Une épopée suicidaire [Pv : Jack Moi 'Au] | |
| Jeu 26 Juin - 16:54 | | | | Chercher, retrouver, sauver, espérer réussir, rêver que tout cela n’a jamais eu lieu, se rendre compte de notre erreur, du pire… De l’horreur, et sombrer…
J’avoue. Je ne savais pas quoi faire de ma vie. Je cherchais ma sœur. Elle me manque. Je fouillais en vain ce pays… Et si elle était morte, gisant au fond de l’eau ? Ou sur l’épave de notre passé ? Est-ce que la chaloupe a sombré ? Je ne savais pas. Je voulais en être certaine. Je voulais m’assurer que son corps ne gisait pas au fond de l’eau.
Au fond de mon cœur, j’espérais. Alors que dans la nuit, je cauchemardais. Je voyais son corps sans vie ronger par le temps… Et chaque matin, je me levais les larmes aux yeux. J’avais de besoin de savoir, de vérifier. J’angoissais de me dire qu’elle était perdue dans les limbes, et que plus jamais, je ne le reverrais.
Je décidais donc de vérifier. Je me suis dirigée vers un port. J’ai loué un bateau. Un petit bateau à voile, que les pêcheurs usent. Je pris des provisions, de l’eau, de la nourriture, de quoi dormir, une carte, une corde etc. Je suis me vêtue d’un pantalon brun dont les pans étaient boursouflés et fermé par un ruban noir, et d’une chemise blanche avec un gilet noire. A mes pieds, j’avais des chaussures, genre ballerine mais avec une sangle à bout rond de couleur noire.
Je montais dans ce bateau, et je partis aux aurores. Il y avait des rames ou qu’à ou le vent ne m’était pas favorable. Je pensais avoir tout prévu. En fait, non. Dans le bateau, il y a un genre de cabine ou je pouvais me mettre à l’abri. Ce n’était un qu’un bout d’épais tissu imperméable relié au mât, et au rebord du bateau. Et tant mieux, car la pluie n’a pas cessé pendant deux jours… Et ce que je n’avais pas prévu, c’était le vent qui allait avec cette pluie.
Je dérivais. Je me perdais dans l’océan. Et j’avais peur de jamais revoir la terre. J’étais plutôt suicidaire. Cependant mon désir de retrouver ma sœur était si forte. Je voulais tellement savoir. Après cette pluie diluvienne, le soleil était si chaud, si brulant… Je n’avais plus la force de manœuvrer l’embarcation. J’avais mal à la tête, j’avais si soif… Je restais allongée, ne bougeant presque plus…
Mes lèvres étaient gercées par le soleil… Je m’étais pourtant mis à l’abri… Je rationnais l’eau. Je ne voulais pas mourir, et laisser ma sœur dans ce monde si terrifiant. Je trouverais bien une solution. L’eau n’est pas si monstrueuse ?
Je tentais de rester éveillé, mais en vain… Le soleil était si fort, et à la tombée de la nuit… Le 4ième jour, Je m’évanouis.
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| | Ceridwen
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Freya/NephtysVitesse de réponse : Normal
| | Lun 30 Juin - 23:20 | | | | - Spoiler:
Voilà voilà, sorry pour le délai. J'ai utilisé majoritairement ce scénar pour faire vivre l'équipage. Voilàààà '-' L’équipage de Jack n’avait pas prévu cet arrêt. Cela dit, le contraire aurait été des plus surprenants. De base, ils n’avaient d’autre objectif que celui de rentrer à quai, après une longue semaine en mer emplie de seulement quelques petits abordages. Peut-être était-ce dû au climat actuel, mais peu de navires avaient vogué durant cette période. Et puisqu’il restait encore trois jours de route, autant dire que l’ennui avait commencé à naître, petit à petit, et que la plupart des marins étaient sur le pont à scruter la mer à la recherche du moindre petit détail qui pourrait les occuper pendant ce voyage de retour. N’importe quoi.
