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 Nelae Achitaka

 
Nelae Achitaka Sand-g10Mer 25 Sep - 0:11
Nelae Achitaka (Oderschvank)

 Difficile d'approche; Méfiante; Dangereuse
Information
Surnom  Nel'
Âge : 21
Nationalité : Glace
Profession : Guerrière indépendante (vagabond)
Camp : Indépendante
Noblesse : Héritière de la Tribu des Sondag du Nord
Croyance : Yehadiel
Famille : Oderschvank (Tribu Sondag du Nord)
Race
Sondag du Nord
Cette race vit au Nord de Saline et rassemble un peuple barbare dont les individus se lient à un Mondag dès la naissance. Par contre, ils sont beaucoup plus proches de leur compagnon que les Sondags sudistes, leur donnant ainsi la possibilité de développer une meilleure symbiose avec le canin. Mais, la véritable différence qui nous permet de distinguer un Sondag du Nord est la suivante: Contrairement aux Sondags sudistes, donc ceux vivant au Sud de Saline, les Sondag du Nord vivent en plusieurs clans regroupant d'une cinquantaine à plus d'une centaine, qui s'auto-suffisent par la chasse, la guerre (le vol des richesses) et les alliances entre clans Sondag ou entre races différentes. Éloignés des terres fortement peuplées, les nordistes ont des coutumes et des habitudes jugées plus ''sauvages'' que ceux du sud, par exemple l'entraînement entre gens du même peuple, qui peut parfois conduire à la mort de l'un d'eux. La hiérarchie de ces clans est simple; Un chef (assurant bien sur un descendant qui sera à son tour à la tête du clan), un chargé de la troupe des éclaireurs et un chargé des troupes de guerriers, bien que ce soit un petit peuple. L'importance des citoyens dépend de leur force à la guerre et du nombre de meurtres qu'ils ont commis; c'est la loi du plus fort. Ils sont aussi alliés à Harald Wallah, mais ne lui prêteront main forte que s'il en fait la demande lors des guerres. Sinon, hormis ces circonstances, ils sont indépendants.  
Caractère

Issue d'un peuple reculé des grandes civilisations, vous vous doutez bien que cette demoiselle ne soit pas l'incarnation-même de la délicatesse. De nature barbare, Nelae serait plutôt une jeune femme très agressive et menaçante à l'égard d'autrui. Vous lui posez une question, elle vous répondra par les armes et n'hésitera pas à vous tuer, y étant habituée depuis déjà toute jeune. Personne, jusqu'à ce jour, ne l'aurait vue être chaleureuse envers les autres races; froide, distante et méfiante s'avèrent être les seules caractéristiques qui définissent son caractère en public. Aux yeux des siens, cette dernière représentait toutefois un modèle de fierté et de force importante. Mis à part son silence et son sérieux inébranlable, elle avait un savoir incroyable qui était fort utile à son peuple; elle peut facilement traquer en portant attention à de minuscules détails qui, pour elle, représentent de grandes traces. La forêt est son monde et nul ne sait la tromper en ces lieux. Pour s'y être souvent aventurée dans sa jeunesse, elle connait aussi plusieurs des plantes ayant des impacts positifs ou négatifs sur l'humain, ce qui fut d'une grande utilité. Et ne parlons pas de la chasse; bien qu'elle n'était pas chargée de tuer et de rapporter les bêtes, l'Oderschvank accompagnait souvent les chasseurs pour retrouver les bêtes cachées dans les bois. Vous comprenez donc pourquoi celle-ci était tant appréciée et importante au peuple. Cependant, avec les circonstances actuelles, l'héritière est désormais perçue comme une traîtresse. En effet, il lui arrive à de nombreuses reprises d'agir par pur caprice; si ce qu'on lui dicte ne lui convient pas, elle n'en fera qu'à sa tête et prendra sa propre décision. De toute manière, nul autre que le chef, son père, ne lui a jamais ordonné quoi que ce soit, alors notre Sondag  prit rapidement goût à cette liberté de gestes et de paroles dont elle n'imagine pas être privée un jour. Héritant du caractère de son géniteur pour diriger, cette demoiselle sait aussi prendre des décisions logiques et réfléchies, particulièrement en ce qui attrait aux stratégies de guerre. Elle est vaillante et, bien que les apparences n'en donnent pas l'impression, elle sait faire preuve d'une extrême patience dans les situations difficiles, C'est une femme indépendante qui n'a pas peur des dangers et qui saura se débrouiller d'elle-même s'il le faut.

