[ Rp effectué dans le cadre d'une quête, sous la tutelle de Miasme. Vous être libre d'intervenir pour m'aider ou vous y opposer, en restant fair play! Et dans l'idéal, envoyez un mp si vous comptez intervenir pour que je ne prépare pas un poste suivant inutilement =) Merci! ]


Une cape sobre, légère et sombre, couvrait le corps de la voyageuse arrivée à l’aube à Sen’tsura. dont les formes féminines ne pouvaient être masquées, mais le visage était dissimulé par le chaperon. Elle gravit tranquillement les marches du perron de la grande bibliothèque de Sen’tsura. L’heure était à la fréquentation maîtrisée, loin des grandes foules des marchés de la ville, mais toujours digne de la notoriété de la bibliothèque.

Avant de pousser la porte, elle découvrit sa tête, dévoilant ainsi un visage aux traits doux, semblant sortir de l’enfance, et une chevelure blonde retenue par une queue de cheval, coiffure qui ne faisait qu’accentuer son apparence d’étudiante. Quelques regards s’attardèrent sur l’inconnue mais, déjà, la femme s’était avancé jusqu’au comptoir d’accueil pour demander des informations, prenant le soin de ne pas trop orienter sa question.

- Excusez moi, pourriez m’indiquer où dois-je me diriger pour trouver les livres traitants des mythes autour des Dieux originels?

Un grommellement lui donna un numéro d’étage et de rayon, se disant lassé de ces jeunes apprentis venu de la campagne et incapables de se débrouiller par eux même, tandis qu’elle repartait dans la direction indiquée. Malgré son pas léger et tranquille, il n’était pas difficile de deviner à son air soucieux qu’elle restait relativement pressée et inquiète. Quelques minutes plus tard, elle poussait la porte d’une des plus grandes pièces de la bibliothèque, entièrement dédiée aux mythologies et religions de Terra. “Penses à réserver un rayon en ton honneur Victo…” songea t-elle en souriant.

Le soucis ne marquait plus son visage. Ebahie devant la richesse de ces collections, elle brûlait d’envie d’ouvrir chacun de ses livres pour y dévorer les informations contenues. Les religions étaient selon elle l’expression la plus pure de l’esprit des civilisations. Chaque rite, chaque dogme, chaque prière est influencée par la réalité que vit le peuple qui érige cette croyance. Ce n’est pas une invention pour endormir les esprits, mais un nouveau langage imagé pour atteindre des idées que les mots ne parviennent pas à rattraper.

Les ouvrages consacrés à Yehadiel occupaient un bon dixième de la pièce. Après avoir posé sa sacoche sur une table de travail, la petite humaine entreprit de sélectionner les ouvrages les plus pertinents. En feuilletant avec minutie chaque livre, elle apprit rapidement à différentier ceux qui résultaient d’études historiques sérieuses et ceux qui cherchaient avant tout à romancer l’Histoire pour mieux la vendre. Avoir été le témoin oculaire d’une partie de ces récits aidait sans doute l'enquêtrice à faire ce premier tri.

Quand elle eut mit de côté une vingtaine de livre, elle retourna à sa table, et commença à extraire les passages les plus importants en recopiant les informations judicieuses. Rapidement, les contradictions entre les textes apparurent, obligeant la femme à rouvrir les ouvrages déjà traités pour vérifier les nuances, faire des choix d'interprétation, …

L’après-midi touchait déjà à sa fin.