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Deux arts totalement opposés | |
| Mer 6 Aoû - 13:04 | | | | Acquisition de la cible. Filature. Assassinat. Voilà mon plan d'attaque, tu en penses quoi Coyote?
Après l'acquiescement de mon frère d'âme j'attendis quelques minutes, le temps de finir mon verre et de m'assurer que mon employeur était bien parti. Je sortis ensuite de la taverne et me dirigea d'un pas énergétique vers ma piaule actuelle, une petite chambre dans une petite auberge tout ce qu'il y a de plus courant. Je saluais la concierge d'un mouvement de tête puis passa dans le couloir miteux qui menait à ma chambre. Une porte en bois, vieillotte et abîmée avec un cinq écrit maladroitement avec de la peinture rouge qui commençait à s'écailler. On ne peut plus glauque. J'ouvris la porte puis la referma à double tour derrière moi, simple mesure de précaution. Je m'agenouilla ensuite et récupéra sous mon lit le sac qui contenait mes armes de jet. J'alla ensuite pousser l'armoire qui trônait seule contre le mur sale, et pris ma lance que j'avais caché derrière. Je revêtis ensuite mon armure légère ainsi qu'une cape noire avec un grand capuchon dont l'ombre peut entièrement cacher mon visage en plein jour et sortis de ma chambre par la fenêtre, pour plus de discrétion.
D'après le demandeur, ma cible était un riche humain volage qui aimait s'amuser avec les femmes tout comme avec les hommes. Je savais aussi qu'il descendrait sur la place du marché à minuit pour une balade nocturne, sans ses gardes. C'était donc à ce moment là que je devais agir. J'attendis donc caché dans l'ombre parlant avec Coyote qui me répondait par des mouvements de tête affirmatifs ou négatifs ( malheureusement notre connexion ne nous permet pas encore de dialoguer avec des mots...) en attendant l'heure fatidique. C'est à minuit et trois minutes que j'aperçus enfin mon contrat. J'ordonna à Coyote de rester dans l'ombre puis en sortit après avoir enlevé mon capuchon. L'objet de mon contrat était assis sur un banc, un peu en retrait de la place et semblait méditer. Je m'assis près de lui et fit mine de regarder le ciel étoilé.
Beau temps n'est-ce pas? Avec toutes ces étoiles nous aurons sans aucun doute un soleil magnifique demain matin!
L'humain se tourna vers moi et me déshabilla limite du regard. Je sentais déjà son désir, encore faible, mais suffisant pour me nourrir. C'était tout ce que j'attendais, une brèche. Sans attendre une seconde, je m'assis à califourchon sur lui et commençais à l'embrasser langoureusement. Je sentais son désir monter et une bosse se former au niveau de son pantalon. Mais n'ayant pas le temps de jouer ( je n'aime pas me produire en public) je me contentais de l'affaiblir avant de lui trancher la gorge avec un de mes couteau dont j'essuya la lame sur son manteau pourpre. Des bruits de pas. Je partis prestement, sans même prendre le temps de remettre mon capuchon et fila en direction de ma chambre.
Le lendemain, après avoir préparé mes affaires, je rendis les clés de ma chambre à la concierge puis me dirigea vers l'église qui faisait face au marché afin de récupérer la seconde moitié de ma paye. Une fois celle-ci donnée je décida de faire un rapide tour des étales avant de quitter la ville.
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| | Mer 6 Aoû - 13:30 | | | | Feu ! Un pays magnifique dont mon père était originaire. Cependant, en bon natif des Glaces que j'étais ce n'était pas mon endroit préféré. La chaleur écrasante qui y règne en permanence m'empêche de faire tout ce que je veux. Le seul moment où je peux me déplacer est donc la nuit. J'étais donc aujourd'hui dans une charmante ville, qui était encore plus belle une fois illuminée par la dame de la nuit. L'astre argenté qui recouvrait de son voile délicat toutes les créatures de ce monde. Une mère aimante qui surveille son enfant endormi. Aucun doute, c'était un bon cadre pour peindre. Une toile aussi belle me rapporterait pas mal de pépettes ! Cependant, il me faut un modèle. Je n'aime pas trop peindre des scènes vides de vie, ce n'est pas du tout mon style. Je dois donc attendre de trouver des gens... En attendant, je me promène au travers des rues plus ou moins inquiétantes une fois la nuit tombée.