Physique
 Au niveau physiologique, Nelae n'a rien d'une sauvage, mis à part ses accoutrements. Environnant les 1 mètre 70, le corps de celle-ci est svelte et étonnamment délicat;  Bien qu'elle ait travaillé sa musculature avec acharnement au fil des années, le fruit de ses entraînements demeure considérablement féminin, si bien qu'on distingue à peine les muscles finement gonflés de notre demoiselle. Son poids ne dépasse clairement pas les 60 kilos, atteignant difficilement les 55. Il en résulte alors de longues jambes élancées, des hanches élégamment dessinées, de frêles épaules tombantes et un long cou sur lequel on peut apercevoir deux tatouages de son peuple; L'une de ces deux marques représente la marque de son clan tandis que la deuxième, celle d'un loup, désigne son statut hiérarchique dans le clan. Les mensurations, quant à elles, sont parfaitement proportionnelles à sa carrure; ni plus ni moins qu'acceptables si celles-ci n'étaient pas dissimulées sous d'épaisses couches de vêtements. Ce corps, malmené par l'Oderschvank au cours de ses nombreux affrontements et pourtant toujours intact, possède un teint dangereusement pâle qu'on pourrait confondre, d'un rapide coup d’œil, avec celui d'un cadavre. Si l'on s'attarde à son visage, plus ovale que rond, on peut aussi y voir les traits  d'une femme âgée dans la vingtaine: Des lèvres pulpeuses à souhait, colorées d'un rose pourpre envoûtant, un nez pointu et des joues rougies par le froid ambiant. Juste au-dessus, de grands yeux bruns foncés sont soulignés par de longs cils noirs mettant en valeur ce magnifique regard qui, malheureusement, reflète plus souvent une haine profonde qu'une tendresse quelconque. Le tout surhaussé par de longs sourcils, froncés comme à l'habitude. Ajoutez une longue chevelure brune où se démarquent plusieurs mèches blanches et vous aurez là le portait craché de notre jeune descendante Sondag.

En ce qui attrait aux habitudes vestimentaires de cette Nelae, celle-ci se vêtit habituellement de vêtements typiques du peuples barbare. Elle porte, tout d'abord, des shorts s'arrêtant à peine plus bas. Ceux-ci sont fabriqués à partir du même cuir utilisé pour les attaches et la ceinture qui soutiennent la robe, deuxième élément de son accoutrement.  Ce vêtement, terminant sa course à la mi-cuisse, fut cousu par les plus habiles couturières de son clan; Quelques pierres précieuses y sont collées et plusieurs motifs tribaux on été cousus sur le bas de la robe à l'aide d'un fil blanc, ajoutant ainsi un certain style à l'habit. Bien que ces vêtements soient agréables à porter, la demoiselle se doit aussi de se vêtir d'une autre couche de vêtement afin de se protéger du froid; cet ajout s'avère être une longue cape de tissus brun auquel de la fourrure de renard blanc est attachée pour servir de doublure. Hormis ce vêtement principal, la Sondag porte aussi des bottes et des gants d'un cuir résistant et imperméable. Enfin, la marque la plus visible qui démontre son appartenance à sa race est celui de marques rouges dessinées sur son visage.
Capacités
Armes : À courte allonge, Nelae possède une dague, volée à un peuple que son clan aurait envahi il y a quelques années de cela. À longue portée, il y aurait bien sur son compagnon de vie, Fenrir, avec qui elle entretient une symbiose avantageuse. En dernier recours, elle possède un arc, qu'elle utilisait autrefois pour faire de la chasse, mais avec lequel elle vise très bien vu son expérience. Si sa maîtrise des armes serait à placer de la plus forte à la plus faible, ce serait d'abord son habilité de composer des attaques avec Fenrir, ensuite l'épée et pour finir l'arc.
Pouvoirs : L'Achitaka n'a aucun pouvoir particulier, si ce n'est qu'elle peut former une symbiose avec Fenrir, son Mondag. Lorsqu'ils forment une parfaite symbiose, ils peuvent communiquer par pensée, ressentir le danger l'un de l'autre et former des tactiques d'attaques et de défenses impressionnantes. De plus, dans un cas très avancé de celle-ci, l'un peut voir et entendre à travers l'autre.
Familier : Fenrir (Un Mondag)
Artefact :
Autre :
Histoire

