C'est ma tournée ! [PV Luz Weiss] | |
| Lun 7 Oct - 21:19 | | | | Tout d’abord il faut resituer l’endroit ! Qu’est ce que je foutais là ? Et bien c’est simple, le Dédain avait du accoster pour une semaine histoire de faire les réparation, que les marins puissent faire tourné l’économie du port… Et surtout que le bateau puisse se fournir en nourriture et en … alcool ! C’est d’ailleurs ce en quoi je m’étais mit en quête. Hélas les bars ne comprenant pas que de la clientèle avec un surplus d’hormone étaient rare. Aussi rare qu’une vierge sur bateau. Ou qu’un pacifiste dans le palais d’AT, ou encore qu’un nain fauché. Bref, vous aurez compris je me suis perdus tout simplement perdus dans les quartiers portuaires. Et j’avais enfin trouvé une auberge digne de ce nom ! « Au dindon volant. » Même si le nom démontrais le niveau intellectuel assez bas de son propriétaire ou son sens de préserver le patrimoine, j’eu l’idée d’entré dans ce bar. Dans cet endroit qui sentais le vieux marin, les aventuriers fauchés et le whisky de moyenne qualité. Entre quelques lampes à huiles salit pas l’urine et la chique. Comment j’étais ? Oh ! Je portais un beau vêtement verdâtre, oui, mes vêtements familiales, un kimono. Mon grand katana dépassait largement de mon habit, je n’est d’ailleurs même pas essayer de le caché, histoire que personne n’est l’idée de m’embêté. Je prenais une bouteille de whisky auquel je rajoutais ma petite liqueur spécial, un alcool venus de l’archipel de muerta, quelques chose de … très fort. Je vidais tranquillement cette bouteille, et tant donner que j’avais cuvé depuis déjà une journée, l’effet de ce simple alcool de petit vieux ne me fait aucun cas ce que l’on peut désirer d’une bouteille d’alcool. Mes fois étaient devenus résistant avec le temps ! Mais il y avait … autre chose… quelqu’un m’observait ! Oui, je me retournais pour voir mieux quel personne pouvait ainsi me fixé avec intensité depuis mon arrivé.
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| | Mar 8 Oct - 2:15 | | | | « Encore une ! » Un fin pli au coin des sourcils, les dents serrées par l'effort, Luz ne put retenir le juron prononcé qui lui brûlait les lèvres. Par Nayris que ce stupide humain était coriace ! Et c'est qu'il se refusait à lâcher prise, le deux pattes ! Les deux adversaires s'échangèrent un regard ombrageux, noyés dans les cris et les encouragements hystériques de la foule qui se pressait autour d'eux... Elle gagnait du terrain. Immanquablement. Face à elle, le visage du marin se froissa d'un léger voile d'horreur.« Alleeez, alleeeeez ! » Les paris fusaient de toute part, et chaque centimètre était comme un carré de terre glané à la mer. Car ce soir là, « Au Dindon Volant », ce n'était ni plus ni moins que toute une destinée qui se jouait dans ses merveilleusement célèbres combats de strip-bras de fer ! On venait des quatre coins du monde pour avoir l'honneur de disputer un bout de terrain aux plus terribles forbans de l'Océan Noir, sillonnant les Plaines à la recherche de poignes à écraser... Et Luz en avait assez de s'ennuyer. Un univers tout de mâles vêtu, était ce dont elle avait le plus besoin pour l'heure ! Cette bestialité commune aux hommes ne lui offrait que trop bien ce petit goût nostalgique de sa lointaine enfance... Et c'est dire si cela lui était essentiel par les temps qui courraient !« Preeesque ! » A moitié dévêtue, les pieds nus et une grande partie de sa tunique élimée disparue, Luz renforça sa prise et glana quelques centimètres de plus. Une très légère dentelle ombrageait sa peau là où le tissu avait été ôté, dessinant des arabesques mouvantes sur son teint halé... Elle n'avait cure de son apparence débraillée. Dommages collatéraux de ses précédents combats, dira-t-on, car les règles voulaient qu'une défaite entraîne nécessairement la perte d'un vêtement... Encore un jeu inventé par des hommes ! Elle qui n'était pas le moins du monde pudique, ne se laisserait pas avoir par leur petit jeu de gêne ! Elle plissa les lèvres et ses yeux se fendirent d'un doré sombre plus reptilien. Il lui restait encore un atout dans sa manche... Atout qu'elle devait certes utiliser avec parcimonie, mais non négligeable ! Un crépitement dans l'air à peine perceptible grésilla sur le bout de ses doigts. Et les muscles de son ennemi lâchèrent instantanément prise, comme fourbus d'un réflexe nerveux...« Et c'est encore une victoiiiire de la patroooonne ! » Luz esquissa un sourire enjôleur, un brin amusé :« La fatigue lui aura fait lâcher prise... Tournée générale pour fêter ma victoire ! » Elle se laissa porter par les cris d'enthousiasme de la foule, et c'est sans trop savoir comment qu'elle réalisa qu'elle se trouvait à présent à l'autre bout de la pièce, sans doute quelque peu éméchée... Elle soupçonnait d'ailleurs fortement les trois bières auxquelles elle avait fait un sort en début de soirée ! Un travail de nain que cela ne l'aurait pas étonnée...
