluer. L’homme est grand, bien bâti et porte une cape couleur sable qui recouvre son visage. Une barbe sombre dépasse de l’ombre de la capuche et n’accorde aucune attention à l’aubergiste. Il ne porte aucuns sacs ou bagages. Il n’a que cette cape sur lui, le cachant aux yeux de tous et un grand manche dépassant de ses omoplates. Les gardes lèvent le regard. Encore un vagabond. Tout le monde continue de parler.

L’étranger se faufile entre les tables jusqu’au comptoir. Pesamment, il pose un coude sur le bois, entrouvrant sa cape par la même occasion. La femme de l’aubergiste s’avance pour le servir. En se penchant, elle remarque alors ce que l’étranger cache sous sa cape. Des crocs de bouchers, attachés au gilet de cuir noir de l’homme, dressent leurs piques ensanglantés vers la femme qui ne peut retenir un cri d’effroi. Elle lève le regard et croise celui de l’étranger. Souriant. Un sourire carnassier fixé sur sa face, il la regarde d’un regard torve comme quelqu’un qui vient de vous surprendre. Tout le monde se retourne, tout le monde fixe l’étranger mais seul son dos est visible. Dans un sursaut, la tenancière s’éloigne de l’homme qui se retourne pour faire face aux clients tendus. Dans un large geste, il ouvre sa cape, la glissant dans son dos. L’acier de six crocs reluit sur la tenue noire de l’homme. A sa ceinture pend un poignard mais surtout, touchant quasiment le sol, une gigantesque faux de guerre laisse planer une menace évidente. D’un mouvement vif, l’homme, toujours dissimulé par sa capuche, se hisse sur le comptoir pour dominer la foule. Il ouvre grand les bras, comme pour englober toute les personnes présentes.

-Bien le bonsoir ! Je me présente, je suis l’Ecorcheur.

Il serra ses mains et dit d’un ton plus menaçant.

-Et je prends contrôle de ce lieu. Messieurs !

En réponse à son appel, plusieurs Hommes de la clientèle sortent des épées. Les gardes essayent de dégainer mais ils se retrouvent encerclés par une dizaine d’hommes en armes. Les autres clients de l’auberge, stupéfaits, n’osent bouger et seul l’orc, buvant une bière semble ne même pas remarquer la situation. Des clients tentent de sortir mais deux hommes se placent devant la porte pour la bloquer. Sautant de son perchoir, l’homme qui se prénomme l’Ecorcheur atterrit en faisant cliqueter tous de son équipement de boucher. Il se dirige vers le tenancier, toujours immobile, tétanisé près du feu. Le dominant largement, le bandit se penche sur lui comme pour le renifler. Il se redresse, satisfait de toute évidence et tourne son regard vers le groupe de gardes immobilisés. Menacés par autant d’hommes qu’eux, ils regardent l’homme s’approcher sans dire mot. Le sergent, grand et puissamment bâtis n’est pas particulièrement beau. Son armure d’officier ne cache pas la bêtise dont il semble être fait.

-T’va avoir des ennuis toi. On est des gardes de l’Empire, on peut t’faire s’qu’on veut ! T’croit être assez costaud pour m’arrêter moi et mes gars avec ta bande de paysans ? Quand tu partiras, on t’donnera la chasse et on t’pendra haut et court.

Courageux mais pas téméraire, il n’avait pas fait mine de bouger pendant sa tirade pour éviter d’être embroché par un des surveillants. Le bandit s’arrêta devant lui et le toisa. Son sourire réapparut rapidement. Il frappa. Un coup traitre, dans les parties génitales du sergent, sécha ce dernier. Les gardes l’accompagnant firent mine de bouger mais tous les bandits les menacèrent et ils ne purent qu’assister à l’humiliation de leur chef. Plié en deux, incapable de se défendre, le sergent n’arrivait même pas à respirer tellement le coup avait été violent. Se détournant, le chef des bandits préleva dans l’âtre un grand tisonnier rougeoyant. Les gardes se tendirent. Le sergent releva un œil larmoyant pour apercevoir le fer chauffé au blanc s’approcher. Il tenta une dernière fois de respirer. Le tisonnier se rapprocha encore de son visage. Quand il sentit la chaleur sur sa peau, il cria.

Les spectateurs eurent du mal à ne pas entendre les derniers hurlements de souffrance du garde torturé. Le bandit encapuchonné laissa le corps retomber et se tourna vers le reste des gardes. Ils étaient tétanisés, conscient de ce qui allait se passer. Il regarda les clients. La peur se lisait sur tous les visages, de toutes les races. Seul l’orc paraissait tranquille, regardant la scène d’un œil concupiscent. Il n’avait étrangement pas fais mine d’intervenir pour le moment, attablé qu’il été. Le bandit lui sourit de toute ses dents.

-Hé l’orc. Tu veux être de quel côté de la lame ? Celui qui tranche ou celui qui reçoit ?

Sans attendre de réponse, le chef des bandits redirigea son attention sur les gardes.

-Mais je ne compte pas vous laisser me donner la chasse. Au massacre !!!

Ce fut le chaos général. Au cri de guerre, les bandits commencèrent à massacrer tout le monde. Gardes, marchands, voyageurs. La nuit résonna des cris des victimes. Les combats furent courts, le carnage gigantesque. Quand le jour se leva sur l’auberge, il ne put que constater la scène. La salle n’était plus remplit que de cadavres horribles baignant dans leur sang, reposant dans des positions hideuse. La pièce n’était plus que l’innommable preuve de la monstruosité d’un homme. Et comme une signature de son infâme forfait, pendant au-dessus de l’entrée de l’auberge en vus de tous, le corps du pauvre sergent torturé. Ecorché, éventré, les mains transpercées par un croc de boucher le tenant à la façade, il ne ressemblait plus à un homme mais à un étendard monstrueux. Cloué à la porte, une feuille de parchemin tachée de sang disait :
L’Ecorcheur règne désormais sur cette forêt. Viens en ami ou meurt.
Atlas se recula de quelques pas et admira son œuvre. Il sourit et se tourna vers l’orc.

-Je sais récompenser ceux qui font les bon choix. Suis-moi Nakh.

L’Ecorcheur remit sa capuche et s’en alla vers les ténèbres de la forêt.


Atlas Anerko

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Mer 18 Mar - 23:05
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D'un œil torve, Nakh regardait la mousse de sa bière disparaitre petit à petit dans sa boisson. Que faisait-il ici ? A la frontière du pays des bouffeurs de salade ? En vérité le Tueur de Trolls ne savait pas. Encore et toujours sur les routes, à la recherche d'une mort digne. D'une quête, d'une aventure. Sans but, l'orc se réfugiait assez vite dans l'alcool et le silence. Même avec un but il le faisait d'ailleurs. Il aimerait chanter un bon vieux refrain barbare de sa composition, mais il doutait que les clients, de toutes races, le suivent. Chacun restant de son côté. Les nains avec les nains, les bouffeurs de salade avec les bouffeurs de navets, et les humains avec leurs problèmes.

L'orc finit sa chope et recommande la petite sœur. La porte s'ouvrit, laissant un courant d'air frais souffler sur la nuque du peau-verte. Il ne se détourna pas de sa chope. Pas la peine. Si il avait pris la peine de se retourner, il aurait aperçu un simple vagabond, vêtu d'une simple cape. Rien de bien intéressant prime abord mais son instinct, presque animal, aurai grogné. Mais là, son instinct dormait en ronflant bruyamment, assommé par le houblon fermenté. Un cri féminin tout d'abord. Mais l'orc préférait boire sa bière. Il ne s'en détournera que si les choses deviennent intéressantes. Pas avant.

-Bien le bonsoir ! Je me présente, je suis l’Écorcheur.

Le nez dans sa chope, l'orc écoute d'une oreille distraite.

-Et je prends contrôle de ce lieu. Messieurs !

Le chuintement de l'acier sortant de son fourreau. Si caractéristique. Finissant sa bière, l'orc sourie. Peut-être que ce soir serais plus distrayant que d'habitude. Néanmoins il fit pas mine de se retourner. Nakh sentait que les affres de l'alcool lui engourdissait les sens et les gestes. Pas tout de suite. Ne pas intervenir tout de suite. Se concentrer sur sa respiration et ne pas faire attention au sol qui tangue légèrement. La chope toujours en main, il se tourna lentement vers le théâtre des festivités. Bientôt il voudrais participer, encore fallait il qu'il ai un léger résumé de la pièce. Des éclats de voix et un homme qui crie de douleur. Des hommes, épées tirés contre des soldats. Celui qui s'était auto proclamé l’Écorcheur torturait le sergent de l'unité présente. Avec un sourire carnassier. Un sourire qui plut à Nakh d'ailleurs. L'orc sentit comme un lien entre lui et le bandit. Son instinct se réveilla en baillant. Il l'aimait bien. L’Écorcheur avait une présence sanguinaire qui faisait sourire l'orc.


