| Sam 14 Fév - 0:50 | | | | Morgane Palsdottir
Bipolaire, curieuse, craintive, agressive
Information Surnom Âge : 27 Nationalité : Terre Profession : Apothicaire/alchimiste/herboriste (ça va ensemble non ?) Camp : Neutre Noblesse : Croyance : Foi en la Nature Famille :
| Race Humaine
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Caractère D'une nature curieuse et intéressée, Morgane est une jeune femme qui brille par son indifférence et par son manque d'empathie presque inhumain. Lunatique voire bipolaire, elle se montrera parfois conciliante voire serviable et saura taire ses pensées les plus déplacées, et sombrera d'autres fois dans une attitude dédaigneuse et méprisante, réfugiée derrière un cynisme à toute épreuve. Imprévisible et nihiliste, Morgane fera rarement attention à ceux qui l'entoure s'ils ne présentent aucune caractéristique particulière qui, à ses yeux, les rendrait dignes d'être "étudiés". Une particularité physique remarquable, un don unique ou un potentiel magique exceptionnel suffiront à attirer l'attention de la jeune femme, qui pourra une fois fixée sur un objectif transcender son mépris naturel au profit d'une passion presque dérangeante.
Malgré son comportement mauvais le plus souvent et une attitude détestable, Morgane fait montre d'un désir d'apprendre intarissable et n'hésitera pas à sacrifier sa fierté au cas où son interlocuteur serait à même de lui enseigner quelque chose qu'elle ne connait pas. Habituée à la solitude, elle ne dédaignera pourtant pas la compagnie (Ce que ne laisse pas supposer son aversion pour ses pairs) et elle aura grand peine à se séparer de ceux dont elle partage le chemin, encore marquée par les pertes de ceux qui l'ont accompagnée au cours de sa vie.
Son instinct et son talent naturel pour la survie en plus de sa peur de la mort lui feront adopter une attitude égoïste et individualiste en cas de danger imminent. Autrement dit, elle n'hésitera pas un instant à se servir d'un compagnon comme bouclier humain s'il advenait que sa vie soit menacée.
Physique Gracieuse et bien faite, Morgane est une jeune femme au port de tête altier et à la démarche princière. Maniérée et confiante, elle se vêt le plus souvent de tenues pratiques et utilitaires, soit tunique et pantalon serrés, bottines de voyage et manteau long à capuche, s'accordant dans des tons tendant le plus souvent sur des rouge sanguin ou du mauve.
Perchée sur des jambes interminables, Morgane est une jeune femme relativement fine qui semble porter un semblant d'intérêt à son apparence, en témoignent de nombreux efforts, ne serait-ce que dans l'entretien de sa peau lisse et d'une teinte légèrement halée. Un bassin relativement large et osseux, des hanches fermes et joliment galbées s'ouvrent sur une taille affinée par le port du corset. Pas suffisamment serré pour anéantir son ossature, il l'est toutefois assez pour mettre en valeur sa poitrine ronde et bien proportionnée. Si elle n'est pas à plaindre, la composition de son décolleté met davantage en valeur ses clavicules marquées et Des mains délicates aux doigts longs et le plus souvent gantés de soie blanche suspendues à des bras à peine musclés chapeautés par des épaules rondes et graciles soutenant un cou long et droit qui supporte lui même le poids d'un visage ovale et harmonieux.
Son menton carré et ses mâchoires hautes enchainées à des joues pleines aux pommettes à peine saillantes, rarement colorées, définissent, avec les lignes de son front à peine bombé les contours d'un visage de femme dans la fleur de l'âge. Ne se distinguant des standards de beauté que de par la profondeur de ses yeux d'un noir impénétrable, souvent baissés à chercher quelque chose sur le coté, elle possède des lèvres charnues, fines et séduisantes, ne s'ourlant cependant qu'en de rares sourires et le plus souvent cyniques; un nez petit et droit, des sourcils tout aussi fins et d'allure paisible, le tout souligné par quelques rares touches de maquillage sombre et encadré par une chevelure d'ébène, fournie et sauvage, qui tombe plus bas que ses omoplates et qu'elle semble peiner à dompter.