Au gré de mes flâneries nocturnes, j'arrivai finalement sur un petit parc au milieu des maisons avec quelques bancs et un ou deux arbres exotiques aux formes originales dont je ne savais rien. Sur l'un des bancs, deux hommes étaient en train de... profiter de leur jeunesse on va dire. Se délivrant l'un à l'autre dans un baiser sous la voûte étoilé. Baiser qui se transforma bien vite en bain de sang quand l'un des deux égorgea son compagnon de la nuit. Je m'approchai un peu, stupéfait par cette scène atypique. Le meurtrier aux mœurs originales devait m'avoir entendu, car il prit bien vite ses jambes à son coup, mais heureusement pour moi, j'avais eu le temps de capturer son visage d'une chimérique beauté dans ma mémoire. C'était le modèle parfait !
- Ah la décadence humaine.... Est-ce qu'il y a mieux comme modèle ?!
Je jubilais presque, oubliant le cadavre encore chaud sur son banc. Ce n'était pas mes histoires de toutes manières. Des gens qui vivent dans une telle chaleur ont forcément des rites exotiques qui me sont inconnus. C'est peut-être courant les tueries au clair de la Lune ici. Fort de cette conviction, je repars dans ma chambre d'auberge pour peindre ce futur chef-d'oeuvre.
La nuit passa, elle fut des plus longues, mais quand le jour pointa j'avais en face de moi le portrait magnifique d'un homme apeuré, taché du sang d'un autre. C'était certes macabre, mais la beauté peut prendre bien des formes. Je me rendis donc, un peu fatigué, sur le marché local, espérant bien vendre cette toile vite et à bon prix, que je puisse retourner me coucher.
Un stand vite installé, une unique peinture bien exposée et en avant Guinguant pour une possible longue matinée.
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| | Stribog Zima
Partie IRLCrédit avatar : Trouvé par Evrann ^^Double compte : Trataïr Erubon ; Hilaren Sombresang ; Sophiane LindseyVitesse de réponse : rapide !
| | Mer 6 Aoû - 17:56 | | | | Je déambulais dans le marché, calmement. Profitant des senteurs épicés et corsés qui flottaient dans l'air. Je me laissais porter par les odeurs pendant un court moment d'allégresse et allait même jusqu'à croquer dans un fruit rouge et gorgé de sucre, sans oublier de payer le marchand. Puis reprenant peu à peu conscience dans le monde réel j'acheta du lait et de la viande séchée pour le voyage. Tout en marchant je tendis un morceau de la viande à Coyote qui aboya pour me remercier. Nous nous apprêtions donc à partir lorsqu'un étal en particulier attira mon attention. Il était quasiment vide, si ce n'est une unique peinture exposée en son centre. Ma curiosité prenant le dessus je commençais à avancer vers ce stand. A une dizaine de mètre de celui-ci, les contours du dessin commencèrent à m'être visible. Et plus j'avançais, plus j'avais l'impression de me voir dans cette peinture. Mon imagination qui me jouais un mauvais tour. Après tout il était onze heures passées, le soleil tapait fort, ce qui est assez logique en Feu, et j'avais peu mangé le matin. Cependant, une fois devant la peinture je ne pus que me rendre à l'évidence. C'était bel et bien moi qui étais représenté. Bien qu'épouvanté par cette représentation de moi, je ne pouvais pas la quitter des yeux. J'étais aussi effrayé que j'étais émerveillé, c'est à dire énormément.
