{Basé sur un flood de la présentation personel dAlbar sur l'ancien forum.}

"Un beau jour, le clan des S ( Syphonnés du bocal) et le clan des L ( Littéralement cinglés) se sont déclarés la guerre. Soit disant que l'un d'eux avait marché sur l'orteil d'un autre... 'Fin bref ! Un conflit opposant de vrais enragés (soit de la calculatrice soit de la plume) a ainsi commencé.
Cependant, il arriva fatalement un moment où les deux partis, épuisés, ont fini par faire une trève... Mais c'est à ce moment-là que les fourbes ES ( Etrangement Sournois) sont arrivés sur le champ de bataille, et ont achevé les deux belligérants, aussi froidement que c'est permis !...
Et depuis, les ES règnent sans partage sur le monde, pendant que nous autres, S et L, nous tapons dessus comme des crétins..."

Cette histoire relaté par Dante Tenebrae(appartenant au L), est tragique mais vrai... Enfin, elle est légèrement contreversé, en effet l'historienne Lara (appartenant au S) prétend que je cite "La guerre à commencer parce que vous avez osé casser une de nos précieuses calculettes ! Faut jamais toucher à une calculette de S <ô>__<ô>" Ceux à quoi les quelques STG s'insurge. On sont t'ils dans tous ça? Eh bien messieurs pardonné nous mais les tribus minoritaires n'ont pas leurs places dans cette gerre è.é! Ce que notre chere historien Albar (appartenant au clan des S) souligne avec beaucoup de clarté dans son grand discour appelant l'union de ses deux clamps toujours opposé! Retransmi sur toutes les chaines mondiales :

"Ça me dit quelque chose les STG... Si si, je suis sûr que ça existe... Après, je suis d'accord, leur importance est très négligeable, comme dirait les spé physique, et elle tends vers 0, comme diraient les spé maths. Je ne parle pas des spé SVT. Mais bon, tu as raison, Dante, il ne faut pas créer de scission, et nous devons tous nous rassembler pour contrer le pouvoir grandissant des ES. Mes amis, mes frères, mes soeurs, luttons ensemble contre cette branche dissidente qui nous gangrène dès la première ! Marchons, par delà nos différences, et ensemble, unis, main dans la main, écrasons les ES (et les deux ou trois STG qui se rebiffent, même si il n'y a pas beaucoup de risque : un bon STG est un STG absent ou endormi. Voilà qui brise les velléités de révoltes dans leur pauvre coeur atrophié et leur sang drepanocytosé... Oui, là, ça n'a aucun rapport, mais c'était pour la dédicace à mes camarade en spé SVT). Mes amis les S, mes.... Oui, j'ose le dire : mes amis les L également, cessons ces querelles intestines qui alimentent la discorde dans le lycée, afin de rétablir notre hégémonie ancestrale. Retrouvons l'Âge d'or, durant lequel les STG n’existaient pas, et où les ES n'étaient qu'une petite secte dissidente et sans avenir. Oui mes amis, la calculette cassée, on l'oublie... Ou on en reparle plus tard, en verra. Mais il nous faut mettre nos différences de côté, et ensemble, nous unir, et abattre les ES. Assommons les avec des cours de philo de L, et achevons les avec de l'arithmétique ou des similitudes de S (encore une fois, de spé maths). Unissons nous mes frères !!! Ensemble, nous pouvons retrouver l'Eden où nous avions encore le pouvoir sur le lycée au complet, où chaque instant était régis par les règles conjointes des S et des L. Levons nous ensemble, pour que désormais, S ne veulent plus dire Scientifique, ni L Littéraire, mais Solidarité, et Liberté, tandis que les ES ne signifierait plus que Exclus de la Societé, et les STG.... On s'en fout en fait !!! "

Rejoindrez vous la guerre des Lycées? Il est tant de combattre !

