Koda est une petite boule d'énergie ne demandant qu'à être nourrit et divertit. En effet, cette petite créature excentrique passe ton son temps dans les arbres, en l'attente d'un être quelconque qui saura ravir son extrême curiosité. Gare à la personne qui aurait le malheur de croiser son chemin, Koda et son caractère puéril en ferait baver un dragon... Lorsque le petit être rencontre un individu, celui-ci ne pourra espérer en être dépêtré seulement dans les trois heures suivantes. Durant celles-ci, il pourra avoir un bref aperçu de la personnalité dérangeante de ce curieux personnage : des sautillements, des cris de joie, de petites morsures, des mains baladeuses fouillant les poches et les sacs seront au rendez-vous de ces heures d'enfer !
Cette créature pourrait, d'après sa race, semblait un être d'une grande sagesse et intelligence... Mais il n'en est rien, son temps passé en dehors de la société depuis son enfance ne l'a pas aidé à acquérir le savoir, ainsi, il est même dans l'incapacité de parler une langue existante... Alors c'est pour dire, si une petite dose d'intelligence "minimal" persiste dans sa petite tête, c'est bien pour le garder en vie... Son côté sauvage prend d'ailleurs souvent le dessus sur cette once "d'érudisme".
Malgré ce côté que l'on dira "attachant" (et littéralement !) Koda est aussi un être rancunier, il pourra ainsi se rappeler de chaque actions qui ne lui auraient pas plu ainsi que chaque personnes...
Lors de ses transformations (voir "pouvoir") le petit animal, devenu un colosse de rage, prend un tempérament tout à fait opposé à son caractère naturel. En effet le Ilwynog exhibe une colère sans fin envers toutes choses, vivantes ou pas...

Koda est né dans un petit groupe d'Ilwynog tapis dans une petite clairière de Flore. Rapidement, les membres de son clan s’aperçurent qu'il était le vilain petit canard de la portée, lorsque le jeune mammifère manquait de nourriture, il se mettait à emmètre des cris jusqu'à ce que ceux-ci se transforment en rugissements, tout comme son apparence, qui arborait un teinte plus foncée, des dents plus grandes et affûtées... Mais le point effrayante de la chose, c'était sa taille gigantesque lors de ses métamorphoses, 1,70 m pour être exacte, ce qui représentait le double voir le triple de la taille normal d'un Ilwynog adulte !
Rapidement, ils abandonnèrent le rejeton, avant même d'éprouver envers lui de l'amour...
Au plus profond de la forêt, c'est là qu'il le déposèrent. Un endroit dont, ils en étaient sûrs, il ne retrouverait pas la chemin vers la clairière. Les Ilwynogs de son clan lui offrir, avec le minimum de compassion envers lui, un boomerang et des couteaux bien aiguisés, il pourrait ainsi chasser, lorsqu'il l'aurait appris, de ses propres moyens.

Pendant deux ans, le petit Iwynog ne fit pas attention aux armes que l'on lui avait conféré, les laissant au coin d'un rocher et se contentant de petits insectes et de larves. Le soir, il dormait dans une petite souche d'arbre tapissée de mousse, un endroit fort confortable ! Il ne s'en déplut pas.
À quatre ans, l'enfant s'occupait dorénavant de proies plus grandes, tels des rongeurs, capturés à l'aide de ses pattes puissantes et ses griffes. Il gardait toujours avec lui ses armes, mais ne les utilisait jamais... Il n'en avait nul besoins. Il appris bientôt à grimper aux arbres, ce fut son activité principal ! La petite créature forgea peu à peu son caractère : un tempérament toujours enjoué et rieur ! Il ne se transforma plus à partir de ses trois ans, n'ayant à présent plus aucunes raisons d'être en colère.

À sept ans, le jeune mammifère éprouva le besoin de "parler", jusqu'à maintenant, ses cordes vocales ne servaient qu'à quelques grognements et cris... Il commença à apprendre quelques mots, désignant des objets, des créatures... Bien sûr, cette langue très primitive était bien évidement loin des langues avancées de Terra, aucune conjugaison, ni grammaire (la langue parfaite !) C'est à ce moment qu'il se donna un prénom. En faite, le mélange de syllabe qu'il utilisait pour se désigner était un appellatif pour toute les créatures lui rassemblant (aucunes jusqu'à présent s'était manifesté) : Da Koda !
Plus tard, il rencontra ses premiers êtres autres que des animaux arboricoles : des fées ! Ces habitants du petit peuple logeant par millier à Flore ! Il s'amusa beaucoup avec elles, essayant en vain de les attraper (ne sachant absolument pas quoi faire au cas où il en attrapait vraiment une !) et jouer avec ces gentils créatures devint très vite son passe temps favoris.

