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 Lëaya Taluviel

 
Lëaya Taluviel Sand-g10Jeu 7 Mai - 17:15
http://www.terramysticarpg.com/t7145-mirage-leaya-taluviel
Note : Dans la mesure où le wikia ne fait mention d'aucun poisons relatifs aux serpents, je me suis permis d'en créer un de mon cru, de même pour le serpent. Je n'ai trouvé aucune créature qui pourait coller dans le bestiaire...

Lëaya Taluviel

Lëaya est en adoration devant Elwing, elle ferait n'importe quoi pour elle. Elle n'hésite pas à tuer s'il le faut et à utiliser les techniques les plus vicieuses pour ça. Elle a beaucoup d'humour et d'autodérision et à conserver une âme romantique. Elle pense que les hommes sont incapables d'aimer et donc préfère les filles.
Information
Surnom Léa (pour ceux qui on la flemme de prononcé 3 syllabes.)
Âge : 423 ans
Nationalité : Terre
Profession : Homme de main (enfin femme de main techniquement XD)
Camp : Les elfes, et donc par conséquent les pro-AT.
Noblesse : Nop
Croyance : Ingwë
Famille : Nop
Race
Elfe.
Caractère

Lëaya est une personne souriante qui aime s'amuser. Elle adore faire des blagues, même mauvaises ou tendancieuses, pourvu que cela puisse faire rire quelqu'un, elle y compris. Elle n'a pas beaucoup d'amour propre ce qui fait qu'elle est également une grande pratiquante de l'autodérision, et qu'elle peut supporter sans broncher les insultes les plus grossières. Toutefois, Lëaya n'aime pas la vulgarité. Elle pense que rien n'est plus important pour une femme que l'élégance et la sensualité. Alors oui, elle peut faire des remarques perverses et rigoler pour un rien, mais jamais vous ne l'entendrez dire un gros mot ou faire des blagues grivoises. En fait, si Lëaya fait si peu cas de ce que pensent les autres d'elle, c'est parce que leurs regards ne comptent pas. Il n'y a que deux avis qui lui importent au monde : le sien et celui d'Elwing. Cela fait d'elle une personne très sûre d'elle qui n'a pas la langue dans sa poche et qu'il ne fait pas bon sortir lors des réunions diplomatiques.

Heureusement, ce tempérament un peu insouciant est compensé par son désir inaltérable de plaire à sa reine. Très impulsive, Lëaya est pourtant capable de se contrôler et de rester tout à fait calme si elle sait que c'est ce que sa reine souhaite. Jamais elle ne lui ferait honte ou ferait quelque chose qui pourrait lui nuire. Car oui, Lëaya admire beaucoup Elwing. En fait, elle éprouve pour elle une dévotion sans limite qui s'est transformée en amour au fil des années. Lëaya ferait n'importe quoi pour plaire à sa reine et la protéger, et même s'il peut lui arriver de ne pas être de son avis, jamais elle ne s'opposera à sa volonté. Vous pouvez l'insulter autant que vous voulez, Lëaya ne dira rien, mais dites un mot de travers sur la nation elfe et plus particulièrement sur Elwing et vous découvrirez à quel point elle peut se montrer mauvaise et dangereuse. En outre, rien ne la rend plus heureuse que le bonheur d'Elwing. En fait, la nouvelle reine des elfes est vraiment le centre de son existence, contrairement à l'ancienne qu'elle méprisait et haïssait au possible.