Un homme se tenait là, attablé et visiblement bien accompagné. Et à l'odorat, ce n'était pas de l'alcool de pucelle ! Un lent sourire suave étira ses lèvres, lentement, très lentement... Ses longs cheveux flammes glissèrent de son épaule en de longues mèches emmêlées, et elle se coula souplement à l'ombre de sa petite table...« Bonsoir. » Elle fit glisser ses doigts fins sur le bois lisse, tout en s'asseyant sans l'once d'un bruit.« Tu fais cavalier seul et refuse de te joindre aux autres ? A moins que tu n'envisages ce sabre comme suffisamment dissuasif... Malheureusement, ce sont de sacrés fêtards. Je doute qu'ils remarquent l'odeur du métal avant qu'il ne soit déjà sous leur nez. »
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| | Luz Weiss
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| | Mar 8 Oct - 17:11 | | | | Ambiance. J’avoue avoir été totalement surpris. Ma tête devait être celle de quelqu’un qui dévisage une autre espèce avec interrogation, c’est vrais que je me demandais si cette personne était ici dans un but amical, ou dans le cadre de son travail… et tant donner sa tenue. Mais passons, la dame voulait que j’l’ouvre, alors j’allais être galant. J’allais même lui répondre gentiment a la dame ! C’est que j’suis pas un marin normale moi, je suis de la Marine. Mais avant que je puisse lui rendre son bonsoir, elle enchaînas, se voulant soit très amicale, sous l’effet de mauvais alcool, soit ceci était une menace caché. Mais elle ne semblait pas opéré en bande. Je la fit patienté environs deux minutes le temps de finir mon verre. Une fois l’opération finis je lui jetais un regard inexpressif. « Hepla m’demoizelle. Qu’est ce qu’une pied-à-terre fait dans un endrois tel que celui ci à donner des conseils de survis a un type qui fait fuir tout les vieux marins d’eau douce d’cette taverne grâce a la puissance de mes décoctions magiques. De plus l’temps est brumeux, l’fog ne tarderas pas, f’rez mieux d’vous habillé, comme ça, s’vous voulez pas qu’j’vous fasse boire ma bibine pour vous réchauffer. » Je déposais sur ces paroles ma petite bouteille de liqueur personnel aux yeux de tous. Le sceau de l’alcool aux herbes prohibé de la Muerta y était. Il y avait deux types de personnes qui pouvait se prendre des liqueurs pareils, les pirates ou les forces de l’empire. Dans les deux cas il fallait évité de s’y frotter si on voulait pas s’faire abordé dans l’mois même. Ceci fait je prenais le verre d’une serveuse qui passait, profitant aisément d’admiré ses formes, sans qu’aucuns jaloux n’est son mot à dire. Je posais le verre en face de mon interlocutrice et lui versais un verre de whisky pur, sans y avoir ajouté ma « bibine ». Pour boire a la table de Masutatsu il fallait le mérité. Même traitement homme-femme, sur le Dédain on avait appris un truc qui s’appelait « l’égalité des sexes. » ce qui fait qu’yavait autant d’hommes que d’femmes sur no’t’e rafio de grande parure. Ici pareil, l’alcool fallait le supporté ou risquer de finir aux soins intensif du port. Mais j’avais verser les dernières gouttes du whisky d’puceau dans l’verre de la dame, je commandais donc un rhum. Quand même ! Fallait pas me laisser crever la gueule ouverte et la langue pendante !
