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 La mort va et vient, comme la marée. [Libre]

 
La mort va et vient, comme la marée. [Libre] Sand-g10Dim 19 Mai - 22:36

Est-ce le jour de ma mort ? Est-ce aujourd'hui que je plongerais enfin dans les limbes ? Tomberais-je démunis devant Nayris dans un monde où il n'y a plus d'espoir ? Voilà des questions bien moroses qu'Arthadel se posait parfois, il trouvait plus simple d'analyser le monde d'une vision pragmatique, mais d'y vivre avec une passion dénudée de réflexion. L'excentrique qu'il est souvent, qualifie son mode de vie de Stratège Flamboyant ! Du moins c'est ce qu'il a un jour déclaré à un ivrogne dans une taverne après une longue séance de discussion philosophique. Il faut que rarement prendre au sérieux les délires d'Arthadel, mais il serait malheureux pour autant de les ignorer.

Arthadel était plutôt de bonne humeur, même après son petit passage morose qui arrive néanmoins, il avait juste tendance à faire trop tourner ses méninges, souvent pour des banalités sans intérêts. Le fier mercenaire marchait gaiement, d'un pas sûr vers un entrepôt à même le port de la ville. Après avoir secoué deux petites frappes dans des ruelles des bas-fonds, il avait obtenu quelques informations, d'une piètre qualité, mais néanmoins intéressantes. Arthadel passa sur le côté du bâtiment, il possédait deux entrées, une vers le port et l'autre donnant sur une rue qui permettait de charger les marchandises. Arthadel avança un peu son centre de gravité et s'affaissa légèrement, sans plus d'efforts il se propulsa contre le mur de face avant d'y rebondir pour atteindre le toit ciblé. Le voltigeur aérien réussit comme il put d'effacer les bruits de son atterrissage. Le bâtiment avait des murs de pierres, mais une charpente en bois que très légèrement inclinée. Sans plus se dépêcher, Arthadel approcha de la trappe d'entretien plutôt discrète. Après s'être mit à genou, il frappa de son poing la trappe en bois vers le bas, directement à côté du système très simple de verrou intérieur. Sachant qu'il y avait du monde au sein de l'entrepôt, il se dépêcha d'ouvrir ce qu'il lui bloquait le passage et plongea sans plus tarder dans l'inconnue.

Arthadel atterrit avec souplesse et grâce sur une pile de caisses. Il jeta rapidement un coup d'oeil dans la pièce. Les deux portes semblaient fermées, les six fenêtres éclairaient convenablement l'entrepôt. Sans surprise, il découvrit sous ses yeux un regroupement de cinq hommes. Ils observaient tous Arthadel et son entrée de voleur avec une certaine surprise. Sans plus se soucier de connaître son identité, une des vermines de bas-étage projeta avec un talent étonnant une lame en direction de l'intrus. Arthadel dévia le poignard avec un simple mouvement du poignet clairement dédaigneux, en n'y perdant qu'un peu de sang d'une légère coupure qu'il ignora avec un profond mépris. Arthadel était passé du stade de l'Excentrique Glorieux à celui du Froid Tueur. Ses yeux verts semblables à celui de la forêt transperçaient ses adversaires, ses vermines sans flancher. Il y brillait une lueur sauvage digne des plus féroces prédateurs. À ses yeux, il ne se trouvait devant lui qu'un troupeau de lapins agressifs. D'une nature féline, il ne savait pas encore lui-même ce qu'il allait faire d'eux.

Il était venu ici sans Sunaï qui se reposait dans une auberge. Arthadel avait entendu parler de rumeurs sur des transactions sur des artefacts magiques mineurs, certes, mais c'était suffisant pour attiser la curiosité du passionné qu'il était. Il lui semblait bien qu'il y avait une vente en cours, même si le sous-nombre des gens présents le fit tilté légèrement. Pour s'assurer, il observa de nouveau. Il n'y avait pas de cachette possible à première vue, même les caisses étaient trop petites pour s'y dissimuler. Il y avait que deux tables, avec des nappes, des piles de documents comptables s'y trouvaient. Rien de bien étrange, sauf peut-être une table avec une nappes dessus, sa forme n'était pas lisse.

- Tremblez ! Pleurez ! Parce que voici venus l'heure de votre déchéance ! Voleurs, mendiants, misérables vermines ! Le courroux de la Justice est à présent là pour vous écraser comme il se doit, vous remettre dans la boue qui vous est dévolue comme maison !