-Hé l’orc. Tu veux être de quel côté de la lame ? Celui qui tranche ou celui qui reçoit ?

Le Tueur se leva pesamment, les brumes de l'alcool se dissipaient. Le corps entrainé du peau-verte réagissait tout seul à l'ambiance électrique du moment. Cela sonnait comme un appel à la violence pour l'orc.

-Nakh est toujours du bon côté d'la lame. Krkrkrkr.

Et au mot "massacre", il réagit instinctivement. Calant son cri de guerre sur celui des bandits, il se lança dans la bataille, hache dégainée. Attaquant au hasard, l'orc trancha la tête d'un marchand apeuré. La tête vola avant de retomber sur une table un peu plus loin. En faisant de grands moulinets avec sa hache runique, le Tueur entama un des couplets préférés.


♫♪ On m'dit qu'la vengeance
Est un plat qui s'mange froid !
Mais moi j'préfère ma pitance
Chaude, et pas dans les p'tits plats !♫♪

D'un coup brutal, il enfonça le tranchant de sa hache dans un soldat dans l'épaule. L'arme s'enfonça jusqu'à l'abdomen du soldat, laissant une profonde déchirure et le sang éclaboussant l'orc. La hache resta bloqué dans la chair et la cote de maille du corps titubant. Les nerfs de l'homme le faisait encore tenir debout. Qu'a cela ne tienne, le peau-verte lâcha sa hache et lança son genou dans le visage d'un nain qui s'était jeté sur lui avec un marteau de guerre. L'arme contondante tomba en même temps que le corps trapu du nabot. Le poing de l'orc frappa violemment un autre soldat dans la nuque qui s’effondra contre un autre, les déséquilibrant tous les deux. L'orc chantait, s'amusait et distribuait gnons à tour de bras.

♫♪Mais il faut qu'tu saches mon gars !
Qu'en amuse-gueule j't'arrach'rai l'bras !
D'la tête jusqu'au jambes
J'te boufferais la viande !♪♫

Il ôta l'arme du corps du soldat, ôtant en même temps les derniers souffles de vie qu'il lui restait. Profitant de l'élan, il trancha un autre soldat en diagonale. Chaos et violence, voilà le quotidien que voulait Nakh. Morts et sang. Corps démembrés et décapitations. Son souffle s'accéléra, ses mouvement se firent plus brutaux. Plus dévastateurs. Les cris de souffrance et de peur exultaient l'orc. Ses veines se gonflèrent. Il était comme en transe. Un corps plein de violence, voilà ce qu'il était. Il était proche de l'état de berserker. Mais ce que les gens oubliaient, ou ce qu'ils ne savaient pas, c'est que les orcs entraient dans ce célèbre état de berserker que grâce à des émotions puissantes. Tel le chagrin, la colère ... La peur. L'amour.

Non. Il n'entrerait pas en berserker ce soir. Ce soir, l'orc se distrayait. Il était dans son élément. Il était juste violence et massacre.

♫♪Tes os j'les ballanc'rai par terre
Avec un p'tit peu d'chance mon p'tit père.
Tes amis sauront qu'a l'avenir
Nakh est pas l'gars qu'i' faut trahir ♪♫

L'orc acheva sa chanson et le massacre en écrasant le crâne d'un soldat sur une chaise. Brisant la boite crânienne et le bois du siège en même temps. Le chaos était passé. Ne laissant que corps démembrés et hémoglobine. Les bandits essuyèrent leurs lames sur les vêtements souillés de leurs victimes. Certains adressèrent un sourire ou un léger signe de tête au Tueur qui était intervenu. Nakh leur répondit de même. Il s'autorisa même à claquer l'épaule de l'un d'eux qui passait devant lui.

-Ouais. On s'est bien bidonné.

Le Tueur parcourra la salle de son œil valide. Du sang, des membres sectionnés, des tripes ... Il inspira à plein poumons. Ah qu'il aimait le travail bien fait ! L'aube pointait au dehors. Et le chef des bandits, l’Écorcheur, se tourna vers le barbare vert et lui sourit, de ce sourire carnassier qui semblait être sa marque de fabrique.

-Je sais récompenser ceux qui font les bon choix. Suis-moi Nakh.

-Si on s'marre toujours autant, que ouais que j'te suis.

Et le Tueur de Trolls, Nakh le Massacreur, rengainant sa hache runique dans le dos et emboita le pas de l’Écorcheur. Le cœur gonflé par les massacres qu'il sentait venir.


Nakh le Massacreur

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Mer 25 Mar - 19:36
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Iryo avait quitté son petit village de Sahawi le temps de monter en Drayame, afin de refaire le plein de son stock d'herbes ; il n'y avait que dans la forêt sacrée des Elfes qu'elle pouvait espérer trouver tous les simples qui lui étaient nécessaires pour son métier d'herboriste.

Après quelques jours de voyage sans encombre, la jeune femme à la peau ambrée était enfin arrivée à destination, et n'avait pas tardé à chercher ses plantes, prenant soin de préciser aux gardes Elfes qu'elle rencontra qu'elle n'avait nulle intention belliqueuse. Elle fronça les sourcils en les voyant partir, puis haussa les épaules et se mit en "chasse" : ça l'occuperait un bon moment.

Sauf qu'en marchant un peu au hasard, tombant sur les plantes qu'elle recherchait et se disant qu'elle les ferait sécher avant de repartir, elle était loin de se douter qu'elle tomberait dans un sacré traquenard. Un moment, elle leva la tête pour vérifier qu'elle était toujours sur un chemin : quelle ne fut sa surprise de voir une auberge, dont en sortait un homme vêtu de noir et un...

Un orc ?!

Elle se cacha de son mieux dans les fourrés en se plaquant une main sur la bouche, se maudissant d'avoir été si peu discrète. Pourvu qu'ils ne la repèrent pas, pourvu qu'ils ne la repèrent pas...

Iryo

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Lycan

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Mer 25 Mar - 20:59
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Un beau matin de Nelnurr, Aneko et Rokh s'éveillèrent en pleine forêt. Le soleil tapait la peau de l'esper, et sa chaleur la faisait sourire dans son sommeil. Mais le calme inhabituel la réveilla, et elle heurta involontairement Rokh, qui sursauta. Elle rigola en le voyant tourner plusieurs fois sur lui-même avant de la regarder. Il semblait lui aussi quelque peu déboussolé.
Elle lui lança une poire bien juteuse, et il l'attrapa avec un sifflement de remerciement. Elle sifflota une petite mélodie joyeuse, prévoyant une belle journée riche en surprises. Puis elle mangea une pomme avant de déclarer qu'ils devaient partir. Rokh se baissa et elle monta à cru sur le dos du bel oiseau.
Il donna un grand coup d'ailes et s'envola. Quelques secondes plus tard, ils survolaient une partie de la forêt. Une immensité verte s'étendait sous leur yeux, quelques clairières étaient visibles, mais le vert dominait le champ de vision. Rokh volait bas, doucement. Le vent dans le plumage, il appréciait ce moment de calme.
Soudain, Aneko lui tapota le garrot doucement et pointa son doigt vers le sol. Le phénix comprit qu'elle voulait descendre et se dégourdir les jambes. Il se posa donc doucement à terre, et ils marchèrent sur le chemin.
Alors qu'il marchaient, Aneko lui montra quelque chose devant eux. Il suivi ce qu'elle montrait et vit ce qu'elle avait remarqué. Deux hommes... non, un homme et un orc marchaient ensemble. Dit comme cela, ça paraît normal. Ce qui est plus étrange, c'est que l'homme et l'orc marchaient ensemble dans la forêt.
Le phénix comprit qu'elle ne voulait pas se cacher, ni risquer de se faire tuer. D'autant plus qu'elle vit que les deux personnes étaient accompagnées d'humains. Les deux êtres pouvaient la voir.Mais Aneko ne voulait pas spécialement qu'ils la remarquent, elle ne fit donc aucun bruit et se contenta d'attendre qu'ils la remarque sans faire de bruit.