En effet, Lëaya n'a jamais pu supporter la débauche d'Elinfraï qui a conduit son père à rejoindre son petit harem. C'est une grande romantique qui rêve de balade au clair de lune et de sérénade. Elle considère que l'amour est quelque chose de beau, de précieux. A ce titre il doit être rare, non, il doit être unique. De manière générale, Lëaya est quelqu'un de très aguicheur. Dans sa façon de marcher, de croiser les jambes, de boire, de manger, etc. Elle respire la sensualité et la grâce dans sa vie de tous les jours. Sauf peut être quand elle rigole vraiment, là elle ressemble sûrement plus à une petite fille pétillante qu'à une jeune femme pleine d'attraits. Lëaya a un tempérament très joueur, alors elle ne peut pas s'empêcher de flirter avec d'autres femmes, surtout si ces dernières sont choquées par son comportement. Toutefois, ses faveurs ne dépassent jamais un certain point car elle aurait une impression de trahison. Trahir ses sentiments pour Elwing et trahir sa compagne d'un soir. Car oui, il est indéniable que Lëaya préfère les femmes. A ses yeux, les hommes sont bien incapables d'aimer vraiment, alors comment pourrait-elle leur accorder son affection ? En tout cas, elle ne pense pas qu'un jour, un homme serait assez bien pour la faire changer d'avis à ce sujet.

Lëaya aime plutôt bien se battre. En fait, elle aime plus l'excitation de l'aventure que le combat en lui même. Elle n'éprouve aucun plaisir à tuer, mais pas de dégoût particulier. Elle fait ce qui doit être fait, la mort fait partie de la vie, voilà tout. Toutefois, elle n'aime pas la violence gratuite. Elle peut accepter de malmener quelqu'un pour des informations précieuses, mais tuer lentement une personne juste pour le plaisir est un acte qu'elle condamne vivement. D'ailleurs, la torture n'est pas quelque chose qu'elle pratique, à la limite la torture psychologique, parce qu'elle n'aime pas la barbarie. Or, le sang partout, les morceau de chairs et les brûlures ce n'est pas très fleuri comme concept.

Lëaya n'a aucun respect pour l'honneur. C'est une notion qu'elle trouve bien futile et superficielle. Elle n'hésitera pas à mentir, tricher et utiliser les techniques les plus vicieuses qui puissent exister pourvu que ça soit efficace. En fait, la dignité de Lëaya réside dans deux concepts très simples : sa loyauté infaillible envers Elwing et son profond respect envers l'amour et l'union de deux personnes. En effet, la parole de Lëaya n'a aucune valeur, le seul serment qu'elle tiendra pour toujours est celui de servir sa reine quoi qu'il lui en coûte. Elle ne tuera donc jamais inutilement. En revanche, elle serait tout à fait capable de tuer une femme après avoir assassiné son mari, pour qu'ils soient ensemble dans la mort. Ça ne serait pas inutile.

Malgré la violence dont elle s'entoure, Lëaya a gardé la capacité de s'émerveiller des petites choses. Elle aime les fleurs, les arcs en ciel et les choses qui brillent. Même si elle cache un peu cette partie de sa personnalité hautement liée à son profond romantisme, il est indéniable que Lëaya a conservé une petite part de son âme d'enfant derrière sa capacité à tuer sans sourciller.

Enfin, Lëaya est née dans une période où les elfes étaient encore très ethnocentristes. Même si aujourd'hui elle est beaucoup plus ouverte d'esprit et ne considère plus forcément les elfes comme supérieurs aux autres (notez toutefois que Elwing reste supérieure à tout), elle garde un grand attachement pour sa culture natale. Elle n'est plus raciste comme elle avait pu l'être et donc ne méprisera pas d'emblée quelqu'un juste parce qu'il est humain, en revanche, elle n'aime pas du tout qu'on se moque des elfes.

Physique
A l'image de ses pairs, Lëaya est fine et élancée. Elle possède une silhouette effilée qui est toutefois adoucie par ses courbes féminines. Pourtant, derrière cette apparente fragile douceur se cache un corps tonique et souple, marqué par des années d’entraînement et de combats. En outre, un observateur averti remarquera sans doute que son bras droit est légèrement plus musclé que l'autre. Sa pratique intensive du fouet se fait en effet ressentir sur son corps, et particulièrement sur ses mains. Contrairement à sa main gauche qui est restée très douce, son autre main présente de légers durillons provoqués par le manche de son fouet. Comme la plupart des elfes, Lëaya ne se sent pas particulièrement obligée de s'habiller chaudement, cela dit, quiconque s'est déjà fait piqué par des orties revoit à la hausse la proportion de vêtements sur son corps. C'est pourquoi désormais Leäya porte toujours un pantalon long moulant et des bottines qui ne laissent pas entrevoir sa peau soyeuse au niveau des jambes. Elle se permet toutefois plus de latitude sur le haut en portant un t-shirt blanc et lâche qui laisse apparaître son nombril et qu'elle ressert avec un corset vert. Elle porte également une ceinture très simple qui lui permet d'accrocher son fouet et sa dague afin de les avoir toujours sur elle.

