Terra Mystica

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 [Terminé] L'incursion dans les terres infectées

 
[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Ven 1 Aoû - 17:29
Elwing se pencha contre l’encolure de sa monture. Elle sentait sa respiration puissante, les pulsations de son cœur, les frémissements de ses muscles. L’elfe lui glissa quelques mots dans son langage musical pour lui ordonner d’avancer de quelques pas et ainsi lui offrir un angle de vue sur les cinq zombies qui montaient la garde du haut d’un poste avancé. Ces derniers, armés et en armures, ne semblaient pas encore avoir vu la patrouille elfe qui se frayaient lentement un chemin dans un bosquet à deux cents mètres de distances, afin d’avoir un bon angle de vue sur l’ennemi. D’un commun accord, les elfes empoignèrent leur arc recourbé et se répartirent les cibles entre eux. Le craquement familier du bois d’if se fit entendre alors que les elfes se tenaient prêt. Le tir était difficile, les cibles étant loin et en hauteur, leurs casques n’offraient qu’une simple visière pour laisser passer les flèches. Elwing jeta un coup d’œil aux arbres environnants, leurs feuilles crépitant au passage du vent d’ouest. Elle attendit patiemment qu’Eole fasse une courte pause pour donner le signal. Les cinq flèches s’envolèrent sans bruit ni sifflement, suivies de quatre impacts sourds et un dernier métallique. La jolie blonde jura à voix basse en voyant la flèche d’un de ses camarades ricocher contre le heaume d’un mort-vivant.

Le zombie se retourna pour voir ses pairs tomber sans un bruit. Comme s’il était programmé pour cela, il ouvrit alors grand la bouche, prêt à pousser un cri d’alerte, mais une flèche transperça alors son palais pour ensuite aller embrocher son cerveau, faisant mourir le cri dans sa gorge. Elwing, à deux cent mètres de là, poussa un long soupir de soulagement en voyant que sa flèche avait touchée malgré la précipitation. Elle fit un sourire rassurant à l’elfe déconfis qui avait raté son tir, avant de remettre son casque de chitine. Ce n’était pas de sa faute, le zombie avait bougé au moment où il avait décoché sa flèche. Elwing était peut-être exigeante avec ses hommes mais elle ne leur reprocherait pas un échec qu’elle aurait elle-même commise si elle avait été à leur place.

La patrouille se lança au galop pour revenir sur ses pas, traversant les frontières du territoire de feu lord Er’tan, cette vermine qui avait fait de ses propres terres un avant-poste des limbes. Il fallait avoir l’esprit tordu pour trahir ainsi ses serments les plus sacrés ; protéger ses sujets, leur vie, leur terre, leur confort et leur honneur. Er’tan leur avait tout pris. Une décharge de colère remonta l’échine d’Elwing alors qu’elle se penchait pour faucher la tête d’un zombie qui passait par là, sans réduire l’allure de son destrier. La patrouille continua de chevaucher vers un vieux moulin en ruine où se reposait le reste du groupe de volontaires. Des volontaires qui s’étaient infiltrés dans les terres infectés pour récolter des échantillons de ce mal. A la demande du Commandant Féral, Elwing s’était aussitôt proposée pour mener les hommes, chaudement recommandée par son Maréchal. Il fallut toute la persuasion de l’elfe pour pousser la candidature d’Elwing qui n’était officiellement qu’un simple capitaine d’unité.

La jeune reine fit piétiner son cheval devant la poignée de volontaires de toute race. La structure de la compagnie était relativement simple, quelques éclaireurs à cheval et un cœur d’hommes à pied. Certains n’étaient même pas des guerriers, seulement des scientifiques qui transportaient un barda de fioles et autres récipients. C’était eux qu’il fallait protéger pour assurer le succès de l’opération, pas question d’avancer de façon inconsidérée sur ce territoire dangereux.

-Prochain campement au nord-est, annonça l’elfe. Un avant-poste nettoyé à quinze kilomètres. En route !

Sur ces mots, les hommes se levèrent et rangèrent leur affaire pour se mettre en route et se rapprocher de l’épicentre du maléfice. Il n’y a que là-bas que l’on pourrait trouver des échantillons plus intéressants que des tas de viandes de zombies puants.

Le rythme de la marche était soutenu et si aucune grimace de fatigue ne se peignait sur les visages des militaires, ce n’était pas le cas des civils qui trainaient les pieds sous le poids de leur verrerie. L’un d’eux haletait péniblement, ajustant son sac sur un des rares endroits de son dos qui ne lui faisait pas souffrir le martyre. Alors qu’il regardait ses pieds comme pour vérifier s’ils n’allaient pas se dérober sous lui, il s’aperçut que la troupe marchait dans un champ de blé corrompu. Les germes violacés exhalaient une odeur fétide de lait caillé. L’érudit sentait presque les spores rentrer dans son nez au fur et à mesure de ses inspirations saccadées. Par curiosité, il arracha alors un plant et le fourra dans son sac au cas où cet échantillon intéresserait le grand alchimiste. Satisfait, il releva la tête vers ses camarades et hurla d’épouvante. Il était dans les rangs d’une armée de mort. Il voyait distinctement les visages en décompositions, les morceaux d’os apparent et la chair putréfiée des zombies qui marchaient à ses côtés depuis on ne sait combien de temps. Les morts tournèrent alors la tête vers lui comme s’ils venaient à peine de le remarquer, l’observant avec curiosité. L’érudit ne leur laissa pas le temps de réagir et s’éloigna à reculons découvrant toujours plus de cette troupe de mort-vivant. Il y avait des hommes décharnés, des nains trainant leurs lambeaux de chair et même des elfes blancs comme la mort chevauchant des équidés squelettiques. L’homme pleura des larmes de terreur alors qu’il se savait perdu car l’un des cavaliers mort-vivant galopait vers lui. Il hurla alors qu’une elfe s’approchait de lui. Ses longs cheveux blancs semblables à un linceul et ses yeux bleus aussi froids que la glace semblait tout droit venir du monde macabre de Nayris.

Elwing jeta un regard interdit à l’homme qui hurlait de terreur devant elle. Elle avait conscience qu’après plusieurs jours de chevauchée, sa beauté ne devait plus être ce qu’elle était, mais de là à s'égosiller rien qu’à sa vue, elle trouvait cette réaction quelque peu exagérée. La reine s’apprêtait à assommer cet idiot avant qu’il ne rameute tous les zombies des environs quand un autre cri de terreur raisonna dans les rangs. Cette fois c’était un soldat aux yeux exorbités qui tailladait de tout part avec son épée, repoussant ses camarades qui s’éloignaient pour ne pas être victime d’un de ses tourniquets terrifiés.

-Bon sang, mais qu’est-ce qui se passe ici, souffla la jeune elfe tandis que les cris se multipliaient et que ses hommes devenaient fous les uns après les autres.

Elwing

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Elfe

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Ven 1 Aoû - 21:33
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Adossé contre un mur de bois pourri par le temps et l'humidité. Assis à même le sol sec et stérile. Entassé avec de nombreux autres hommes dans ce vieux moulin, Trataïr attendait. Il s'était retrouvé avec ces autres hommes embarqué dans une escapade des plus dangereuses. Ils devaient escorter et protéger des scientifiques. Ce que devait faire les dis hommes, l'archer s'en fichait. Tout ce qui lui importait, c'était de remplir sa mission et, éventuellement, de rentrer en vie. Mais c'était pas gagné. Ils devaient se rendre dans l'épicentre de l'infection. Dans l'endroit où se trouvent le plus de zombies puants et de créatures malades. Les cadavres qui peuplaient cet endroit, c'était autre chose que le tas de morts décérébrés qui avaient attaqués le fort. Ça allait être une bien rude épreuve. Et l'archer aux cheveux de jais s'y préparait. Il se préparait à embrocher, taillader, transpercer des hordes de cadavres. Il se préparait à voir ses compagnons mourir, à devoir achever les blessés qui demanderont de l'aide en gémissant. Il se préparait à vivre des jours sombres, et tout ça par devoir envers la cause qu'il avait décidé de servir. Il s'était engagé et ne pouvait plus reculer. Si il n'avait pas parlé au général, il serait rester au camp à faire divers missions sans importances. Là, il avait l'occasion de prouver au monde qu'il pouvait faire partie des gens qui écrivent l'histoire.

Trataïr devait attendre le retour d'une patrouille, et surtout du commandant de toute cette excursion, le capitaine elfe Elwing. Il l'avait vaguement croisé pendant la défense du fort, elle se débrouillait bien au tir à l'arc selon les dires des autres. Le jeune homme ne se souvenait que vaguement du combat, tant il était concentré sur ses cibles. Il était incapable de confirmer les rumeurs. Il espérait simplement que la beauté et le talent de l'elfe décrit dans ces ragots étaient vérifiés. En attendant, il était contraint de jouer avec un autre soldat au cartes. C'était le jeune Edge qui lui avait appris cette belle distraction et il s'était aguerri à la pratiquer au fil de ses voyages. Il n'était pas mauvais mais le soldat en face était en train de lui voler littéralement toute sa paye ! Heureusement, le carnage prit fin lorsque la patrouille revint. Le capitaine ordonna à tous de remballer leurs affaires et de prendre la route. Ce que Trataïr fit avec une joie non-dissimulée. Rester cloîtré sans rien faire n'était pas une activité qu'il appréciait.