Histoire Comment prétendre que cette parcelle de son vécu fut une histoire? Le vrai récit de sa vie n’est-il pas à venir? Je dirais plutôt qu’il s’agit du prologue de son existence, du premier chapitre d’un conte d’horreur où se mêle la mort, la trahison et le sang, car nous avons tous un passé, celui auquel nous tentons vainement d’échapper…

Dans les grandes lignes, Nelae naquît au sein de son clan sous la race Sondag, ceux du nord. Vous savez, ceux aux traditions barbares, au comportement plus ressemblant à celui d’un animal qu’à celui d’un homme civilisé comme nous en connaissons aujourd’hui. C’était durant une longue nuit d’automne; Le bruissement agressif du feuillage, charrie par la tempête, le craquement des branches malmenées par les caprices du vent, les tambours menaçants du tonnerre, la douce mélodie de l’incessante pluie s’abattant sur la terre; le tout orchestré par dame nature qui s’en donnait à cœur joie. Des éclairs déchiraient le ciel assombri à l’heure tardive qu’il était, illuminant, l’espace d’un instant, ces immenses nuages gris qui envahissaient le ciel. Il s’agissait aujourd’hui d’un grand jour et ce ciel ne pouvait qu’annoncer l’arrivée d’un être fort et prometteur au sein des Oderschvank. Du moins, c’est ce à quoi croyait le chef de ces barbares des bois, Thorgeir Oderschvank.  Déjà, les cris de ce petit être qui s’était battu pendant trois heures retentissaient dans la grande tente, des cris dignes d’un futur guerrier. Pourtant, personne ne semblait excité par cette nouvelle venue, car tous restaient muets devant le bébé qui, de ses grands yeux bruns, découvrait enfin le monde qu'il avait tant attendu. Si ce nouveau-né avait su ce qui lui arriverait dans les années à venir, il n’aurait sans doute pas adopté cet air jovial et innocent.

-C’est une fille…

...Une fille? C’était là une grande désolation pour son géniteur qui, de loin, regardait l’enfant-né qu’on lui tendait à bout de bras. Comment avait-il pu mettre au monde une progéniture femelle, n’avait-il pas fait suffisamment couler le sang pour les Dieux?  Le peuple à l’extérieur, en proie à ce violent orange, attendait les nouvelles de la descendance, les sages-femmes à l’intérieur n’osaient pas placer mot. Il n’y avait plus que les cris d’amusement de la petite qui perçaient le silence ambiant. Derrière, la mère gisait sur le lit, dont les draps s’imbibaient peu à peu de son sang qu’elle ne cessait de déverser. Déjà, sa peau prenait une teinte bleutée, signe non seulement qu’elle était inconsciente, mais qu’elle allait aussi le demeurer. Normalement, il aurait été accablant de ne pas se soucier du cadavre inerte d’une pauvre femme, mais il n’y avait rien de normal ici; ni pour nous face à cette situation, ni pour le chef face à cette impasse, à cette petite fille et non ce garçon auquel il pensait il y a peu avec tant de fierté, car sachez-le, les femmes étaient beaucoup moins valorisées que les hommes dans cette tribu. Or, cette enfant non-désirée était là et il n’y avait plus rien à faire, plus aucun sacrifice ou rituel pouvant remédier à cette infamie. Thorgeir ressentit peu à peu le dédain lui monter au cœur et il en voulait à cet être d’être la source d’un tel malaise. Brusquement, il pivota sur lui-même et sortit, laissant les sage-femmes aux prises avec la jeune enfant. Ce fut d’ailleurs elles qui baptisèrent celle-ci, en hommage au garçon que le chef s’imaginait dans ce ventre arrondi il y a quelques heures à peine. Le dirigeant désirait appelé son enfant Nelore; Elles nommèrent ce nouveau-né Nelae, Nelae Oderschvank.  