Si Lëaya n'est pas mécontente de son corps, rien ne la rend plus fière que ses oreilles. C'est pour cela qu'elle porte toujours des bijoux dessus par pure coquetterie. Considérant toujours l'aspect pratique, elle se contente généralement de plusieurs petits anneaux dorés qui dessinent le contour d'une de ses oreilles. Il faut dire que vue la taille de ces dernières, une simple boucle d'oreille serait un tantinet ridicule.

C'est également pour mettre en valeur ses attributs auditifs que Lëaya rabat toujours ses beaux cheveux blonds derrière ses oreilles, à l'exception de quelques mèches plus courtes qui réussissent toujours à s'échapper et qui finissent systématiquement par venir lui chatouiller la joue et le front. De toute façon, ce n'est pas son genre de porter une coiffure trop stricte, aussi, Lëaya se contente généralement de faire un petit chignon composé avec les mèches qui encadrent sa chevelure et qui tient grâce à deux baguettes habilement placées. Ainsi, elle s'évite les désagréments inhérents aux cheveux longs qui restent bien à l'arrière de son crâne sans s'embêter à devoir ordonner son épaisse crinière, puisque mis à part ces deux mèches, elle laisse les autres complètement lâches.

A l'image de tout le reste de son corps, les traits du visage de Lëaya sont très fins et délicats, mais ce qui rehausse le plus sa jolie frimousse ce sont ses yeux. Ils ne sont pas spécialement grands mais ils sont d'un vert très intense, très lumineux. Pour le coup, ils ressemblent vraiment à des émeraudes et sa peau plutôt pâle accentue encore leur effet. Par conséquent, lorsqu'on regarde Lëaya c'est la première chose qu'on remarque et c'est par pur esprit de contradiction que c'est la dernière chose que je décris.

Capacités
Armes :
Shesha, le fouet ophidien


Lëaya est une experte dans le maniement du fouet. Elle a rapidement préféré cette arme souple et polyvalente aux arcs et autres dagues qu'elle trouve encombrants et rigides. Elle apprécie tout particulièrement le côté utilitaire de son fouet qui ne lui sert pas qu'à se battre puisqu'elle est assez dextre pour se suspendre avec ou attraper certaines choses.

Toutefois, elle a atteint le summum de son art lorsqu'elle ne s'est plus contentée d'une arme banale. En effet, depuis quelques siècles déjà, un grand magicien a transformé son familier, un serpent nommé Shesha, en fouet. Ne lui demandez pas comment il a fait car Lëaya qui est aussi bonne en magie qu'un poisson l'est en course à pied mais le résultat est impressionnant. Désormais, lorsqu'elle le désire son arme peut « prendre vie ».

Le moins qu'on puisse dire en tout cas, c'est que l'effet est saisissant. Imaginez vous en train de contempler un fouet tout ce qu'il y a de plus banal quoi que un peu plus épais que la moyenne. Et puis soudain, l'extrémité se trouble. En cinq secondes une gueule ornée de crocs apparaît avant d'être accompagné par une langue fourchue qui s'agite et deux fentes jaunes qui vous fixent. Alors que vous êtes fasciné par cette tête qui vient de poindre, tout le fouet est bientôt gagné par le processus. Lentement ce dernier s'irise d'une teinte verte qui se propage jusqu'à la garde. Le cuir pulse progressivement remplacée par une série de minuscules écailles bien serrées. Il faut 5 secondes pour que la tête du serpent soit pleinement opérationnelle mais il en faut presque le double pour que tout le fouet devienne son corps. Par ailleurs, la garde restera toujours inanimée.