Pour peu que la visibilité eut été un peu réduite, par la pluie, la nuit ou du brouillard, le Perroquet aurait probablement harponné le plus petit bateau, ne laissant aucune chance à ceux qui l’occupaient. Si tant est qu’il y avait quelqu’un encore en vie. Une fois bien à l’arrêt et à portée, une discussion commença pour connaître la suite des évènements. Certains avaient, comme par hasard, récemment entendu des rumeurs par rapport à ce petit bateau maudit qui attirait ses proies en donnant l’impression d’être complètement vide, avant de lancer un assaut de fantômes dès que les gens baissaient leurs gardes.
Seuls Jack et Sorn descendirent sur l’embarcation, leurs armes prêtes, au cas où. Vu sa taille, il ne pouvait pas y avoir une quinzaine d’assaillants à l’affût. Ceci dit, il pouvait ne s’agir que d’un appât, comme ne cessait de le faire remarquer l’Ombrageur. Remarques que n’écoutait de toute façon pas Jack, trop occupé à essayer de se souvenir pourquoi il l’avait recruté dans son équipage. Il ne s’arrêta que lorsque qu’ils découvrirent le corps inerte d’une demoiselle visiblement dans un piteux état. Le capitaine s’empressa de le tapoter du pied au niveau du ventre, rapidement arrêté par l’ancien espion, qui vérifia si la demoiselle était du genre cadavre ou non.- Tu n’as rien de mieux à faire ?- Quoi ? Je vérifiais juste.- Elle vit encore. Que fait-on ?- Transporte-la dans ma cabine. Et laisse-la se reposer. Hors de question que la première chose qu’elle voit à son réveil soit le visage de l’un d’entre vous en train de la regarder. Elle ne s’en remettrait pas.- Tu es certain que c’est la meilleure chose à faire ?- C’est définitivement mieux que la laisser pourrir là, non ?Trois membres de l’équipage vinrent en aide à Sorn pour remplir la tâche que leur avait confié Jack. Qui, de son coté, était parti en silence vers la cale, se contentant d’un simple signe de la main pour inciter son équipage à reprendre ses activités normales sans chercher à en savoir plus sur la situation. Forcément, certains firent preuve d’un peu de réticence, mais les mini actes de « rébellion » furent très rapidement enrayés par une Marina en grande forme. C’est donc sous les hurlements de la demoiselle que Jack atteignit les réserves du bateau, heureux que ces derniers ne fussent pas dirigés contre lui.
Il ne fallût pas bien longtemps à Jack pour remplir un gobelet métallique d’eau et de se saisir de quelques fruits. Bien que ne connaissant, de manière tout à fait logique, pas les goûts de la demoiselle, il avait jugé que cette catégorie de nourriture était probablement celle qui plaisait au plus grand nombre de gens, de ceux qu’il connaissait, tout du moins – Et quand bien même la demoiselle n’appréciait pas, elle devrait faire avec. Elle n’avait qu’à ne pas se laisser aller à ce point en premier lieu, après tout. Une fois ce qu’il était venu chercher en main, il se dirigea vers sa cabine, rapidement rejoint par Sorn.- J’imagine que tu sais déjà que je ne suis pas d’accord avec ta décision.- Tu m’en vois surpris. - Qui sait ce qu’elle pourrait être ? Quels genres de risques elle nous fait courir ?A peine rentrés dans la pièce, Pat accueillit les deux hommes, tentant de se faire le plus mignon et attachant possible pour obtenir une éventuelle récompense sous forme de friandise, qui n’arriva malheureusement pour lui pas. La cabine de Jack n’était pas bien grande, ni exceptionnellement fournie et décorée. Il n’y avait à peine qu’un peu plus que le minimum nécessaire. Un lit au fond, sur lequel se trouvait pour l’instant l’inconnue, une petite table ronde entourée de quatre chaises, utilisées pour quelques discussions ou repas en petit comité, et une bibliothèque pleine de livres traitant de diverses légendes de Terra et autres cartes, supposément aux trésors.