Aneko

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Sam 4 Avr - 14:51
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Atlas se retourna pour faire face à l’orée de la forêt et leva le bras pour faire signe à ses hommes à qui il tournait le pour qu’ils le suivent. Il se renveloppa ensuite dans sa cape de forestier. Nakh sur ses talons, Atlas reprit :

-J’ai du travail pour des gens qui n’ont pas peur de se salir les mains. Et de ce que j’ai vu, tu es du genre compétent. Et j’aime les gens compétent Nakh.

Il sentait la présence de l’orc derrière lui.

-J’ai regroupé ces hommes à partir de différente bandes qui occupaient autrefois la région. Ils m’ont rejoint de leur plein gré quand ils ont vus ce qui se passait à ceux qui s’opposait à moi. Je suis du genre à penser que c’est à celui qui arrive à prendre la place à qui il revient le droit de régner. Le reste de mes hommes sont dans un camp dans la forêt.

Atlas savait qu’il devait avoir l’orc avec lui. Cela lui procurerait une force de frappe phénoménale en plus de marquer les esprits. Peu d’homme égalaient un orc au corps-à-corps. Avec Nakh à ses côtés, s’il arrivait à le convaincre de sa force et donc de gagner son respect, il pourrait sans problème attaquer les convois les plus lourdement défendus.

-Que dirais tu du poste de Lieutenant Nakh ? J’ai besoin que l’autorité règne dans mes rangs. J’ai vu comment tu te bats. Force, courage, sans peur. Voilà ce dont j’ai besoin pour faire régner l’ordre dans ces rangs de bandits. Je n’ai confiance qu’en les gens qui sont capable de se défendre eux-mêmes et ce que j’ai vu m’a plus. Cette position te donnera le droit de piocher dans les meilleurs trésors et tu auras ce que tu voudras. Mais je ne supporterais pas la désobéissance. JE suis le chef et le premier qui le remettra en cause aura la preuve que j’ai mérité cette place.

Pour l’instant, Atlas ne voulait pas qu’on sache qu’il était un loup-garou. Si on décidait de contester son autorité, il aurait un avantage sur le pauvre fou. Alors qu’il continuait à parler avec l’orc pour le convaincre de rentrer dans les rangs, il sentit une odeur puissante arriver à ses narines. Malgré sa banque de données olfactive de garou, Atlas n’arriva à reconnaitre cette odeur. Il s’arrêta dans sa phrase, tournant la tête à droite à gauche pour déterminer d’où venait l’odeur. Ils s’étaient rapprochée de la forêt et n’était séparés de l’ombre protectrice que d’une centaine de mètres. Son bras surgit de dessous sa cape, le poing fermé. Derrière lui, tous les hommes s’arrêtèrent et sortirent leurs épées du fourreau. La voix d’Atlas se fit plus animale, plus grave et basse.

-Y a quelqu’un ici. Ou quelque chose. Ca nous observe. Discrètement. C’est pas loin.

Le loup-garou fendit sa cape en deux et la fit passer dans son dos, offrant à tout le monde la vue son sinistre équipement de boucher. Il décrocha la faux qui pendait dans son dos et laissa tomber la tête par terre, soulevant un petit nuage de poussière qui enveloppa la lame. La brise légère souleva sa cape, lui amenant par la même occasion de nouvelle fragrance. Il percevait en même temps que l’odeur puissante un parfum plus discret, celui des herbes médicinales coupées qui transpirent leurs huiles essentielles.

-Et il y a quelqu’un d’autre qui est là.
Son sourire torve s’ouvrit plus largement, dévoilant une rangés de dents blanches et une canine proéminente. Il se tourna vers Nakh et d’un mouvement de tête lui désigna la direction approximative.

-Monsieur Nakh, prenait cinq hommes avec vous et trouvez-moi les personnes à qui appartiennent ces odeurs.


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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Sam 4 Avr - 18:25
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-J’ai du travail pour des gens qui n’ont pas peur de se salir les mains. Et de ce que j’ai vu, tu es du genre compétent. Et j’aime les gens compétents Nakh.

L'Orc acquiesça, même si l’Écorcheur ne pouvait voir son visage. Se salir les mains, pour quelque tâche que ce soit, était une activité normal pour le Tueur de Trolls. "On fait pas d'omelette sans casser des crânes" comme dirait l'expression.

-J’ai regroupé ces hommes à partir de différente bandes qui occupaient autrefois la région. Ils m’ont rejoint de leur plein gré quand ils ont vus ce qui se passait à ceux qui s’opposait à moi. [...]


De ce que l'Orc avait vu dans la taverne, il imaginait sans mal comment l’Écorcheur avait convaincu les réticents à sa cause. Il lâcha un sourire carnivore. Si il avait su, il aurait trouvé un moyen pour le rejoindre bien avant.

[...] Je suis du genre à penser que c’est à celui qui arrive à prendre la place à qui il revient le droit de régner. Le reste de mes hommes sont dans un camp dans la forêt.

Le barbare haussa un sourcil. D'autres hommes ? Bwar. Après tout pourquoi pas. Plus on est de fous, plus on est de fous.

-Que dirais tu du poste de Lieutenant Nakh ? J’ai besoin que l’autorité règne dans mes rangs. J’ai vu comment tu te bats. Force, courage, sans peur. Voilà ce dont j’ai besoin pour faire régner l’ordre dans ces rangs de bandits. Je n’ai confiance qu’en les gens qui sont capable de se défendre eux-mêmes et ce que j’ai vu m’a plus. Cette position te donnera le droit de piocher dans les meilleurs trésors et tu auras ce que tu voudras. Mais je ne supporterais pas la désobéissance. JE suis le chef et le premier qui le remettra en cause aura la preuve que j’ai mérité cette place.

Lieutenant ça sonnait bien. Sergent aussi. Bwarf. Tant qu'on respectait le Nakh, ça lui allait. Peu importe le titre, peu importe les trésors promis. Il ne serait pas un simple troufion et c'est tout ce qu'il lui fallait. Le Lieutenant-Sergent accepta très vite sa nouvelle condition, aussi vite qu'il pouvait boire un tonnelet de bière en vérité. Quant à la position hiérarchique de l’Écorcheur, cela ne faisait pas un pli pour le Tueur de Trolls. Il dégageait une aura animale et charismatique comme l'Orc n'avait jamais pu voir chez un humain. Et surtout que chef d'une bande, c'était trop de responsabilités pour Nakh. Obéir, faire obéir, taper les récalcitrants, tuer les ennemis, baston, picoler, bwar. Nakh était plus que compétents dans ces domaines, même si il n'avait jamais vraiment donner d'ordres. A part "Crève", "Sers moi une bière.", "Nan j'payerais pas, connard.".

Soudainement, alors que le chef tentait encore de prêcher un convaincu, il s'arrêta, un poing fermé en l'air. La colonne s'arrêta comme un seul homme, aux aguets. L’Écorcheur reniflait l'air, tel un prédateur pour repérer sa proie.

-Y a quelqu’un ici. Ou quelque chose. Ça nous observe. Discrètement. C’est pas loin.

L'Orc dégaina sa lourde hache runique en grognant de frustration. Il commettait déjà un impair alors qu'il venait d'entrer dans sa nouvelle fonction. Il va falloir vite se rattraper si il voulait continuer à jouer les bras droits. Comme le chef, Nakh huma l'air. L'odorat des Orcs était plus développés que celui des humains, pourtant il ne sentait rien à l'orée de cette foutue forêt. Seulement des relents de primevère, de bois, de terre. Un tronc rongé par les moisissures un peu plus loin dans la forêt. Rien de bien intéressant. Qu'avait donc repéré l’Écorcheur, Nakh ne le savait.

-Et il y a quelqu’un d’autre qui est là.

"Et" ? Il y aurais donc deux personnes, au moins. Même l'Orc pouvait le déduire. Non pas qu'il sache compter. Dès que ça dépasse les dix doigts de ses mains, il ne sais plus, ça l’énerve, et il tape. Mais deux personne, ça faisait l'index et le majeur. Ou le pouce et l'index. On s'en branle. Il renifla encore, inspirant un peu plus fort. Il sentait quelque chose d'étrange, mais quoi donc ?

-Monsieur Nakh, prenait cinq hommes avec vous et trouvez-moi les personnes à qui appartiennent ces odeurs. fit l’Écorcheur, d'un autre sourire carnassier, et d'un coup de tête lui montra l'origine des odeurs.