Ironiquement, c'est parce que c'est le cœur de cette créature-objet, le point névralgique qui lui a donné vie que cette partie ne peut prendre vie. Quoi que l'on fasse, le manche restera toujours inerte et aussi peu vivant qu'un curieux qui aurait insulté Aile Ténébreuse en sa présence. D'ailleurs, il est amusant de constater que la garde de son fouet constitue un poids mort pour le serpent. Si celui-ci peut toujours se déplacer et ramper au sol comme tout membre de son espèce, il y a toujours cette extrémité qui traîne inanimée au bout de queue, agissant comme un boulet peu agréable. Ce qui est vraiment dangereux, hormis le coup de fouet en lui même, ce sont les crocs de l'animal. Ces derniers sont assez aiguisés pour pénétrer facilement la chair d'un individu sans protection et ils sont surtout à même d'injecter du poison.

Normalement, ce dernier n'est pas mortel. Il s'agit en effet d'un poison paralysant qui engourdit d'abord le membre qui a été mordu avant de se répandre dans l'organisme pour empêcher la personne de bouger pendant une bonne dizaine de minute. Le délai que met le poison à se répandre dépend évidement de l'endroit où la personne a été mordue (le plus rapide étant la jugulaire ou le cœur, mais si la personne est mordue à la poitrine elle risque là de mourir par arrêt cardiaque à cause du ralentissement du cœur provoqué par la toxine). Comme tout poison il est également possible d'en limiter les effets en ayant les bons réflexes comme essayer de le pomper ou se faire un garrot pour l'empêcher de se répandre. A noter que Shesha produit son propre poison et que ce dernier n'est donc pas en quantité illimité, en général il dispose d'une dose de poison suffisante pour mettre un ogre à terre ou toute autre créature de corpulence équivalente. La dose nécessaire à la paralysie variant en fonction de la taille de l'individu mais en moyenne, elle est suffisante pour paralyser efficacement un seul humain, ou plusieurs petits animaux. Lëaya n'a jamais été confronté à ce problème mais il est fort possible que les créatures vraiment gigantesques comme les dragons sous leur forme reptilienne soient trop grosses pour être paralysées efficacement par le poison.

Il faut environ 12h à Shesha pour régénérer son stock mais Lëaya lui laisse souvent plus de temps de repos car sinon ça le met de mauvaise humeur. Sans intervention particulière il faut environ 5 secondes pour que l'engourdissement se fasse ressentir à l'endroit mordu. Il faut environ une minute pour que la paralysie du bras soit complète, sachant que l'effet est progressif, il pourra donc de moins en moins bouger son bras. Ensuite, il faut 7 à 10 minutes pour que le poison se propage dans le reste du corps et le paralyse complètement sachant que les mouvements auront tendance à accélérer l’absorption (les muscles pompent plus de sang pendant une activités physique). La paralysie totale dure environ 15 minutes après son déclenchement, après quoi la personne se sentira encore un peu engourdie et faible. Il faut environ une heure pour que le poison soit pratiquement éliminé par l'organisme, seule une légère fatigue subsistera.

Toutefois, même privé de son poison le serpent n'en reste pas moins très dangereux. Comme toute les créatures de son espèce il possède une mâchoire démesurément forte. Outre le fait de pouvoir être déboîtée pour avaler quelque chose qui fait presque 5 fois sa taille, la mâchoire est tout à fait susceptible d'arracher un morceau de chair voire un petit appendice si le serpent le veut. Il est par ailleurs presque impossible de le faire lâcher prise : en terme de force brute un bras n'aura jamais la force nécessaire pour rivaliser. En revanche, le découpage est une option fort intéressante.

Tout comme les roseaux il est absolument impossible de casser son fouet qui est bien trop souple pour que le tordre serve à quelque chose, en revanche sa solidité est dérisoire face à celle d'une épée et il est donc tout à fait possible de le sectionner. Dans ces cas là, son serpent sera hors d'état de nuire pendant une bonne semaine, mais telle la queue d'un lézard, la tête du serpent finira toujours par repousser tant que la garde n'est pas touchée. C'est en effet sur le manche que sont tracés les runes à l'origine de cette créature-objet, il est donc très important de les garder intact pour que son fouet reste vivant.