S'écria alors Arthadel, du haut de ces caisses, avec une passion sans égale. Tout cela était vraiment exaltant. Même si on pouvait alors se demander la raison de son arriver par le toit... Une simple envie passagère et une très forte manie de théâtralisation de ses approches ! Arthadel réussit à devenir plus sérieux, moins sarcastique, il avait surtout envie de passer à l'action et de mettre enfin en place sa domination, d'user de ses poings, de détruire quelque chose ou quelqu'un... Arthadel s'élança et effectua une roulade au sol, il se releva et lança prestement son pied droit dans un mouvement circulaire pour atteindre le lanceur de couteau. Un coup violant en pleine tête qui l'envoya se prostré au sol sans plus un bruit que celui de l'impact sec. Pas de pitié pour lui, peut être un peu plus pour les autres. Avec une vélocité surprenante, il avança sur son prochain adversaire, mais l'enchaîna sans plus d'attention, évitant son coup de dague et lui donna un coup de genou dans le sternum. Arthadel sentit presque les os céder, mais il s'était contrôlé, il n'utilisait même pas sa magie. Le suivant resta un moment surpris, figé le bras tendu. Arthadel accepta alors cette invitation à danser, il prit le bras du jeune homme et s'enroula dessus, plaquant son dos au torse de son adversaire tétanisé. D'une prise ferme, il appliqua tout son poids à envoyer le corps de son adversaire vers l'avant, passant d'abord sur son dos, puis en l'air, avant de finir par passer au-dessus de lui et s'écraser sur le sol. Arthadel répliqua rapidement à l'approche des deux autres. Un nouveau pied circulaire qui toucha l'épaule, suivit d'un coup de poing au ventre et d'une droite à la mâchoire pour le mettre à terre. Il profita pour le pousser sur son collègue qui s'étala au sol. Arthadel s'approcha doucement, attrapa le bras droit du malheureux et fit pression jusqu'à qu'il hurle de douleur et sentit l'épaule de démettre. Arthadel se releva et fit un petit tour sur lui-même, un sourire aux lèvres devant la scène de son petit combat. Il ne restait qu'un homme qui était resté en retrait.

Arthadel vit l'homme sourire à pleines dents, ce qui le troubla. Il ne comprit pas de suite qu'il lui disait quelque chose, il comprit sa terreur quand l'homme tira sur la nappes d'une des tables. Arthadel vit voler dans la pièce quelques bouts de bois accroché à une couverture, il vit devant lui apparaître le monstre de feu, la pièce de métal, la porte des limbes. Arthadel fut tétanisé devant l'apparition d'un petit canon, d'une mèche allumée dans la main de l'homme, de ses paroles sur une vengeance et d'un piège réussi. Arthadel comprit tout, mais trop tard, un piège si simple, mais si efficace, il n'y pouvait plus rien, la mèche approchait et il se savait perdu. Remplit de clous ou autres joyeusetés dans le genre, la mitraille de ce petit canon si proche de lui signifiait la fin, même avec toute la magie du monde. Pour une nouvelle fois dans sa vie, Arthadel baissa les bras et resta là à contempler sa fin...

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La mort va et vient, comme la marée. [Libre] Sand-g10Lun 20 Mai - 13:59
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J'humais l'air marin, mes épaules suivant le mouvement de la profonde inspiration que je venais de prendre. Autant en profiter un peu. Après tout, je ne me rendais pas souvent dans un port. Les villes, les forêt surtout et les montagnes, me connaissaient. Et même les Glaces commençaient à me devenir familières, c'était pour dire. La mer était l'un de ces lieux où je ne me rendais pas souvent. Pourquoi ? Pas de raisons particulières. Quoique. Je ne sais pas si ma fourrure aimerait l'eau salé. Au pire, je pourrais me baigner sous forme humaine. Tiens, je pourrais venir y passer mes vacances d'ailleurs. M'enfin, nous y penserons plus tard car pour le moment, je n'y étais pas. Travail. Lorsque ce n'était pas pour la Rebellion ou que je ne m'amusais pas à aller titiller un peu les pro-AT, je me consacrais à la Confrérie qui pour moi, était une seconde famille. En général, je m'occupais de tout ce qui a trait avec la bibliothèque quitte à ce que ce soit sur le terrain, mais une fois n'est pas coutume j'avais une autre mission.

- Je devrais peut-être y aller.

Me levant, je me dirigeais vers l'entrepôt qui se trouvait un peu plus loin. J'avais passé la matinée depuis l'aube à le chercher et une fois trouvé, je m'étais installée sur une petite surface d'herbe que j'avais trouvé. Ou plus exactement, dans l'arbre qui était planté en son centre. M'amusant à jouer les félins, je restais allongé sur une branche haute et assez résistante, ce qui me permit d'être dissimulée en partie grâce au feuillage. Et d'être à l'ombre. Ainsi j'avais patienté durant plusieurs heures. Selon les rumeurs que j'avais pu avoir dans une taverne, prodigieuse source de renseignement, il y avait dans cette ville des transactions sur des artefacts magiques. J'étais venue ici dans le but de confirmer ou non ces propos. Plus particulièrement, si cela se faisait de façon illégale. Et après ces quelques heures d'attente, je pouvais enfin me dégourdir les pattes... enfin, les jambes. J'étais sous forme humaine. En effet, j'avais vu l'arrivée de cinq hommes dans le bâtiment. Des débutants ? Ou comment ne pas avoir l'air suspect en une leçon, faites comme eux. Oh, il doit y avoir pire, mais ils n'étaient pas mal dans le genre. Bon, hormis moi il n'y avait personne mais ce n'était pas une raison.