Après cinq bonnes minutes de contemplation muette, je me tourna enfin vers le créateur de ce chef d'oeuvre prêt à en découdre avec lui. C'était un homme de petite taille, à la beauté glaciale, mais incroyable. Ses yeux d'un bleu magnifique me parraissaient surnaturels tellement leur couleur était parfaite. La cicatrice qui passait sur son oeil gauche lui donnait de plus un air mystérieux, que je trouvais très attirant. Son visage fin était mis en valeur par une barbe bien entretenue et blonde comme les cheveux de l'homme. Une chose était sûre, il était trop parfait pour être humain! Même son corps bien que fin, semblait merveilleux, mouler dans des vêtements que j'avais envie de voir disparaître. C'est fou ce qu'il est dur de contrôler la Soif d'un incube. Je m'étais nourri cette nuit et pourtant j'avais déjà envie de goûter de nouvelles lèvres et sentir mon corps collé à celui de quelqu'un d'autre. Pour l'instant je ne semblais pas susciter d'attirance chez cet homme puisque je n'arrivais pas à m'en nourrir, mais cela ne saurait tarder.
Je contournais le comptoir pour me retrouver face à son dos et posais mes mains sur ses épaules fraîche, avant de me pencer près de son oreille. J'attendis que le contact entre mes mains et lui soit suffisant pour utiliser mon pouvoir d'influence sur les émotions et commençais mon numéro de charme d'une voix douce et sensuelle.
Alors mon doux, quand et pourquoi m'as-tu dessiné? Je n'aime pas vraiment que cette toile soit exposée aux yeux de tous! Tu devrais l'enlever, et après nous irons dans ta piaule, profiter de notre fougue et de notre jeunesse...
J'attendais donc sa réponse, tout en priant pour qu'il ne soit qu'un simple humain et que mon pouvoir serait suffisant pour le contrôler, car je ne pouvais pas me permettre de l'éxécuter devant toute cette foule. De plus une partie de ma force c'était dissipée lorsque j'avais fais usage de mon pouvoir d'influence.
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| | Mer 6 Aoû - 19:04 | | | | Les heures passèrent et toujours rien. Parfois, des gens s'arrêtaient pour regarder, mais rare était ceux qui me demandaient le prix. Et cette élite s'enfuyait tout le temps quand elle l'entendait. Bah quoi ? 400 Ailes de Bronzes c'est correct ! Enfin... Au bout d'un moment assez long, le sommeil me cueillit, j'avais enfilé ma capuche de sorte que l'on ne me voit pas piquer du nez. Et le temps passa... et je rêvais.
Je rêvais d'une lande immense et déserte de vie humaine. Couverte d'herbe verte et humide de rosée. Avec des pommiers çà et là aux fruits rougeoyants comme les pommettes d'une amante. Des collines s'étendant à perte de vue et au milieu de ça... des dragons. Une petite famille avec un immense colosse aux écailles dorées qui m'éblouissaient de leur éclat. A ses côtés se tenait une dragonne un peu plus chétive , aussi éclatante de beauté avec sa robe bleu nuit qui offrait une touche sombre à ce tableau plutôt gai et lumineux. Enfin, dans le ciel, deux dragonneaux aux écailles vertes forêt voltigeaient. Un balai d'acrobaties spectaculaires, de coups de dents et de griffes. Cette scène était si sublime que je ne pus m'empêcher de pleurer de joie. J'amorçai la descente de la colline où je me trouvais pour aller vers eux. Aller à leur rencontre. Les toucher et osais-je l'espérer leur parler. Entendre les paroles de ces êtres millénaires qui avaient vu le monde évoluer, dans le bon ou le mauvais sens. Combien de temps avais-je rêver de ce moment ? Était-ce un rêve d'ailleurs ? Peu importe. L'important c'est que j'étais en train de réaliser mon souhait le plus cher. Après quelques minutes de courses, je n'étais plus qu'à une dizaine de mètres d'eux. Plus que quelques mètres.... quand tout s'effaça.
Le noir totale.... Puis les bruits de conversation du marché revinrent... les bruits de gens qui arpentaient les stands à la recherche du bonheur. Et un son beaucoup plus proche. Une voix que j'entendais à peine et dont les paroles m'échappaient. C'était si proche que ça devait forcément m'être adressé. C'était donc lui.... C'était lui qui m'avait réveillé !!! N'avait-il pas vu que je dormais ? Ah c'est vrai, il m'arrive de dormir les yeux ouverts... mais c'est pas une raison !