Chaque année son fouet grandit ce qui permet de compenser en partie les éventuels morceaux qui auraient été découpés. Il fait actuellement presque deux mètres de long et Lëaya ne souhaite pas le voir grandir plus car sinon la maniabilité en pâtirait, il lui arrive donc d'en couper elle même le bout pour le rétrécir un peu. L'allongement de son fouet se fait une fois par an à travers une mue quelque peu spectaculaire de l'arme. Pendant une semaine, qu'elle ne choisi pas, en automne, elle ne peut absolument plus se servir de son arme qui reste en repos pour effectuer sa transformation.

Enfin, si Lëaya peut contrôler son familier celui-ci n'en reste pas moins une entité indépendante qui possède un instinct de survie développé. Si elle est inconsciente le serpent pourra de son propre chef attaquer pour se défendre ou la défendre, ou encore s'enfuir s'il estime le danger trop grand. Un petit conseil d'ailleurs, n'allait pas la surprendre quand elle dort, car Shesha n'est jamais loin et qu'il pourrait prendre ça comme une agression sans qu'elle ne puisse lui ordonner de se calmer. Petit détail important, Lëaya évite autant que possible de frapper quelque chose quand son fouet est vivant, en effet l'impact serait aussi douloureux pour la créature que pour celui qui le reçoit. Sa principale stratégie est donc de frapper l'individu en tentant d'enrouler un maximum son fouet avant de laisser Shesha apparaître.

Ce dernier est par ailleurs tout à fait capable de s'enrouler autour d'une victime et de serrer pour l’étouffer, mais sa force de constriction reste dérisoire face aux véritables serpents chassant avec cette technique.

Dague en argent

Outre son fouet, Lëaya sait manier une petite dague en argent qu'elle porte à la jambe. Elle n'est pas plus virtuose avec qu'un individu lambda mais elle sait s'en servir assez naturellement avec la main gauche alors qu'elle est droitière. Autrement dit ne lui demandez pas de faire des parades de fou avec ou de la lancer : elle en serait bien incapable. En revanche c'est tout à fait dans ses cordes de trancher une gorge (surtout si la personne est immobilisée), car orienter le tranchant d'une arme du bon côté ce n'est pas du talent mais du bon sens. Arc Lëaya a également reçu une formation à l'arc comme tout elfe qui se respecte mais là encore elle ne brille pas par son talent. Elle sait encoché et libérer une flèche mais sa précision est bien médiocre. C'est à peine si elle est capable de chasser à l'arc en fait.
Pouvoirs : Comme tous les elfes, Lëaya possède une ouïe et des réflexes sur-développés. Extrêmement rapide, agile et dextre elle est également très souple. Ayant cultivé pendant toute sa vie ses capacités elle forme un adversaire redoutable capable de se mouvoir très rapidement et d'esquiver beaucoup d'attaques.

Familier : CF "Arme".
Artefact :
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Histoire

Histoire Ma fiche est trop longue, je poste ça à la suite donc ^^

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Lëaya Taluviel Sand-g10Jeu 7 Mai - 17:15
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Histoire