Une salle du CDI, dans un lycée quelconque. Ici, dans cette pièce comportant une grande table, ou plutôt, plusieurs petites tables jointes, sans ordinateurs, avec une porte fermée à clef et deux fenêtres impossibles à ouvrir, allait se jouer le sort de tous les lycéens. Cette salle n'avait pas été choisie par hasard. Tout d'abord, sa position était stratégique : coupée ainsi du CDI en lui même, loin des rangées de livres et des ordinateurs, elle était à l'écart de tout. De même, l'absence de livre garantissaient le concentration totale des L présents, et l'absence d'ordinateur leur garantissait que nul STG ou ES ne pénétrerait dans la salle par inadvertance. Pour plus de tranquillité, Les L avaient soudoyé le documentaliste pour qu'il leur donne les clefs de la salle, afin de pouvoir la fermer de l'intérieur. Enfin, les rideaux étaient tirés, ce qui empêchait tout espionnage, car les fenêtre ne pouvaient pas s'ouvrir. La salle était donc uniquement éclairée avec une bougie, encastrée dans un crâne appartenant à un ancien ES. Enfin, cette pièce avait une valeur symbolique : les STG régnaient sur la salle de repos, ou la cafétéria, les ES dans les salles d'études, tandis que le CDI étaient le domaine des L. Les S, eux, étaient dans tous ces endroits à la fois, mais le dirigeant actuel des Scientifiques voulait faire un geste de bonne volonté envers ses anciens ennemis de toujours : les Littéraires.

C'était un Conseil de guerre qui se tenait là, et Albar le savait pertinemment. Il gardait ce pseudonyme, car il n'avait confiance en personne, si ce n'est sa première lieutenante, Lara, présente à ce conseil. C'est lui qui avait choisis cet endroit. Il avait laissé ses gardes dehors, qui patrouillaient armés de règles et de compas. Il était lui même armé, évidemment, mais il voulait éviter de créer un incident diplomatique. Ce Conseil allait sceller l'alliance entre les L et les S, et signerai ainsi l'anéantissement de leurs ennemis de toujours, les ES. Il fallait donc absolument que ces négociations aboutissent. Albar lançait son regard un peu partout autour de la table : d'autres dirigeants de S étaient présents, ainsi que ceux de L. Il ne reconnaissait que Shiska, avec qui il avait déjà parlementé par le passé, et Ayael, plus discrète pour le moment, mais qu'il savait dangereuse. Albar se leva alors.

"Camarades, nous savons pourquoi nous sommes ici aujourd'hui, et je ne vous ferai pas l'affront de vous répéter l'enchaînement d'évènement qui nous a conduit jusque là. Mais toujours est-il que nous sommes réunis pour oublier les vieilles rancœurs, et pour nous unir. Nous avons tous un ennemi commun, nous le savons. Nous savons également que ce sont eux qui possèdent le pouvoir pour lequel nous nous battons depuis des années entre nous, sans savoir qu'il n'est plus en jeu. La seule chose qu'il nous faut faire, c'est nous réconcilier officiellement, travailler main dans la main pour les anéantir. Les ES ont la particularité d'être polyvalents, mais pas excellents, ni même doués. Mais ils sont corrects à peu près partout. Gardons à l'esprit que ce n'est qu'en combinant l'excellence scientifique avec la perfection littéraire que nous vaincrons." Il sorti alors une calculatrice de son sac, la fameuse calculatrice, emblème chéri des S, et une sorte de dégoût bien compréhensible passa dans les yeux des dirigeants L. Il sourit : "Vous connaissez tous cet emblème. Vous savez que c'est à cause de la destruction d'une d'entre elle que la guerre nous opposant à commencé. Et je tiens à vous prouver notre sympathie mes frères.". Sortant alors un poignard ancestral, il le planta dans la calculatrice. Ce geste le fit souffrir, éminemment souffrir, mais il savait que c'était nécessaire pour s'accorder leur confiance. Il resta immobile, ne pouvant véritablement bouger, terrassé par son acte. Il se reprit bien vite, et recula, laissant l'arme plantée dans l'engin divin et dans la table, puis s'assit, attendant la réaction de ses confrères Littéraires.