Le jeune soldat avait eu plus de chance que d'autre de ses compagnons. Il avait eu le droit à une monture. Un bel étalon au pelage brun. Toujours armé de son arc, on lui avait aussi donné une épée pour l'occasion. Il ne comptait pas s'en servir mais sait-on jamais... Le groupe avançait bien à travers la plaine mais quand celui-ci arriva à un champ de blé malade, aussi mauve que le venin des vipères, la situation commença à se gâter. Un scientifique se mit soudainement à hurler comme un possédé, suivit rapidement par d'autres hommes qui secouaient, pour certains, leurs armes dans tout les sens en essayant de lapider leurs compagnons. Qu'est-ce qui se passait ? Trataïr remarqua rapidement que seul ceux qui étaient au sol étaient touchés. Quelque chose au ras du sol les rendaient fous. Si c'était l'air, ça posait un gros problème. Espérons que ce ne soit pas ça ! En attendant, les soldats menaçaient de trucider tout le monde. Il fallait les calmer au plus vite. Un petit somme devrait suffire. Le jeune homme dégaina son épée et se dirigea vers un soldat qui s'éloignait du groupe en courant. Il hurlait pour demander du secours. Visiblement, il prenait ses compagnons pour de potentiels dangers. En quelques secondes, le cheval de Trataïr avait atteint l'homme le plat de l'épée vint frapper sa tête. Celui-ci s'écroula au sol, une belle bosse sur la caboche. Trataïr mit rapidement pied-à-terre et commença à mettre le soldat sur la selle, derrière lui. Une fois cela fait, il grimpa à son tour et ordonna au cheval de se diriger vers le reste du groupe. Le capitaine était là, sommant ses hommes de se calmer.

- Mon capitaine, la situation est critique, que devons-nous faire ? Je pense que le problème viens du sol ou de ce qui s'y trouve mais je n'en suis pas sûr... Qu'en pensez vous ?

Le jeune homme espérait vraiment que la femme qu'il avait en face de lui saurait gérer la situation, car sinon, il retournerait au camp. Cette excursion allait être dangereuse et il fallait vraiment pouvoir compter sur son commandant dans ce genre de cas.

Trataïr

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Mar 5 Aoû - 1:49
Argrim était en proie à la perplexité, le menton posé sur le manche de son marteau de guerre, assis à l'avant de l'unique chariots de l'expédition. Ses lèvre bougeaient mais aucun son n'en franchissait le seuil. Il était venu en ces terres avec les troupes naines allouées par le maître du conglomérat pour assister de ces propres yeux aux avancés de ce maléfice. Il avait déjà eu à affaire à lui et à ses engeances par le passé, de piètres combattants, de la chair à canon en décomposition, rien de plus. La putréfaction de l'environnement qui les accompagnait était bien plus préoccupante à ses yeux. En cas de siège, le Fort-Granite disposait d'imposantes réserves et de ressource renouvelable à l'intérieur de la forteresse, il pensait notamment au poisson-borgne, de la poiscaille goûteuse se nourrissant de vase dans les grottes et les cuves à l'intérieur desquelles il pouvait être élevé, cependant, si l'eau pure finit par manqué, c'en serait finit du peuple assiégé.

Mais tout cela n'était pas la véritable raison de ses préoccupations, Argrim faisait confiance aux scientifiques pour trouver de quoi endiguer le phénomène. Avec la demi-dizaine de nain qui voyageaient à bord du même chariot que lui, un alchimiste de Fort-Granite ne cessait de griffonner des pages et des pages d'un imposant grimoire relié de cuir qu'il ne faisait qu'entamer. À une telle cadence, il aurait complété les trois-cent pages qui le composait avant la prochaine lune estimait-il, en espérant que ces observation étaient utiles. Ce dernier pesta lorsqu'une roue du chariot chevaucha un sillon, secouant l'intégralité de l'armature, ne ralentissant pas pour autant les deux imposants chevaux de trait qui tiraient le tout. Il arracha la page qu'il venait de bâcler et reprit de plus belle, non sans jeter un regard noir au cocher humain assis à coté du seigneur Balkisson qui ne pouvait être blâmé pour l'irrégularité du terrain.

« Vous serez sous les ordres de la capitaine ici présente, maître nain, lui avait-on dis. Je suis sûr que vous saurez vous plier à ses instructions. »

Lorsqu'on lui avait présenté la-dite capitaine, il avait d'abord prit ça comme une plaisanterie de mauvais goût, mais se rendant compte que personne ne daignait annoncer la chute, il finit par s'adapter au fait qu'ils étaient sérieux, ils prenaient tous celle qui n'était rien de moins que la reine du peuple sylvain pour une simple capitaine. Argrim n'avait pas brisé la fragile glace sur laquelle la souveraine se mouvait, sans doute ne s'attendait-elle pas à le trouver ici, le seigneur avec qui elle avait eu un entretien il y avait quelques semaines de cela. Elle devait avoir une bonne raison pour un tel mensonge, du moins c'est ce qu'il espérait. Il n'osait même pas imaginer la guerre qui suivrait la possible mort ou capture de la reine, un véritable cataclysme dont les elfes ne se relèveraient pas ; de l’inconscience si vous lui demandiez. Il ne portait pas forcement ce peuple dans son cœur mais c'était une nation sage et réfléchis offrant de redoutables combattants qu'il ne fallait pas froisser.

Quoiqu'il en soit, il gardait en permanence un regard mêlant méfiance et inquiétude sur la souveraine dressée sur son cheval trottant quelques dizaines de mètres devant son chariot. Un contact qu'il rompit lorsqu'un cri déchira le silence morose qui flottait sur la troupe. Des cavaliers s'agitèrent et passèrent dans un sens et dans l'autre de la colonne qui avait stoppée son avancé alors qu'Argrim se jetait au bas de son chariot dans le champ de blé pourri qui lui arrivait jusqu'en haut de la poitrine, après avoir ordonné aux autres nains de rester à bord.

Le seigneur de fort-Granite était grand pour un nain, ça n'empêchait que la vision du guerrier miniature progressant à travers des épis dont la taille rivalisait avec la sienne aurait pu être comique. Aurait pu. Il faudrait pour ça omettre son imposante armure qui claquait à chacun de ses pas nullement gênés par son poids, le redoutable marteau magnifiquement ouvragé qui reposait négligemment sur son épaulière, son casque et cette crête intimidante qui se dressait plus haute que jamais et pour finir, mais pas des moindre, cette humeur volcanique qui le suivait partout. Un véritable attroupement avait lieu devant lui, ceux qui eurent la chance de voir le nain arriver s'écartèrent devant sa démarche assurée, les autres furent écartés sans ménagement à coups d'épaules. Un scientifique recroquevillé par terre parmi tant d'autre se vidait de ses fluides à coté d'un arbalétier qui ne semblait pas en meilleurs état. Une claque qui résonna comme un coup de tonnerre retentis lorsque ce dernier clama : « Recule engeance du démon. » en pointant une dague vers le seigneur Balkisson. Il n'était pas là pour se laisser importuner, et encore moins ralentir.

À force de détermination, il finit par se frayer un chemin jusqu'à la responsable de la troupe. Celle qu'il devait appeler capitaine s'entretenait avec un autre cavalier, humain lui, et il semblait plutôt bien se porter. Argrim remarqua qu'il en était de même pour tout ceux qui était à cheval.
Saluant brièvement et sans artifices les deux officiers, Argrim leva ses yeux plein de non-dit vers la reine des elfes, pas le moindre du monde intimidé par ses deux joyaux d'azur qui le surplombaient d'au moins trois ou quatre fois sa taille ainsi perchés sur le cheval royal.

« Capitaine, le champ, dit-il simplement d'une voix grave. Ordonnez à tout le monde de quitter ce maudit champ. »

Argrim Balkisson

Argrim Balkisson


Nain


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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Mar 5 Aoû - 14:57
Des yeux bleus suivaient avec attention la petite dague que l’homme agitait devant le nez de la jument elfique. Celle-ci frappait du sabot en baissant les oreilles, réclamant l’autorisation de lui défoncer la cage thoracique d’une ruade bien sentie. Au lieu de ça, Elwing fit jouer ses talons pour une courte charge qui se termina par un revers de sabre dans la nuque, assommant le scientifique pour le compte. Avec agilité, l’elfe glissa sur l’encolure du cheval pour retenir l’homme avant qu’il ne s’effondre et le hisser devant elle. Pendant ce temps, le chaos continuait toujours de s’intensifier dans les rangs de ses hommes. Pourtant, la souveraine ne comprenait toujours pas quel était l’origine de ce mal qui semblait frapper les hommes au hasard. Un maléfice lancé par un nécromant ? L’air vicié des terres infectées ? Un ennemi invisible ?

Elwing hésita alors qu’un soldat lui demanda quoi faire. C’est lorsque maitre Argrim lui conseilla d’évacuer le champ qu’elle se décida. Elle allait faire confiance au nain pour cette fois, même si elle ne voyait pas en quoi ce champ différait des autres.

-Sortez du champ ! cria Elwing à plusieurs reprises.

La plupart obéissait tandis que les plus braves tentaient encore de maitriser leur camarade.

-Abandonnez les autres et sortez. C’est un ordre ! Dut renchérir la souveraine.

Elle donna ensuite quelques ordres dans son langage musicale avant de retourner vers le nain qu’il la toisa de toute sa fierté.

-Vous aussi maitre nain, sortez du champ et trouvez nous une position défendable. J’ai peur que nous n’attirions tous les morts des environs.