Jouant de ses charmes avec aisance malgré son peu d'attrait pour les relations charnelles, la jeune femme est dotée d'une voix naturellement suave et basse dont elle ne semble toutefois pas vraiment profiter, puisqu'incapable d'y donner une intonation sensuelle ou même séduisante.
| Capacités Armes : Pouvoirs : Proche de la nature depuis longtemps, Morgane a été initiée à la magie dès qu'elle fut en mesure de l'appréhender. Si la majorité de ses aptitudes portent sur la réalisation de rituels complexes impliquant plusieurs heures voire plusieurs jours de préparation et des composants parfois rarissimes (1) et que sa principale source d'intérêt réside dans la connaissance, les remèdes à base de plantes, les potions et l'alchimie de manière générale (2), elle est toutefois en mesure de réaliser quelques sortilèges très basiques qui lui permettent de se tirer des plus mauvais pas. (3)
(1) En guise d'exemple, la jeune femme est en mesure, au terme d'un rituel basique, d'accroître la fertilité d'une femme ou d'assurer à un homme une meilleure performance conjugale. En poussant les choses plus loi,, elle sera en mesure d'altérer la météo dans de moindres mesures (Appeler des nuages à faire pleuvoir plus tôt que prévu, influencer le sens du vent sur une moindre distance, maintenir une intempérie légère à l'écart. (Pas un orage destructeur.)), de faire pousser un arbre en quelques heures plutôt qu'en plusieurs années, de faire fleurir des plantes sur le point de fâner. Au terme d'un rituel plus complexe et difficile à mettre en oeuvre, aussi bien du fait des conditions requises pour sa réalisation que dans les composants indispensables à sa réalisation, elle pourrait produire un brouillard massif et impénétrable, déclencher un orage violent, une pluie torrentielle ou fissurer le sol sur quelques dizaines de mètres. Si les rituels les plus simples ne lui coûtent pas grand chose d'autre que les composants qu'ils mettent en oeuvre,, les plus complexes lui causeront la plongeront le plus souvent dans des périodes d'intense fatigue voire de coma, dépendamment de son implication.
(2) Du remède de grand mère le plus basique qui débouche le nez ou fait tomber la fièvre au cataplasme à base d'une pâte douteuse à l'odeur nauséabonde, la jeune femme maîtrise un bon nombre de mixtures pratique dont l'utilité ne dépasse pas les propriétés des plantes que l'on trouve dans les plus courantes des forêts. Avec des composants infusés de davantage de magie, l'enchanteresse sera en mesure de concevoir des potions aux effets moins habituels, comme une mixture permettant de voir dans le noir, un élixir capable de refermer une plaie légère ou un stimulant physique.
(3) Limitée par son environnement et...par une attitude pour le moins peureuse, la jeune femme est soumise aux contraintes de terrain qu'impliquent l'usage de pouvoirs liés aux plantes et à la nature de manière générale. Si elle est en mesure de dresser une racine ou du lière pour qu'il s'enroule autour des pieds d'un assaillant ou de faire plier un arbre de manière à ce qu'une branche basse se retrouve dans le nez d'un cavalier, elle se retrouvera rapidement démunie face à un opposant spécialisé dans le combat, magique ou non. Malgré son manque d'attrait pour la magie de guerre et le combat, elle sera toutefois plus à l'aise dans un milieu forestier, ou arbres et plantes seront d'aussi bons alliés que l'épée et le bouclier d'un guerrier. Si l'efficacité de ces sortilèges dépend essentiellement de sa volonté quant à leur usage (la nature sera probablement plus encline à lui venir en aide si elle se bat contre des êtres mauvais qui nuisent à son développement), ils la soumettront malgré tout à des douleurs musculaires presque aussi flagrantes que dans l'usage des armes, voire à des contrecoups physiques plus remarquables. (Blessure apparente, dérèglement hormonal, perte de tension, maux de tête...) Familier : Artefact : Autre : La magicienne possède un cheval relativement robuste et endurant, qui lui sert aussi bien de monture que de porte-bagages.
