L'epreuve donné à Skrâam a écrit:

C'est l'anniversaire de Barbara, la fille du puissant Schnok, héritière du royaume gobelin du Feu ! Malheureusement pour Skräam, la damoiselle désire que ce dernier joue au goûter organisé en son honneur ; une horde de moutards capricieux s'impatientent donc de l'arrivée du barde. Comment Skräam va-t-il satisfaire sa majesté ? Quelle chanson va-t-il interpréter ? Les enfants vont-ils tomber sous son charme ou.. au contraire, le chasser à coup de torches ?

RzzzZZZlllllll ZZZZllllllll RRRrrrrrzzzzlll
Petit tas d'chiffons... Là! Juste derrière un tonneau dans une taverne bondée. Les frusques d'une hygiène douteuse gonflent ou s'affaissent sur le relief de la petite silhouette maigrichonne. Le petit être verdâtre roulé en boule piquait un somme en se contre-fichant éperdument du boucan alentour. Le truc avait l'air tellement crade et malade qu'un passant n'y aurait mâme pas avancé le bout du pied. Et c'est d'ailleurs bien sur ça que comptais nôtre barde pour décuver tranquille! Seulement... Seulement, c'était sans compter sur sa renommée naissante en ville. Sa renommée? Oui, bonne ou mauvaise, le bougre avait belle et bien une sacré reputation pour sa musique si... particulière! Il comptais même quelques fanatiques! (Même si d'avantage de détracteurs... qu'il considerait "jaloux" de son talent)

Tant et si bien, qu'en cet instant ou notre ménestrel d’opérette dormais  encore, une poignée de gobelins juvéniles sillonnaient la ville, une mission en tête. Trouver le barde. Le ramener a Schnok... Si possible "entier". Chercher le musicien dans une ville comme celle-ci ou les gobelins n'étaient pas particulièrement aimé, et surtout pas ce tromblon de Skrâam c'était facile. N'importe qui, qui avait vu l'Skrâam et  voulait s'en débarrassé (tout le monde), vendait les informations pour rien! Au dernières nouvelles, la demie-portion avait été aperçu à l'auberge du "Tord-boyau". C'est donc tout naturellement que le groupe dépêché par le roy des gobs ne tarda pas à faire son entrée dans les lieux-dit.

"-Ou est barde!"

Balança d'une voix braillarde le plus dodu des petits êtres tandis qu'il s'engouffrait à son tour dans la taverne! Grand silence dans le tord-boyau, peuplé en ce bel aprés midi pluvieux d'une poignée de villageois au chômage... Il était rare de voir des gobelins s'avancer autant dans un village humain, en pleine journée en si petit groupe et avec un étendard d'un blanc pisseux pour signifier leur attentions "pacifiques"? L'un d'eux... A n'en pas douter le chef vu le casque excessivement décoré, s'avança dans la pièce et sauta sur un tabouret haut du comptoir.

"- Ou est barde Skrâam! "
Beugla l'encasqué sur l'aubergiste tandis qu'il abattait un poing sur la table en l'embrumant de son haleine fétide. Le tavernier vira du  pâle au vert et recula d'un pas chaloupant. Il aurait pas hésité à répondre, mais il avait presque peur de respirer une nouvelle bouffée toxique. Il préfera lever un doigt en direction des tonneaux ou dormait le bien heureux. Pendant ce temps là, les autres se dispersèrent pour fouiner à travers toute la pièce non sans importuner les convives par leur simple présence.  Leur gros tarin renâclant dans l'air comme des chiens pisteurs. Le chef désigna alors un coin de la taverne que le tenancier avait désigné précédemment... et aboya sur ses hommes.

"-Korga! Taga'karr D'zraga. zarzok si!
-Taga toca...  Zaniaper gorec?!!!
- Nark! Toke! Strika! Strika!
-Skraboutch!!"