Lëaya ne se souvient pas beaucoup de son enfance, ou plutôt, elle ne veut pas s'en souvenir. Elle a l'impression que son premier siècle est un mensonge éhonté, une tentative pour tromper la naïve petite fille qu'elle était sur la difficulté de la vie. En effet, Lëaya a eu une enfance pour le moins idyllique : des parents aimants qui lui laissait suffisamment de liberté pour qu'elle n'ait pas l'impression d'étouffer, mais pas trop, pour qu'elle ne se sente pas délaissée. Un niveau de vie confortable mais pas assez pour attirer la convoitises, une beauté naturelle mais pas assez prononcée pour créer de la jalousie, et une bonne santé. En fait, tout était dans la demie-mesure chez elle et sa famille. C'est sans doute cet équilibre trop parfait qui donna à Lëaya son tempérament très extrême : quand la vie manque de saveur on rajoute ses propres épices. Son existence aurait pu être à l'image de son enfance, si alors qu'elle atteignait presque son centième anniversaire son père n'avait pas décidé de partir. Lëaya n'a jamais trop compris ce qui été passé par la tête de son géniteur pour qu'il s'éprenne soudainement de la reine des elfes, mais les faits étaient là. Sans aucun scrupules, il abandonna sa mère et rentra au service d'Elifraï, devenant un de ses jouets parmi tant d'autres. Pendant plusieurs années, Lëaya attendit en consolant sa mère, puis, au bout d'un certain temps, elle fut lasse de l’affliction de cette dernière. Décidant qu'elle était désormais assez grande pour comprendre, elle quitta la demeure familiale pour se rendre au palais. Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle compris l'étendue de la débauche d'Elinfrai. Plus elle tentait de convaincre son père de revenir, plus il la rejetait, et plus elle haïssait la reine des elfes qui lui avait volé son insouciante existence. Confrontée pour la première fois de sa vie à la difficulté et au refus, Lëaya traversa alors ses années les plus sombres. Devenue l'ombre d'elle même, elle n'avait plus envie de rire, elle n'avait plus vraiment envie de vivre, puisqu'elle n'avait jamais eu de raison pour cela.

C'est en Elwing qu'elle trouva la force de se relever. Lëaya était bien trop centrée sur ses petits malheurs pour avoir remarqué la princesse à son arrivée, en fait, ce n'est que lorsque sa haine envers la reine fut mûre qu'elle découvrit enfin Elwing. Parce que les deux femmes partageaient la même rage, le même dégoût envers cette reine adulée. Parce qu'un jour elle remarqua tout simplement que le regard d'Elwing faisait écho au sien.

D'abord de loin, elle admira sa force de caractère et sa prestance. Très inspirée par Elwing, Lëaya commença par arrêter de se morfondre, redevenant la personne joyeuse capable de s'émerveiller de petites choses qu'elle était. Elle recommença à chercher le frisson de l'aventure, redevant l'intenable petite fille qu'elle était, celle qui s'inventait de belles histoires en gambadant dans les bois pour ne pas être rattrapée par l'ennui. Sauf que ce n'était plus celui-ci qu'elle fuyait, mais la tristesse et le doute.

Durant son enfance déjà, Lëaya avait développé ses capacités physiques, mais elle n'avait jamais trouvé l'arme qui lui convenait vraiment. Pathétique à l'arc et pas franchement douée à l'arme blanche, elle avait bien vite abandonné l'idée de savoir se battre. Il faut dire qu'elle n'avait jamais vraiment essayé avant de vouloir impressionner Elwing. Mais son modèle savait se battre et considérait que les femmes devaient être aussi fortes que les hommes.

Alors Lëaya partit de sa forêt. Elle voyagea pour trouver sa force, en direction de l'endroit le plus inhospitalier qu'elle pouvait imaginer. A Sahawi, dans la savane près du désert. Là où la nature lutte pour survivre, là où les arbres ne sont pas rois par droit de naissance, là où il leur est difficile de grandir. C'est là bas qu'elle rencontra Shesha, son familier. C'est quand elle comprit enfin cette simple leçon que son enfance trop idyllique lui avait cachée que Lëaya se sentit enfin adulte : il faut lutter pour grandir. Gorgée d'une nouvelle confiance en soit, Lëaya accepta sans broncher son lien avec l'animal et c'est même en le regardant chasser qu'elle trouva enfin l'arme qui lui était destinée. Elle voulait quelque chose à l'image de son serpent : souple, rapide, imprévisible. Alors elle apprit le maniement du fouet auprès de quelques aborigènes qui appréciaient cette arme, bien qu'ils préféraient le lasso.