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Histoire Histoire D'aussi loin que remontent mes souvenirs, je n'ai jamais vécu en dehors de Drayame. Mon père - ou tout du moins celui que je considère comme tel et qui m'a élevée - était un ermite et a toujours éviter le sujet sensible qu'était ma mère, à l'exception d'une fois. Il supportait mal la compagnie des autres et m'a donné tout son amour, quoi qu'il le fit à sa manière, dans la discipline et avec peu de marques d'affection. Rarement d'étreintes entre nous, rarement de baisers et rarement de gentillesse gratuite, mais il savait me récompenser justement pour les efforts que je fournissais à la tâche. En dépit de son affection pour moi, qui, je l'ai compris bien plus tard, était sans limites, il s'est montré particulièrement rude dans mon éducation, et ne m'a pas permis beaucoup d'écarts. Certaines jeunes filles rêvent de courir pieds nus dans les bois, de monter aux arbres et de vivre d'amour et d'eau fraîche dans une forêt paisible; et avec du recul, je dirais que cette période de ma vie ressemblait assez à ce doux rêve d'enfant. Il y avait l'eau fraîche, la forêt, les jeux, mais il y avait surtout mon apprentissage de la magie, des heures et des heures passées à apprendre la lecture, l'écriture, la calligraphie et tant d'autres aptitudes qui ne me semblaient alors d'aucune utilité. A mon grand regret, je me souviens bien mieux des punitions engendrées par mon manque de sérieux et par l'intensité des discours que tenait mon père concernant l'histoire de la forêt, le caractère naturellement mauvais et dégoûtant des hommes du dehors; je me souviens des heures que j'ai passée penchée sur de vieux grimoires qui sentaient le parchemin vieilli, le dos brisé en deux, assise sur un tabouret en bois trop dur et trop bas. Je me souviens du sang sur mes doigts, quand ma main glissais et que je perdais le contrôle de mon couteau en tentant de couper correctement une plante pour un breuvage compliqué; des soupirs agacés de mon maître quand j'échouais à la tâche et qu'il devait me punir en conséquence. Enfant, la punition me faisait atrocement souffrir, et mon dos porte encore les séquelles de mon apprentissage, mais en grandissant, la déception dans sa voix m'est devenue plus douloureuse que le fouet, qu'il a rapidement troqué contre d'autres méthodes plus marquantes émotionnellement. Des années douloureuses, qui m'ont laissée de nombreuses marques, au corps et au coeur, mais que je place malgré moi dans mes souvenirs les plus radieux. Quand j'ai eu 18ans, il est mort, de maladie ou de vieillesse, je n'aurais su le dire. Au matin il ne s'est tout simplement pas levé, alors qu'il avait coutume de quitter ses draps aux aurores et de me sortir des miens tandis que j'aspirais à gagner quelques minutes de sommeil de plus. Il ne s'est plus jamais relevé, et je l'ai enterré non loin de notre demeure, une cabane en bois qui ne se trouvait qu'à une demi-journée de la cité des arbres.
Si j'ai saigné pour la première fois à douze ans, mon adolescence et les troubles que l'on rencontre au cours de cette période a commencé à ce moment là. La solitude était un fardeau lourd à porter, et je ne connaissais personne qui soit en mesure de pallier à son absence. Je n'ai rien omis de ses consignes post-mortem, et je n'ai jamais cessé d'apprendre après sa mort. Amère et blessée, j'ai continué d'étudier comme il l'aurait exigé de moi, ne partageant mes pensées qu'avec le foyer qui brûlait au fond de la pièce où j'apprenais, parlant dans le vide pendant deux ans, n'étant confrontée qu'à mes propres réflexions et à de sombres pensées. Deux ans...aujourd'hui, cela me semble lointain et relativement court dans une vie; mais je me souviens nettement de mon malaise et de mes premières pensées noires, quand j'ai dédaigné l'idée de retrouver la civilisation, quand j'ai décidé que je ne m'attacherais plus à personne; soit ce à quoi l'on pense après avoir été confronté à la mort pour la première fois. Ce n'est pas un bon souvenir, et je serais probablement fermée à toute les formes d'interaction sociale si j'en étais restée à ce stade.