Au grand étonnement de tous, Nelae n’eut pas à vivre une enfance difficile. Dès ses 7 ans, la demoiselle allait faire la connaissance d’un Mondag, auquel elle avait bien sûr été liée depuis la naissance. Or, puisque chacun des peuples désiraient inculper des valeurs à leurs semblables, tant les canins que les hommes, les deux individus ne pouvaient se voir avant leur septième anniversaire. De son côté, la jeune Nelae devait maîtriser la langue du peuple, dialecte parlé et compris par la totalité de la race Sondag . Celle-ci apprenait étonnamment vite, elle écoutait les gens autour avec avidité, parler ce langage qu’elle seule n’en déchiffrait pas les sens mais qui, pour eux, semblait si simple à comprendre. Ils pouvaient échanger des remarques et selon ce qui était dit, les gens réagissaient différemment; certains souriaient, d’autres entraient dans une colère froide. C’est en les observant qu’elle saisit la puissance des mots. Bientôt, ce fut au tour de l’art du combat, et si l’enfant s’émerveillait tant face à l’impact de la parole, c’est qu’elle ne connaissait pas encore la force des armes, qui était mille fois plus forte. C’est durant ses entraînements qu’elle fit la connaissance de son compagnon de combat, Fenrir. Ils avaient tous deux le même âge et pourtant, ce chien la dépassait déjà d’une tête de hauteur.  Il semblait énorme, endurant et surtout puissant. Une telle impression l’étonnait et lui plaisait beaucoup.  Les deux individus passaient tout leur temps ensemble, apprenant à se connaitre l’un l’autre jusqu’à ne former presqu’un; ils pouvaient communiquer, tant de loin que de proche et leur bonne entendement était étonnant. Ce fut exactement à cette époque que Thorgeir entra finalement en scène, non seulement en tant que père, mais aussi en tant que chef de tribus. Maintenant qu’elle avait l’âge d’apprendre à combattre et qu’elle s’était rapprochée de son Mondag,  il s’assurerait qu’elle devienne forte, digne de son rang.

Nelae passa par différentes épreuves, plus horribles les unes que les autres, et ce fut à ce moment de son existence qu’elle se forma ce caractère de pierre qu’elle possède aujourd’hui. Pour prouver sa valeur au combat, elle devait effectivement affronter des membres de son clan, eux aussi dans la fleur de l’âge. Mais, le combat ne s’arrêtait pas à de simples coups; des membres cassés, des entailles d’une profondeur dangereuse et même parfois, la mort elle-même qui venait se prêter aux combats, ramenant le perdant entre ses griffes. On les envoyait aussi dans les bois, se débrouiller seuls avec leur Mondag pour chasser et se nourrir pendant des jours. Les plus forts réussissaient à attraper du petit gibier, les faibles ne mangeaient que des fruits et les incapables mourraient, affamés ou tués par les animaux, car si ceux-ci n’arrivaient pas à survivre, aussi bien qu’ils meurent maintenant. Telle était la logique Sondag. Or, à chaque fois, Nelae revenait, toujours plus forte et endurante, si bien qu’un jour, son père l’accepta enfin comme sa descendante; Le jour de son treizième anniversaire, la marque du clan Oderschvank, mais aussi la marque représentative de sa lignée dominante, furent inscrites sur son cou. Le tatouage était douloureux en soi, mais il s’agissait-là d’une souffrance honorable : Avec une aiguille et du sang de corbeau, cette étape représentait son passage à l’adolescence et son appartenance définitive au clan.

Son adolescence? Qu’en advient-il? Eh bien voyez-vous, Nelae avait déjà fait des preuves incroyables lors de ses affrontements. Combien de bêtes ou d’enfants avait-elle tués? Elle n’arrivait plus à compter. Certes, pendant un moment elle en fut traumatisée, terriblement. Son corps tremblait, ses membres ne répondaient plus et sa voix se perdait dans le fond de sa gorge, ne pouvant plus en sortir un son. Combien de fois avait-elle craint pour sa vie devant l’ennemi? Et pourtant, elle avait survécu, car celle-ci avait rapidement appris la règle qui dominait le monde des Sondag; la loi du plus fort. Gagner ou perdre, dominer ou se soumettre et surtout,  mourir ou survivre. Il n’y avait pas d’autres issues, si bien qu’au bout de quelques années, elle  avait pris goût au sang et aux combats. Un tel état d’esprit réjouissait son père qui, silencieux, voyait sa fille s’épanouir dans l’art de la guerre. Parfois, il lui arrivait de s’enfoncer au plus creux de la forêt, suivant des bêtes de plus en plus imposantes. Grâce à ce jeu de chasse auquel elle s’adonnait, ses sens s’aiguisaient, son souci de l’observation prenait de l’ampleur et ses compétences de traqueur gagnaient en efficacité. Ses habilités au combat s’amélioraient aussi : Pour attraper les petites bêtes, elle tirait de l’arc et pour abattre les plus grosses proies, elle usait d’une lance tandis qu’elle combattait à l’épée lorsqu’elle affrontait ses semblables.  Bientôt, elle accompagna les chasseurs de sa tribu, les guidant à travers les bois pour traquer le gros gibier. Elle fut aussi chargée de diriger la troupe des éclaireurs qui parcouraient leurs terres afin de veiller à ce qu’aucun étranger n’y mette le pied. Nelae grandissait et la femme de aujourd’hui prenait lentement forme; son agressivité et son sérieux faisait d’elle une guerrière respectée de tous, mais aussi une femme désirée qui ne se laissait jamais séduire par quiconque.