- Pas d'problèmes chef.

Le Lieutenant-Sergent fraichement promu se retourna vers les bandits et désigna un petit groupe du menton.

- Truc, Machin. Avec moi. Et pis toi, toi et toi aussi. On verra pour les noms après. ordonna l'Orc, de sa voix la plus autoritaire possible.

Truc et Machin grimacèrent en entendant leurs sobriquets. Et c'est à contrecœur qu'ils suivirent Nakh, mais ils apprendraient vite à obéir sans rechigner au Lieutenant.

Les cinq hommes derrière lui, l'Orc avançait à l'odeur. Il avait crapahuté en Drayame, sur le territoire des gaylfes, comme Nakh aimait les appeler. Et il connaissait un peu les odeurs habituelles de la forêt. Mais cette odeur, qui lui rappelait les onguents et autres pommades pour soigner les bobos des frêles et fragiles humains, semblait nouvelle. Un intrus donc. Une autre odeur, indéchiffrable mais identifiable par son étrangeté signalait un autre intrus, un peu plus loin. D'un geste, le Sergent envoya trois hommes vers cette odeur, tandis que lui, Truc et Machin allait vers la première odeur. Dans un chuchotement, Truc laissa entendre à Nakh qu'il était fort peu discret. Encore une chose que l'Orc devait apprendre. Ce dernier grogna mais ne put dire le contraire, il envoya les deux bandits en éclaireur. Sans un bruit, ils disparurent bien vite dans les ombres des fourrés. C'était pas des branquiniolles de seconde zone se dit l'Orc, en admirant leur discrétion.

Le Tueur vit enfin l'origine de l'odeur des simples médicinales. C'était une jeune femme, accroupi derrière un fourré pour se dissimuler. Les cheveux d'ébène, une couleur de peau assez sombre et des vêtements exotiques. Une bien jolie femme se dirait les hommes normaux. Mais Nakh n'était pas un homme normal. Ce n'était même pas un homme, c'était un Orc. Et les jolies humaines, il s'en tamponnait le coquillard. Mais il devait avouer qu'elle n'était pas désagréable à regarder. L'Orc ne fit pas dans la discrétion, encore. Et c'est d'un ton jovial, laissant pointer un peu de bestialité dans sa voix qu'il l'apostropha :

- Uk Princesse !


L'Orc avait un vil faciès. Entre ses énormes crocs jaunâtres, sa peau verte, au teint sale et marbré de cicatrices, son œil manquant, sa haute crête crasseuse ... Il savait qu'il avait un physique repoussant, et s'en amusait. Il devança la réaction de rejet et de dégout de la jeune femme et continua avec amusement.

- Ravi qu'pour vous aussi ce soit l'coup d'foudre, har har. L'Orc perdit son rictus amusé et pris un air plus grave. Mais on aime pas trop les gens qui s'cachent. Ça fais suspect, hein. Alors pas d'gestes brusques, ou alors j'décolle vot' mignonne p'tite tête, j'l'empale sur ma hache d'armes et j'bouffe c'qui reste d'votre corps tout joli. Z'allez m'suivre sans faire d'histoires.

Le Sergent vit du coin de l'oeil Truc et Machin s'approchait furtivement de la jeune femme, par derrière. L'Orc reprit son air amusé, qu'il lui donnait un air encore plus animal.


Nakh le Massacreur

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Sam 4 Avr - 20:48
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Tétanisée par ce qu'elle voyait, Iryo n'osa pas bouger pour se mettre en sécurité, et ce fut une erreur. Si elle avait bougé, elle aurait peut-être échappé aux trois gus, deux humains et l'orc, qui étaient partis à sa recherche quand ils l'avaient repérée.

Elle voulut s'enfuir, mais au moment où elle tournait sur ses talons, elle tomba sur l'orc, qui lui lançait avec un rictus :

Uk Princesse ! Ravi qu'pour vous aussi ce soit l'coup d'foudre, har har. Mais on aime pas trop les gens qui s'cachent. Ça fais suspect, hein. Alors pas d'gestes brusques, ou alors j'décolle vot' mignonne p'tite tête, j'l'empale sur ma hache d'armes et j'bouffe c'qui reste d'votre corps tout joli. Z'allez m'suivre sans faire d'histoires.

Iryo lui lança un regard mauvais, lui cracha dessus et chercha à s'enfuir ; c'était sans compter les deux comparses de l'orc qui s'étaient glissés derrière elle. Ils l'attrapèrent, et l'un d'eux la maîtrisa pour l'empêcher de se débattre pendant que l'autre, muni d'une corde, lui attacha les poignets dans son dos, les chevilles et les genoux avant de la mettre au travers de l'épaule de son comparse.

Ainsi trimbalée comme un vulgaire sac, la demoiselle ne se retint pas de les traiter de tous les noms d'oiseaux, et son vocabulaire était, ma foi, assez varié. Au début, cela amusa les deux hommes qui accompagnaient l'orc - ce dernier en avait l'air d'en avoir rien à faire - mais quand on vous agonise d'injures depuis déjà une minute, on perd facilement patience. Celui qui l'avait ligotée, exaspérée, trouva un chiffon qu'il mit en boule avant de le fourrer dans la bouche de l'herboriste à la peau tannée par le soleil, avant de rajouter une sorte de foulard qu'il attacha derrière la nuque d'Iryo, lui fermant les lèvres pour un bon moment.

Quelques instants s'écoulèrent avant que la jeune femme n'entende un de ses ravisseurs déclarer :

Voilà ce qu'on a trouvé, patron. Une vraie tigresse.

Et la demoiselle tomba assez inélégamment sur les fesses, faisant ricaner les deux hommes qu'elle fusilla du regard avant de chercher à se défaire de ses liens. Mais où diable était-elle tombée...

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Mer 8 Avr - 14:23
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Aneko observa la scène de son poste. Elle vit l'orc partir avec deux autres hommes, mais elle était trop loin pour entendre ce qu'il disait. Elle était absorbée par la scène et ne vit pas les trois hommes qui se dirigeaient vers elle. Rokh lui donna un léger coup de bec sur le bras. La Mage sursauta et se tourna.
Les hommes étaient devant eux. Ils avaient des armes, et ne les cachaient pas. Cependant, ils ne semblaient pas menaçants, aussi elle ne fit qu'allumer ses mains, sans se montrer agressive. Ses yeux roux se posèrent sur les personnes qui se tenaient en face d'elle, et son visage se fit impassible. En ce moment, elle fut heureuse d'avoir appris à masquer ses émotions.
Un petit sourire apparu sur ses lèvres tandis qu'ils l'interpellaient :

Hey, toi ! Qui es-tu ?
Je me nomme Aneko, voici mon partenaire, Rokh. Je suis Mage et en passant au dessus de la forêt, j'ai vu votre maître et un orc sortir d'une auberge. Sans doute un carnage, à l'intérieur. J'ai donc laissée ma curiosité me mener et je me suis posée là.
Eh bien... suis nous !

Aneko senti une main serrer son bras. Rokh réagit au quart de tour et voulu pincer l'homme. La femme fit un signe que seul le majestueux oiseau vit et ce dernier s'arrêta. Il la regarda, se demandant ce qu'elle faisait. D'un signe de tête rassurant, elle le tint tranquille. Il comprit qu'elle ne risquait rien.
La Mage suivi les hommes sans rechigner, l'oiseau sur les talons. Elle se planta devant l'homme, qu'elle regarda dans les yeux. Puis elle s'inclina, autant pour le saluer que pour lui montrer un signe de respect. Elle prit la parole, sa voix parfaitement neutre et maîtrisée :

Bonjour, je suis une Esper de feu, mon nom est Aneko et mon compagnon se nomme Rokh. Nous sommes ici car nous vous avons vus du ciel sortir de l'auberge, et il est rare que nous croisions des gens dans les forêts. Je suis enchantée de vous rencontrer.

Elle salua d'un signe de tête et senti la tête de Rokh dans son dos. Elle lui demanda mentalement ce qu'il avait, et la réponse fut simple :

Ils sont mauvais. Tu as vu toutes ses armes ? Il n'est pas une personne à fréquenter.

