Ce jeune sorcier est difficilement prévisible, il sait se servir d’autrui pour arriver à ses fins ; Bien qu’il ne soit pas au fond un mauvais bougre, il se montre même très gentil quand ses compagnons de route ne parlent pas trop. Il est parfois colérique et peut se mettre dans des situations embarrassantes, ce qui lui permet de montrer un de ses talent qu’est la fuite bordelique (scuzez’ moi l’expression mais c’est ce qui correspond le mieux !) et chaotique, avec une dizaine de gobelin a ses coté criant de manière débile et semant la zizanie dans les lieux publique. Ce qui laisse derrière lui une trainé de cageot renversé, de vielle dame bousculé, d’échoppe en feu, de jambons volés, et de passant aillant cru avoir vécu un cataclysme. Refermons cette parenthèse pour nous intéresser à ce sorcier peux commun. C’est avant toute chose un aventurier, qui a soif de découverte et de gloire, et d’alcool aussi. Il aime boire, fumer dans sa pipe l’herbe des montagnes naines, danser en agitant les tentacules de son poulpe au bout de son bâton et finir (très rarement) dans le lit d’une demoiselle un brin farouche. Héé oui il faut bien relâcher la pression de temps à autres. Pour le reste c’est un humain banal bien que ses connaissances magique, sa chance inouïe et sa créativité mal reconnu le fasse sortir du lot.

Par une chaude nuit d’été, trop chaude, beaucoup de gens s’en souvienne encore par la rudesse du climat, cette nuit resta graver dans les mémoires. Le temps était venu, l’aube des jours allait enfin arriver, la nature s’arrêta pendant un instant. L’eau ne coulais plus comme avant, le feu ne crépitais plus de la même manière, la terre ne respirais pas, le vent ne soufflait plus… Cet événement hors du commun devais être l’origine de quelque chose de grand, mais certainement pas à l’origine de ma naissance. Non non moi je n’étais pas là pour voir ces choses-là, je devais être en train de sortir du ventre de ma mère entre deux râle plaintif, et d’ailleurs je suis né beaucoup trop loin de cet événement pour que l’on puisse s’en apercevoir, donc en fait tout cela n’a aucun impact sur mon histoire et aucun rapport avec ce que je vais vous raconter.
J’ai grandis dans une petite ferme près d’un bois dans les alentours de Tilamus, une région tout à fait charmante parfait pour le développement personnel. En effet mes parents m’ont toujours laissé beaucoup de liberté, à vrai dire ils m’ont toujours laissé faire ce que je voulais. J’étais libre, sensible, imaginatif, certain me prenais pour un fou à passer des heures à construire des cabanes, mes donjons que je les appelais. A l’âge de mes 15 ans, mes parents m’employèrent aux champs avec mes frères. J’ai très mal vécu cette épreuve, je me sentais inutile, bon à rien, je voulais que les choses bougent. Je suis resté 4 ans à leur service, donner ma sueur pour quoi ? Rien, ou peut être juste pour me confirmer que je n’étais pas fais pour la vie de paysan.
Je suis partit sur les chemins, sans regret, à la recherche de la chose qui me permettrais de trouver ma voie. Une sorte de remise en question, me nourrissant de ce que je trouvais (ce qui me donna des coliques carabiné) Mais les forets environnantes n’étais pas dangereuses, les ermites accueillants, ce qui m’a permis de survivre je suppose (en effet je n’avais pas une grande expérience du monde extérieur) J’ai réellement découvert ma sensibilité magique et ma soif d’aventure à ce moment-là. En effet au détour d’un sentier désert je suis tombé nez à nez avec un sorcier blessé. Ce  dernier s’était fait détrousser par un bandit de bas étages, et s’était retrouver avec une entaille peu profonde au ventre.  Je l’ai donc aidé à rentrer chez lui, je l’ai soigné comme j’ai pu. Le vieil homme étais faible, mais pendant plus de 2 ans je vécu à ses coté pour l’aider et en échange il m’apprit à manier de manière très efficace la magie. Il fut surpris de voir la puissance magique que je pouvais canaliser sans le savoir. Il m’offrit donc son toit et sa connaissance. Il m’aida à construire mon autel de téléportation dans la tribu de gobelin, a enchanter mon poulpe des terre, il m’apprit comment se comporter en société, comment faire de très bonne tartes aux pommes, à lire, a compter, à me battre à l’épée et beaucoup d’autres choses pour devenir un vrai sorcier. (Bien qu’il ne parvint pas à calmer mes ardeurs sexuelles pour la bergère du village voisin) et mon caractère tempétueux (ce qui avais parfois pour résultat de détruire complètement notre camp d’entrainement magique à plusieurs dizaine de mètre du point d’émission du sort lancé par mégarde dans une confrontation avec mon maître.)
Au terme de ces 2 ans et demi, le vieux magicien mourut, étrangement je ne ressentis pas une si grande tristesse, après trois verres de vin le mal étais passé. Je l’ai tout de même enterré dignement à côté de sa maison que je revendis pour me faire un petit pécule. Je repartis à l’âge de 23 ans sur les chemins, la tunique de mon maître sur les épaules, quelques potion, mon poulpe, mes gobelin et du jambon.

Merci à Hadrien DeLieux pour l’aide apporter dans la compréhension de ce forum et pour la bromance alcoolisée que nous vivons.