Je les suivis, restant dissimulée derrière des piles de caisses, attendant qu'il rentre. Après quoi, j'avançais près de l'ouverture, me plaquant contre le mur pour écouter. J'attendis un instant, suivant l'échange qui se faisaient. Déjà, les artefacts n'étaient pas ici. Ils avaient pris le soin de les dissimuler ailleurs. Je me demandais si j'allais intervenir dès maintenant ou s'il me fallait attendre encore un peu. Ce ne serait pas une perte de temps si j'apprenais d'autres choses. Prenant mon mal en patience et la Dame sait à quel point ça m'est parfois difficile, j'attendis encore. Soudain, un bruit. De l'agitation. Des bruits de... combat ? Un désaccord qui aurait mal tourné ? Un intrus ? Pas possible, je n'avais vu personne d'autres. Décidant de jeter rapidement un coup d'oeil à l'intérieur je vis un jeune homme se battre contre ceux que je surveillais. Il se défendait plutôt bien au passage.. Oui mais non ! Une minute ! Il va m'entendre lui !!! C'était moi qui faisait ce genre de choses d'habitudes ! On m'a pris ma place... Qu'importe, il y avait plus important. Cet homme qui regardait ce jeune téméraire avec un sourire, il cachait quelque chose. Instinct. Danger. Je murmurais.

- Attention..., puis plus fort POUSSE-TOI !

Tout ce passa très vite comme toujours dans ce genre de situations. Il n'y avait plus de réflexions. Tout était question de temps. De réflexes. Plusieurs issues possible pour un instant. Réagissant au quart de tour, je pris ma forme de renarde, plus grosse qu'un renarde normal, déployant mes quatre queues, le regard fixé sur un point. A peine avais-je changé de forme que je bondis sur le jeune homme sachant que sous cette forme la puissante de mes pattes feraient que je l'atteindrais plus vite. Du côté des ennemis, j'entendis le coup partir et une douleur me lancer dans le dos tandis qu'avec le garçon, nous atterrissions plus loin. Je grondais et sans me préoccuper de la douleur ou de celui que je venais de sauver, je me précipitais vers le dernier adversaire et lui assénais un coup de pattes, mes griffes laissant leur empreinte sur son torse tandis qu'il fit lui aussi un petit vol jusque dans les caisses, perdant connaissance à cause du choc.

Je tournais vivement la tête afin de faire un constat rapide de la situation. Pas d'autres dangers pour l'instant ? Non. Il s'était déjà occupé des autres dont ceux qui n'étaient pas assommés ayant fui. Une fois sûre qu'il n'y avait plus de danger, je pus me permettre de regarder mon dos. Heureusement, je n'avais pas subit l'attaque de plein fouet sinon, je serais dans un état plus déplorable. Certes, la douleur était plutôt désagréable, me brûlant quelques peu mais je m'en remettrais. Quant au sang, je grondais car ma jolie fourrure caramel se trouvait tâché du liquide rouge. Hormis ça, est-ce que j'avais oublié un détail ? Ah oui, le fou qui était la cause de tout ce désordre. Je ne m'étais pas encore renseigné sur son état. De ce que je sache, j'avais entendu sa respiration avant de m'en aller, il devait donc au moins être en vie. Je dirigeais donc mes prunelles dorées vers l'endroit où je l'avais laissé.

[HRP : Si ça te convient, je participe donc au RP. Sinon, n'hésites pas à me le dire et j'effacerais la réponse. ^^]

Leyna Féral

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La mort va et vient, comme la marée. [Libre] Sand-g10Lun 20 Mai - 16:25


Des images, des sons s'imposèrent à lui. C'était comme si son esprit essayait de lui montrer le pourquoi de sa mort. Arthadel se souvenait très bien de cet hideux sourire, de ses rangées de dents noires, de ses yeux qui ne montraient qu'une âme pitoyable et sauvage. Arthadel se rappelait de ce petit chef, dirigeant une bande de grouillots et qui l'avait défié. Arthadel n'avait eu à son encontre que peu de pitié, lui brisant le genou d'une telle manière qu'il finisse estropié à vie. Pour un meneur qui ne contrôlait ses hommes que par la force et la peur, son avenir était terminé. Arthadel l'avait conduit d'une petite gloire dans son quartier à celui de traîne-misère des rues. Il n'aurait jamais cru ce misérable capable de s'en sortir, de lui tendre un piège en sachant parler de ce qui le ferait venir. Comment avait-il pu revenir sur le devant de la scène, comment avait-il payé ces informations et obtenu ce petit canon ? Tant de questions sans réponses, et pourtant elles lui semblaient importantes, même si la mort était juste devant lui. Durant une fraction de seconde, il perdit espoir, pendant un court instant, il murmura le seul nom qui lui venait à l'esprit, Sunaï...