Les cavaliers elfes commençaient a entouré les hommes frappé de folie, faisant de grands gestes pour les inciter à les fuir. Le soldat à cheval attendant toujours, elle dut lui traduire les ordres qu’elle avait précédemment donné en elfique.

-Maitrisez ceux qui peuvent l’être et tentez de repousser les autres hors de ce champ. Ça devrait être simple, ils semblent avoir peur de nous. Ne jouez pas au héros, ajouta-t-elle en s’éloignant.

La cavalière fit caracoler son cheval pour lui lancer un regard appuyé puis repartit au galop. Elle se rappelait de ce soldat. C’était l’archer qui l’avait impressionné durant la bataille du camp. Evidemment qu’Elwing était contente de l’avoir à ses côtés mais savoir se battre n’est pas tout. La discipline est une qualité militaire bien supérieure aux prouesses individuelles et elle espérait qu’il n’en soit pas dépourvu, sinon il pourrait effectivement rentrer au camp.

Elwing alla déposer l’homme inconscient sur la position qu’avait choisi Argrim. Elle lui faisait confiance. On ne devient pas seigneur de Fort Granite en piochant des cailloux dans un tunnel. Le nain savait ce que voulait dire une « position défensive ». C’était sans doute le domaine dans lequel sa race excellait le plus. Malheureusement, il avait très peu de temps car du coin de l’œil Elwing apercevait déjà des silhouettes claudicantes se rapprocher des hommes qui hurlaient toujours. Si c’était effectivement le champ qui était la cause du mal, il n’y avait aucune indication sur la durée du maléfice. Les quelques hommes en arme – ceux qui étaient trop dangereux pour être maitrisés - parvenus à sortir du champ étaient toujours aussi paniqués. Ils criaient si bien et si fort qu’Elwing songea à les abattre d’une volée de flèches. L’elfe chassa ces pensées malsaines de sa tête et rassembla plutôt quelques cavaliers autour d’elle. Elle allait leur donner un peu de temps.

A la tête de deux ou trois cavaliers, Elwing laissa les autres rassemblés les fous et partit au-devant des morts qui avançaient inexorablement vers eux. Par chance, ce n’était pas une horde compacte mais simplement des zombies errants attiré par le bruit. Ce qui permit à la jeune elfe de louvoyer entre eux pour les distraire et ainsi réduire le flot d’adversaires qui se dirigeait vers Argrim et Trataïr. Elle avait autre chose à faire que de regarder comment les deux s’en sortaient, car elle devait continuer son œuvre de harcèlement tout en prenant garde à ne pas se faire encercler. La reine et ses hommes avaient presque vidé un carquois de flèche quand elle revint vers sa troupe pour leur apporter son aide au plus fort de l’affrontement.

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Mar 5 Aoû - 19:17
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Quelques instants après, un imposant nain vint à la rencontre du duo, il s'adressa directement au capitaine sans s'étaler en formules de politesse. Il avait au moins ce mérite. Il lui conseilla de quitter le champ. L'elfe s'exécuta et ordonna à tout le monde de quitter le champ. Elle revint ensuite vers le nain pour lui ordonner de trouver une "position défensive". Le cavalier attendait toujours les ordres et ne mit pas longtemps à les entendre. Avec sa voix chantante, le capitaine lui ordonna de maîtriser tous les hommes qu'il pouvait et de faire fuir les autres hors du champ. Trataïr acquiesça et dirigea son cheval pour qu'il aille vers le groupe de fous. Au passage, il alerta un groupe de soldat qui quittait le champ.

- Hey vous ! Aidez-moi donc ! Assommer les scientifiques et emmenez-les en lieu sûr !

L'un d'eux rétorqua.

- On obéit pas à un simple soldat !

- Je vous rappelle que la mission dépend d'eux ! Alors ou vous m'aidez, ou je préviens le général de votre incompétence !

Malgré les quelques mètres qui les séparaient, Trataïr pouvait parfaitement voir la mine renfrogné du soldat. Il voulait sûrement s'en aller le plus vite possible. Cependant, lui et sa troupe se dirigèrent quand même en hâte vers le groupe de malades et faisaient ce que l'archer leur avait dit. Ne prenant pas le temps de savourer cette victoire. Celui-ci se dirigea vers un groupe de trois soldats ensemble qui se protégeait mutuellement. Ils tapaient dans le vide et menaçaient tous ceux qui approchaient de les taillader.

- Je pense que leur faire peur devrait suffire.


Le cavalier donna un petit coup de talon sur le flan de sa monture qui se dirigea au galop vers les soldats. Ceux-ci écarquillèrent les yeux et s'enfuirent définitivement quand le cheval rua et se dressa sur ses pattes arrières pendant un instant à seulement un mètre d'eux. Pour être sûr que cela fonctionnerait, Trataïr poussa un grand hurlement digne des guerriers de Saline. Les soldats s'en allèrent à toutes jambes vers l'extérieur du champ.

- Voilà, ça devrait marcher.

Pendant de longues minutes. Trataïr répéta l'opération sur d'autres soldats et quand le dernier fut sorti du champ, il se précipita vers la position en voyant les infectés qui arrivaient sur eux. Déposant l'homme qu'il avait récupéré auparavant, il saisit son arc et commença à inonder les zombies purulents d'un flot de flèches mortelles. Il avait plus de mal à atteindre ses cibles sur un cheval mais toute s'écroulèrent au bout de quelques flèches.

Quand la bataille fut finie. L'archer alla directement voir le soldat qu'il avait déposé. Celui-ci était réveillé, mais encore un peu endormi. Trataïr prit le temps de lui donner de l'eau avant de s'en aller pour retrouver son capitaine. Son cheval se reposait tranquillement un peu plus loin.

- Mon capitaine, j'ai essayé de sauver un maximum de soldats et j'ai demandé à quelques hommes de sauver les scientifiques, compte tenu de leur importance.

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Mer 6 Aoû - 1:43
Argrim acquiesça aux ordres d'Elwing sachant qu'ils venaient d'une reine en personne. Parcourant du regard le paysage désolé qui s'étendait autour de lui, il remarqua à une centaine de mètres vers l'est une massûre à la sortie du champ, quoi de plus normal en ces terres agricoles. Alors qu'un officier à cheval et sa troupe montée s'apprêtait à quitter le champ, il l’interpella de sa voix tonitruante. Des morts avaient été attirés par le vacarme et s'approchaient dangereusement des nombreux soldats et scientifiques paralysés par une peur qui n'avait rien de naturelle.

« Toi ! Hurla t-il assez fort pour être entendu jusque dans les limbes. Tu ramènes tout les scientifiques dans la grange. »

Le jeune officier paniqué était sur le point de rétorquer quand le seigneur de Fort-Granite l'attrapa par le mollet pour le faire chuter de sa monture sur la terre meuble qui le cueilli violemment à l'atterrissage. L'attrapant par le col avant même qu'il ne se relève, il plongea son regard dans lequel on pouvait jurer voir les forges de la montagne en ébullition, et il réitéra ses ordres :

« Pour chaque scientifiques manquant à l'appel, c'est un mois de geôle pour une désertion que je rapporterais moi-même à tes supérieurs, et c'est une promesse pour sûr. »

Retrouvant son courage comme par enchantement l'humain se remit en selle et distribua ses ordres à ses hommes qui tachèrent -comme des chiens de bergers guidant un troupeau dispersé- de mener les pauvres ères égarés à un refuge précaire, mais un refuge malgré tout. S'approchant du chariot qui était le sien, il assigna trois nains à la même tâche alors qu'il s'élançait vers la bâtisse agricole avec les deux autres afin de se frayer un chemin sanglant jusqu'à cette dernière. Son marteau de guerre bien en main et flanqué de deux braves guerriers, une tranchée sanglante se creusa dans le blé écrasé sur leur passage. La phalange naine inébranlable avançait irrémédiablement malgré l’opposion de quelques zombies avides de chair fraîche.

La tête ouvragée de l'arme lourde se teinta de rouge et de brun au premier revers qui fit éclater le crane d'un mort-vivant comme s'il s'agissait d'un fruit trop mur. Un autre pas en avant et le long manche du marteau faucha les jambes d'un mort qui fut achevé par son frère d'arme à sa gauche. Sans coordination ou véritable organisation, leurs adversaire se jetait sur un mur d'acier barbelé par des armes parfaites qui taillait dans leur rang comme une charrue à travers un champ de terre meuble. Derrière eux, les cavaliers avaient accompli leur besogne et les scientifiques et quelques lanciers apeurés étaient dans leurs pas, tentant d'échapper désespérément à une menace invisible. Émergeant du labyrinthe de blé pourri, les nains n'eurent qu'à franchir un chemin boueux pour atteindre la porte de la grange déserte. Simple bâtiment bancal sur deux étages, il n'y avait qu'une seule entrée dont Argrim fit ouvrir les battants en grand afin de canaliser le flux de damnés qui arrivait poursuivit par les cavaliers à l’intérieur.

S'écartant lui même de l'entrée, ils n'eurent pas une seconde à réfléchir, se contentant de se précipiter dans l'abri de fortune. Sur le chemin, un scientifique trébucha dans une ornière, reversant la moitié du contenu de son sac sur le sol, se recroquevillant alors en position fœtale pour verser l'intégralité des larmes de son corps, refusant de bouger. Le traînant par le col jusqu'à l'intérieur où d'autre partageaient déjà son attitude, Argrim ferma la porte derrière ce dernier, prêt à défendre la bâtisse coûte que coûte. Le reste des nains arrivant avec le chariot et d'autre soldats, il leur ordonna de faire le tour de la grange afin de vérifier son herméticité en se rendant compte que le reste de la troupe terminait de s'occuper des zombies à quelques mètres de là. Il n'avait pas compté combien d'individus apeurés se trouvaient à l'intérieur, mais une chose était sûr, s'ils devaient les protéger des zombies tout en se protégeant d'eux même, l’expédition n'aillait pas aller très loin.

