Skräam

D'une nature joviale, blagueuse et bon vivant. Il n'y'a rien qui fiche plus en rogne le gobelin que d'être seul et ignoré. Et tant pis s'il doit user de bruyants artifices pour se faire écouter! Skrâam, à défaut d'être taillé correctement pour faire un bon guerrier. Il a choisit de se rendre intéressant en s'essayant à l'art au massacre de la musique! N'ayant aucune oreille musicale, les sons qu'il extrait de ses instruments sont souvent pour les esgourdes sensibles de véritables tortures! En faites, plus Skrâam arrive à faire du vacarme avec sa "musique", plus il se trouve puissant et impressionnant. Au niveau de son comportement social... Pas timide, il va facilement vers autrui pour peu qu'il ne s'agisse pas d'un médicastre ou pire! D'un nain! Côté donzelles, tout ce qui a une paire de sein et une chute de rein lui convient, préférence marquée pour les humanoïdes de grande taille. Sa drague est souvent incisive, malhabile, pas si rarement déplacée... Il a d'ailleurs un carnet pour comptabiliser les claques. En fait, son humour est souvent mal perçu. Toujours pour des raisons physiques, le gobelin cherche toujours la compagnie d'un allié plus fort que lui pour se planquer derrière et attendre le moment décisif pour sortir tel un pantin sournois hors de sa boîte et attaquer par derrière!  

Skrâam est né il y'a un peu plus d'une trentaine d'année dans une grotte sous la montagne. Enfait une vieille mine désaffectée jadis habitée par les nains. Le gobelin chétif se distingua trés vite des autres affreux petits snots de sa portée qui passaient le clair de leur temps en bagarre. Preferant de loin des occupations oisives, tel que manger et dormir. Comportement qui lui vallu plus d'une fois un plongeon dans le tas d'ordure. Lui enseignant alors une des leçons les plus importante pour un gobelin qui voulait survivre.La fuite était une stratégie tout à fait louable!

Mais un jour, comme ce jour vient toujours pour les jeunes gobelins! On l'envoya faire sa première bataille, un raid pour piquer un trou et ses vivres à une petite famille de troll... La horde partie ce jour là fût massacré. Tous! Sauf Skrâam qui eu l'excellente quoique dégoutante idée de se planquer sous les cadavres de ses frères morts au combat. Poisseux d'entrailles et de sang mais debout et surtout vivant! Skrâam jeta un regard autour de lui, trois corps massifs des trolls laissés agonisants par ci par là comme des cachalots bedonnants echoués et un tas de gobelins crétins "ecrabouillavés" comme des moucherons sur les parois de la caverne et sur le sol. Skrâam avait un sens des priorités "bien à lui".

Il enjamba quelques mourants et alla trifouiller dans le fond de la caverne et se dépêcha de fouiller. Des fois que la légende qui disait que les trolls se regeneraient soit vrai! Et puis surtout avant qu'un survivant se relève! Il mit la caverne à sac et emporta tout ce que ses bras pouvaient bien emmené. Parmi lesquels, d'étranges objets qu'il n'avait jamais vu. Skrâam avait toujours adoré les machins bizarres. Sans le savoir, le gobelin venait de trouver ses premiers instruments de musique et l'amulette d'un barde qui avait eu moins de chance que lui avec les trolls!

Se sentant libre d'obligation vis à vis de sa tribus qui avait passé le clair de son temps à le maltraiter, malgrés tout ses efforts pour avoir tenté de leur être sympathique. Et il est vrai dans le refus de partager ses trouvailles, il glissa la route sous ses pieds et avala du chemin... Beaucoup de chemin... Ne fuyant jamais les rencontres quand elles n'étaient pas bélliqueuses. Ayant alors la chance de rencontrer un menestrel qui lui apprit tous ce qu'il savait. Avant de lui-même s'enfuir en douce une belle nuit d'été... Par ce que supporter les "exercices" de son "élève" devenait tout simplement hors de ses forces.

Mais, nullement découragé et surtout guère inquiet pour son mentor, le gobelin continua sa route jouant bon train. Mendiant pour gagner sa croûte. Chose qui se révéla très lucratif, les gens prés à payer pour le faire taire! Depuis, nôtre gobelin erre sur les routes, cherchant bonnes chairs et aimable compagnie. Un sourire insupportable de couillon réjouis accroché aux lèvres.