Dix ans, son appétit augmenta beaucoup, les petits rongeurs ne le rassasiaient plus... Il s'arrêta par la suite de grandir, gardant désormais et jusqu'à la fin de ses jours, une taille de 60 cm.
Bientôt, il commença à voir l'utilité des armes qu'il avait jusqu'à maintenant gardé sous un rocher. Il débuta par les utiliser maladroitement. Il avait bien compris que ces outils coupaient, mais ne connaissait pas encore tout le potentiel de son boomerang...
Il s'attaquait à des sangliers... Énorme échec ! Il avait bien heureusement sa petite taille pour l'empêcher de finir embroché... Vraisemblablement, le corps-à-corps n'était pas adapté face à de gros animaux. Il finit bientôt par lancer ses armes, en voyant tout de suite un effet plus appréciable : la bête se vidait de son sang, et "Da Koa" pouvait néanmoins être en sûreté ! Il s’entraîna plusieurs fois, mais sa cible arrivée toujours à le semer... Ainsi, il continuait à se "régaler" de petites souris...
Ce n'est qu'à onze ans qu'il goûta à son premier sanglier ! Beaucoup plus nourrissant ! La bête avait succombé aux assauts incessant du petit animal surexcité !
deux ans plus tard, suite à une course poursuite dans la forêt, Da Koda tomba par hasard sur une petite clairière...
-Da Koda ! Fit-il en voyant les petites créatures à fourrure qui peuplaient l'endroit. Il se mis immédiatement en tête de les rencontrer... Bien sûr, les autres découvrirent vite qu'il s'agissait du vilain, de la porté... Ils essayèrent tant bien que mal de s'en débarrasser, mais n'y arrivèrent qu'au bout de deux mois... Le temps pour "Koda" désormais, de comprendre un petit peu leur culture... Il n'y compris rien, et trouva cela très vite ennuyant... Néanmoins, il trouva amusant de se trouver lui aussi un "nom de famille"... Il y réfléchit beaucoup, et finit par "Vigishuu", ce mot qu'il disait très souvent. Il ne voulait pas vraiment dire quelque chose, c'était plus un mot d'excitation lorsqu'il était heureux !

Ainsi, Koda Vigishuu quitta ses nouvelles rencontres pour repartir sans ses arbres et ses sangliers !


"J'ai voyagé un grand nombre de fois et un peu partout dans Terra... De la Toundra jusqu'à Sent'sura en passant par les magnifiques îles de la Muerta. Aujourd'hui, je suis en route pour Flore, cette ravissante terre ou se mêle magie et beauté !
Je sus très vite lorsque je fus arrivé : de grands arbres à perte de vue, habités la plupart par quelques couples de fée, dansant dans les airs...
Une demi-heure plus tard, je fus au pied du premier arbre de ce feuillage dense. En y pénétrant, je me remplis les poumons de cet air si pur et pourtant si peu apprécié !
Je m'engouffrais de plus en plus profond à travers l'univers si magique qui s'offrait à moi... Lorsqu'un bruit attira mon attention... Un rire,un rire d'enfant à en juger sa tonalité ! En me retournant, j'aperçu un curieux petit animal, poilu, grandes oreilles, petit yeux noirs, il était forcement inoffensif ! En m’approchant, la créature recula, puis soudainement, dans un rire incontrôlé, se jeta sur moi ! Ce n'était visiblement pas à des fins dangereuses étant donné qu'il s'amusait à parcourir tout mon corps, de mes jambes, à mon dos, il finit par s'asseoir sur ma tête, c'était très amusant, et fascinant à la fois. Il ne parlait visiblement pas une langue courante, mais sa voix était tout à fait adorable !
Je remarqua aussitôt, accroché à une petite ceinture, ce qui semblait être un boomerang... Aux bords tranchants. Ce n'était apparemment pas un animal herbivore, mais jusque-là, rien à craindre... Pas avant que j'eu marre de ses petit jeux visant à effrayer les créatures que je tentais d'approcher... Je fis la grave erreur, dans un excès de colère, d'envoyer la bête par terre. En se relevant il n'était pas le même... Il grandissait à vue d’œil, prenant une voix plus rauque. Il se tourna vers moi, j'étais fichu..."

Andrew RAVITZ, Aventurier