Elle se tourna vers son phénix et lui caressa la tête doucement. Rokh ferma les yeux et elle senti que la peur de son ami se calmait, sans disparaître complètement. Elle sourit et fit face à l'homme, rejoint par l'orc et les deux hommes. Ils amenaient une jeune femme, dont la peau mate s'accordait parfaitement avec ses cheveux bruns. Les deux humains lâchèrent la femme, la projetant presque à terre sans ménagement.
Aneko lui sourit poliment. Elle attendait qu'on s'adresse à elle, peu lui importait qui.

Aneko

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Mer 8 Avr - 22:54
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Le garou attendait, les bras croisés, que ses hommes et Nakh reviennent. Deux de ses hommes revinrent, encadrant une jeune femme rousse. Elle était docilement suivit par un gigantesque oiseau de feu qu'Atlas identifia immédiatement comme un phénix. Heureusement qu'elle ne semblait pas agressive car sinon ses hommes auraient eu du mal à l'attraper avec un garde pareil. Sans paraitre le moins du monde inquiétée par les bandits armés et Atlas tout de noir vêtu, elle fit une délicieuse petite courbette et se présenta. Le garou sourit devant tant d'assurance et répliqua en faisant une révérence qu'il ponctua d'un léger :

-On m'appelle l'Ecorcheur. Dans mon cas, je suis ici pour affaire. Et tout le plaisir est pour moi.

S'il souriait ouvertement, il n'avait pas non plus oublié toute prudence. De sa révérence il avait tiré son poignard et le cachait derrière son avant-bras, prêt à l'envoyer se planter dans la chair tendre de la jeune femme.

-Vous excuserez les manières efficaces de mes hommes mais nous n'aimons pas trop les gens qui nous surprennent. Vous comprendrez que tout ceci n'est qu'une terrible cascade de tragiques coïncidences. Le mauvais endroit au mauvais moment.

Atlas se préparait à la tuer en l'égorgeant quand il entendit les plaintes de la seconde prisonnière. Il se tourna, agacé par ce dérangement impromptue dans sa mauvaise action quotidienne.

Les poings sur les hanches, Atlas regarda revenir l'orc. Il avait vite débusqué les invités surprises. Il se dit que contre toute attente, il pouvait en attendre peut être un peu plus qu'un rugissement et des coups de hache. Posé négligemment en travers de l'épaule d'un de ses bandits, Atlas vit une femme se débattre. Sa robes n'arrivait pas à entièrement cacher ses jolies courbes et ses ruades ne faisaient qu’aggraver les choses.

-Voilà ce qu'on a trouvé, patron. Une vraie tigresse.

L'homme lâcha la belle d'ébène qui fustigea du regard ses deux geôliers. Délaissant la première prisonnière qui ne semblait pas agressive, Atlas attrapa délicatement le menton de la jeune femme et lui fit le regarder, braquant son regard vert dans ses yeux. Elle n'arrivait pas à cacher sa peur même si elle lui tenait tête bravement. Atlas chantonna doucement à sa seul attention même si tous le monde pouvait entendre la voix grave du garou :

-Une souris verte...

Il marquât une pause pour sourire à la jeune femme.

-Qui courrait dans l'herbe... Je l'attrape par la queue...

Atlas pinça le morceau de tissus et le retira de la bouche de la femme doucement. Il se pencha pour lui chuchoter à l'oreille :

-Alors dit moi petite souris, pourquoi est-ce que tu te cachais ?

Atlas attrapa le petit sac qui pendait à l'épaule de la belle et l'ouvrit. Il contenait une belle quantité d'herbes médicinale qu'il connaissait bien :

-Graine de lin, thalle, graine d'ispaghul, antimoine, millepertuis, sauge des devins... c'est une bien belle collecte que vous avez fait la mademoiselle.

Il se releva, faisant cliqueter ses crocs de bouchers. Il regarda rapidement les deux prisonnière ; elles étaient toute deux plutôt jolie même si cela n’intéressait pas vraiment l'Ecorcheur. Il ne voulait pas que la situation dérape avec ses hommes mais il n'avait pas réellement peur qu'un de ses bandits se rebelle. Si la cueilleuse de simples avait une saine crainte de la situation, la fille accompagné du phénix était d'autant plus louche.

-Monsieur Nakh, nous partons. Direction la forêt. Le soleil ne m'as qu'assez importuné pour aujourd'hui et il me tarde de retrouver la sécurité de l'ombre.

Il se tourna vers la fille et le phénix et d'une main les invita.

-Vous êtes bien entendus invités à me suivre. Mes hommes vont vous montrer le chemin alors ne vous eloignez pas, il est si facile de faire une mauvaise rencontre dans ces bois.

Il laissa son regard planté dans les yeux de la fille pour bien marquer la menace puis se tourna vers la cueilleuse :

-Quand à vous... je n'ai pas l'habitude de faire des prisonniers. Détachez-la et qu'elle nous suive. Si elle fait mine de vouloir s'enfuir, je suis sûr que mes hommes sauront trouver une punition approprié à une si jolie jeune femme. Mais je refuse le droit à quiconque la moindre brutalité en autre circonstance. Je suis un monstre bien élevé après tout.

Son sourire carnassier disparut quand il se tourna vers la sombre forêt.

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Mar 14 Avr - 19:17
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L'Orc ne disait rien tandis que le petit groupe revenait vers l’Écorcheur. Bien évidemment, la jeune femme d'ébène ne tarissait pas d'insultes sur ses kidnappeurs. Il sourit intérieurement en apprenant deux ou trois nouvelles insultes qui venaient gonfler son répertoire déjà impressionnant. Mais Truc et Machin furent assez vite à court de patience et entreprirent de la bâillonner. Arrivant en vue du groupe de bandits, le Massacreur vit l'origine de la seconde odeur, une jeune femme, rousse, avec un grand oiseau de feu. Quelles étaient donc ces deux créatures ? Aucune idée pour l'Orc. Mais vu qu'elle discutait avec l’Écorcheur, il poserait de plus amples questions par la suite.

-Voilà ce qu'on a trouvé, patron. Une vraie tigresse.

Machin lâcha plus qu'il ne déposa la jeune femme à terre. Tandis que l’Écorcheur se détournait de la rouquine pour s'occuper de la prise de l'Orc, ce dernier s'approcha de la rousse à l'oiseau de feu. Il ne dit rien, encore, se contentant de la toiser de haut afin de comprendre ce qu'elle était. Il aurais eu réponse à ses questions si il lui demandait. Mais il n'y pensa tout simplement pas. Tout en surveillant l'Esper et son grand piaf, l'Orc observait du coin de l’œil le chef interroger l'herboriste. A sa façon. Ce qui restait une méthode assez ... Trop subtil en fait pour l'Orc. Mais il entendait le ton teinté d'amusement et surtout de menace. L’Écorcheur était un maitre en terme de relation humaine, se dit Nakh en riant intérieurement.

-Monsieur Nakh, nous partons. Direction la forêt. Le soleil ne m'as qu'assez importuné pour aujourd'hui et il me tarde de retrouver la sécurité de l'ombre.

Le Lieutenant hocha la tête et leva la main pour signaler au groupe de se tenir prêt à reprendre la marche. Le chef se tourna vers la rouquine et l'oiseau et l'invita à les suivre d'un simple geste.

-Vous êtes bien entendus invités à me suivre. Mes hommes vont vous montrer le chemin alors ne vous éloignez pas, il est si facile de faire une mauvaise rencontre dans ces bois.

L'Orc lâcha un sourire carnassier. Un peu comme nous, pensa-t-il. La menace n'était plus caché, elle planait avec tension sur le groupe. Quoique décide l'Esper et son grand oiseau, l'Orc était assez près pour les trancher en deux au moindre geste suspect. Et les autres bandits n'étaient pas non plus en reste. Ils auraient leurs parts ... Quoiqu'ils veuillent prendre d'ailleurs. Nakh fit une parodie de courbette à la rouquine, lui montrant le chemin.

- Si mam'zelle veux bien s'prendre la peine d'marcher d'vant, c'bon vieux Nakh s'fera un plaisir d'l'escorter et d'couvrir ses arrières, au cas où. tout en souriant, dévoilant un peu plus ses deux énormes crocs jaunâtres.

Bien évidemment, c'était pour la surveiller facilement, pas par prévenance. L’Écorcheur se tourna vers la jeune femme d'ébène, avec son sourire made in Écorcheur.

-Quand à vous... je n'ai pas l'habitude de faire des prisonniers. Détachez-la et qu'elle nous suive. Si elle fait mine de vouloir s'enfuir, je suis sûr que mes hommes sauront trouver une punition approprié à une si jolie jeune femme. Mais je refuse le droit à quiconque la moindre brutalité en autre circonstance. Je suis un monstre bien élevé après tout.