Pourquoi tant de haine ? Pensa Ayael, debout dans un coin de la salle. Néanmoins lorsqu’Albar détruisit la calculatrice sacré elle ne put s’empêcher de voir les avantages de cette guerre. Une alliance formidable était en train de naitre entre les deux factions, et tant que second elle se devait de tout faire pour que ça devienne possible. Remarquant le scepticisme de sa supérieure elle s’approcha de la table devant l’attention de tous les regards. Bien droite les mains serrées devant elle dans une attitude tout sauf guerrière elle faisait vraiment tache dans ce lieu. Mais si elle n’était pas là ce n’était pas pour rien, elle était très diplomate et son rôle consistait à surveiller et à effectuer les négociations, ainsi que officieusement à veillait à ce que leur chef ne fasse pas de débordement. Bien trop gentille mais intelligente elle avait était déclaré d’office psychologue de soutient pour les blessés de la guerre. De quoi être bien occupé.
Se penchant à l’oreille de Dante elle lui conseilla de brûler le livre posait sur une étagère non loin. Il s’agissait d’un exemplaire de Madame de Bovary, ainsi il y aurait un sacrifice symbolique des deux côtés.
Laissant à sa chef le temps de réfléchir elle regarda Lara apparemment experte en informatique.

-Mademoiselle Lara, pourriez vous dire à cette assemblé ce que vous avez remarqué. Cela permettrait de mettre fin aux tensions intempestive qui règnent dans cette salle. Et j’avoue, que pour que cette guerre soi mené à bien nous avons besoin des talents de tous et de chacun. Elle sourit doucement offrant l’image même de la sérénité. Espérant ainsi inspiré suffisamment la confiance.

Sa seconde, et conseillère, Lara, programmatrice attitrée des S, vérifiait sur son portable, relié au réseau informatique du lycée, qu’ils n’étaient pas écoutés, ni sur le point d’être découvert. Bien entendu, cette entrevue, bien que secrète, était sans doute envisagée par les ES, mais on pouvait espérer qu’ils en ignorent le contenu. Tout changea cependant quand, après qu’il ait détruit cette calculatrice et qu’il se fut rassis, cachant son tremblement, elle se pencha vers lui, lui montrant l’écran de son portable. C’était très clair (mais granuleux, je l’avoue) : deux élèves de ES se passaient un papier sur lequel était écrit 4 mots : « la guerre a commencé ». Fichtre, ils étaient déjà au courant !

Il reconnaissait ces élèves : des Cancres Moyens, une série de soldats assez idiots pour accomplir tous les ordres qu’on leur donne, mais assez intelligent pour rester en vie et se révéler dangereux. Les ES les produisaient en grand nombre, et on dit que 5 ES sur 10 deviendraient des CM tôt ou tard. Les ES étaient divisés en plusieurs catégorie distinctes, au noms officiel peu imagé. Les plus mal classés étaient les Cancres Inférieurs, aussi nommés « Chair à Canon », ou CaC. Très limités intellectuellement, ils servaient à accomplir toutes les basses besognes, et étaient envoyés directement au front lors des batailles, afin de fatiguer l’ennemi. Leur sort était bien souvent sanglant. Ils représentent 3 ES sur 10. Il y avait ensuite les fameux Cancres Moyens, les Inaperçus, car ils forment la majorité que tout le monde voit sans remarquer. Vient ensuite une classe supérieure : les Cancres Supérieurs, ou Cancres Elite. On les appelle aussi les Eclairés. Ils sont plus intelligents, et ce sont généralement ceux qui participent au conseils de guerre et qui prennent les décisions. Il représentent un peu moins de 2 ES sur 10. Il reste ensuite une très infime minorité, que personne n’a jamais vu mais qui contrôle toute la machine ES : ce sont les Directeurs Economique, aussi nommés les Patrons.