- Tu t’en fais beaucoup trop. Tous les gens ne sont pas des monstres comme toi, tu sais ?Jack sentit son animal de compagnie grimper sur lui, jusqu’à atteindre le haut de son crâne, curieux de voir ce que son maître lui avait apporté. Un petit miaulement déçu se fit entendre quand il remarqua qu’il ne s’agissait pas de nourriture, expliquant la raison de la lourdeur de son saut, poussant bien sur le crâne du métamorphe, pour atteindre le lit. Ce dernier, après avoir déposé ce qu’il avait remonté de la cale sur la table, s’approcha et examina rapidement, sans rien découvrir de particulier, la jeune femme.- Et tu comptes la laisser seule, sans surveillance ?- Pourquoi pas ? Quelle est la pire chose qui pourrait arriver, hein ?Et à vrai dire, il ne s’agissait pas d’une question en l’air. Jack s’était vraiment demandé quels étaient les dangers que pouvaient faire naître l’inconsciente demoiselle et était arrivé à la conclusion suivante : Dans tous les cas, pas assez graves que pour y réfléchir plus longtemps. Sorn ne semblait pas être plus à-même de proposer une réponse digne d’intérêt, ou tout du moins pas dans l’immédiat, et se contenta donc d’un grognement significatif avant de retourner sur le pont. Son capitaine lui emboîta le pas pour retourner prendre la barre, non sans s’adresser d’abord à Pat, reniflant le corps féminin étranger étendu sur le lit :- Tu me préviendras quand elle se réveillera. Et si tu penses qu’elle ne va pas bien, tu ramènes d’abord le médecin, avant moi.
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| | Sam 5 Juil - 16:28 | | | | Oh hé du bateau !
Oh hé… Oh hé… Oh hé ….
Le sifflement de la fin… La fin prit d’une envie de sang me prendra dans ses bras. Le chant funeste de l’océan m’engloutira doucement, dévorant par le sel… J’étais ou ?
Oh hé… Oh hé… Oh hé…
Encore ce son qui me martèle l’esprit. Je me redressais, fixant au loin. Il n’y avait que de la brume… Et une odeur de soufre. Je ne voyais rien. J’essayais de percevoir l’horizon… Je ne vis que le tissage de cette brume. Suis – je morte ?
Du bateau !
Je ne comprenais rien à ces cris. J’avais froid. Il faisait si froid que ça ? Je me souviens du soleil me brûlant la peau et là, je gèle littéralement. Suis – je en glace ? Non, je n’ai pas pu dériver aussi longtemps… Ou suis- je ? Je tâtais le sol de ma barque, cherchant le rebord pour me redresser sur mes jambes.
Moussaillons, debout !
« Quoi ? »
Je ne comprenais rien. Perdue, j’étais perdue dans un endroit si sombre. Une fois arrivée au rebord de ma barque que je trouvais bien plus grande que dans mes souvenirs, je me penchais pour voir au delà de cette brume…
C’était à ce moment précis qu’un visage hideux, aux yeux globuleux, à la bave tombante, aux crocs saillants apparut à deux centimètres du mien… Je m’effrayais, criais, et m’écroulais en arrière… Un rire diabolique hanta l’instant puis un miaulement.
Un miaulement ?
J’ouvris les yeux. J’étais par terre, dans une pièce clause… Ma tête me faisait si mal. J’étais sur le sol, couchée… à côté d’une couchette. Suis – je tombée ? Surement… Je voyais un peu flou. Le réveille était un peu violent, je dois dire. Quand ma vue retrouva le chemin de netteté, je vis un chat m’observant avec curiosité, puis il partit.
Je fais si peur que ça ? J’avais l’impression d’être dans une cabine d’un grand navire. J’avais un peu peur, je dois dire. Je pris appuie sur la couchette pour m’aider à me relever. J’étais faible et j’avais mal partout. Je trainais les pieds vers la sortie, je n’ai pas me savoir pris au piège de la sorte. Je ne voyais plus le chat. Je m’approchais de la porte… Je me sentais quand même mal, un peu nauséeuse. Je me trouvais derrière la porte, voulant l’ouvrir. Cependant, j’hésitais.
Devais – je ouvrir, ou devais – je rester sans dire un mot ? Je ne pouvais pas rester indéfiniment ici. Tôt ou tard quelqu’un ouvrera la porte et … Je ne veux même pas savoir ce qu’il en découlera. Je reculai… L’hésitation, le pire des fléaux !
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| | Ceridwen
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