Arthadel avait de bons réflexes, mais il ne fallait pas trop lui en demander à cet instant. Il ne sut vraiment pas comment réagir face à l'ombre qui le percuta, il se laissa simplement entraîner sans plus de résistance. Il s'étala au sol et eut le souffle coupé pendant un moment, il avait quand même eu l'instinct de rentrer la tête pour éviter de perdre conscience. Arthadel resta là, étendu sur le dos, observant le plafond. Il essayait de remettre les choses à leurs places. Son corps était entier, il le sentait, il vivait, il n'avait pas été déchiqueté par la mitraille, il respirait, il vivait ! D'un mouvement du bassin et des jambes, il se projeta en avant et se réceptionna sur les pieds. C'était la meilleure façon de reprendre le combat une fois à terre. Arthadel grimaça un peu de douleur une fois debout, sa jambe avait été touchée. Heureusement, c'était la dispersion de côté qui l'avait atteint, sinon il n'aurait plus qu'un membre en charpie. Arthadel porta son regard à droite et à gauche pour analyser la scène, tout était calme, même s'il resta un moment sur la chose qui l'avait sauvé. Il pencha un peu la tête de côté, accompagné d'une moue interrogative et surprise. Ce n'était rien, après tout un renard géant avec quatre queues, c'était banal, ça lui arrivait tous les jours !... Non franchement, il ne fallait pas trop lui en demander en ce moment, il se remettait à peine d'un choque émotionnel dont il n'avait pas l'habitude de vivre. Combattre, avoir l'idée de mourir, certes, mais voir la mort avec autant de certitude créait un état d'esprit que peu de gens pouvaient comprendre. Arthadel se reprit comme il put, il posa alors un genou au sol, tendit la main vers son sauveur et l'ouvrir comme s'il l'invitait à approcher.

- Viens là, petit, petit. N'aies pas peur, je ne te veux pas de mal. Tu veux un biscuit ?

Un exemple typique de psychologie inversée. Arthadel n'aimait pas devoir quelque chose à quelqu'un qu'il ne connaissait pas, mais il avait du mal à ne pas être reconnaissant. Et comme il avait frôlé la mort, Arthadel avait besoin de relâcher la pression, rien de mieux que de présenter un petit avant goût de son inhabituel caractère. Un peu de sarcasme, un peu d'insolence pour éviter le sujet de son sauvetage. Il n'était pas bête, il savait que ce qu'il se trouvait en face de lui n'était pas un simple animal, du moins il le pensait. Même s'il montrait clairement le contraire avec son petit jeu du chien peureux. Le mercenaire esquissa un sourire en coin, ses yeux montraient clairement ce qu'il voulait faire comprendre, difficile du contraire. Il se demandait ce qu'il allait suivre, personne ne sauve quelqu'un pour le tuer après ? C'est illogique, mais parfois le monde l'est plus qu'on pourrait le croire. On pouvait voir le corps d'Arthadel se tendre légèrement, prêt à bondir au moindre mouvement, il ne serait pas pris par surprise ce coup-ci.

[HRP: Heureux que quelqu'un vienne rp avec moi. Smile J'ai pas fais très long, mais comme c'est dans Ailleurs et pour m'occupé, j'ai pas trop voulu me forcer. ^^ N'hésite pas à donnez quelques coups à mon perso, ça lui apprendra le respect. Rolling Eyes ]

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La mort va et vient, comme la marée. [Libre] Sand-g10Lun 20 Mai - 21:53
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Je le regardais un instant. Visiblement il allait bien. Enfin, c'était à se demander. Qu'est-ce qu'il essayait de faire là ? D'accord que j'étais sous ma forme de renarde mais qu'importe. J'hésitais un instant. Lui tourner le dos en l'ignorant royalement afin de retourner vaquer à mes petites affaires ? Rester assise là et continuer à le regarder l'air de dire "Non mais pour qui tu me prends ?" Ou encore jouer son jeu et m'avancer vers lui, jouer au petit renard docile en ronronnant. Oh ! Et pourquoi pas lui asséner un joli coup de patte une fois que je serais assez proche ? Tentation. Que c'était dur d'y résister parfois. La première solution pour commencer, je l'écartais. Ce ne serait pas amusant hormis si je réussissais à l'agacer. Hors, ça m'aurait fortement étonné. La seconde ou la troisième ? Un mélange des deux peut-être ? Résister un instant en le prenant de haut et ensuite lui faire croire qu'il avait réussi à me faire approcher.

Non, ce serait trop. J'optais donc finalement pour une variante du second choix. Aussi, m'allongeant tranquillement face à lui sans bouger de là où j'étais, je continuais à regarder le jeune homme. Etendant mes pattes devant moi, gardant la tête droite, je le fixais un moment tandis que mes queues se balançaient derrière moi.

- Tu crois vraiment que je vais venir te manger dans la main et venir ronronner en me frottant contre toi ? Je ne suis pas un renard domestiqué. Alors je te prierais de t'adresser à moi d'une autre manière. Je n'ai que faire des grands us et coutumes. Mais au moins me parler normalement serait la bienvenue. Le "Merci" du fait de t'avoir sauvé la vie, tu en fais ce que tu veux. Après tout, j'en conviens tu ne m'avais rien demandé. Je devrais également te donner un coup de patte pour le fait d'être intervenu de la sorte alors que j'étais en train de les surveiller. Chose plus personnelle, je suis vexée parce que c'est moi qui ait pour habitude de faire ce genre d'entrée et de mettre le désordre.

