La lettre de l'ex Roi du peuple des Siphiliens énerva profondément les Glaces, ou tout du moins le Roi de Saline, Harald. Ce Roi de pacotille, ce moins que rien, rejeter ainsi des siècles et des siècles de traditions, briser l'union des trois, cet homme mérite la mort, et son peuple aussi, s'il le suit jusque là.

Les Rebellions dans les murs d'une ville ne sont pas très graves, une force de soldats importante peut très vite la maîtriser et éviter de trop lourdes pertes. Il ne faut pas laisser les rumeurs se répandre comme un feu de brousse. Elena avait donc pris des dispositions très strictes à ce propos. Une loi martiale, avec un commandement, des règles très strictes et des soldats tout à fait compétents. Puis elle avait pris la direction des terres d'Arius Tomore, en passant par la Toundra, escortée de 10 Fejliennes, ce petit groupe n'avait rien de remarquable, si ce n'est leurs familiers et leurs équipements, de Glace. Le groupe avançait donc à une allure très soutenue, utilisant les avantages de leur race pour n'avoir ni à dormir ni à manger ni à boire. C'était ça l'avantage de ces créatures, la Glace leur fournissait tout.

Elena était à la tête de cette escouade, habillée uniquement d'une jupe de cuir et d'une tunique du même élément, complétée par le surplus de Glace lui servant de cuirasse, son bouclier et son fléau pendaient à son coté, prêts à jaillir dans sa main en un rien de temps. C'était le cas pour tous les membres de son escouade, ce n'étaient pas des soldats officiels, mais elles savaient toutes se battre, et leurs armes étaient dévastatrices, haches, fléaux , massues et Espadons. C'était la principale base de leur équipement, l'une avait des javelines de Glace. Le groupe, Elena l'avait choisi parmi les femmes présentes à Saline, les sélectionnant parmi leurs capacités martiales et leurs spécialités, se préparant le mieux possible à la prise d'un village.

Proche d'elles, à deux trois heures de route, un groupe plus important, environ une centaine de soldats, moins discrets et très voyants, ils avaient pour mission d'encercler le village une fois que celui-ci serait attaqué, coupant ainsi tout moyen de communication terrestre, maritime et aérien. Archers, lanciers, épéistes et même quelques rares cavaliers archers, chargés d’exécuter toute personne passant à travers les lignes, fuyant la ville ou voulant y pénétrer. Elena avait chargé chaque femme d'une mission bien précise, neutralisation, blocage et destruction d'objectif, elles auraient pu se faufiler dans la ville et empoisonner simplement le puit, mais elles avaient un message à faire passer. On ne touche pas aux Glaces, sinon... Voilà ce qu'il se passe.

Elle était en communication avec son familier quand elle aperçut le village au loin, aussitôt elle fit signe à ses sœurs, ces dernières changèrent immédiatement d'attitude, en prenant une plus martiale, limite effrayante, elles se savaient indétectables à cette distance, surtout avec la réflexion du soleil sur la neige, leurs couleurs les aidant à se fondre encore plus dans cette illusion causée par la distance et les nuances de blanc, gris et bleu de la Glace.

- Si quelqu'un nous repère c'est forcément une des nôtres, et si c'est une des nôtres elle ne donnerait pas l'alerte, il est temps pour moi de vous parler un peu de ce peuple, ce sont des sauvages, pour leur passage à l'âge adulte ils doivent affronter un taureau à main nue, et ensuite, choisir une femme dans celles qui sont célibataires, pour ensuite faire je vous laisse imaginer quoi... Voilà pourquoi une de nos sœurs ne peut servir ce peuple, d'où le fait que si une Frejlienne nous voit, elle nous aidera à le détruire et à y pénétrer. Nous ne risquons rien de ce côté-là, par contre, ils sont assez résistants et doués au combat, d'où mon choix pour vous, vous avez des armes à assez longue allonge, et vous savez vous battre, et tenir vos positions, n'hésitez pas à vous entraider, à les mutiler pour les achever plus tard, visez les genoux, les rotules, les bras, ne cherchez pas à tuer de suite, broyez, tranchez, écrasez avant de mettre le coup fatal. Mais je sais que vous ferrez ce qui est nécessaire, je compte sur vous... Tourmente compte sur nous.

Elle se redressa et fixa longuement l'entrée du village, elles attaqueraient demain à l'aube si tout tournait mal, elles s'étaient placées de manière à avoir une vue sur l'avant et l'arrière de la ville, leurs familiers guettant les zones non accessibles à leur vision, toute personne qui verrait les familiers aurait l’impression de se trouver face à des créatures de la Toundra, c'était aussi un des avantages des Frejliennes, indétectables dans les Glaces. Dans cette configuration elles étaient dans leur meilleur élément.
C'est à partir de ce moment-là que la deuxième phase du plan d'action se mit en place, Elena enfila une armure de facture plus humaine, elle enfila son brassard de Générale de Saline et relut une dernière fois les instructions de Harald.

- Elena,

Une fois que tu seras devant le village d'Arius, encercle-le, prépare ton action avec tes Frejliennes.
Tu devras lui proposer les thermes suivant :

- Soit il quitte nos terres avec son peuple et on le laisse en paix, nous lui fournirons même une escorte et des navires.
- Soit il décide de rester, et dans ce cas-là, tu lui proposeras un duel, à mort de préférence, j'ai confiance en tes capacités. Ce duel, s'il le gagne, son peuple et lui seront autorisés à rester sur place tant qu'ils ne s'opposent pas à nous. S'il le perd, son peuple devra se soumettre à un vote, soit ils acceptent de se ranger sous notre bannière, soit ils n'acceptent pas, ces derniers seront bannis, sous les mêmes conditions que s'il accepte de se rendre.
- Sois il ne donne pas de réponse dans ce cas tu as liberté totale sur ce que tu veux faire.
- Sois il tente de t'enlever ou de faire jouer cet atout. Je pense que tu sais ce que tu dois faire dans ce cas-là.