Bien que je ne sois pas particulièrement enjouée à l'idée d'évoquer mes premiers amours; et parce que je trouve l'idée pathétique, et parce que c'est également un souvenir douloureux, ma rencontre avec Irdel marqua le début d'un renouveau dans ma vie. C'était un Elfe, qui vivait dans la cité de leur reine, et qui s'était aventuré hors de ses murs d'écorces pour se retrouver avec lui même, loin des considérations des siens et de l'agitation. Un échec, bien entendu, puisqu'il est tombé sur moi. Malgré nos accords avec les Elfes, nous n'étions pas vus d'un bon oeil en forêt, et si nous respections suffisamment les lieux pour ne pas souffrir de leur mépris, ils ne nous accordaient pas la moindre considération. J'ai accueilli Irdel avec une certaine appréhension, une certaine curiosité; je n'avais eu aucun contact avec ceux de son peuple depuis la mort de mon père, et je me demandais ce qu'il venait trouver dans ma demeure. Nous souffrions tout les deux d'une perte récente, et nous nous sommes contés nos histoires respectives, quoi que la sienne s'étende sur de plus nombreuses déceptions, et de plus nombreuses années. Je l'ai aimé avec la candeur d'une jeune fille et l'ouverture dont j'étais capable après deux ans de réclusion et de solitude, et nous avons écoulés des jours plus heureux dans une situation qui se dégradait progressivement. Si je ne subissais aucune influence de la part de l'extérieur, lui me contait les troubles qui agitaient les siens en vue de la progression d'Aile ténébreuse et de l'expansion de son "royaume". Puis, répondant à ses devoirs, il partit en guerre en 110, quand les armées de l'Aile déferlèrent sur la forêt pour abattre les Elfes, et ne fut pas de ceux qui revinrent pour servir une reine pervertie par la peur que lui inspirait le démon.
Pour quatre ans encore, je restât plongée dans une solitude que je ne rompais que pour quelques rares contacts commerciaux avec les elfes, loin d'être encore à bout des ouvrages hérités de mon maître, et je n'en sortis qu'une fois que je n'eut plus rien à apprendre de ses livres. Pour l'heure, je ne sais ni où je dois me rendre, ni comment, ni pour quoi, et je n'ai pour me guider qu'une carte, des noms et des connaissances d'une histoire révolue sur laquelle je n'ai qu'un point de vue global et lointain. Je ne sais pas non plus ce que je trouverais hors de la forêt, je n'ai jamais vu une plaine de ma vie, et si je suis curieuse de tout et que je n'ai pour aspiration que de tout savoir, je sais que je n'en connais pas assez pour m'épargner des contacts que je redoute presque autant que la mort qui me guettera partout dans l'inconnu. Dans la réalité
Âge : 19 Avez-vous déjà fréquenté d'autres forums, si oui lesquels ? Un forum qui s'appelle "Heroic fantasy" ou "Feanor"....c'est le seul que je juge bon de noter >_>' Vos passions : J'en ai aucune, c'est mon fléau. Votre avis sur le forum? Il est beau, il brule pas les yeux, il est clair, y'a du monde, le contexte est cool et très travaillé et le staff est sympa, de ce que j'en ai vu ! Comment avez vous connu le forum? Une amie m'a envoyé un site de référencement de forums Rp, c'était le premier, j'ai cliqué, j'ai aimé, je suis resté \o Phrase fétiche : Habile. Crédit avatar : A6A7 et son personnage "Ines Conchita Gabrielle Lucrezia Isabelle santa Ana Eduardo de Sierra Nevada d'Hazat"...Appelée plus généralement "Black ines".
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| | Morgane Palsdottir
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| | Mar 17 Fév - 19:27 | | | | Au 9 de Kelrenn de l'an 115Informations : Epreuve - Citation :
- Après plusieurs jours de voyage depuis la forêt de Drayame, Morgane atteint enfin son objectif; soit la cité de Sen'tsura. Étrangère au monde commun, la jeune femme se retrouve confrontée à l'horreur de l'humanité dès ses premiers pas dans la ville...
Au 11 de Kelrenn de l'an 115Informations : Rp en duo avec Tashinär - Citation :
- Après un temps d'errance dans les bas fonds de la ville, Morgane parvient à trouver une âme charitable pour lui venir en aide...malheureusement, son mauvais caractère et un malentendu entre elle et sa bienfaitrice lui rendent la tâche plus difficile. Elle finira, dépitée, par quitter la ville, plus démunie encore qu'à son arrivée.
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| | Morgane Palsdottir
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