Je m'arrêtais un instant boudeuse. Hormis mon petit caprice de fin, je ne pensais pas avoir tort sur ce que j'ai dis. Pour une fois que j'avais voulu me montrer patiente et éviter l'agitation... du moins pas pour le moment. Voilà qu'un autre s'en chargeait à ma place ! En plus le coup du renard qu'on tente d'approcher de la sorte. Un coup comme ça me donnerait l'envie de me montrer malicieuse et de mordre la main de celui qui s'approcherait.

D'un coup, je plaquais mes oreilles sur ma tête. Douleur lancée dans le dos. Dès que j'en ais fini ici, j'irais trouver un endroit où me reposer voir même regagner la guilde au possible si je pouvais me permettre de faire le voyage. Ma respiration bien que silencieuse était plutôt agitée ce qui se voyait à mes flancs qui se soulevaient à un rythme plutôt rapide. Inspirant et expirant, je me concentrais un moment. Ne t'agite pas. N'y pense pas. Essaie de faire abstraction de la douleur. Au moins le temps de quitter cet endroit. Ayant réussi à retrouver une respiration plus sereine, je reportais mon attention sur mon interlocuteur.

- Reprenons donc. Non je ne viendrais pas. Et ne t'en fais pas pour ma petite personne, ce n'est pas part peur que je n'avance pas. En revanche, ce devrait être ton cas, parce que je doute bien que tu ne me feras pas de mal. Du moins je l'espères pour toi parce que je puis t'assurer qu'entre nous deux, je ne sais pas qui serait capable de faire le plus de mal à l'autre. Je me retiens déjà de te taper. Raison de plus pour laquelle tu devrais être reconnaissant que je me tienne à l'écart. Et enfin... non merci de la proposition mais je ne veux pas de biscuit. Ce n'est guère le moment à mon avis, sans compter sur la réponse à cette question. "As-tu véritablement envie de me donner un biscuit ?" M'enfin passons, je vais cesser de t'ennuyer bien que l'envie ne m'en manque guère.

Je cessais effectivement là après cette longue tirade que je lui avais servi. Eh oui, ça m'arrive. Ca ne m'étonnerait pas que certaines personnes seraient vite agacés qu'on les réprimande aussi longuement et de la sorte. Toutefois, que ce soit son cas ou non, je m'en fichais royalement. Je m'étais arrêté, c'était un début. J'aurais aussi bien pu partir et le laisser ainsi. Il l'aurait pris comme il le voulait. Qu'il se sente coupable ou qu'il n'en ait que faire, c'était son problème. Mais je restais tout de même pour deux raisons. La première, je tentais durant ce temps de récupérer suffisamment pour me remettre en route. La seconde raison au vu du caractère que j'avais vu de la personne, étant je devais l'avouer, que j'étais curieuse de connaître sa réaction.


[HRP : Pas de soucis. Pour les coups, on va voir par la suite mais je garde à l'esprit. ~ Aussi, j'ai oublié de te prévenir dans le HRP de mon premier post, fais attention avec les canons, juste au cas où. C'est dans une certaine mesure. Les seuls armes à feu qui sont acceptées si je me souviens bien sont vraiment les très grosses dont soient se servent les armées, soient sont installées sur les bateaux. C'est vraiment encombrant. ^^]

Leyna Féral

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La mort va et vient, comme la marée. [Libre] Sand-g10Mer 22 Mai - 19:55

Arthadel observa le renard à quatre queues se poser au sol dans une position démontrant, non sans une certaine arrogance à son avis, son calme et assurance. Arthadel ne l'aurait sûrement jamais avoué, mais il se sentit légèrement triste, il avait vraiment eu sur le moment l'envie de cajoler cette mignonne boule de poils. Le mercenaire soupira et se laissa tomber à terre pour se mettre en tailleur. Il fouilla dans l'intérieur de sa veste et sortit une longue pipe fine qu'il serra entre ses lèvres, une simple habitude, il ne fumait pas et détestait cela. Arthadel fit une tête désapprobatrice, déçu de se voir refuser un peu de tendresse. Étrangement, une fois qu'Arthadel avait une idée en tête, il était difficile de lui faire passer à autre chose. Ce renard lui rappelait presque sa rencontre avec Sunaï, comment pouvait-on être aussi hautain ? Mais que diable, ce renard lui avait sauvé la vie sans même le connaître, sans rien gagner en retour. Son comportement était des plus normal, il s'était montré clairement désagréable, il se serait lui-même tapé dans une telle situation. Puis du coin de l'oeil remarqua les blessures et le sang sur le pelage roux. Arthadel eut un léger pincement au coeur, presque une sorte de culpabilité. En pleine réflexion, il rentra la tête et cogita dans un murmure contemplatif tout en mâchouillant son kiseru. Puis, comme si la foudre venait de s'abattre, il releva la tête et ses yeux s'illuminèrent comme s'il venait de comprendre l'idée du siècle. Il sourit de coin légèrement, content de lui-même. Depuis un moment, il faisait presque comme si le renard n'était plus là. Arthadel constata lui aussi son manque d'attention en plongeant ses yeux verts dans celui du renard en face de lui, allongé dans la pénombre de l'entrepôt.

- D'accord, faisons cela... Marmonna-t-il pour lui-même.