Faisant signe aux cavaliers incluant la reine des Elfes de s'approcher, il comptait bien leur faire part de ce fait, mais il espérait surtout que cette dernière avait de la suite dans ses idées.

Argrim Balkisson

Argrim Balkisson


Nain


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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Mer 6 Aoû - 15:07
Elwing se coucha sur sa monture pour éviter les branches basses qui pullulaient dans ce bosquet de bouleaux. Elle n’avait qu’à laisser filer l’équidé qui virevoltait sans l’aide de son cavalier, habitué à se mouvoir dans la forêt. Un regard jeté en arrière lui indiqua qu’elle avait largement semé ses poursuivants. Ses cheveux d’or s’étaient échapper de son armure et flottait derrière elle telle une bannière féérique. Elle se retourna, n’apercevant aucun signe de poursuite, et jura lorsqu’une branche lui griffa la joue, zébrant sa pommette d’une trace ensanglantée. Une blessure de guerre dont elle se serait bien passée.

D’un bref mouvement de talon, elle revint vers la grange pour s’assurer que les défenseurs s’étaient bien débarrassés des zombies qui ne s’étaient pas laissés prendre par le jeu de diversions de la cavalerie légère. Tout en démontant avec la grâce naturelle de son peuple, l’elfe jeta un coup d’œil appréciateur à la bâtisse qu’avait trouvé Argrim. Elle fut aussitôt rejointe par Trataïr et hocha simplement la tête alors qu’il lui faisait son rapport. D’un signe du doigt, elle l’encouragea à la suivre alors qu’elle passait la porte du refuge où les hommes essoufflés tentaient de se remettre de leur émotion. Certains hommes encore malades étaient maitrisés, attendant que leur folie se dissipe. D’un côté, un scientifique pleurait toutes les larmes de son corps certifiant aux soldats désolés qui l’entouraient que sa morsure allait guérir… Elwing ne les regarda pas achever le pauvre homme qui suppliait misérablement. La jeune elfe essuya le mince filet de sang qui dégoulinait sur sa joue et se dirigea plutôt vers Argrim tout en s’assurant que Trataïr la suivait toujours. Elle voulait inclure le soldat parmi les officiers. Du moins, juste pour cette mission. S’il se révélait compétent, elle toucherait peut-être quelques mots au Féral en sa faveur.

L’elfe acquiesça lorsque le nain exprima sa pensée. Effectivement, l’incursion ne risquait pas d’aller loin à ce rythme. La troupe marchait en terrain inconnu et si d’autres réjouissances se profilaient ainsi, ils ne tiendraient pas un jour de plus. Avec les combats, la troupe avait peut-être été découverte. Non, ils avaient été découverts. Dans le doute, toujours prendre en compte la pire des options. La discrétion était d’autant plus primordiale. Une discrétion devenue impossible avec un groupe aussi important.

D’un signe de tête elle demanda au chef des scientifiques de s’approcher. L’ilwynog à la fourrure bleue nuit s’approcha en galopant sur ses pattes de rongeur. Il semblait accablé par la mort d’un de ses confrères, mais Elwing ne comptait pas lui laisser faire son deuil. D’un regard circulaire, elle embrassa ce qu’elle considérait comme les meilleurs hommes présents.

-Les soldats et les civils vont rester ici, fit l’elfe dont la décision était mûre. Ce qui vient de se passer montre que les scientifiques ont bien assez de travail dans le secteur. Les cavaliers patrouilleront dans les alentours pour s’assurer qu’une armée ne viendra pas les cueillir par surprise. Quant à nous messieurs, nous allons tenter de pénétrer dans l’ancien territoire de Lord Er’tan. Notre objectif sera de protéger le docteur Sumble, le chef des alchimistes, dans notre quête d’un échantillon qui pourrait l’intéresser. Choisissez deux nains pour nous accompagner, maitre Argrim, je prendrai avec moi l’un de mes gardes et le soldat… – elle haussa un sourcil interrogateur vers Trataïr, ne connaissant pas son nom -. Nous partons dès que possible.

Elwing termina cette brève réunion et masqua un demi-sourire satisfait. Un nain, un elfe et un homme. Les grandes races de Terra étaient toutes réunies pour combattre la mort. Ça ressemblait presque au début d’une saga de barde. En espérant que la fin se finisse tout aussi bien…

La reine dut ensuite calmer les protestations énergiques des autres elfes qui refusaient de la laisser partir vers l’épicentre du maléfice avec seulement un garde pour la protéger. C’était une folie. Evidemment que c’en était une, mais personne ne changera Elwing maintenant. La royauté n’avait en rien calmée sa fougue et sa témérité. Les elfes allaient devoir s’habituer à avoir une reine combattante et pas une potiche qui arbore le pourpre royale aussi bien que le ferait un porte-manteau.

La reine dut laisser sa monture à la grange, sachant que les nains n’appréciaient pas ce moyen de locomotion. Connaissant Argrim, il était peu probable qu’il se laisse attacher à une selle et trimballer comme un ballot de paille sur un âne. Elwing décocha un sourire amusé au maitre de Cœur Granite alors qu’il s’avançait d’une démarche aussi digne que pouvait l’être celle d’un nain carapaçonné. Elle attendit également le soldat Trataïr et le docteur Sumble avant de désigner du doigt la route qui serpentait entre les collines.

-Notre plan de prendre tous les postes de gardes qui gardent cette route tombe à l’eau. Nous allons donc devoir couper à travers les sentiers de la forêt qui borde le fief du Lord Er’tan. Le bourg où est érigé le château de ce nécromant est entouré d’une muraille. Nous n’aurons pas à y pénétrer. Je suis sûr que des abominations de Nayris se présenteront à nous bien avant que le château soit en vue.

Elle leur fit alors un sourire rassurant et prit la tête de la troupe. La forêt dans laquelle elle s’engagea n’avait rien de la densité et du gigantisme de Drayame. C’était une forêt humaine avec ses chênes centenaires et ses sentiers tracés par gibiers et chasseurs, sans parler de ses ronces et de ses fougères. Les zombies y étaient rares et désorientés. Aucun problème pour la troupe.

Soudain, Elwing leva son bras, ordonnant silencieusement aux hommes de s’arrêter. Ils arrivaient sur une petite clairière faite par l’homme. Au centre, trônait une grande cabane de chasseur, si grande qu’il devait sans doute s’agir d’un comptoir pour écouler la viande et tanner les peaux. L’ouïe aiguisée de l’elfe capta un mouvement à l’intérieur et posa donc son doigt sur sa bouche en faisant signe aux autres d’approcher.

La porte s’ouvrit dans un craquement sinistre, poussée par un énorme pied. Une créature gigantesque sortit en se baissant pour franchir l’ouverture pourtant assez large pour laisser passer un chasseur avec sa prise.

Spoiler:

La créature cauchemardesque armée d’un immense couperet et d’un crochet de bouché transportait une bassine dont le contenu semblait intéressé la centaine de mouches qui grouillait autour. Le monstre jeta la bassine, renversant son contenu de sang et de viande coupée en morceau. Un œil attentif pouvait remarquer qu’il ne s’agissait pas de venaison mais de morceaux humains. La créature fit ensuite sonner une énorme cloche qu’il portait à sa ceinture et retourna ensuite à l’intérieur de la bâtisse pour poursuivre ses macabres activités. Aussitôt, les alentours se mirent à grouiller de créatures humanoïdes qui rampaient sur le sol, répondant à l’appel de la cloche. Il y en avait une trentaine de ses créatures, qui n’avait d’humaines que leur corps grisâtre et cagneux. Elles se jetèrent sur la nourriture répandue par le boucher, ne faisant pas attention au petit groupe caché dans les fourrés à quelques mètres.

Voilà un échantillon intéressant à en croire le regarde fasciné de l’ilwynog. Elwing jeta un regard entendu à ses compagnons et leur fit un sourire carnassier qui exprimait parfaitement son envie d’en découdre. Pourtant, même si affronter le monstre ne lui faisait pas peur, la foule de créatures autour pourrait bien faire pencher la balance contre eux. Si quelqu’un à une idée… C’est le moment.

Elwing

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Mer 6 Aoû - 16:36
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Le chasseur accompagna son capitaine à l'intérieur de la masure. Là elle donna ses ordres et ceux-ci le mettait dans un petit groupe de sept personnes qu'elle dirigerait elle-même. Leur mission était de protéger le scientifique nommé Sumble pendant qu'il cherche un "échantillon intéressant" au coeur des terres du Lord. C'est simple comme bonjour ! Le groupe incluait aussi le seigneur de Fort-Granite, un nain autoritaire et certainement doué pour le combat. Avec tant de talent à ses côtés, Trataïr se sentait un peu plus en sécurité. Une sécurité toute relative dans ces plaines. Accompagné le capitaine et faire partie de sa garde rapprochée était un immense honneur et l'archer aux cheveux de jais ferait tout pour ne pas décevoir l'elfe.