C'est toujours au royaume du feu que Lëaya devint très amie avec une femme du coin, Melissandre. Si celle-ci avait été une elfe, peut-être auraient-elles pu être beaucoup plus qu'amies, mais à l'époque, Lëaya était trop enracinée dans sa culture pour ne serait-ce qu'envisager de fréquenter une autre espèce. Elle était trop persuadée que les elfes étaient supérieurs aux humains pour s'avilir avec l'un deux, même si elle trouvait que Melissandre était une personne charmante et qu'elles s'amusèrent beaucoup toutes les deux, découvrant ensemble des choses quelques peu tendancieuses sans jamais s'abandonner vraiment. Elle devait bien admettre qu'il y avait chez Melissandre une sensualité exotique qui ne la laissait pas indifférente. Melissandre finit toutefois par succomber aux charmes d'un beau magicien, lui aussi grand voyageur, réglant ainsi la question de leur relation pour de bon.

Dans un premier temps Lëaya apprécia beaucoup cet homme pour l'intérêt qu'il portait à la nature. Il était d'une grande curiosité et tous les animaux le fascinaient. Il voulait vraiment les comprendre, savoir comment ils fonctionnaient. C'était apparemment un spécialiste des familiers et des artefacts. Lëaya ne comprenait pas grand chose à sa magie mais elle se laissait volontiers bercer par ses explications farfelues sur les âmes des créatures. Melissandre et lui se marièrent après quelques mois de relation et ils formèrent un couple merveilleux. Passionnée par les recherches de son mari, Melissandre s'investit beaucoup pour l'aider, au point qu'elle finit par demander à son amie de se prêter aussi au jeu. La formule du siècle disait-elle. Elle voulait, enfin plutôt il voulait, fusionner son familier et son fouet. Au début, Lëaya était horrifiée par cette idée. Ce n'était pas du tout dans l'ordre naturel des choses, et jouer ainsi avec la nature lui paraissait être une infamie. Toutefois, Melissandre savait être très convaincante. Arguant que la magie était elle aussi une part de la nature et qu'ainsi elle pourrait garder son familier pour toujours, elle réussit à persuader Lëaya. Cette dernière savait que l'espérance de vie de son serpent était bien moindre que la sienne. Qu'est-ce qu'une dizaine d'années contre des milliers ? Elle y était trop attachée pour laisser passer la chance de le voir devenir aussi intemporel qu'elle, et de toute façon il était déjà vieillissant.

L'expérience fut un succès. Lëaya se retrouva alors avec une arme hors du commun, et un Shesha quasiment immortel. Son bonheur fut toutefois de courte durée car le magicien n'était pas capable de s'arrêter là, mais ça, elle ne s'en rendit pas compte immédiatement.

Après plus de dix ans loin de chez elle, Lëaya dit au revoir à son amie en promettant de la revoir et rentra chez les elfes. Les premiers mois furent difficiles : en effet, elle avait acquis un certain bronzage durant son petit périple au pays du feu et cela ne plaisait pas trop à ses congénères. Heureusement qu'elle se fichait bien des moqueries et qu'elle continua simplement à suivre la voie qu'elle s'était tracée. Elle s'efforça tout de même de perdre son bronzage et son accent afin de redevenir l'elfe la plus correcte qu'on puisse imaginer. Elle n'avait jamais oublié qui lui avait donné envie de se découvrir, de devenir elle même.

Un jour, sans trop savoir pourquoi, elle se sentit capable d'enfin aborder sa princesse. Avec autant de déférence qu'il était possible d'avoir, elle avoua d'une traite toute son admiration envers Elwing. Ce n'est qu'alors qu'elle était à genoux devant elle, alors qu'elle se répandait en compliments sincères qu'elle réalisa qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait faire de sa vie. Alors qu'elle était en train de réaliser son rêve, elle prit juste conscience qu'elle ne savait pas quoi faire après. Pendant toutes ces années, elle avait été tellement focalisée sur l'idée de devenir suffisamment forte pour être digne de lui parler qu'elle ne s'était jamais demandé ce qu'elle ferait ensuite. Et puis, alors qu'elle reprenait son souffle, elle eut comme une illumination. Sans réfléchir plus que ça à la portée de ses propos, elle releva la tête et regarda sa princesse dans les yeux avant de lui dire : « Laissez moi vous servir ».