Traduction gobeline:

BAAAAAAM!
Le bruit qui s'ensuivit fut sourd et sec! Brutal surtout! Le tavernier rentra la tête dans ses epaules, les habitants se regardèrent les uns les autres, l'air effaré... Oula... ça avait cogné fort! Tarkazuk, le gobelin qui avait frappé le barde regarda son gourdin qui s'etait brisé sur le petit crâne de Skrâam! ... L'air ébété. Le silence fût alors brisé par le chef de la horde qui sauta a bas de sa chaise en criant un son suraigu!

"-Niiiiaaaaaaaaaak!!!! Rompazoka zarzok zarzok Zarzok si. Fuka nip! Fuka nip!!! Neka skruntch Tarka!"

Traduction gobeline:

Il arracha alors le casque de son crâne devoilant une crête sale et miteuse et se mit à frapper Tarkazuk avec, de façon frénétique et répétitive! Bam bam bam bam!!!! Les autres gobelins ricanèrent... Tandis que leur compagnon se faisait démater la tronche par le chef!

-Zutti! Take! Tene a Schnock! Fuka zarzok!

Traduction gobeline:

...

La suite du voyage??? Le moins qu'on puisse dire c'est que le menestrel ne le vit pas passer puisque c'est cinq heure plus tard qu'il se reveilla avec un mal de casque carabiné et un oeuf de pigeon poisseux sur la tempe. Des souvenirs vagues et un regard vitreux ouvert sur les reliefs d'une grotte malodorante qu'il ne connaissait pas. Mais ou avait-il atterrit? Il se releva, tant bien que mal... Une migraine atroce dans le cigare. Il passa la main sur son front et regarda sa main. Cette dernière était collante de sang et la mixture dans sa paume noirâtre. Il renifla la chose... Bouuaark! De la sève de racine de j'sais pas quoi et de la poudre à canon. Pour une raison qui était connu seulement des soigneurs gobelins. Il parait que la gamate infâme soignait les blessures. Mais Skrâam nourrissait de sérieux doute à ce sujet. Surtout vu la douleur qu'il avait encore! Il renifla les airs, ça sentait les gobs ici... Des odeurs d'enfances. Des mauvais souvenirs surtout! Son coeur se mit à battre la chamade! Lui qui s'etait juré de jamais retourné sur ses pas! Et puis p't'être bien qu'on lui demanderait des comptes... P't'être bien qu'il devait déjà commencé à un plan d'evasion! C'est alors qu'il entendit des bruits de pas qui résonnaient dans un goulot adjacent... oh- oh! Hum merdum, ça avançait vers lui! Il devait trouver une planquette! Vite!

Erf... Pas de planquette possible ou il était. Tout simplement par ce qu'il était dans un cul de sac! Il fit alors sa technique de dernière minute qui ne necéssitait pour ainsi dire aucun autre artifice que lui-même. Il se laissa tomber sur le dos, raide et lourd comme une planche et ferma les yeux... La machoîre relaché pour un gargouillit de bave au coin des lèvres. Technique dit de "l'opposome". Il avait vu ça chez une bestiole une fois, et depuis il s'en servait quand y'avait rien d'autre pour se planquer. Des fois ça fonctionnait d'autres fois... Il sentit alors deux mains ferme s'emparer de lui et commencer à le secouer séchement... Avant de sentir quelque chose de glacé dégouliner sur son corps! Sans doute de l'eau! Il ouvrit les yeux surpris et se mit à tousser, il en avait avalé de travers.

-Ah! Toi reveillé! Schnok sera satisfait.