Puis, ce jour arriva. Celui où tout chamboule, où il ne suffit que d’une seconde pour basculer tout une vie qui prit plusieurs années à construire. L’aube se levait sur les terres des Sondag lorsque ce bouleversement arriva sous la forme d’une troupe, visiblement des Sondag eux aussi. Lorsqu’on cria l’arrivée d’une tribu, Nelae ne se fit pas prier pour sortir. Seulement vêtue de sa robe et de ses bottes, l’Oderschvank empoigna son épée d’un geste habile et sortit en quatrième vitesse de la tente. Elle s’arrêta alors devant la bande et demeura silencieuse, parant son arme devant elle comme si cette dernière s’apprêtait à attaquer. Plusieurs avaient d’ailleurs fait pareil, certains armant leur arcs en direction des étranger, d’autres saisissant des épées pour épauler la demoiselle. Chaleureux accueil, je l’admets. Les Mondag se confrontaient du regard, lâchant de menaçants grognements en retroussant les babines. Le temps semblait s’être arrêté, plus personne ne bougeait, n’attendant que l’ordre d’attaquer ou de se défendre, pour le cas adverse.

-Ça suffit! :Lâcha froidement le chef de tribu en sortant lui aussi d'une tente. Ce dernier ne semblait pas s’être alarmé de leur venue, comme si cette arrivée était attendue. Et c’était le cas.

Il s’avérait en fait que ces hommes venaient pour négocier une alliance avec la tribu de Nelae. Thorgeir Oderschvank avait envoyé un nomade de leur clan chercher le chef de ce peuple et leur faire passer le message. Or, la possible alliance n’était pas le pire à venir pour l’Oderschvank qui ne voyait pas là l’utilité d’une telle entente; Leur clan était suffisamment puissant et nombreux pour survivre seul, alors pourquoi agrandir notre peuple en s’alliant aux Sondag voisins? Elle comprit vite que ce devrait être la dernière de ses préoccupations, car l’enjeu de cette alliance était justement; elle.  En effet, l’union entre le fils des Sondags à l’Ouest et celle de la fille du Nord permettrait de donner naissance à un descendant qui soit issu des deux peuples et qui pourrait donc diriger les deux clans ensemble. Il s'agissait-là de réunir les deux peuples pour être plus nombreux, donc plus puissants, mais aussi pour permettre un meilleur développement des conditions de vie en unissant les techniques d'artisanat de l'Ouest à celles de la bonne chasse du Nord. Pourtant, les conditions étaient bonnes et les artisans du nord se débrouillaient! Lorsqu’on lui annonça une telle nouvelle, la femme ne dit rien. Son monde semblait basculer en entier, surtout à l'idée de devenir la femme d'un barbare qui, en plus de ne pas être de son peuple, n'aura aucun respect pour elle et la privera de toute sa liberté pour dominer. Cette réflexion lui fit froncer les sourcils, dévisageant son visage en un air de dégoût. Elle fixa son père sans vaciller du regard puis, brusquement, elle dégaina en abattant sa lame sur la table à sa gauche en jetant la chaise d'un coup de pied brutal.

-Non! Jamais je n'accepterai! Cracha-t-elle en adoptant un ton glacial et on ne pouvait plus énervé.