Malgré son impulsivité elle ne regretta jamais cette requête. Se mettre au service de la personne qui lui avait donné envie de se réaliser, rester aux côtés de celle qu'elle admirait le plus au monde, cela faisait sens. C'est ainsi que Lëaya rentra au service de la future reine. D'abord simple servante aux capacités hétéroclites, elle finit par se spécialiser dans la résolution des problèmes divers. Envoyée au gré des envies de sa princesse, elle récoltait des informations, négociait toute sortes de choses ou éliminait les personnes un peu gênantes. Mais surtout, elle apprenait à mieux connaître la princesse. Bel et bien unies dans la haine d'Elinfrai, Lëaya et Elwing devinrent amies. Même si Lëaya avait trop d'admiration pour Elwing pour la considérer comme son égale, elle appréciait beaucoup leurs discussions. Petit à petit elle se sentit moins guindée en sa présence, elle s'autorisa à être plus elle même, à plaisanter, à la taquiner. En fait, sa dévotion avait prit une tournure plus personnelle, beaucoup plus saine qu'un simple fanatisme. Après presque 150 de vie, elle avait trouvé le sens de existence.

Lëaya passa une bonne décennie au service exclusif d'Elwing, avant de demander la permission de partir quelques temps. En effet, la jeune elfe n'avait pas oublié sa promesse, et c'est ainsi qu'elle retourna dans la tribu qui lui avait tout appris. Sauf que Melissandre n'était plus là et que son cher magicien pourrissait, crucifié sur un poteau. Horrifiée par cet acte de barbarie, Lëaya trouva pourtant que le châtiment n'était pas à la hauteur du crime lorsqu'elle comprit ce qui s'était passé. Encore aujourd'hui les mots lui manquent pour décrire cette abomination. Disons simplement que la magicien n'avait pas pu se contenter des animaux dans ses expériences sur les âmes et les fusions.

Elle ne pouvait rien y faire, alors Lëaya rentra chez elle. Elle oublia pour toujours le nom de cet individu, même pas digne d'être considéré comme tel. Lui aussi était un objet, une fonction. Il devint pour toujours aux yeux de Lëaya « le magicien ». Après son aversion pour son père, cet événement marqua profondément Lëaya qui fut définitivement habitée par la conviction que les hommes étaient bien incapables d'aimer, qu'ils n'étaient pas digne d'affection.

Encore une fois, elle trouva du réconfort auprès de la princesse. Ensemble, elles traversèrent l'hiver éternel qui changea la face du monde, puis elle virent l'arrivée d'Aile Ténébreuse. Et pendant ces centaines d'années qui s'écoulèrent au côté d'Elwing, jamais Lëaya ne cessa de l'aduler. Au final, son admiration débordante et son affection se rejoignirent et devinrent amour. Lëaya savait bien que jamais ses sentiments ne seraient réciproques mais cela ne la dérangeait pas. Parce que son amour était beau. Sa pureté le rendait digne d'elle. Elle ne cacha jamais vraiment sa passion pour Elwing qui était définitivement la personne la plus belle, la plus forte, la plus incroyable et la plus charismatique qui lui avait été donné de rencontrer, jouant même parfois dessus, en tentant une opération séduction un peu ridicule. Rien ne vaut plus que le rire de sa reine.

Quand enfin Elinfrai périt, Elwing hérita de son pouvoir bien qu'elle ne fut pas la mieux placée pour monter sur le trône. Évidement, Lëaya la soutint dans cette entreprise, toujours persuadée qu'il n'y avait personne de plus capable et digne d'elle. Soutenant sa reine par tous les moyens, Lëaya est donc prête à tout pour protéger Elwing et l'aider à garder son pouvoir voire à en conquérir plus, si sa reine, si l'amour de sa vie le souhaite.

Citation :
Raconte le couronnement d'Elwing du point de vue de Lëaya et ce qu'a ressentie celle-ci en voyant son idole enfin monter sur le trône.



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