Harald.

Une fois qu'elle eut relu le message elle respira un grand coup,elle avait assez jouer, elle macha le parchemin et l'avala pour ne laisser aucune preuve de son invention. Les hostilités étaient lancées. S'avançant vers le village elle prit soin de montrer qu'elle n'avait aucune intention hostile, mains en avant paumes vers le ciel elle s'avançait lentement vers l'entrée principale du village, le craquement de la neige sous ses bottes, la mélodie du vent dans les landes Glacées, elle se sentait tout à coup incroyablement vivante, revigorée, prête à tout pour ces immenses étendues, et si pour cela elle devait teinter le blanc pur de rouge, elle le ferait.

Son regard se fit plus résolu, sa posture plus cambrée, son visage prit un masque impassible, elle se sentait prête à tout. S’arrêtant devant le village elle croisa les bras et s'annonça à voix haute.

- J'apporte un message de la part du Roi de Saline, à la destination de votre roi, Arius. J'attends ici.

La perte récente des pilosités facial chez le roi des siphiliens l’avait conduis à changer littéralement de coupe de cheveux et de barbe. Les cheveux étaient désormais entièrement coupé sur les cotés. Laissant une horrible touffe de cheveux sur le haut de son crâne. Sa barbe elle avait du être réduite. Ses cheveux et sa barbe étaient remplis de graisse de yacks noirs. Cela colorait clairement les cheveux en brun.
Mais aujourd’hui on avait demander le roi. Le roi des siphiliens. Le roi savait qui c’était. Les siphiliens s’étant rendus compte de l’approche des troupes depuis déjà 2 jours. Le petit hameaux de Bez Bazez avait vus les troupes arrivé… aussi discrètement qu’une siphilienne accouche. Qu’est ce qu’ils croyaient ? Ils étaient entré en territoire siphilien depuis quelques jours et n’avaient rien eu ? Ils se croyaient donc si puissant ? Cette petite rébellion qui tombait peut à peut. Il ne fallait pas prendre les siphiliens pour des imbéciles.
Le roi s’approchait donc. Une belle tenue, une tenue royale. Un habit riche fait de fourrure rare et luxueuse. Des bijoux plus que présent. Il approchait de la militaire, une militaire… Ses militaires de carrière avec leur regard fermé et souvent stupide, les yeux las et stupide. Les siphiliens étaient des guerriers par le sang, non par la carrière. C’était par culture qu’ils combattaient non pas par un soit disant nationalisme qui n’était souvent qu’autre qu’une ambition que ses gens finssent souvent par abandonné. Il était arrivé devant Elena. Seul des civils étaient présent. Les militaires avait été désarmé.
« Bonjour à vous général. J’ignorais que Harald aurais l’idée d’envoyé sa général en pleins milieux d’une guerre. Mais bon ! Passons donc. Vous avez sûrement quelque chose pour moi, quelque chose d’autre qu’une armée ? » Le regard d’Arius était celui d’un bourgeois face à un huissier. « Voyez vous je suis désarmée, mon peuple est désarmé. Nous n’allons pas affronté votre peuple, madame. Pas aujourd’hui. Harald ne massacreras pas un peuple désarmé. Nous attendons donc ce que vous avez a nous dire, nous pauvres siphiliens. » La voix était totalement formel, sans aucun sentiment. La voix du banquier qui fait payé son client.
Abram Kijilik, l’un des plus fidèle serviteur d’Arius arrivait avec une plume et un encrier.
Arius les prit d’un geste mou, la main n’était pas faible, mais cela semblait être un mouvement de lassitude.
« Que dois je signé ? » demandas ainsi le roi des siphiliens.

Bonjour à vous général. J’ignorais que Harald aurais l’idée d’envoyé sa général en pleins milieux d’une guerre. Mais bon ! Passons donc. Vous avez sûrement quelque chose pour moi, quelque chose d’autre qu’une armée ? Voyez vous je suis désarmée, mon peuple est désarmé. Nous n’allons pas affronté votre peuple, madame. Pas aujourd’hui. Harald ne massacreras pas un peuple désarmé. Nous attendons donc ce que vous avez a nous dire, nous pauvres siphiliens.

- Je ne vous veut pas de mal, du moins pas pour le moment, vous vous êtes rendu pacifiquement, c'est très bien, je vais juste vous amené, vous et votre peuple a Cardrak, le Roi Harald souhaite vous rencontrez, je ne sais pas ce qu'il vous veux, ni quoique ce soit d'autre. Mais je vous prie de me suivre. Vous n'avez rien a signé, vous verrez tout cela en détail avec lui. Je vous propose de préparer vos affaires et de quoi partir rapidement, et peut être définitivement, je ne sais pas, je laisse cela à mon roi.

Elle lui tourna le dos, confiante, si jamais il faisait le moindre geste son familier la préviendrais et elle lancerai le Hallali sur son peuple, et la bataille serait vite terminée, vu qu'ils n'étaient pas armés. Elle retourna prêt de ses troupes, après avoir saluer une dernière fois le roi, et s'assit avec ses Frejliennes, elles entonnèrent ensemble un léger chant rappelant les suppliques de tourmentes et finirent la veillée ensemble, leurs yeux tournées en direction de l'ancienne battisse de Tourmente. Elles attendaient, laissant aux soldats simple la surveillance des lieux.  


[ HRP : Elipse , le rp reprendra avec Harald a Saline, Cardrak. ]

Rp terminé