L'Orc haussa un sourcil mais ne dit rien de plus. Après tout, le chef avait clairement signifié qu'il ne tolérerait à aucun moment qu'on remette en cause son autorité. Et Nakh ne sera pas celui qui dira le contraire. De sa démarche pataude il s'avança vers la cueilleuse et trancha ses liens a l'aide de son couteau de chasse rangé dans une des nombreuses poches intérieurs de son veston crasseux. Le patron avait dit "pas de brutalité a moins que ce soit mérité". Ou un truc dans le genre. Le Lieutenant fit donc attention à ne pas mordre la chair de la jeune femme.

- Si la Princesse veux bien s'donner la peine d'suivre l'aut'mam'zelle. avec une autre parodie de courbette. Il rajouta, dans un chuchotement que seule la jeune femme put entendre. Mais c'que j'ai dit t'a'l'heure est toujours valable, hein. Alors pas d'gestes qu'vous pourriez r'grettez par la suite.

Il se redressa et lança quelques ordres secs en orcish. Les hommes le regardèrent bizarrement et Nakh mit quelques instants avant de se dire qu'ils ne connaissaient sans doute aucun mot orcish. Tant pis.

- En avant mauvaise troupe ! Machin ! Truc ! Ou j'sais pas qui, jmenbalek. J'veux qu'vous restiez en arrière, vous couvrez nos p'tains d'traces. J'veux pas qu'on nous suivent et qu'on s'fasse baiser par derrière.

Le Lieutenant se sentait à l'aise dans ses nouvelles fonctions et il aimait cela. Il regarda un autre duo de Truc et Machin trottiner vers l'arrière garde du groupe, afin d’exécuter ses ordres, un large sourire satisfait sur son vil faciès.


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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Mer 15 Avr - 13:03
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Iryo se retrouva rapidement face à celui qui semblait être le chef, qui lui attrapa le menton et la regarda fixement en chantonnant :

Une souris verte...Qui courrait dans l'herbe... Je l'attrape par la queue... Alors dit moi petite souris, pourquoi est-ce que tu te cachais ?

Il lui avait posé la question après lui avoir enlevé son bâillon, mais Iryo ne répondit pas, restant muette par bravade et un peu par peur aussi. Il attrapa son sac et le farfouilla en marmonnant :

Graine de lin, thalle, graine d'ispaghul, antimoine, millepertuis, sauge des devins... c'est une bien belle collecte que vous avez fait la mademoiselle.

Iryo resta toujours muette, jetant un rapide coup d'œil à l'autre fille présente qui l'intriguait avec son oiseau de feu, et retint de justesse un soupir de soulagement lorsque l'homme qui la toisait depuis quelques instants se détourna d'elle pour ordonner le départ. Il fut tout à fait cordial avec l'autre fille, mais quand il se tourna vers Iryo, il déclara d'un ton un peu moins cordial et chaleureux :

Quand à vous... je n'ai pas l'habitude de faire des prisonniers. Détachez-la et qu'elle nous suive. Si elle fait mine de vouloir s'enfuir, je suis sûr que mes hommes sauront trouver une punition approprié à une si jolie jeune femme. Mais je refuse le droit à quiconque la moindre brutalité en autre circonstance. Je suis un monstre bien élevé après tout.

Gloups... Message reçu. L'orc, un brin intrigué par le discours de son chef, haussa un sourcil avant de se tourner vers Iryo pour lui couper ses liens :

Si la Princesse veux bien s'donner la peine d'suivre l'aut'mam'zelle. avec une autre parodie de courbette. Mais c'que j'ai dit t'a'l'heure est toujours valable, hein. Alors pas d'gestes qu'vous pourriez r'grettez par la suite.

Les deux dernières phrases avaient été chuchotées à l'oreille d'Iryo, qui lança un regard noir à l'orc avant de suivre le chef et l'autre fille à l'oiseau de feu, elle-même suivie de l'orc et des deux comparses. Elle vérifia au passage que ses herbes n'étaient pas trop abîmées, et continua à marcher, essayant de garder la tête froide pour espérer sortir de ce mauvais pas. Mais étant surveillée par l'orc et les deux autres, elle ne pourrait pas s'échapper, autant faire profil bas en attendant le bon moment...

Ils marchèrent jusqu'à ce que la nuit soit tombée, et le petit groupe improvisé monta le camp, sous le regard un peu sceptique de l'herboriste qui s'était mise à part ; mais qu'est-ce qu'il se tramait donc, exactement ?

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Ven 1 Mai - 20:46
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Aneko l'écouta s'adresser à elle :

Vous excuserez les manières efficaces de mes hommes mais nous n'aimons pas trop les gens qui nous surprennent. Vous comprendrez que tout ceci n'est qu'une terrible cascade de tragiques coïncidences. Le mauvais endroit au mauvais moment.

Elle crut entrevoir un éclat argenté, mais ne fit aucun commentaire. Après tout, il n'avait aucune raison de la tuer. Du moins, elle ne voyait aucune raison pour qu'il la tue. Mais elle resta sur ses gardes, prête à riposter avec sa magie. Rokh, qui s'était détendu quelques secondes, avait retrouvé sa tension.
Mais avant que l'homme ai fait un geste, la femme à la peau brune lâcha une sorte de plainte. L’Écorcheur se tourna vers elle et sembla oublier la jeune Mage, qui ne fit aucun geste. Elle se contentait d'observer la scène en silence. L'homme armé, qui disait s'appeler « L’Écorcheur », lui parlait, et Aneko prit soin de ne pas écouter. De toutes façons, il chuchotait, ce ne fut pas compliqué.
Elle laissa ses pensées s'égarer, elle pensa à sa famille, qui lui manquait. Rokh lui envoyait tout l'amour qu'il pouvait, mais il savait que cela ne remplacerait pas le manque de sa mère et son père. Elle était en pleine réflexion sur cela quand l’Écorcheur prit la parole, plus fort :

Monsieur Nakh, nous partons. Direction la forêt. Le soleil ne m'as qu'assez importuné pour aujourd'hui et il me tarde de retrouver la sécurité de l'ombre.

Puis il se tourna vers la Mage, qui fronça instinctivement les sourcils, une habitude de sa jeunesse, tandis qu'il lui parlait :

Vous êtes bien entendus invités à me suivre. Mes hommes vont vous montrer le chemin alors ne vous éloignez pas, il est si facile de faire une mauvaise rencontre dans ces bois.

Elle soutient le regard qu'il lui lança, percevant qu'il y avait une menace derrière ses mots. Avant qu'il ne se tourne et s'adresse à l'herboriste :

Quand à vous... je n'ai pas l'habitude de faire des prisonniers. Détachez-la et qu'elle nous suive. Si elle fait mine de vouloir s'enfuir, je suis sûr que mes hommes sauront trouver une punition approprié à une si jolie jeune femme. Mais je refuse le droit à quiconque la moindre brutalité en autre circonstance. Je suis un monstre bien élevé après tout.

Elle fit un léger geste de la tête, puis murmura à Rokh :

Tu devras rester au sol, mon beau...
Ne t'en fait pas, de toute façon je n'allait pas te laisser avec ces monstres...
Je n'en attendait pas moins -elle rigola, avant de reprendre la conversation mentale- mais je suis capable de me défendre.
Pas contre eux.

Elle le va les yeux au ciel et regarda l'orc lui faire une courbette, volontairement fausse :

Si mam'zelle veux bien s'prendre la peine d'marcher d'vant, c'bon vieux Nakh s'fera un plaisir d'l'escorter et d'couvrir ses arrières, au cas où.

Mais la jeune femme, pas née de la dernière pluie, savait qu'il n'avait absolument pas confiance en elle. Cependant, elle ne dit rien et commença à marcher, son ami à coté d'elle. Elle se détacha complètement de ce qu'il se passait derrière elle, cela ne la concernait pas.
Elle entendit quatre personnes la suivre, et réussit à distinguer que la plus proche était l'autre femme. L'orc était donc plus à l'arrière, ainsi que les deux soldats. Quelques heures plus tard, elle soupira de fatigue et senti Rokh lui donner un léger coup de bec, accompagné d'un « monte ! » mental.
Elle grimpa sur son dos et ils continuèrent le chemin à pied, veillant à ne pas distancer l'herboriste et les trois autres. Elle ne savait plus quelle heure il était, ni depuis quand la compagnie marchait.
Quand ils s'arrêtèrent enfin, elle aida à monter le camp, et alluma un feu, s'aidant de sa magie. Elle se sentait observée et laissa son regard planer sur les gens qui l'entourait. La plupart s'affairaient, mais elle remarqua un garde qui avait les yeux fixés sur elle. Il la surveillait, elle le savait. Afin de bien montrer sa bonne foi, elle éteignit les flammes, mettant sa magie en veille.
Puis elle recula vers les arbres, laissant le reste du groupe terminer la besogne. Elle vit que l'autre femme aussi s'était exclue, aussi elle s'approcha d'elle et engagea la conversation :

Bonsoir, je me nomme Aneko et lui c'est Rokh... Comment vous appelez-vous ?