Le petit groupe prit donc la route d'une forêt non-loin de là. Ils partirent à pied pour plus de discrétion et aussi pour que les nains, qui n'étaient pas habitués à chevaucher pour se déplacer, soit plus efficaces. La forêt était simple et belle. Les chênes y côtoyaient les cèdres et les érables. Une forêt qui ressemblait fort à celle où le jeune archer avait grandi. Même si un petit pincement de nostalgie vint importuner l'ancien chasseur, il fut vite calmé par l'ambiance morose de l'endroit qui faisait défaut à sa forêt natale. On sentait bien que le virus vicier avait prit ses aises dans ces terres. Quelques zombies isolés venaient parfois troubler l'avancer du groupe, mais ils étaient défaits rapidement.

Au bout d'un moment, le capitaine, qui se trouvaient devant le groupe, leva son bras pour sommer les autres de stopper la marche. Trataïr s'avança un peu pour voir la raison de cet arrêt. Celle-ci était une grande cabane, construite au centre d'une clairière artificielle, qui devait être l'oeuvre de chasseurs des environ. Le jeune homme connaissait bien ce genre de bâtiments, pour en avoir construit quelques-uns. L'elfe mit un doigt à sa bouche pour ordonner le silence total. Qu'avait-elle donc entendu. Pour espérer en apprendre plus, Trataïr se concentra quelques instants. Fermant son esprit à tout ce qui se trouvait autour pour discerner ce que le capitaine pouvait entendre facilement grâce à son extraordinaire ouïe. Finalement, il entendit lui aussi les mouvements à l'intérieur de la cabane. Vu les vibrations qu'elle envoyait, la créature dedans devait être massive. Enfin, quand le jeune homme ré-ouvrit les yeux, ce fût pour voir la grande porte s'ouvrir et laisser passer une créature tellement gigantesque qu'elle devait se baisser pour passer la porte qui, pourtant, devait bien faire deux mètres de haut.

Le regard de Trataïr ne quittait plus le monstre. Celui-ci jeta le contenu d'une immense bassine au sol avant de retourner à l'intérieur de sa maison. Ce qu'il avait déversé était pestilentiel, mais l'archer en faisait abstraction, il se concentrait surtout sur le groupe de créatures frêles et rampantes qui se formait autour de cette masse de viande humaine en putréfaction. Au final, une bonne trentaine de zombies étaient en train de prendre leur dîner devant cette cabane. Rompant sa transe de concentration, Trataïr pût remarquer le sourire intimidant qu'affichait son capitaine. Aucun doute, elle était pressée de transformer ce tas de chair pourrie en toute petites miettes. Le jeune homme lui, était un peu moins fébrile. Il réfléchissait à un plan pour que le petit groupe ne se fasse pas massacrer. Il regarda attentivement le terrain, l'unique fenêtre de la cabane juste à côté de la porte... Et trouva enfin une idée. Il s'approcha de l'elfe pour lui exposer.

- Mon capitaine, j'ai peut-être une idée. Vous et les trois autres hommes en armes vous pourriez aller vous battre contre le petit groupe. Il faut être rapide et efficace, ça ne devrait pas être trop compliqué. Le monstre devrait voir cela par la petite fenêtre et se précipiter pour aider les créatures. Pendant ce temps, je reste ici avec le docteur Sumble et dès que le monstre sort, j'essaye de lui transpercer la tête avec une flèche. Sa chair est en putréfaction, ça ne devrait pas poser de problème. Ensuite, je vous aiderais à défaire ces horribles créatures. Qu'en pensez-vous ?


Le jeune homme était confiant dans son plan. Il espérait seulement que le petit groupe réussirait à tenir jusqu'à ce qu'il vienne les aider. A partir de là, ce n'est que du hasard...

Trataïr

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Jeu 7 Aoû - 2:09
« Balrak, Thormin, avec moi. » gronda simplement le maître de Fort-Granite avant de quitter la grange pour se mettre à la suite du petit groupuscule qui allait se jeter dans la gueule du loup.
Considérant leur nomination comme un véritable honneur, les appelés ne mirent pas longtemps pour rejoindre leur seigneur qui adaptait son allure lourde et pesante au reste de l'avant garde composée d'Elwing, d'un des membres de son peuple, de cet archer qui s'était présenté sous le nom de Trataïr, et de l'Ilwynog érudit, le chef des scientifiques qui répondait au titre de docteur Sumble. Une troupe plutôt hétéroclite et improbable désignée pour une mission aux résonances suicidaire qui ne plaisait qu'à moitié à Argrim.

Il n'avait pas peur pour sa personne, non, c'était pour la reine des elfes qu'il craignait le pire. Jusque là, la situation était tenable, mais la souveraine ainsi lâchée en pâture au mort-vivant avait le don de l’incommoder. Il n'en fit pas la remarque, elle dirigeait cette opération, et le nain n'était pas prompt à briser sa couverture qui semblait si fragile. Alors il se contenta de suivre la marche près de cette dernière, à l'avant du groupe, flanqué de ses deux confrères qui jetaient des regards inquiets aux environs. Le peuple de la montagne n'est pas accoutumé aux forêts, mais celle-ci avait quelque chose de malsain, comme en proie à cette même infection que tout ce qui les entourait. Plus ils s'enfonçaient dans cette dernière, et plus les marques de cette corruption était évidente, l'herbe fétide, les racines noueuse envahies par la pourriture et autres insectes nécrophages grouillant tel la vermine dans les entrailles d'un cadavre. La forêt elle-même était malade, et les corbeaux suivant ses cadavres à en devenir en traçant de large cercle au dessus d'eux ne faisait qu'ajouter à l'insalubrité de l'endroit.

Au bout de plusieurs minutes d'une progression lente et laborieuse, Elwing ordonna un arrêt d'un simple geste comprit par toute la troupe qui se stoppa comme un seul homme. Droit devant, au milieu d'une clairière aux allures d'oasis dans un dédale de chênes et de fougère se dressait une masure bâtarde faite de bois et ornée plus récemment de peaux sanguinolentes à la manière des huttes des tribus du nord. Cependant, d'après l'odeur atroce qui agressait les narines d'Argrim d'ici et de par leur allure générale, il devina que ces cuirs n'étaient pas issus d'une chasse aussi noble que tous l’espérait, les tatouage présents sur certaines d'entre elles indiquaient que ces peaux ne pouvaient être qu'humaine, mais le pire restait à venir. Semblables à des tambours orcs, des percutions sourdes retentirent avant que la porte de la cabane ne s'ouvre sur une créature sortie du fin fond des limbes. Vidant le contenue d'une bassine sur le sol, elle ne fit que confirmer les crainte de Balkisson qui plissa le nez quand la vague d'odeur le percuta.

Alors que le colosse de chair en putréfaction s'en retourna dans sa tanière, des dizaines de rampants se précipitèrent sur les morceaux de cadavres grossièrement découpés reposant ainsi dans la clairière ignorant totalement la troupe à l’affût. La détermination d'acier n'était en rien entamée, et tous étaient prêts à en découdre. En revanche, le plan proposé par l'archer ne plaisait qu'à moitié à celui que l'on surnommait « poing de granite » pour la simple et bonne raison qu'elle reposait sur le succès d'un homme en qui il n'avait pas encore confiance, pas qu'il n'ait fait quoi que se soit pour douter de ses capacités, mais il rien ne lui indiquait qu'il était capable de réussir un tel tir. Il acquiesça tout de même à la suite de la reine qui semblait avoir foi en l'humain, ne lui laissant aucune raison de ne pas s'aligner.

« Nous serons vos boucliers, soyez la lance. » affirma Argrim en s'avançant au devant des créatures en plein festin, flanqué des deux autres nains et suivit des deux elfe.

De longues secondes furent nécessaire aux mort-vivants pour se rendre compte de la présence de cette menace qui profita pour abattre les premier rampants à coups de haches et de marteau. Disposé comme un véritable mur d'acier trempé, le trio de tête laissait assez de place entre eux pour que flèches et lames elfiques s'y glisse. Ils ne firent pas l’erreur de s'enfoncer dans la masse grouillante de zombie pour finir encerclé, se contentant de rester à la périphérie de celle-ci, prélevant un lourd tribut sur les créatures hostiles dont les instincts leurs hurlaient de planter leurs crocs dans cette chair fraîche qui s'offrait à eux. La marteau de guerre d'Argrim fauchait çà et là, broyant les têtes et les cages thoraciques pourries qui se présentaient à lui en se chevauchant afin d'avoir la première bouchée. Un cri déchirant sur sa gauche l'informa du malheur de Balrak qui avait été inondé sous une avalanche innombrable de morts animés par cette parodie de vie. La phalange ainsi ébranlée fit quelques pas en arrière alors que les cris de souffrances se turent.

Balrak était un jeune nain, le fils d'un ami et d'un des capitaines du fort, il compensait l’expérience de son père qu'il n'avait pas par un enthousiasme débordant et une loyauté sans faille, mais cela n'avait pas suffit. Le superviseur de cœur-de-granite jura la vengeance du pauvre nain en se promettant de faire son deuil à la première occasion.

« Que tes ancêtres soient fiers. » maugréa t-il alors que la massive créature émergeait à nouveau de la hutte en poussant un cri assourdissant qui ne fit qu'attiser la haine de Balkisson.