Schnooook? Hey! Mais attend! C'est qu'une moyen bonne nouvelle ça! La tribus du roy du feu des gobelins etait ennemi avec la tribu dont il était originaire depuis des millénaires! S'ils apprennaient d'ou il vennait il serait sans doute ecartelé et bouffé sur le champ! D'un autre côté, au moins il était sur que personne ne devait le connaître ici! Il avait du mal à marché. Sujet à des troubles d'equilibre. Sans doute suite au contre-coup du choc sur sa tête... Ses pieds griffus trainaient sur le gravier qui jonchait la taverne creusant des sillons profonds. Il avait du mal à voir dans cette quasi totale obscurité. Ses yeux c'etaient bien habitué à la surface... C'est alors qu'une lumière vive se fit voir au bout du couloir. Le sang se mit à cogner dans tout son être... ça y'ai. Le moment fatidique arrivait... Mais que foutait il là? Depuis quand les gobelins capturaient d'autres gobelins? Oh! Il savait que ça pouvait arriver, mais en general c'etait pour voler des femelles à une autre tribus quand elles se faisaient rares ou que les snots naissaient trop malformé à cause de consanguinité. Mais... Pourquoi lui? C'ets alors qu'une idée sogrenu traversa son esprit! ooooh non pas ça!!!! Il sauta en avant, echappant aux prises de ses geôliers et courra faire demi tour des les goulots de la grotte. Il refusait catégoriquement d'être le mignon du roy!

Mais fuir ici... C'était impossible sans être dôté d'une bonne vue! Skrâam percuta quelque chose de dur et fut ejecté en arrière! Il en tomba sur le cul. Sonné! Tandis que ses mattons le reprennait en main pour le relever de force et le ramener vers la lumière... Contre quoi s'était il cogné??? Il tourna sa tête en arrière et renifla... ça puait... L'orc! Mouarrrrf!!! Il s'était cogné contre un gros lourdeau d'orc! En general... Là ou y'avait des orcs. Y'avait souvent une sortie, ou un tresors. En tout cas Schnock s'encombrerait pas d'une bouche pareil à nourir s'il n'y'avait pas reel utilisation aux orcs.... Bonne nouvelle! Y'avait peut-être une sortie! ... Mauvaise nouvelle... Bah y'avait des orcs ici quoi! Enfin, il n'eu pas vraiment le temps de s'en inquiéter plus longtemps!

Voila, il y 'etait. Il se sentait comme un Schpout qu'on faisait entré dans une arène! Ses pas foulèrent le gravier bien eclairé par des torches de la grande pièce circulaire et on le poussa devant le gros roy Schnock le bedonnant et sa sale petit peste de fille assise a ses pieds avec d'autres mouflets dont, pour une raison étrange... Il était fou! La demoiselle allongea alors un sourire au musicien qui lui paru à lui, pauvre petit barde dans une salle blindée d'ennemis complétement "dement"! Cette demi-portion lui inspirait rien qui vaille... Il fit volte face pour tenter une nouvelle envolée sauvage vers la sortie. Mais des mains lourdes le collèrent à terre, brisant son elan et l'envoyant plat ventre dans la poussière.

"-Devant ton roy tu t'agenouilleras
-ça s'dit s'agenouillera?
-J'sais pô!
-Relevez-le!"

Gueula le roi!

-Skrâam le barde, pas notre prisonnier! C'est invité!

Oui... invité ça sonnait mieux! Mais, le gros gras Schnock se tourna alors vers sa fille chérie.

-Cadeau d'anniversaire pour toi ma fille!

Quowwa? O_O! Et dire qu'il avait pensé un instant que sa position "d'invité" lui confererait des droits privilégiés et.... Arrrrrghhhh! La bande de mioche se jetta violemment sur lui telle une horde de sangsue affamée! Il sentit des snots ceindre ses jambes... Fouiner dans sa chemise, dans ses poches, dans ses bottes et même jusque dans ses braies! Avant qu'il ne s'effondre sous le poid et qu'ils ne saute sur lui comme sur un cheval et qu'une gamine tente de faire des tresses dans son bouc en lui arrachant la moitié des poils. Sans parler de celui qui voulait lui faire manger du gravier...

AAAAAAAAAAAAARRRRGGHHHHH

D'une succession de gestes brusque catapulta les snots autour de lui dans toutes les directions avant que ceux ci revienne à l'action.. Vite il lui fallait une idée! Ses instruments de musique! Oui voilà ce qu'il fallait! Mais ou étaient ils? Sans eux il ne savait pas se défendre! AAAAAAAAAARRGH Il laissa echapper un cri tandis que les petits crocs de l'heritière venaient se planter dans son mollet! Il fallait qu'il gagne du temps au moins! Essayer de parler au roy. Oui voila! Il attrappa la môme et la reposa avec delicatesse un mètre plus loin, même s'il avait d'avantage envie de lui eclater la tronche contre un mur!