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Sam 9 Mai - 20:14
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Après qu'Atlas eu lancé le départ, il envoya un des bandits prêt de lui prévenir le groupe qui était resté en retrait pour leur signifier leur position. Trois hommes ouvriraient la marche tandis que quatre autres fermeraient la marches. Les trois groupes se déplaceraient à bonnes distances l'un de l'autre et des signaux étaient convenus en cas de problème. Au centre du dispositif, l'herboriste, la magicienne, Monsieur Nakh, les quatre gardes et Atlas seraient invisibles et en sécurité. Atlas avait aussi placé ses deux meilleurs rôdeurs sur les flancs direct de son groupe. Invisible, ils suivraient le groupe pour prévoir toute tentative d'évasion des prisonnière même si ce qu'Atlas craignait le plus était l'oiseau de feu.

La marche dura trois heures avant qu'Atlas décide de monter le camp pour la nuit. La magicienne n'avait pas l'air d'être habitué aux longues marches et était montée sur son phœnix. L'herboriste n'avait pas bronché du voyage Atlas était très intrigué par cette dernière. Elle ne paraissait pas effrayé mais pourtant elle n'avait pas l'air d'une guerrière. Sa musculature était fine mais elle n'avait pas la carrure des guerrières qu'Atlas avait pus rencontrer. Soit elle était plus que ce qu'elle laissait paraitre soit elle était courageuse. Ce qui pouvait intéresser Atlas.

Le camp fut vite monter. Les bandits avaient l'habitude de camper en forêt. Le premier groupe avait rejoint le deuxième groupe après qu'ils eurent reçut le signal d'arrêt pour la nuit. Le troisième groupe arriva juste après et monta la garde pour la nuit. Atlas passa prêt de ses hommes pour voir comment ils allaient même s'il ne laissait rien paraitre. Il avait emmené dans cette expédition ses meilleurs éléments. Treize tueurs habitués à vivre dans la forêt depuis des années. Ils appartenaient à quatre bandes différentes et les tensions étaient encore présente mais Atlas avait fédéré sous sa bannière unique tous les membres de ces bandes. Il n'avait mis qu'une semaine à tous les conquérir. Il avait promis la gloire à ceux qui le suivrait et avait tués tous ceux qui s'était opposé à lui. Tous les chefs des bandes avaient été écorché vif devant leurs hommes. Il avait fait régner l'ordre dans ses rangs d'abord par la crainte puis par le respect. Il encourageait les bandits les plus sanguinaires à s'exprimer librement. Atlas voulait créer plus qu'une bande. Il voulait créer un cauchemars, une légende, un groupe si violent et barbare que tous le monde les craindraient, même l'Aile. Il voulait devenir la maladie qui gangrènerait la forêt. C'est d'ailleurs pour relâcher les tensions entre bandes qu'Atlas avait nommé Nakh comme Sergent.

Un éclat lumineux lui fit tourner la tête. La magicienne avait allumé un feu au centre du camp. Atlas attrapa par le bras un de ses hommes qui s'était levé précipitamment.

-Inutile. Nous ferons du feu ce soir. Avec son piaf, on est déjà grillé de toute façon. Laisse les hommes manger chaud pour ce soir. Demain nous rentrons au camp au plus vite. Organise les tours de garde, nous partons au lever du soleil. Je ne pense pas que nous soyons suivit, la garde ne doit même pas être au courant pour l'instant.

Le bandit hocha la tête et partit obéir. Atlas se dirigea ensuite vers son nouveau sergent.

-Apprend à connaitre les hommes, je me débrouille seul ce soir.

L'Ecorcheur se dirigea enfin vers les prisonnière. La magicienne avait éteint son feu et l'herboriste se tenait en retrait groupe. Atlas fit un signe vers l'herboriste. Les buissons derrière elle bruissèrent et un homme en sortit. Un arc long en main et le visage masqué par une capuche, il fit signe à l'herboriste de se lever. Elle s'avança jusque devant Atlas pour le fixer de ses jolis yeux. Il lui fit signe de s'assoir.

-Que dirais-tu de faire partis de mon groupe ?

Atlas laissa la surprise planer quelques secondes puis il enchaina.

-Je n'ai pas de médecin dans mon groupe et un herboriste me serait très utile. J'ai de bonnes connaissances en herbe mais je n'ai pas le temps de m'occuper de ça. C'est une offre honnête, réellement. Si tu reste, je peux te promettre une part de nos pillages. Je ne peux ni t'offrir le confort ni la sécurité par contre. Je dirige cette bande et compte bien en faire bon usage. Si tu refuse... et bien je te laisserais partir librement. Je n'ai pas besoin de prisonnier et tu ne représente pas de danger pour moi. C'est honnête et tu as une porte de sortie. Demain matin, soit tu es avec moi, soit tu as disparus comme la petite souris que tu es.

Atlas se leva et partis vers la magicienne.

Il ne mentait pas. Il la laisserait vraiment partir libre. Elle ne savait rien d'eux et au pire, elle ne ferait que répandre des rumeurs sur eux, ce qui renforcerait leur emprise sur la région. Un de ses hommes la surveillerait toute la nuit.

Il s'approcha de la magicienne et fixa le phœnix, l'oiseau paraissait serein. Étonnant vu la situation dans laquelle était sa compagne.

-Vous me paraissez bien tranquille pour quelqu'un qui est prisonnière. Dois-je y voir un signe de confiance ? Je ne sais pas. Je ne pense pas. Au fait, vous pouvez faire du feu, ce soir nous mangeons chaud. Vous avez l'air très habile dans l'arcane du feu. Ce qui m'amène à la question fatidique, quel métier exerciez-vous ?

Une violente dispute éclata entre deux de ses hommes au même moment pour une histoire de place de couchage. Atlas hurla au deux hommes de s'arrêter. Sa voix les figèrent sur place.

-Vos gueules vous deux, fermez-là. Si vous faites encore une vague, je fais un exemple de vous deux sur ma pensée quand à l’obéissance.

Les deux bandits, pourtant deux gaillards musclés et à l'air farouche se séparèrent en silence en baissant les yeux. Atlas se retourna vers la magicienne. Son regard laissait paraitre un peu de sa vrai nature. Ses mâchoires se contractèrent quelques seconde puis il relâcha la pression. Ses yeux regardèrent avec une expression plus avenante.

-Je vous en prie, reprenez.

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Jeu 21 Mai - 10:34
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Tranquillement installée à l’écart, Iryo regardait le groupe d’hommes qui la gardaient prisonnière sans qu’elle le soit totalement - après tout, elle était plus ou moins libre de ses mouvements - dresser le camp. Moins elle se trouverait à leur contact, mieux elle se sentirait, surtout qu’elle avait l’intuition que ça n’allait pas forcément être une partie de plaisir à rester avec eux…

La mage de feu vint vers elle et lui lança :

Bonsoir, je me nomme Aneko et lui c'est Rokh... Comment vous appelez-vous ?

Iryo. Enchantée, répondit l’herboriste en adressant un bref regard à la mage avant de reporter ses yeux sur son environnement, montrant qu’elle n’était pas spécialement d’humeur à causer.

Puis, elle vit que le chef de la bande lui faisait signe de le rejoindre. Intriguée, elle le rejoignit, sur ses gardes, et s’assit sur une souche à côté de lui. Une fois installée, il lui demanda de but en blanc :

Que dirais-tu de faire partis de mon groupe ?

