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 La nature sait toujours quand tu es prête

 
La nature sait toujours quand tu es prête Sand-g10Sam 12 Oct - 15:52




La nature sait toujours quand tu es prête


Venez. Approchez. Ecoutez. C’est l’histoire d’une petite Nymphe qui découvre pour la première fois un don que la nature lui a offert. La nature est généreuse, n’est-ce pas ? Et moi, votre serviteur, vais vous relater comment tout ça a eu lieu ! Ne suis-je pas généreux aussi ? Vous avez le droit de le dire... Mais passons…

Chuuuuut… Voici que j’entends la course d’un animal. Il court avec la liberté, mot qui dirige toute sa vie. Et là, émerveillée, une jeune femme cachée dans buisson regarde cette course. Elle sait que cette espèce est excessivement peureuse mais par Yehadiel, ils en sont d’autant plus beaux ! Ca, pour sûr qu’elle aime les regarder. Voilà que le troupeau s’arrête près d’un point d’eau. Chance inespérée, profites-en ! Le temps aurait manqué de dire une seconde fois que la belle s’avançait pieds nu vers l’objet de son attention. Un petit pas… Deux petit pas… Trois petit pas… Une araignée qui n’avait rien à faire là. ♪

Sanaa se mit à rire lorsqu’elle sentit l’arachnide sur son épaule et descendre le long de son dos, ses pattes la chatouillant. Malheureusement, trop de bruit pour les bêtes craintives qui se mirent à fuir au triple galop ! La demoiselle aux yeux verts récupéra la cause de son fou rire faisant mine de la gronder. Mais si moi-même j’avais été grondé comme ça… Après cette séance de réprimandes qui n’en étaient clairement pas, elle avait redéposé l’araignée, avant d’aller s’assoir près de l’eau. Et comme à son habitude, le rêve pris le pas sur la réalité.

Je me voyais courir avec ces antilopes, mes soeurs en quelques sortes puisque nous sommes tous enfant de la Nature, bien que notre forme diverge. Mais pas cette fois. Cette fois, j’aurais enfin réussi à me transformer en l’une de ces créatures. Jade m’en avait parlé. Elle avait déjà réussi elle. La première fois que ça lui était arrivé, elle avait revêtit l’apparence d’un splendide oiseau de nos forêts. J’avais déjà 12 ans. J’avais hâte d’y arriver moi aussi ! J’essayais tous les jours mais j’ignorais comment m’y prendre. D’après mes aînées, il fallait être patiente et que le jour où ça devrait arriver, ça arriverait. Mais ce que je pouvais être impatiente ! Et je me voyais déjà leur dire de me regarder courir avec les antilopes. Quel rêve magnifique…

Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué tout de suite l’appel en détresse. Lorsque celui-ci résonna à nouveau, elle l’entendit cette fois et se redressa d’abord dans un sursaut. Sanaa tourna vivement la tête de tout côté à la recherche de cette âme en peine.

- Qu-que se…

Nouveaux pleurs. Elle repéra d’où venait cette supplication. L’espace de quelques secondes, elle hésita. Et si c’était quelque chose qui faisait peur ? Elle n’aimait pas avoir peur et elle ne voulait pas se retrouver face à quelque chose qui lui faisait peur. C’est-à-dire beaucoup de choses… Toutefois, n’entendant plus la complainte, la petite Nymphe se força à y aller tout de même tremblante.

Au bout de quelques mètres, elle trouva enfin la pauvre créature. C’était un faon. La même variété qu’elle suivait un peu plus tôt. La bête s’était sans doute éloignée du troupeau et vu que celui-ci avait fui, il n’avait sans doute pas entendu les pleurs du petit. Voilà pourquoi il ne faut jamais s’éloigner des parents. Te voilà bien embêtée petit ! Et qui plus est… Tu sembles souffrir. Ah ça non alors ! Tu serais blessé ?! Malheureux… Que penses-tu faire Sanaa a tenté de t’approcher ainsi ? Tu ne comprends pas qu’il a peur de toi ?

- Je sais que tu as peur… Mais s’il te plaît… Laisse-moi te rejoindre. Je ne veux que ton bien. Je te le promets.

Tu es en train de faire une bêtise demoiselle des bois… Regarde comme il tente de te fuir malgré la douleur. Abandonne… Il y a une pente abrupte derrière. Tu risquerais simplement de provoqué un accident ! Oh bon sang… je ne veux pas voir ça… Prévenez-moi quand ce sera fini…

- Je t’en prie… Ais confiance en moi. Pitié…

J’avais peur. Je le reconnaissais. Est-ce qu’il le sentait ? Est-ce la raison pour laquelle il ne voulait pas de moi ? Je sais que je ne suis ni sa maman ni son papa… Mais je veux vraiment l’aider. J’implore la nature de m’aider. Je ne peux pas le laisser souffrir mais si j’avance encore, il voudra s’enfuir mais dans son état, la pente lui sera fatale… Accordez-moi de quoi pouvoir l’aider !
A ce moment-là, je ne comprenais ce qui m’arrivait. Je sentais mon cœur battre de plus en plus vite, alors que je n’avais rien fais qui puisse provoquer un tel changement de rythme. Cette nature que j’admirais tant cherchait-elle à me punir de mon audace de lui demander quelque chose ? Même si ce n’était pas pour moi ? Et cette sensation… Ma tête… ça me tourne. Je n’arrive plus à garder l’équilibre… Je vois de moins en moins bien… Je vais mourir, c’est ça ? C’est mon heure ? Je sais que la mort est une étape qui fait partie de la vie. C’est un cycle naturel. Je suis prête à l’accepter… mais j’ai peur quand même…