Grand roi...

ça lui arrachait la gueule de parler comme ça. Mais tout le monde savait ici combien Schnock se prenait pour un humain. Il toussota et repris la parole.

Peut-être moi pouvoir jouer ... à zarzok snots euuuh charmants petits musique que j'ai appris du pays? Mais... pour ça majesté me rende mes instruments de musique...

Le roy claqua alors des doigts et le soigneurs qui s'etait sans doute occuppé de Skrâam jusqu'ici deposa tout un bordel sur le sol. Le coeur du barde fit un saut perilleux de joie quand il revit tous son materiel. Il ramassa alors son accordeon... repoussant d'un coup de pied les gosses rampants qui revennaient à la charge et se remit à jouer. La salle qui jusqu'ici brouillon , bruyante et effervescente se tut pour l'ecouter. Et le barde libera des entrailles de l'instrument ses notes acerbes... Et commença a prodiguer un de ses sorts. Celui qui permettait de s'enfuir. Les gobelins se concertèrent du regard, etonné par l'air... Puis se remirent a se taper dessus tandis que les minots revennaient le mordre et tirer sur ses vêtements. Tandis que le roy regardait le barde l'air mecontent. Olala ça sentait mauvais. Skrâam se mit alors a entonner son buff le plus puissant! Et se mit à jouer celui qui deprimé l'adversaire mais contre toute attente les gobelins se mirent à meumeuner l'air de la musique gaiement... Pas du tout l'effet escompté.

Pourquoi ses sort ne marchait pas? En tout cas ça avait le mérite de calmer les chiards! Et le roi se mit à applaudir... Bon pas mal. Au pire il pourrait toujours joué ça pour sauver sa peau. Oui mais? ... comment s'enfuir? Il faudrait quelque chose pour distraire leur attention. C'est alors qu'il eu une idée! Il porta la main a son cou et cette dernière se referma sur: rien! Son amulette d'invocation!!! Ou était elle! Il profita alors de l'euphorie generale pour demander a Schnock:

-Grand roi, moi meilleur si grigri... Je peux faire autres musiques avec!

Le visage du gras gobelin se ferma! Hors de question qu'il rende le grigri qu'il trouvait si joli à cet idiot de barde.

-Grand roi! Moi rendre aprés c'est promis.

Schnock lâcha en soupire rauque et envoya le pendentif d'invocation entre les mains de Skrâam. Heureusement que la curiosité des gobelins l'emportait toujours... Le musicien continua l'air quelques instants puis marqua une pose et brandit son pendentif vers le ciel:

Rokatzak!

Traduction gobeline:

Un faisceau lumineux vrilla vers le ciel et la silhouette du petit capucin pour l'instant fantomatique se dessina dans les airs attirants tous les regards. Tous... sauf un, le sien! Skrâam se faufilait déjà vers la sorti pendant que le familier continuait de se matérialiser dans les airs avant de retomber dans la foule et de s'enfuir a vive allure a travers la salle... Echappant de nombreuses mains et filant contre les murs, escaladants les reliefs de la grotte. Pendant ce temps là, Skrâam avait déjà foutu le camp dans les boyaux sinueux et filait vers l'appel d'air le moins vicié qu'il trouvait. Il rencontra deux orcs en train de somnoler devant l'entrée et passa devant sans être inquieté. Ces deux bennets étaient payé pour ne pas laisser entrer. Et non pour ne pas laisser sortir...

Le barde murmura: Pardonne Skrâam à l'adresse de son familier qu'il ne pouvait pas rappeller d'ou il était... puis, disparaissa dans la forêt. Serrant fort le pendentif dans sa poche... En esperant que l'animal saurait s'echapper.