-.... après nous irons dans ta piaule, profiter de notre fougue et de notre jeunesse...
Et en plus il me drague ! Mais il veut vraiment que je m'énerve !!! ma main gauche encore fatiguée saisit sa main droite qu'il a de posée sur mon épaule. Je sers un peu plus et me concentre suffisamment pour laisser la magie faire son œuvre. Je sentais son membre refroidir sous l'effet de ma magie. Je le sentais désormais s'engourdir... S'il ne l'enlève pas de suite, des engelures vont apparaître et je lui dis bonne chance pour les enlever ! Je le mis en garde d'une voix qui avait perdu toute chaleur pour ne laisser qu'un calme glacial et inquiétant.
- Désolé mec, mais je ne suis pas de ce bord là ! Maintenant enlève tes mains de mes épaules immédiatement ou je te préviens que tu vas vite perdre la chaleur dans ta voix !
En même temps, je sentais mon corps se couvrir de givre et mon bras droit se recouvrir de glace. Le tissu de mon épaule gonflait et menaçait de rompre. Ce n'était pas très grave mais heureusement que la chaleur m'avait convaincu de mettre une tunique plutôt qu'une chemise. Mais ma colère menaçait aussi de me vider de mes forces. Déjà que dans un climat tempéré, il est compliqué de maintenir cette transformation... alors à Feu ! Je n'osais même pas songer au temps qu'il me restait avant de tomber dans le coma.
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| | Stribog Zima
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| | Mer 6 Aoû - 23:00 | | | | Froid, j'avais comme qui dirait très froid à la main droite. En même temps le type que j'essayais de charmer était en train de me la congeler... Dans quelle situation m'étais-je fourré? Je pensais réussir à l'atteindre avec mon pouvoir, mais non... Il venait de sortir d'une sorte de transe, m'avais attrapé la main avec force et avait commencé à la faire geler, le plus normalement du monde! C'était bien ma veine, tomber sur un élémental tout en étant affaiblit... Ayant à peine finis d'écouter les propos de cette chose j'enleva prestement mes mains de ses épaules. Cela faisait sacrément mal et je mis ma main droite dans l'une des poches de mon gilet d'été, essayant par la même occasion d'attraper un de mes couteau. J'en saisi un par la lame, et sentit celle-ci poisseuse. C'était donc celle que j'avais utilisé hier pour tuer ma cible. Plus qu'à espérer que ce type avait une maladie transmissible par le sang et que j'arriverais à contaminer mon adversaire - Oui je sais l'espoir fait vivre- avant de mourir.
Dans le doute, je préférais ne pas avoir de confrontation directe et reculais vivement, un des avantages d'être un incube. Je pointais donc mon couteau en direction de l'homme d'un air menaçant tout en organisant mes pensées. Fuite : Possible, j'étais sûrement bien plus rapide que lui et il me serait facile de le semer dans ce labyrinthe qu'est le marché. Attaque à distance : 50/50 soit mon couteau touchait sa cible et la tuait du premier coup, soit c'était ma fin. Corps à corps : Impossible; n'y pensons même pas. Parler avec lui : Possible, et intéressant, surtout que je peux très bien le coupler avec l'option fuite.
En tout cas j'avais intérêt à être convaincant et/ou rapide parce que force était de constater qu'il était passé à la vitesse supérieure, arborant sûrement sa forme semi-humaine qui était qu'on se le dise plutôt impressionnante étant donné que son bras avait beaucoup augmenté en volume. J'avais presque envie de sortir mes ailes pour lui montrer que moi aussi je pouvais jouer les gros durs, mais mieux valait garder cet avantage secret. C'est ainsi à distance respectable que je commença la discussion, comme à mon habitude d'une voix sensuelle. L'instinct d'incube c'est vraiment difficile à maîtriser, surtout après seulement vingt-deux ans d'existence.