Une flèche siffla venant de derrière. Le tir aurait dû faire mouche si le colosse n'avait pas amorcé ce mouvement circulaire avec son crochet sanguinolent. Argrim avait perdu le compte des zombies qu'il avait abattu, mais ce qui était sûr c'est qu'une bonne partie d'entre eux n'avaient pas encore reçu leur dû et tentaient par tout les moyens de surpasser la troupe, et ce qui arriva ensuite était un terrible coup pour cette défense désespérée. Le boucher relâcha la chaîne de son arme improvisée qui tinta en suivant le crochet furieux droit vers le Seigneur nain. Il avait échappé au pire mais assailli par deux créatures, l'esse lui arracha des mains son marteau qui vola à plusieurs mètre de là lorsque le golem de chair tira sur le lien. Visiblement satisfait, il entama alors son avancée vers eux d'une démarche lente et boitillante.

Désarmé et encastrant son poing ganté d'acier dans la mâchoire d'un zombie afin de le repousser, Argrim sortit de son fourreau la dague elfique qui lui fut offerte par la reine en personne pour la loger dans le cerveau en décomposition d'un second mort-vivant en la remerciant intérieurement pour ce présent. Proche de la rupture, accompagné par l'autre nain et les deux elfes, une seconde flèche finit par passer au dessus d'eux, et celle-ci fit atteint son but en un bruit de succion ignoble, enfin.


Argrim Balkisson

Argrim Balkisson


Nain


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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Jeu 7 Aoû - 15:41
Elwing ne partageait pas les réticences du nain en ce qui concernait le plan de l’humain. Elle l’avait déjà vu à l’œuvre avec un arc. Il s’était révélé meilleur qu’elle alors qu’il était en situation réelle. Il n’y avait aucun doute qu’il serait capable de toucher sa cible en toute circonstance. L’elfe fit un clin d’œil confiant à l’humain avant de sauter par-dessus un buisson à la suite d’Argrim et de ses nains. La petite escarmouche qui s’en suivit fut plutôt impressionnante. Les nains formaient un véritable mur d’acier qui tailladait tout ce qu’ils touchaient. Les créatures se précipitaient et se faisaient massacrer comme de vulgaires morceaux de viande attendant de se faire hacher sur un tapis roulant. Elwing et son confrère restait derrière le mur de nain décimant ceux qui tentait de profiter de leur petite taille pour sauter au-dessus d’eux et les prendre à revers, ce qui aurait obligé les nains à rompre leur formation. Cependant, les deux elfes ne parvenaient pas en endiguer le flot à eux seuls et un nain se fit bien vite submerger.

Elwing lâcha son arc lorsque le hurlement du nain résonna dans la clairière. Dégainant son sabre, la reine poussa un cri de guerre en se jetant dans la mêler pour secourir celui qui était déjà à terre. D’un violent arc de cercle, elle trancha la chair des créatures qui cherchait à atteindre la viande fraiche à travers les interstices de l’armure naine. Elle les repoussa avec fureur, renforçant la formation naine qui était maintenant ouverte sur un flanc, mais elle ne put maintenir la position très longtemps malgré le renfort du second elfe qui se jetait lui aussi dans la mêlée. Le féroce assaut elfique ne dura qu’un temps et leur manque de protection les obligea à céder du terrain, laissant de nouveau les nains accuser le gros du choc.

Du côté de Trataïr, l’ilwynog tremblait de terreur face aux horreurs de la bataille. C’était un érudit habitué au calme de l’université ; un monde de raison, de logique et de réflexion. La seule violence qu’y était permise était les débats passionnés sur les grandes vérités de ce monde. Mais voir de ses yeux la violence nullement romancée, le plongeait dans état second qui n’avait rien du calme et de la sagesse dont il se targuait d’habitude. Sumble vit la capitaine elfe trancher la tête d’une de ses horribles créatures et la suivit des yeux alors qu’elle volait vers lui, atterrissant à ses pieds dans un bruit mat. Mais la tête ne semblait toujours pas morte et claquait des mâchoires dans sa direction. Le docteur poussa alors un couinement apeuré et, par un instinct, grimpa sur le dos de Trataïr pour se mettre hors de portée du danger. Il le bouscula ainsi par inadvertance alors qu’il tirait une flèche.

Elwing vit la flèche de l’humain rater son coup et jura à voix basse. En espérant que la prochaine soit la bonne, elle continua de batailler avec son sabre, faisant payer chèrement aux créatures chaque bout de terrain qu’elle perdait. Du coin de l’œil, elle aperçut le boucher mort-vivant qui en avait après les nains déjà submergés. Elwing accusa un hoquet d’effroi lorsqu’elle vit Argrim se faire violemment désarmer. Il était hors de question qu’elle perde un autre homme sous son commandement. Et surtout pas Argrim…

Elwing s’élança en avant, feinta un écart devant une créature qui lui bloquait le passage, puis lui sauta finalement dessus, enfonçant son talon renforcé dans son crâne qui explosa comme un melon trop mûr. Elle donna ensuite un coup de taille sur sa gauche repoussant un rampant qui voulait lui sauter dessus. L'elfe se tailla une route sanguinolente, dominant par sa taille et son agilité les zombies qui tentaient de l’arrêter. Elle arriva alors derrière le nain et fit fuser son sabre juste au-dessus de son crâne pour venir cueillir le zombie qui se jetait sur son visage, découpant ainsi sa jolie crête. La reine, ayant toujours rêvée de faire ça, passa devant le nain en repoussant un autre assaillant, un air ravi peint sur son visage.

-Profitez que vous ayez rapetissé pour aller discrètement chercher votre arme, maitre nain, lui lança-t-elle avec un demi-sourire narquois.

Tandis qu’elle couvrait Argrim, Elwing vit une deuxième flèche filer au-dessus d’eux pour aller se ficher dans le crâne du monstre. La tête oscilla avec la force de l’impact. Pourtant, le monstre ne s’écroulait pas. Une grosse main arracha la flèche qui ne s’était pas plantée très profondément dans son crâne. La créature n’était pas qu’un simple mort-vivant à la chair flasque et aux os rendus moues par la putréfaction. Il s’agissait de l’œuvre d’un nécromancien faite pour le combat et le massacre. Son crâne renforcé ne laisserait passer aucune flèche. Le boucher poussa cependant un hurlement furieux qui fit fuir la dizaine de rampants restants, donnant un bref répit au groupe qui se reformait.

Dieu qu’il était beau cet adversaire ! Elwing sentait l’excitation du combat monter en elle. Rien ne lui ferait plus plaisir que de taillader dans cette grosse baudruche blanchâtre jusqu’à qu’elle se vide de tous ses fluides et tombe durement à ses pieds. Maintenant qu’ils n’avaient plus qu’un seul adversaire, ce n’était plus une bataille mais un combat de divertissements. Désireuse de s’octroyer le premier morceau de ce tas de barbaque purulent, l’elfe s’avança en faisant balancer son sabre d’avant en arrière.

-Attaque saloperie ! S’impatienta-t-elle alors que le boucher la regardait d’un air idiot.

La provocation sembla toucher au but car la créature arma le bras qui tenait sa chaine dans un grognement d’effort. Au lieu d’attendre le coup, Elwing se mit à courir vers la créature par petites enjambés assurées, son bras d’arme tendu pour lui assurer l’équilibre nécessaire à une brusque esquive. Ce n’est que lorsque la chaine se détendit dans sa direction qu’elle accéléra brutalement tout en se contorsionnant pour laisser la chaine vrombir près de son flanc. Voyant qu’elle était presque sur lui, le boucher leva son couperet pour parer un coup de taille au ventre qui ne vint jamais. Elwing s’était laissée tombée, s’aidant de sa vitesse pour glisser sous la garde et entailler profondément la cuisse du monstre. La bête poussa un cri rageur balançant ses énormes bras pour repousser l’elfe qui s’était déjà mise hors de portée. Cependant, c’était sans compter la grosse chaine qui revenait vers elle dans un arc de cercle ample et impossible à esquiver. Elle dut donc lui opposer son sabre. La chaine s’enroula autour de l’arme, éraflant l’elfe au passage. Le boucher lança une exclamation satisfaite et tirant sur la chaine pour désarmer son adversaire comme il l’avait fait pour le nain.

Elwing fit l’erreur de résister et fut projetée à terre en s’accrochant à son bien qui s’envola sous la force de la créature. Elle eut le temps de lever la tête pour voir le monstre lever son arme au-dessus d’elle pour lui administrer le coup de grâce.

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Jeu 7 Aoû - 19:30
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Au grand bonheur de l'archer, le capitaine approuva son plan d'un sympathique clin d'oeil avant de se jeter dans la mêlée accompagnée d'un autre elfe et de trois nains. Pas le temps de les admirer combattre la vermine grouillante. Le jeune homme devait se concentrer plus que jamais. Armant son arc, il le pointa, accompagné de son regard imperturbable vers la porte de la masure. Les bruits de combats, de cerveaux écrabouillés, de sang éparpillé, d'os brisés... Tout cela, il n'en avait plus conscience. Est-ce que ses compagnons tombaient ? Est-ce qu'ils avaient déjà fini leur travail ? Cela, il ne le savait pas. Au bout de très longs instants, le géant de chair putréfié sorti de la maison. Son air niait emprunt d'une certaine colère envers le groupe de fauteurs de troubles resta encré dans l'esprit de Trataïr, c'était là qu'il devait tirer ! Un, deux, trois... et il tire !

Mais pourquoi il a raté son coup ? Simplement parce que le docteur qu'il protégeait en même temps s'était jeté sur son dos, secoué par la peur dûe au champ de bataille. Cela à déséquilibré l'archer qui rata son tir. Pas de temps pour la colère ou les remords. Il devait en finir au plus vite ! Il ne regardait même pas le nain se faire désarmer et tira une seconde flèche. Qui transperça le crâne du monstre. De quelques centimètres seulement, mais espérons que cela soit suffisant. Il n'en est rien et après un hurlement terrifiant qui fit fuir la plupart des infectés, il recommença la lutte contre les gêneurs. Le capitaine se battait maintenant toute seule face à cette horreur. Après quelques belles manœuvres au sabre, celle-ci se retrouva, elle aussi, complètement désarmée face au géant. Il semblait satisfait en amorçant le coup de grâce.