Iryo leva un sourcil, curieuse de savoir où il venait en venir. Il finit par expliciter sa pensée, après quelques secondes de silence où il laissait planer la surprise :

Je n'ai pas de médecin dans mon groupe et un herboriste me serait très utile. J'ai de bonnes connaissances en herbe mais je n'ai pas le temps de m'occuper de ça. C'est une offre honnête, réellement. Si tu reste, je peux te promettre une part de nos pillages. Je ne peux ni t'offrir le confort ni la sécurité par contre. Je dirige cette bande et compte bien en faire bon usage. Si tu refuse... et bien je te laisserais partir librement. Je n'ai pas besoin de prisonnier et tu ne représente pas de danger pour moi. C'est honnête et tu as une porte de sortie. Demain matin, soit tu es avec moi, soit tu as disparus comme la petite souris que tu es.

Puis il se leva et alla rejoindre Aneko, sûrement pour l’interroger, laissant Iryo réfléchir tranquillement à sa proposition. L’herboriste y pensa toute la soirée et toute la nuit, blottie près du feu pour se réchauffer avant de sombrer dans un sommeil assez réparateur.

Quand elle se réveilla, le lendemain matin, sa décision était prise. Elle resterait avec le groupe, mais à quelques conditions. Elle vit que le chef était également levé, peut-être même depuis longtemps, et se dirigea vers lui avant de lui déclarer :

J’accepte de rester, à plusieurs conditions. Tout d’abord, je n’avais pas l’intention de m’attarder ici plus longtemps, mais vu les circonstances, je peux repousser mon départ à une date ultérieure ; dans ce cadre-là, je voudrais pouvoir repartir tranquillement vers ma patrie dès que nous aurons atteint la lisière de la forêt des Elfes. Ensuite, pour le butin… Si la part est honorable, je la prendrai, mais au final elle m’importe peu. Tant qu’on me laisse ramasser les simples qui jonchent les chemins. Des objections quant à mes conditions ? Si non, je signe de suite.

Iryo

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Dim 7 Juin - 10:02
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Aneko s'assit au sol, profitant de la mousse pour se reposer un peu. Puis elle vit que l'Écorcheur s'approchait d'elle. Elle se releva précipitamment et le salua d'un autre signe de tête. Rokh vint se poster à son côté droit, prêt à défendre l'Esper. Cette dernière laissa l'homme fixer son oiseau, avant qu'il ne parle :

Vous me paraissez bien tranquille pour quelqu'un qui est prisonnière. Dois-je y voir un signe de confiance ? Je ne sais pas. Je ne pense pas. Au fait, vous pouvez faire du feu, ce soir nous mangeons chaud. Vous avez l'air très habile dans l'arcane du feu. Ce qui m'amène à la question fatidique, quel métier exerciez-vous ?

Aneko ouvrait la bouche lorsque deux hommes commencèrent à se battre. Le chef de la bande régla le conflit d'une ou deux paroles hurlées. Les hommes obéirent, puis l'homme se retourna vers elle :

Je vous en prie, reprenez.

Elle sourit et répondit, d'une voix calme et posée :

Tout d'abord, je reste tranquille car s'énerver, ou s'effrayer ne servirait à rien. D'autant plus que, étant prisonnière et entourée de soldats qui m'ont l'air plutôt forts, je ne peux pas me rebeller. Mais je ne vous fait pas confiance, puisque vous êtes armés. Quand au feu, je m'en occupe tout de suite. Enfin, je suis une Esper de feu, comme vous l'avez déjà compris, au service de la population de tout Terra. Autrement dit, je suis une mercenaire. Étant donné mon grand âge, je peux continuer de servir les gens comme il se doit durant longtemps. J'ai un centenaire, si cela peut vous intéresser.

En parlant, elle avait levé la main et une boule de feu s'était formée dans sa paume. Elle fixa les morceaux de bois au milieu de la clairière et lança les flammes dessus. S'étant souvent entraînée à projeter sa magie, le feu atterit sur le petit bûcher en faisant quelques petites étincelles. Puis elle se tourna vers l'Écorcheur :

Avez-vous d'autres questions ? Si non, je vais aller préparer un couchage pour Rokh et moi sur un petit tas de mousse.

À ces mots, le phénix agita nerveusement la tête, lançant mentalement :

Peut-être pourrions-nous partir cette nuit ?
Non ! Ces hommes sont dangeureux, nous restons avec eux.
Bien, mais demain tu ne quittes pas mon dos.
Si tu veux...

Elle soupira et attendit que l'homme agisse, Rokh continuant de s'agiter un peu.

Aneko

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Esper

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Une ère de carnage débute. [TERMINE] Sand-g10Lun 8 Juin - 17:54
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Atlas resta éveillé toute la nuit. La lune était gibbeuse et se dirigeait vers sa plénitude. Le loup-garou en lui pouvait sentir que l'astre argenté montait en puissance et empêchait Atlas de dormir. Au sommet de la cime d'un arbre, l’Écorcheur pouvait surveiller toute la zone et en même temps regarder la lune. Ses hommes en bas dormaient pour la plupart et seul quatre d'entre eux surveillaient le camp par quarts.

Assis paresseusement sur une branche, une jambe pendant dans le vide, l’Écorcheur pensait à tous ce qui faisait qu'il avait rassemblé cette bande. Aucun de ses hommes n'étaient au courant de son appartenance à Espoir, le groupe d'extrémiste anti-Empire, et aucun ne devait l'apprendre sous-peine de perdre la vie. Il avait reçu l'autorisation de Lara de faire tous ce qui était nécessaire pour perturber les échanges commerciaux de l'empire et de récupérer au passage tous matériel utile à la cause. Son sourire s'étendit tranquillement à l'idée de massacrer toute personne travaillant pour l'Aile. Il n'y aurait aucune pitié, a peine un survivant par convois. Pour répandre la peur, la rumeur et les cauchemars dans la population. La peur est une arme qui fait des révolutions. Mais Atlas n'avait pas cette prétention. En créant un climat de peur dans le commerce, ils le ralentiraient et empêcheraient le transport de certaines marchandises rares. Le but de l'Ecorcheur était d'être une épine très dérangeante dans le pied de l'Aile et de mobiliser le plus de ressources pour laisser à Espoir une plus grande latitude d'action.

Personne ne connaissait Espoir, personne ne pouvait même imaginer son existence pour l'instant. La rébellion était éteinte mais Lara Lidwin, ancienne archevêque de Zelphos fidèle à la rébellion, avait rassemblée les meilleurs éléments qu'elle avait pu trouver pour se concentrer sur une unique tâche, combattre Azazel. Toute les personnes composant Espoir était des fanatiques de la cause, prêt à mourir dans les pires conditions sans parler, à tenter les pires missions sans hésiter, à torturer ou tuer toute personnes essayant de se mettre sur leur chemin. Pas de demi-mesure, pas d'hésitations et cela convenait parfaitement à Atlas. Bras droit de Leyceline au temps de la rébellion, elle était venu le recruter elle-même. Il se rendait bien compte de l'honneur qui lui était fait mais n'était pas dupe. S'il avait été recruté, c'était uniquement car il était un tueur Loup-garou impitoyable qui avait juré une obéissance aveugle à Leyceline. L'honneur des Garous.

Pour lui, la bande de l’Écorcheur était la couverture parfaite pour des opérations de guérilla. Il repensa à sa discutions avec l'Esper de Feu. Elle avait accepté de travailler pour lui mais il sentait sa réticence. Elle semblait partante mais en même temps Atlas ne discernait pas de réel motivation. Elle ne semblait pas intéressée par l'argent ni la gloire. Juste elle semblait... s'ennuyer ? Atlas devrait lui donner plus de latitude s'il voulait pouvoir compter sur elle. Elle disait ne pas lui faire confiance mais Atlas savait que lui ne lui ferait jamais confiance.

La nuit passa ainsi, tranquillement. La forêt dormait en apparence. Mais Atlas savait que beaucoup d'animaux en profitaient pour sortir et vivre. Il hésita à prendre sa forme de loup-garou mais se ravisa. Ça aussi il le cachait à tous ses hommes en cas de problème. Quand le soleil se leva, Atlas s'étira et releva sa capuche. Il fallait se remettre en route. Il sauta de branche en branche pour finalement toucher le sol en silence. Il s'assura que toute les sentinelles étaient bien réveillés et n'avaient pas dormis puis réveilla ses hommes du bout de sa bottes. Iryo se réveilla et se dirigea vers lui. La petite souris semblait partante. Elle énonça ses conditions de but en blanc. Atlas resta silencieux quelques temps puis tendit une main ouverte.

-Notre collaboration sera fructueuse Guérisseuse.


Atlas Anerko

Atlas Anerko


Sang-mêlé

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