Le mercenaire se mit debout tranquillement, prit le temps de s'épousseter un peu le pantalon de la poussière. Sans plus se brusquer, il se dirigea vers le renard, mais d'une manière particulièrement non-agressive. Chacun de ses mouvements créaient une sorte d'aura de passivité autour de lui, comme s'il ne faisait que se balader paisiblement en forêt. Une fois devant le renard, Arthadel posa un genou au sol pour se mettre au niveau de son interlocuteur, avec un visage doux et un regard brillant d'une grande compassion, sa voix était douce, presque comme un murmure.

- Je suis désolé, vraiment. Je te remercie pour m'avoir sauvé la vie, je te suis reconnaissant d'être intervenu, je suis désolé de te voir blessé. Je regrette mon attitude première... Susurra Arthadel, dans voix douce dont on pouvait percevoir une grande sensibilité, c'était presque si on ne voyait pas la larme à l'oeil venir. Je sais que tu n'apprécies guère que je sois si proche, mais sache Renard, que si tu ne l'es pas, c'est toi que cela concerne. Je tenais à mettre les choses au clair, si tu veux, ouvre moi la gorge qu'on en finisse ! J'aurais eu la chance de vivre un peu plus longtemps, de ne pas voir un ennemi triompher et d'avoir pu faire une rencontre intéressante avant d'aller voir Nayris... Sache que j'ai une dette, qu'importe ce qu'elle vaut pour toi, une seule demande et je ferais en sorte d'exécuter la dette d'honneur qui est mienne envers toi. Poursuivie Arthadel, d'un ton plus sérieux, un visage démontrant sa détermination et son sérieux.

Qu'est-ce qu'il lui prenait donc ? Il n'avait jamais été aussi respectueux envers quelqu'un depuis longtemps, même les rois ne méritaient pas selon lui autant de manière. Mais Arthadel avait une dette et il aimait bien ce renard, l'appréciant vraiment. Il osa même imaginé qu'avec un peu de temps, il pourrait devenir bien plus proche. Après tout, qu'est-ce que le renard attendait donc là ? Des excuses, simplement des remerciements ? Il en doutait fortement d'après le caractère qu'il donnait au renard d'après ses brèves échanges. Bien entendu, la dette était toujours présente, pourtant le renard n'avait pas l'air pressé de lui faire remarquer ceci, mais ça ne voulait pas dire qu'il n'en voudrait rien. Pour une fois, Arthadel se sentait un peu perdu. Et qu'elle était donc cette folie de lui présenter sa vie comme si cela n'était rien ? Oui, sur le coup, Arthadel ne ferait rien si le renard décidait de s'en prendre à lui. Une sorte de curiosité envers la mort, peut être une arrogance primaire qui faisait souvent qu'Arthadel pensait pouvoir sortir vainqueur des limbes. Mais pour autant, la mort était une chose qu'il évitait, qu'il avait évité et si son sauveur la voulait sur le moment, il ne ferait rien contre, aussi fou que cela puisse paraître.

[HRP : Je sais pour les canons, mais comme c'était juste pour poser une idée et que c'était dans Ailleurs, je me suis dit qu'on n'allait pas me taper sur les doigts. ^^ Pour le coup, j'ai pas eu beaucoup d'inspiration, c'est un peu brouillon, désolé. ^^ Sinon, j'ai mon épreuve, je ne pourrais donc pas répondre rapidement.]

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La mort va et vient, comme la marée. [Libre] Sand-g10Ven 14 Juin - 15:28
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Lorsqu'il se releva, je levais la tête et le suivit du regard, méfiante. Qu'allait-il faire ? Passer son chemin ? M'achever ? Il ne semblait pas hostile pourtant. Une ruse ? On ne dirait pas... Mon instinct animal bien qu'en éveil ne m'avertissait d'aucun danger. Je le laissais donc avancer sans chercher à esquisser un mouvement de recul. Tandis qu'il se mettait à mon niveau, je plongeais mon regard dans le sien. Curieuse, je l'écoutais parler dans l'interrompre. J'attendis qu'il ait fini avant de lever ma patte... De la tendre vers son visage comme pour le frapper... Le contact fut toutefois plus doux. Un petit coup amical. 

- De rien. Entre noue, tu n'as pas à t'en vouloir pour ça. J'ai pris ma décision, je l'assume. En revanche, je ne partage pas cette façon de penser. Je te sauve la vie et tu veux la gaspiller en me l'offrant ainsi ? Et si je décidais de te tuer, tu ne riposterais pas ? Donc, ce que j'ai fais n'aura servi à rien ?

Je rompis le contact, laissant retomber ma patte. Pourquoi ne pas avoir été plus dure ? J'aurais pu remarque, mais non. Je lui avais déjà dit ce que j'avais à lui dire sur ce point. Je considérais que c'était suffisant. Et puis... soyons honnête. J'étais plutôt mal placée pour lui faire des reproches. Je n'étais pas mieux dans mon genre. Après mon petit coup de tête, j'étais déjà un peu plus détendue. D'autant qu'il remontait dans mon estime. Sa décision même si elle était certes de trop semblait sincère. Une dette qu'il voulait à tout prix respecter. Question d'honneur. Or, c'était une valeur sacrée pour mon peuple. 