Un, deux, trois... et une troisième flèche se dirigea vers lui. Trataïr, ou plutôt son instinct, savait où il fallait frapper pour en finir. La flèche fendit l'air et entra dans la bouche grande ouverte du colosse avec un angle d'environ 25° pour traverser son palais et se figer directement dans le crâne du monstre. Cette partie là n'était pas renforcée au grand bonheur de tout le groupe. Le géant s'immobilisa quelques longues secondes puis tomba en arrière dans un bruit sourd. Trataïr pouvait enfin rompre sa transe.

Quand toutes ses sensations revinrent à la normal, le flot d'informations qui arriva arracha un râle de douleur à l'archer. Le scientifique qui gémissait de peur, l'odeur de sang flasque, le spectacle des corps en décompositions au sol... Tout ça était un peu trop pour lui. Il prit quelques instants pour se masser les tempes avant de sortir des buissons, suivi du scientifique qui se tenait à sa jambe comme un enfant timide. Il alla directement vers son capitaine qui était, avec le reste du groupe, autour du cadavre d'un des nains. Adressant une prière silencieuse pour le salut de son âme, Trataïr interpella son capitaine.

- Mon capitaine, je suis désolé d'avoir dû user de trois flèches pour accomplir ma mission. A cause de moi, vous avez faillit périr... Vous, ainsi que les autres. Je suis désolé...


Il reporta son attention sur le nain qui avait périt durant la bataille.


- Que ton âme repose en paix. Tu es mort en héros, tu peux être fier de toi.

Il jura silencieusement contre lui-même, à cause de son plan, un des leur avait péri et les autres avaient failli le rejoindre.

Trataïr

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Ven 8 Aoû - 18:08
Observant d'imposantes mèches de sa crête orangée tomber ainsi sur le sol, le nain ne releva pas la remarque d'Elwing, se demandant tout de même quelle serait sa réaction si ses mèches blondes venaient à être ainsi malmenées. Le fait même d'y penser le fit sourire en imaginant la mine de la reine sans soyeuse chevelure. Le combat continuait et Argrim n'était pas d'humeur à des enfantillage aussi puérils qui semblaient pourtant contenter la souveraine qui se dirigeait vers le colosse pas vraiment prompt à succomber aux flèches de l'archer. Elle prit même le temps de provoqué la créature qui n'avait pas besoin de motivation pour en découdre. Quittant des yeux la scène pour les affairer à la recherche son arme, il finit par trouver l'imposant marteau de guerre à l'orée de la clairière contre un arme.

Ses solides mains retrouvèrent avec un plaisir non dissimulé le manche de l'arme centenaire qui n'avait pas été affectée par sa chute. Il se retourna pour jeter un œil au combat épique qui se disputait entre la reine et le monstre de chair et de pourriture. Le nain chargeait depuis le flanc droit du golem et il espérait arriver avant que ce dernier ne s'offre un festin des plus royal. Elwing fonçait droit sur le mort-vivant, esquivant avec agilité la chaîne sans pour autant ralentir dans son assaut. Se jetant droit dans la gueule du loup et au plus près de ce dernier, elle parvint à ouvrir sauvagement le membre inférieur du monstre qui rugit alors que ses fluides immondes se répandaient partout autour de la blessure. S'en suivit alors des quelques ripostes désordonnées et maladroite de la créature ainsi ébranlée.

Malheureusement pour la reine, l'arme de prédilection du boucher finit par l'atteindre et s'accrochant à son arme enchaînée, elle fut attirée à ses pieds avec elle. L'imposant hachoir se levait déjà afin de lui porter le coup de grâce, et nul doute que l'arme bâtarde aurait de quoi trnacher le corps frêle de l'elfe sans aucun effort. À cet instant même, le seigneur de Fort-Granite franchissait les derniers mètres qui le séparaient de son objectif, et empoignant son marteau à deux mains, le balançant loin derrière son épaule, il se cramponna sur ses appuis au dernier moment pour envoyer la tête en acier trempé droit sur la même cuisse que l'elfe avait déjà atteint.

Les puissant muscles de ses larges bras se contractèrent brutalement à l'impact d'une violence inouïe. La chair putride se déforma d'une façon presque irréaliste et un craquement sinistre s'en suivis. De l'ouverture dans le membre que l'elfe avait entaillé, un imposant morceau d'os fracturé émergea en déchirant un peu plus la chair. Ses appuis ainsi ébranlés, le colosse vacilla et son estocade fut retenue pour quelques secondes qui suffirent à Argrim pour attraper la main gracile de la reine qui était encore étendue sur le dos afin de la remettre rapidement sur ses appuis pour la mettre à l'abri de la chute du colosse dont les cris de rage avaient cessé sous les tirs d'une précision remarquable de l'archer.

La reine avait été visiblement atteinte par le combat, et Argrim n'était pas en meilleur forme. Dépassant cette dernière en redressant la crête qui ornait le haut de son crâne, il lui lança un regard plein de malice et un sourire narquois en lui lâchant :

« Rapetissé ? Je remercie mes ancêtres pour ma petite taille, plus ils sont grands, et plus facilement ils plient le genou. »

Une telle déclaration était légion chez Argrim, anodine et plaisante, mais chargée de sous-entendues que seule l'elfe à qui elle était adressée pourrait saisir. Il choisis cependant de ne pas en ajouter et en rester là, ce petites querelles enfantines ne devaient venir se mettre sur le chemin tortueux de leur expédition.

« Un plan qui échoue, c'est mieux que pas de plan du tout» rassura t-il l'archer, ne le tenant pas pour responsable du terrible combat qui venait de se dérouler.

Argrim Balkisson

Argrim Balkisson


Nain


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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Lun 11 Aoû - 12:03
Elwing poussa un long soupir en sentant la créature faire trembler le sol dans sa chute, et se permit même de rester sur le sol pour reprendre son souffle. C’était sans compter Argrim, qu’elle voyait pour la première fois en contreplongée. Elle prit volontiers sa main qu’il échangea contre une petite boutade. C’était bon enfant. Le genre d’invective qui chassait le stress du combat et dont Elwing était friande. Un peu comme ces blagues échangées juste avant un assaut pour chasser la terreur froide qui entravait les membres des soldats. Elle lui décocha donc un de ses authentiques sourires et se releva avec souplesse.

A son tour, elle rassura Trataïr. Elle n’était pas du genre à pardonner facilement les erreurs de ses hommes, mais ici, bien forcée de reconnaitre que le soldat n’avait fait aucune erreur méritant un blâme. Elwing s’accroupit donc devant l’ilwynog qui se cramponnait à la jambe de Trataïr. Sa terreur n’était toujours pas passé et il regardait autour de lui pour voir de quel côté arriverait le prochain danger.

-Docteur Sumble, veuillez prélever les échantillons s’il vous plait.

Sa voix était sciemment mélodieuse, rafraichissante, presque magique. Un baume apaisant sur les peurs qui secouaient l’érudit. Il lui lança un coup d’œil effrayé avant d’acquiescer frénétiquement en marmonnant « les échantillons, les échantillons. Bien sûr, les échantillons ». Il sortit de son sac, une série de fioles, de pinces et de scalpels, puis se mit au travail sur le monstre étendu sur le sol. Elwing effaçait la douceur de ses traits pour reprendre son habituel air concentré, scrutant les alentours avec attention. Elle entendait des bruits dans cette forêt. Des bruits qui ne ressemblaient pas aux frémissements des fourrés dérangés par les animaux. Il y en avait partout, mais pourtant, toujours pas de danger alors que Sumble remplissait ses fioles de divers morceaux de cadavres qu’il traitait toutes avec un liquide spécial. Soudain, autant parce qu’il était concentré que par maladresse, Sumble donna un coup de pied dans la cloche qui pendait encore à la ceinture du monstre. Elwing se figea, alerte. Une multitude de cris résonnèrent dans la forêt. Et ils se rapprochaient…

L’elfe n’attendit pas que les zombies rampants apparaissent dans la clairière et découvre qu’il n’y avait rien à manger à part un nain à moitié dévoré. Elle attrapa l’ilwynog par la peau du cou et le hissa sur son épaule.

-Courez, fit-elle simplement en prenant le chemin du retour.

Elle ne vit pas les monstres qui déboulaient dans la clairière à la recherche de nourriture. Seuls les cris de frustration et de colère emplirent ses oreilles alors que la troupe s’engageait sur les sentiers de la forêt. Elle donna ses instructions à son garde elfe que dépassèrent les hommes en quelques foulées souples et prit la tête pour les guider sur le chemin de retour. Les elfes filaient dans la forêt presque plus vite que sur un terrain plat, enjambant sans effort les divers obstacles et s’en aidant même pour propulser leur course effrénée. Elwing, quant à elle, fermait la marche, l’ilwynog sur ses épaules. Son arc avait une flèche encochée qu’elle gardait fixée dans son poing. L’allure de ses compagnons, dont certains n’étaient pas habitués aux déplacements forestiers, lui donnait tout le loisir pour scruter ses arrières. Leurs poursuivants se rapprochaient toujours plus, menaçant de leurs cris et de leurs grognements.