S'opposer au chef était impensable, lui qui était craint de tout les Sondag du Nord. L'homme s'approcha de manière menaçante et se posta devant elle. Si le chef répondait oui, il n'y avait pas d'autre réponse possible. Malgré les hurlements de refus de cette dernière, les dégâts qu’elle causait de sa lame et les injures qu’elle lançait, ce dernier haussait d’avantage le ton en frappant contre la table de son poing, lui ordonnant de cesser ses caprices. Elle l'attrapa finalement par le bras avec violence et lui déclara qu’elle y serait contrainte, car il était son père et qu’il avait tout droit sur elle, que ça lui plaise ou non. Dans un élan de rage, celle-ci se dégagea et sortit alors de la tente, s’avançant vers le descendant du clan Ouest malgré l'ordre de son chef. La colère habitait son regard, tant qu’aucun démon n’aurait pu avoir un regard plus noir qu’elle. Ses pas étaient menaçants, l’élan qu’elle prit avec son épée était décidé, elle le tuerait, le décapiterait, lui ferait ravaler son alliance ridicule et, par-dessus tout, son envie de lui prendre sa liberté. C’est ainsi qu’ils engagèrent le combat, le fils étant tout aussi froid et agressif qu’elle, voire plus; il ne tolérait pas qu’on puisse ainsi s’attaquer à lui. Les deux individus s’échangeaient des coups violents et brutaux, n’espérant que le tuer pour elle et, pour lui, désirant montrer à cette femme quelle place elle se devait de garder réellement. Plus le combat avançait, plus Nelae réalisait cependant qu’elle n’avait pas l’avantage : l’homme était vêtu d’une armure métallique, alors qu’elle ne revêtait que ses habits habituels. Chaque coup que l’Oderschvank portait le heurtait, mais ne le blessait aucunement. Malgré son acharnement, le combat était perdu d’avance. On pouvait déjà voir le dénouement et le danger se fit sentir à un point tel que Fenrir le ressentit aussitôt. Par instinct de protection, l'animal s’élança vers sa protégée tandis que le Mondag de l'héritier lui barrait le chemin, engageant aussi la confrontation. Ce fut lorsque cette dernière s’élançait pour asséner un coup à la tête du descendant que l’homme l’atteignit à la diagonale de manière considérable, l’entaillant de l’épaule au bas ventre. Ses forces la perdirent brusquement, comme par magie, son souffle se coupa l'espace d'un instant.

Qu’allait-il lui arriver, maintenant qu’elle n’allait plus combattre…Allait-elle être forcée de conclure cette alliance? Plutôt mourir! Elle baissa lentement son arme en posant sa main libre sur son épaule, le dos légèrement courbé par la douleur qui était insupportable. Elle fit enfin ce qu’aucun Sondag n’avait osé faire jusqu’à maintenant : Lorsqu’elle vit son camarade de route arriver à contourner son attaquant et foncer vers elle, Nelae sauta sur le canin qui continuait sa course et s’enfuit. Bien sûr, les barbares de l’ouest et plusieurs de son clan tentèrent de l’intercepter avant qu’ils ne se lancent à sa poursuite. Or, Fenrir était agile et, avec difficulté, il réussit tout de même à contourner les  autres Mondag pour poursuivre son chemin. Le corps de la demoiselle était allongé sur le dos de l’animal, ses yeux désiraient se fermer alors qu’elle avait peine à les garder ouverts. Le sang coulait lentement de sa blessure, venant tâcher le pelage de la bête, d’un blanc si pur et apaisant... C’est dommage, se disait-elle doucement avant de s’adresser faiblement à son camarade, par la voie de la pensée.

"Fenrir, ne les laisse pas me ramener...'' Dès lors, malgré les cris de ses poursuivants derrière elle, Nelae ferma finalement les yeux et tomba dans l’inconscience. Son destin ne dépendait plus que du Mondag et d’où il la mènerait.

(À noter; le lien entre Nelae et Fenrir en est encore au stade de ressentir le danger, ce pourquoi il peut encore bouger alors que Nelae non. Ils vont développer leur lien au fur et à mesure de mes rp. De plus, j'ai utilisé le terme ''l'Oderschvank'' pour désigner Nelae dans l'histoire, car c'est son véritable nom de famille, mais lorsque je vais commencer mes rp, Nelae va changer de nom de famille pour Achitaka afin de ne pas se faire remarquer.)


Citation :
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Dans la réalité

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