A qui ais-je l'honneur? Je veux dire quel est votre nom cher élémental? Et surtout pourquoi avez-vous un portrait de moi dans votre étal
Par mesure de précaution, je chercha à croiser le regard de quelques passants afin d'attiser leur passion et m'en nourrir. Malheureusement les contacts étaient trop rapides et cela me revigora à peine. Mais bon, mieux valait peu que pas du tout, n'est ce pas? Et puis au moins ça apaisait ma brûlure par le froid qui me faisait un mal de chien. Et pour ne rien arranger Coyote n'était plus à mes côtés. Sûrement partit courser une poule, chose qui ne m'aurait pas dérangée en temps normal, mais là c'était tout sauf normal...
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| | Jeu 7 Aoû - 11:06 | | | | Finalement, l'inconnu lâcha sa prise et s'écarta de moi, à mon grand soulagement. Finalement, je décidai de me lever pour lui faire face et pouvoir, éventuellement, me prémunir d'un danger. J'eus la grande surprise de trouver l'homme de la veille, celui qui avait son portrait sur ma toile. Je ne laissai rien entrevoir de cette surprise sur mon corps. Je me contentais simplement de le regarder calmement, avec un visage n'exprimant aucune émotion. Certes il était beau, mais j'étais bien trop enivré par la magie et la colère pour y faire attention. Mon pouvoir avait fait effet et il plongea sa main glacée dans une des poches de sa veste. Mais je devais rester sur mes gardes. Une blessure en ce lieu d'immense chaleur n'augurerait rien de bon.
A mesure que les secondes passait, je sentais ma force se faire aspirer par mon pouvoir. Maintenir mon corps froid aussi longtemps était un exploit, mais je sentais déjà mes jambes partir doucement. Combien de temps me restait-il avant de m'écrouler ? Je devais rapidement en finir ou bien je risquais la mort.
- A qui ais-je l'honneur? Je veux dire quel est votre nom cher élémental? Et surtout pourquoi avez-vous un portrait de moi dans votre étal ?
Leineichte soit loué ! Il souhaite entamer le dialogue ! Je peux donc me débarrasser de cette forme disgracieuse. La glace sur mon bras fondait et mon corps reprenait un peu de couleur, libéré du givre qui le recouvrait. Je fis bien attention de ne pas montrer ma fatigue, mais je pris quand même la liberté de m'asseoir sur mon siège. Posant un coude sur la petite table qui me servait d'étal et reposant ma tête sur mon poing. Je savais que les gens autour nous regardaient, sûrement effrayé. Bien joué petit abruti ! Maintenant je vais avoir encore plus de mal à vendre ma peinture ! Enfin... essayons de communiquer, je n'avais pas très envie qu'il m'oblige à prendre ma troisième forme en m'attaquant... dans ce cas-là, ce ne sera pas le seul à périr... Je ne voulais plus avoir du sang maculant mon corps au réveille... plus jamais.
- Mon nom n'a pas d'importance. Quant à la raison d'être de ce portrait, c'est simplement une ode à la décadence humaine, que tu représentais parfaitement hier soir. Mais ne t'inquiètes pas, je ne compte pas révéler ce que tu as fait. Ce ne sont pas mes affaires. Je me fiche éperdument de ce qu'il peut se passer dans ce pays.
Je pris une petite pause, écoutant les remarques alentours. Elles s'étaient calmées et les gens reprenaient peu à peu leurs flâneries. Ouf !
- Alors ? Satisfait ?
Depuis le début, j'avais le regard rivé sur sa main. Main qui pouvait à tout moment m'attaquer en traître. J'avais l'impression que c'était son genre les coups bas. Comme preuve le fait qu'il arrive par derrière tout à l'heure. Cela dénote une grande fourberie et une certaine discrétion. Des qualités que j'apprécierait s'il était dans mon camp. Mais pour le moment, j'ai peur qu'il ne s'en sert pour essayer de me tuer... Il représente vraiment bien la décrépitude de ses semblables...
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| | Stribog Zima
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