- Au fait... ce n'est pas Renard. Je m'appelle Leyna. Puis j'ajoutais avec un sourire malicieux. Maintenant, voyons pour cette fameuse dette. Finissons-en que tu n'ais pas à la traîner indéfiniment.

Je réfléchissais. Bien évidemment, je n'avais aucune intention de prendre sa vie. Mais... je n'avais rien à lui demander non plus. Pour les artefacts, je devais encore vérifier certaines petites choses, mais ça pourrait attendre. Les informations que j'avais eus, étaient en parties fausses. Si cette transaction était véridique, ces fameux artefacts devaient se trouver encore dans la ville. Ils n'iraient sans doute pas bien loin. Et si tout n'avait été que mascarade... eh bien... affaire réglée. Mais pour le moment... j'ai faim. Mon ventre venait de se faire entendre. Oui et alors ? Sans compter que le fait d'être blessée me prenait des forces ET que je n'avais encore rien mangée depuis ce matin, n'ayant pas quitté ma position de peur de rater quelque chose. Donc, en résumé... c'était l'heure de manger. Et mon ventre venait tout juste de me le rappeler. 

- J'ai trouvé comment tu peux payer ta dette. Tu m'invites à déjeuner. Je meeeeeuuurs de faim ! Mais ne t'en fais pas, vu que je ne suis pas radine non plus, je paierais une partie de la note. Au passage, j'en profiterais pour te poser quelques questions, si ça ne te dérange pas. Mais avant tout...

Et oui... parce qu'un renard à quatre queues qui se balade en ville, ce n'est pas très discret. Evitons d'attirer l'attention et encore plus celle des personnes dont on pourrait se passer. Je repris donc ma forme humaine. La fourrure dont j'étais toute fière se résumait à une chevelure blonde et courte, m'arrivant aux épaules. Mes yeux, quant à eux redevenaient peu à peu humains, perdant cet éclat animal, mais conservant une teinte dorée, paisible et brillant de vie à la fois. Mon corps reprenait les proportions de celui d'une jeune femme tandis que ce changement réveilla la douleur me dessinant une grimace sur le visage. La transformation n'avait pas été longue mais le changement était là, bien que la renarde et l'humaine se retrouvaient l'une dans l'autre. Me trouvant encore à genou face à lui, je me relevait lentement. Ca se voyait que j'étais un peu plus petite que lui sous ma forme humaine, alors que la réciproque était fausse sous ma forme de renarde. Une fois debout, je lui adressais un sourire tout en lui tendant la main. 

- Tu as un endroit de préférence où aller manger ?


[HRP : Ok, pas de soucis. Mais je te le dis comme pour Sunaï qui ne le savait pas encore. Les RPs que tu fais dans l'Ailleurs peuvent compter. Maintenant que tu es validé, on peut le faire déplacer dans la partie RP. Donc, soit tu veux le déplacer auquel cas il comptera vraiment (mais il faudra que tu modifies juste ce petit point). Soit on continue dans l'Ailleurs en simple délire. Si déjà tu veux continuer maintenant que tu es validé. ^^

PS: D'ailleurs désolée pour le retard aussi. J'ai eu quelques petites choses à faire + d'autres raisons... Bref, je n'étais pas là. xD]

Leyna Féral

Leyna Féral


Kitsune

Partie IRL
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La mort va et vient, comme la marée. [Libre] Empty
La mort va et vient, comme la marée. [Libre] Sand-g10Sam 22 Juin - 23:44
Quand Arthadel vit la patte venir, il se demanda si tout cela allait finir ainsi, allait-il vraiment ne rien dire, rien faire face à la mort ? Inconsciemment son énergie se glissa doucement jusqu'à son visage et son cou dans une tentative comme une autre de se sauver la vie. Pourtant le mercenaire n'eut jamais à vérifier sa défense face à la fin venant. La douceur de l'approche le surprit presque plus que toute autre chose, mais en moins d'un instant, il sut qu'il n'allait pas devoir combattre, même si juste avant il s'était décidé au contraire. Versatile comme l'eau dans ses décisions, parfois inflexible comme la montagne face au vent. Cela était une part non négligeable de sa personnalité qu'il fallait prendre en compte, son excentricité, son plaisir face à l'incompréhension et donc à l'improvisation théâtrale déboulant sur une folie évidente et pourtant perturbante. Arthadel se rattrapait sur son irrévocable justesse dans ses paroles, jamais il ne mentait, jamais ! Même s'il se pavanait avec se sourire qui faisait tourner les têtes, se demandant soudainement s'il n'était pas en train de se foutre du monde, ce qui ne pouvait être guère étonnant. Mais parfois, Arthadel savait être plus sérieux. L'intrigante renarde l'intéressait au plus haut point, son action pour le sauver ne pouvait que le mettre dans de bonne disposition. Et même si au départ il s'était montré sarcastique, voir méprisant, il devait au moins un peu de reconnaissance à son sauveur à présent.  