Pour les S, les classes étaient bien plus secrètes et plus éparses. A l’instar des L, ils connaissent bien mieux l’art de la guerre. Les ES ont l’avantage du nombre, mais les S et les L sont en conflit depuis des générations. Parmi ces deux groupes, aucun personnage, ou presque, n’a un niveau inférieur à celui des Eclairés. Ils étaient moins nombreux mais avaient l’avantage de l’expérience. Les S étaient divisé en quatre castes dépendant de leurs qualités et surtout de leur spécificité : il y a les Biologistes, les Physiciens, les Mathématiciens, et les Informaticiens. Les Biologistes sont les Dieux de la SVT, et sont capables d’établir des hypothèses et des expériences d’un complexité saisissante. Les Physiciens, eux, étaient les maîtres de forces et de la chimie. Ils étaient le fer de lance de la logistique de combat. Sans eux, pas d’arme et pas d’efficacité. Les mathématiciens, eux, sont les rois des probabilités, des rapports rationnels entre nombre d’armes et attaquants, etc… Ils organisent toutes les activités des Biologistes et des Physiciens. Quant aux informaticiens, ils étaient les meilleurs informateurs qui soient. Malheureusement, lors de leur dernière bataille contre les L, ils avaient perdus de très nombreux informaticiens. Il y avait aussi une caste supérieure encore, dont les seuls représentants étaient dans cette pièce : les Polyvalents. Ils étaient rares, et avait de très bonnes capacités dans tous les domaines. Certes, à domaine égal, ils ne pouvaient lutter contre leurs représentants, mais leur avantage est de manipuler toutes les disciplines, avec une spécialité en plus. Albar, par exemple, était un polyvalent à tendance Mathématicien. Quant à Lara, il était convaincu qu’elle était une Polyvalente à tendance Informaticienne. Mais jamais ils n’en avaient parlé.

Il revint dans le moment présent. Ils avaient été découverts, soit. Il ne savait pas comment, mais ils l’étaient, et leur effet de surprise tombait à l’eau. Soit. Sans doute y avait-il des micros dans cette pièce. Cependant, son but premier était de nouer une alliance avec ses ennemis de toujours. Il fallait qu’il garde cela en tête.

« Si vous voulez que nous vous fassions confiance, il va falloir cesser les cachotteries, très chers...! Je n'apprécie guère qu'on me dissimule les choses. »

Cette fameuse Shiska… Il en avait beaucoup entendu parler, mais ne l’avait jamais rencontrée. Il savait qu’elle était intransigeante et qu’elle avait l’habitude d’être obéie au doigt et à l’œil. Mais Albar ne l’entendait pas de cette oreille et comptait bien affirmer son autorité : il n’allait pas se laisser marcher sur les pieds, surtout pas par une Littéraire. Il se lva alors, sans rien dire, et se mit à chercher sous la table. Il y avait sans doute des micros. Au moment où il voulut répondre, une autre personne pris la parole, une autre L : Ayael, la seconde de Shiska. Elle se fit plus modérée, apaisante. La guerre dans une tasse de thé on dirait. Soit, pourquoi pas. C’est… Original, mais il ne pensait pas que se battre à coup de colombes de la paix était une bonne idée… Quoique… Lancées assez forts…

« Mademoiselle Lara, pourriez vous dire à cette assemblé ce que vous avez remarqué. Cela permettrait de mettre fin aux tensions intempestive qui règnent dans cette salle. Et j’avoue, que pour que cette guerre soi mené à bien nous avons besoin des talents de tous et de chacun.
- Si je puis me permettre Lara, je répondrai à votre place. Tout d’abord, mademoiselle Shiska, nous ne vous dissimulons rien, du moins, pour le moment. Cependant je vous prierai de noter que c’est à des égaux que vous vous adressez, et non à des subalternes. Nous sommes ici pour nous allier, pas pour entamer une nouvelle guerre. Ainsi, je trouve votre ton bien trop impoli, et par là même, très risqué. Pour affirmer votre autorité, vous auriez pu donner lieu à un incident diplomatique. Certes, mon attitude à moi en ce moment même n’est pas mieux, mais je ne me laisserai pas insulter de la sorte. Vous avez raison, il ne faut pas que l’on se cache des choses. Je sais aussi que la confiance mettra du temps à venir mais faites au moins l’effort de ne pas nous montrer que vous penser que nous allons vous arnaquer à chaque instant. »
Il trouva alors ce qu’il cherchait : un micro sous la table. Il le posa sur celle ci et l’écrasa avec un cahier pris dans son sac.

« Quant à cette chose que nous n’avons pas eu le temps de vous dire, c’est que nous avons été découverts. Visiblement, on a été aussi peu subtils que les rejets de la société aux relents cadavériques et fumants que nous combattons. Les caméras vidéo de Lara on repéré un papier que deux Inaperçus se sont échangés. Sur ce bout de papier, se trouvait un mot disant « la guerre à commencé ». Alors Shiska, ai-je été assez clair à votre goût ? »