Ah ? Où est Sanaa ? Et comment ça se fait qu’il y ait un deuxième faon avec le premier ? Sa famille est revenue ? Pourtant, je ne veux pas dire… mais ce second semble un peu sonné... Regardez comme il peine à se mettre debout. Je suis resté les yeux fermés combien de temps ? Quelqu’un pour m’expliquer ?! C’est que je n’y comprends plus rien à votre affaire moi !

Un pas, puis un autre. Doucement. Ca faisait tellement étrange… J’avais du mal à m’y faire. Quelque part au fond de moi, j’étais euphorique. Sans même voir mon reflet, je savais ce qu’il m’était arrivé ! Mais l’heure n’était pas aux réjouissances. J’en profiterais plus tard. Je dois d’abord saisir cette chance d’avoir capté l’attention du petit. Prudemment pour ne pas l’effrayer mais aussi parce que je devais m’habituer à cette nouvelle façon de marcher, j’avançais. Il ne bouge pas ? Il m’observe. Oui, c’est ça. Ais confiance en moi. Je te ramènerai aux tiens. Bien que boitillant, il s’avança vers moi ce qui, même si la situation ne s’y prêtait guère, me réchauffa le cœur. Je vais prendre soin de toi… Je ne sais pas comment il me comprit mais il semblait détendu et se rassit. Quant à moi, je tournais le dos et m’élançais.

Pourquoi il s’en va ? Mais mais mais mais mais ! Eh ! C’est ta famille non ? Reste auprès de lui. Ou au moins, si tu vas chercher de l’aide, essaie de courir normalement… Tu ne vas pas aller bien loin comme ça…

Je trébuchais à chaque foulée presque. Des sentiments contradictoires se mêlaient en moi. Inquiétude pour le petit. Pur plaisir de pouvoir gambader ainsi et d’avoir enfin réussi à changer de forme. Peur de ne pas arriver à temps. Peur de ne pas trouver le troupeau. Esprit encore dans le brouillard de l’incompréhension. Je ne comprenais pas mais je savais. J’étais perdue mais je n’avais aucune hésitation. Comment décrire ce fabuleux tourbillon de sensations qui me donnaient le vertige. Mais différent de tout à l’heure. Un vertige où il était si bon d’être. J’avais envie de plonger toute entière et de m’abandonner à ce que je ressentais, tant j’étais bien. C’était à la fois aussi irréel que mes rêves à la différence que je pouvais le vivre. Où était la réalité ? Quelque part, je n’avais plus conscience de rien et je pensais sans penser. La seule chose qui me permettait de garder un tant soit peu la notion des choses était le fait que je devais retrouver la famille du petit. Et c’est bien la seule chose qui me fit m’arrêter net et tomber au passage. On me fixa curieusement. J’étais de la même espèce qu’eux… sauf qu’ils ne me connaissaient pas.

C’est à ce moment que je compris une nouvelle chose. J’avais perdu ma voix. Communiquer avec des mots m’étaient devenu impossible… Quelque part, j’en fus attristée, moi qui aimais chanter… Mais si c’est ce que je devais donner en échange pour pouvoir aider le faon, je m’y résous. Et sans perdre un instant, je renouvelais l’expérience, priant pour que le troupeau me comprenne comme le blessé m’avait compris. Je sautais dans tous les sens, l’air affolé et faisait mine de vouloir leur montrer quelque chose. Ma tête faisait sens cesse l’allée retour entre la direction où j’avais laissé mon petit protégé et le celui qui semblait veiller sur la famille entière. Lorsqu’il s’avança, je me mise à courir de nouveau, cherchant à ce qu’il me suive. Bonheur lorsque j’entendis les bruits de sa course ! Il ne tarda pas à me rattraper, ses muscles puissants ne faisant aucun effort alors que je n’en pouvais déjà plus. Qu’importe ! Je me forçais à accélérer encore jusqu’à ce que nous arrivions.


Oh ! Sanaa a réussi à ramener quelqu’un ! Bien joué jeune Nymphe ! Quoi que j’ai enfin compris ? Bien sûr que j’ai enfin compris. Comme on dit, plus de peur que de mal. Heureusement que ça s’est bien fini. Il ne sera plus seul maintenant. La jeune fille quant à elle préfère s’éloigner par souci de respect. Elle ne voulait pas intervenir. En plus, elle semble épuisée. Oui, elle en a bien fait, mais il est sans doute bon de rentrer pour aujourd’hui…

Chuuuuut… Voici que j’entends la course d’un animal. Il court avec la liberté, mot qui dirige toute sa vie. Un petit pas… Deux petit pas… Trois petit pas… Un autre faon s’approche du troupeau qui l’accueil avec joie. Mais ce petit faon n’est autre que Sanaa, qui a réussi à trouver le moyen de s’approcher de cette espèce craintive qu’elle admirait tant. Avant les observer. Et aujourd’hui, courir à leurs côtés.



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