La transformation de Leyna ne le surpris qu'à moitié, pas depuis le moment où l'étrange créature avait pris la parole un peu plus tôt. Cela fut avec un plaisir non feint qu'il fut content de pouvoir effacer une dette, même s'il l'avait indirectement créé par lui-même. Arthadel observa avec plus d'attention la fille qui se trouvait soudainement devant lui, elle avait l'air plutôt jolie et après être passé sur son caractère du début, elle semblait plus gentille qu'il ne l'aurait cru. Offrir un dîner contre une dette, voilà une proposition qui fit sourire Arthadel, qui essaya comme il put de le dissimuler avec sa main. Celui-ci fit une simple révérence la main sur le cœur, avant de prendre celle de Leyna qui la lui tendait. Arthadel l'entraîna alors à la lumière, en dehors de cet entrepôt qui n'était qu'ombre.

Arthadel traversa paisiblement la ville en compagnie de Leyna, il avait déjà une idée de l'endroit où il désirait lui offrir un repas convenable. Le mercenaire avait d'abord désiré prendre une table dans le restaurant gastronomique, dont on pouvait dire qu'un seul de ses plats valait le salaire d'une journée de travail pour un ouvrier. Mais ayant eu une idée en cours de route, il prit la décision de changer sa destination, préférant un restaurant plus calme, moins prestigieux. Cela allait avec son idée de surprendre Leyna, voulant faire plus ample connaissance, il voulait marquer le coup et la mémoire. En passant dans une rue proche du restaurant, Arthadel cueillie au passage une fleur chez un marchand, tout en lui lançant une pièce au passage d'une valeur bien supérieur à son achat. Arrivant devant la porte, il pria avec un sourire Leyna d'attendre un moment tout en lui donnant la fleur. Arthadel n'était pas doué à ce jeu-là, il avait un physique agréable et un toujours un trait d'esprit à dire, mais charmer n'était pas dans ses talents. Il s'engouffra dans une ruelle sur le côté du bâtiment avant de s'arrêter devant une porte de service. Il frappa à la porte et y entra dès qu'un jeune garçon lui ouvrir, le poussant légèrement sur une épaule. Face à une telle intrusion dans les cuisines, le chef de celle-ci approcha avec une agressivité clairement visible vers Arthadel, une louche en métal à la main.  Comme s'il revoyait un ami de longue date, Arthadel avec un sourire charmeur lui empoigna les épaules de ses mains pour le saluer, mais avec la force d'un ours qui le souleva doucement du sol, juste de quoi lui faire entendre raison plus rapidement que toutes autres paroles. Une fois cela fait, le mercenaire conclut le contrat avec une bourse avec assez d'argent à l'intérieur pour les bénéfices d'un après-midi. Arthadel s'occupa peu de la sortie du personnel, allant à vers la salle et ouvrir à Leyna toujours devant les portes du restaurant.

Arthadel invita alors Leyna a prendre place à une table qu'il venait de mettre en place, lui servit prestement à boire et lui proposa un apéritif pour patienter. La salle du restaurant était vide de monde, celui-ci n'ouvrant habituellement que dans l'heure qui devait suivre. Arthadel l'apprentie cuisinier allant s'occuper de ses fourneaux, il observa rapidement ce qu'il avait comme ressources à disposition et se décida à un plat rapide pour ne pas faire trop attendre son invité. Les portes de services s'ouvrirent après quelques temps où on entendait la préparation d'un plat, Arthadel apparût avec deux assiettes en équilibre dans chaque main et alla rejoindre Leyna à la table tout en lui posant son plat. C'était une recette assez simple, un poisson revenu avec une sauce à la crème et aux fines herbes, accompagnés d'une palette de légumes émincés et d'aneth et de persil. Arthadel dégusta en silence son assiette, son plat n'était pas le meilleur qu'il avait connu, mais il se débrouillait plutôt bien derrière une poêle.

- Bon, pour revenir à notre problème, si on peut dire cela. Même si j'en suis pas sûr, je pense que tu recherchais comme moi lesdits artefacts ? Commença Arthadel durant le dîner, tout buvant un peu d'eau pour accompagner ses paroles. Mais je peux dire que tu es tombé sur des rumeurs infondées qui n'avaient d'autres buts que de m'attirer sur place, je suis malheureusement difficile à tenir quand on parle d'artefacts...

Arthadel avait compris à l'instant où il avait découvert l'identité du chef du groupe. Cela n'avait été qu'un piège simple posé à son encontre, un piège où il avait foncé tête la première. Heureusement, il était toujours en vie, c'était le plus important. Sa dette venait de disparaître assez rapidement et à moindre frais, même s'il avait dû écouler une certaine quantité d'argent. Restait toujours Leyna qui l'intriguait, il ne savait pas vraiment encore à quelle race il faisait face, même s'il était habitué à pire, ayant déjà affronté une liche une fois, mais seulement une fois. Horreur qu'était les morts-vivants, Arthadel avait vraiment du mal avec eux, sans parler des vampires ou des nécromanciens. Toujours était-il qu'il était là, il voulait encore éclaircir quelques points, ne sachant pas en quel terme ils allaient se séparer.


Hrp: Pas contre le fait qu'on déplace le rp autre par que dans ailleurs ^^ Pas grave pour le temps, je suis pas mal occupé moi aussi ^^

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