Elwing se dévissa soudain tout en bandant l’arc d’if. Sans ralentir sa course, elle décocha une flèche qui s’enfonça dans le crâne d’une créature surgissant d’un buisson. L’elfe jeta un regard inquiet aux deux nains. Elle n’avait aucune appréciation de l’endurance des nains et ne savait pas s’ils seraient capables de suivre une telle allure dans la forêt. Le capitaine continua donc de les surveiller, prête à devoir reformer précipitamment les rangs pour défendre leur position. Les créatures les talonnaient de près et seules quelques-unes parvenaient à prendre les bons sentiers pour rattraper les fuyards. Ceux-là étaient récompensés par une flèche qui venait les cueillir dès qu’ils étaient en vue. Cependant, il n’en fallait pas beaucoup pour que le flot d’assaillant submerge totalement la cadence de tir de l’archère elfe qui était obligée de courir en même temps qu’elle décochait ses flèches.

La grange où elle avait laissé le reste de sa troupe était encore loin, mais elle ne voyait pas d’autres solutions que de continuer à courir, ne sachant pas combien de rampants ils devraient éliminer s’ils décidaient de s’arrêter pour tous les massacrer. C’était un pari qu’elle se refusait à faire, pourtant elle ne pouvait pas continuer à les épuiser inutilement jusqu’à ce qu’ils soient incapables de se battre. Une solution, une solution, vite…

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Lun 11 Aoû - 19:48
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La bataille fut rude, mais elle était désormais terminée. Le scientifique prélevait l'objectif de tous ces efforts sur le corps inerte du monstre, les nains faisaient leur deuil auprès de leur compagnon tombé au combat. Tandis que la Reine balayait les environs du regard. Tout comme l'ancien chasseur, elle avait sentie un danger omniprésent. Une abominable fièvre qui rendait ce bois malade et qui menaçait de contaminer tout ceux qui oseraient y pénétrer. Trataïr se concentrait pour percevoir chaque bruit, chaque anomalie, chaque vibration suspecte dans cette forêt macabre. Soudainement, un tintement léger mais à l'immense pouvoir retenti à travers la forêt. C'était le son de la cloche du géant. Le son qui rameutait tout les infectés des environs. Le jeune homme se retourna vers la source du bruit, le front en sueur. C'était le scientifique qui avait malencontreusement frappé dedans en prélevant sa dîme. Les pupilles de Trataïr se dilatèrent alors que tous ses sens étaient en alerte. Un danger, plus physique mais non moins dangereux que le premier, arrivait sur eux. Le capitaine eut la belle initiative d'embarquer sur son épaule l'érudit avant de lancer un unique ordre.

-Courez !

Trataïr attendit que le reste du groupe passe avant de fermer la marche aux côtés de son capitaine. La progression à travers les sentiers forestiers était simple pour notre ancien pisteur. Il avait l'habitude de ce genre de terrain. Mais ce n'était pas le cas des nains qui, en plus de ne pas pouvoir faire de grandes enjambées, ne devaient pas être à leurs aises dans ce milieu typiquement elfique. L'autre elfe s'occupait d'ouvrir la marche et de guider le groupe à travers les fourrées. Ils devaient ressortir d'ici, mais tout le long de leur progression, les rampants les talonnaient de prêt. Sortant des buissons sur les côtés pour assaillir le petit groupe qui comptait déjà un membre en moins. Le capitaine s'évertuait à essayer de freiner la progression des morts-vivants en les assaillants de flèches. De son côté, Trataïr défendait les flans aux côtés des nains. Transperçant de son vieux couteau les crânes de ceux qui avaient le malheur de passer à sa portée. Il était recouvert de sang coagulé et de cervelle. Cependant, pas le temps d'être dégoûté par son allure, il fallait continuer, continuer d'avancer. Voyant que son capitaine commençait à être submergée par le nombre, il délaissa les flancs et rangea son couteau pour prendre son arc et lui prêter main forte. A eux deux, ils arrivaient à peine à contenir les assaillants. Il fallait trouver une idée, et vite !

Sur le bord du sentier, quelques mètres devant eux, se tenait là un grand pin mort. Rongé par le temps et la maladie. Un bon coup à sa base le ferait inévitablement tomber. Le jeune homme alla ensuite quérir l'un des deux nains, celui qui était armé d'une solide hache de guerre. Son nom était Thormin, facile de s'en souvenir. Usant de tout son souffle, il hurla:

- Thormin ! Tapez sur ce pin mort là-bas ! Vous devez le faire tomber sur la route !


- Aucun... problème !


On sentait une pointe de satisfaction dans son discours légèrement coupé par sa forte respiration. Il devait être ravi de détruire quelque chose que les elfes affectionnaient. Il arma son bras et frappa violemment le pin de sa hache. Celui-ci s'écroula mais pas comme l'avait prévu le jeune homme. Il tomba en travers du sentier en diagonale, et non horizontalement. Il fut donc arrêter par les branches de ses congénères. Trataïr jura dans sa barbe naissante avant de s'accroupir légèrement pour passer en dessous de l'arbre, suivit de son capitaine. Les rampants qui les suivaient passaient sans mal en dessous du tronc, l'un d'eux qui était debout vint cependant frapper l'arbre de son corps. Il freina donc légèrement l'avancée du groupe et empêcha carrément ceux qui était derrière de passer. Ceux-ci ne se gênèrent pas pour le pousser le plus fort qu'ils pouvaient et la pression ainsi exercée sur le tronc le délogea de son entrave végétal et il put tomber pleinement sur la route, écrasant deux ou trois monstres au passage. Même si cela allait les freiner un petit moment, la quantité qui avait pu passer entre-temps suffisait pour affirmer que le plan était un échec.

Insatisfait de lui-même, Trataïr fronçait les sourcils et continuait de courir en harcelant ses ennemis de flèches. Il accumulait les erreurs... et dans cette contrée, les erreurs n'étaient pas pardonnée.

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[Terminé] L'incursion dans les terres infectées Sand-g10Mer 27 Aoû - 15:14
-Halte ! Hurla Elwing aux hommes qui voulait continuer la fuite. Défendez la position !

L’elfe était restée en arrière pour massacrer les quelques zombies qui étaient passés par-dessus le pin effondré. C’était leur dernière chance d’obtenir une position défendable avant qu’ils ne soient forcés de se battre, arrivés à bout de force. Il y avait peu de chance pour que cet obstacle puisse leur permettre de semer les poursuivants. Il était même plus probable que Thormin avait plus perdu de temps à abattre le pin qu’il n’en avait fait gagner à toute la troupe. Alors autant bénéficier de cette atout tactique pendant qu’il en était encore temps, car Elwing allait bientôt être submergée. Ce n’est que lorsqu’elle reçut du renfort que les combattants purent repousser les zombies et prévenir le flot qui escaladaient le tronc mort.

Les hommes prirent alors pied sur l’arbre misérablement achevé par le nain, mais qui dans son trépas, avait au moins le mérite de faire rempart de son corps contre les hordes mort-vivantes. Le combat y était plus facile. Le tronc était assez large pour pouvoir s’y battre avec un minimum d’équilibre mais surtout, les rampants semblaient très vulnérables pendants leur courte ascension. Tandis que certains tentaient de se dépêtrer dans les branches cassés et répandues sur la route, les autres venaient obligeamment se faire massacrer sur les lames des défenseurs.

-Un tabouret, maitre nain ? lança Elwing qui se doutait que les nains auraient quelques difficultés à monter sur l’arbre couché.

Ce petit pic, bien loin d’être une remarque à l’acidité haineuse, était au contraire témoin du regain d’espoir chez l’elfe dont l’humeur s’améliorait au fur et à mesure que les zombies tombaient. Leur nombre étaient peut-être aussi important que le précédent affrontement mais ils arrivaient au compte-goutte cette fois. La bataille dura un long moment et même s’ils durent céder leur position à cause de la fatigue, l’arrivage d’adversaire s’arrêta finalement, laissant les combattants harassés par deux batailles seulement séparées entre elles par une course effrénée dans les bois.

Elwing se permit de s’effondrer contre un arbre et attrapa la gourde que son camarade lui tendait. Elle balaya sa troupe d’un regard circulait tout en irriguant sa gorge. Personne n’avait dû mourir cette fois et la mission était un succès. Savoir s’il n’y avait pas un meilleur moyen d’y arriver ou si le résultat valait vraiment la mort d’un membre de la compagnie, ça c’était les éternelles interrogations sans réponse que doivent s’infliger tous ceux à qui le commandement incombe. Ceux qui ont un semblant de conscience du moins.

Le chemin du retour se passa sans autre incident notable à part quelques zombies égarés qui venaient diligemment se faire découper sur les lames de la compagnie. Elle se fraya un chemin à travers la verdure en direction de l’horizon bleu qui s’élargissait de plus en plus, annonçant l’orée de la forêt. Cela mettait un terme à la mission. Il n’y avait plus qu’à rassembler les quelques scientifiques éparpiller autour de la grange et plier boutique.

On rentre au camp.

Alors que l’Ilwynog présentait les échantillons à ses disciples qui semblaient passionnés par le charabia technique de l’érudit, les soldats, eux, s’échangeaient des plaisanteries et des souvenirs du pays, fêtant à la façon leur survie et pleurant leurs morts. Elwing espérait que cette expédition suffirait car il était hors de question qu’elle mène une autre expédition dans cet avant-poste de l’enfer. La prochaine fois qu’elle mettra les pieds sur ce territoire, ce sera avec une armée…

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