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| | Sam 12 Oct - 17:41 | | | | Luz ne s'offusqua pas le moins du monde du temps qu'il prit pour lui répondre. Les auberges et tavernes n'étaient pas réputées pour n'accueillir que les bonnes âmes, et obtenir de lui ne serait-ce qu'un regard était déjà une petite victoire qui valait son pesant d'or... Qu'il prit le temps de finir son verre était donc un moindre mal. Qui aurait toléré qu'une petite effarouchée vienne le distraire des douces caresses de l'alcool ? Leur amante n'était pas connue tolérante, et la bière et le vin avaient ceci d'étrange qu'ils perdaient en fragrance s'ils n'étaient pas dégustés et ainsi laissés de côté... Un fin connaisseur en somme. Cela se devinait par les entournures de ses phrases, sa façon de parler. Luz aimait les cultures qui peuplaient Terra, et était l'une des rares personnes à pouvoir se vanter d'en connaître la grande majorité. Son dialecte était appréciable sur l'oreille, les intonations rythmées, musicales et brusquement syncopées dévoilant son évidente nature de grand marin. Et un elle ne savait quoi de... Terre... Sen 'tsura ? Les Plaines ?« Qu’est ce qu’une pied-à-terre fait dans un endroit tel que celui-ci à donner des conseils de survie à un type qui fait fuir tous les vieux marins d’eau douce d’cette taverne grâce à la puissance de mes décoctions magiques. » Elle haussa un sourcil gracieux, et vint poser son menton dans le creux de sa main, coude sur la table. Un long sourire rusé étira ses lèvres, de plus en plus intriguée par ce singulier personnage. He quoi, « pied-à-terre » ? Allons donc ! Voilà que la majesté de ses ailes se retrouvait réduite à deux jambes courtaudes et maladroites ! La dragonne s'amusait décidément de plus en plus. Oh, certes non, elle n'était pas hostile. Ne l'avait jamais été, envers personne. C'était bien d'ailleurs tout le contraire ! Voir évoluer, bouger, et parler l'étrange inconnu suscitait chez elle un plaisir tout de curiosité !« Loin de moi l'idée de faire outrage à vos puissantes décoctions magiques, homme des mers, je ne suis qu'une « pied-à-terre » un peu trop ivre pour réaliser pleinement votre assise sur cette taverne. Et puis... Vous n'avez qu'à voir cela comme une tentative malhabile d'engager la conversation avec vous. On fait du charme comme on peut de nos jours ! » Un rire dans les yeux, son sourire se fit plus franc. Cette nuit était belle, autant savourer ce moment passé entre compagnons de beuverie !« De la même manière, ne vous inquiétez pas pour ma tenue. J'ai également quelques tours dans mon sac, et un sacré feu intérieur. » … Et des écailles ! Mais ceci, il n'avait pas besoin de le savoir. Du moins, pas pour le moment. Elle baissa les yeux sur ce qu'il venait de poser sur la table, intriguée. Elle reconnut immédiatement le sceau tristement célèbre des îles de la Muerta, reconnaissable entre tous. Ce qui signifiait... Qu'elle avait quatre-vingt-dix-neuf chances sur cent d'être face à un pirate ! Voilà qui laissait entrevoir un tantinet plus sa véritable identité... Luz eut un sifflement d'admiration et attira le verre à elle d'un mouvement délié du poignet :« Et bien ! Du whisky pur, rien que ça ! Et pas n'importe quel whisky... Les îles de la Muerta ne sont pas réputées pour faire de l'alcool de bas étage ! » S'il pensait saouler un dragon avec une simple goutte de whisky, il se trompait lourdement ! Elle attrapa son verre, le porta à ses lèvres... Et en but la totalité cul sec. Son feu intérieur s'éveilla au contact chaud et délicieux de l'alcool qui lui chatouillait la gorge, et ses prunelles s'embrasèrent d'un tout nouvel éclat. Elle songea brièvement à l'état dans lequel serait son foie dès demain, mais... Pour un seul soir par an tout de même, elle pouvait bien faire des folies de temps en temps ! Elle chassa d'un revers de main sa conscience médicale, et revint poser son regard sur le joyeux inconnu.« Test d'entrée réussi ? Moi c'est Luz, enchanté ! … Qu'est-ce qu'un « pied-marin » comme vous vient faire ici sur nos terres reculées ? Pour les femmes, l'argent, l'alcool ? »
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| | Luz Weiss
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| | Sam 12 Oct - 18:47 | | | | Le rhum. L’alcool des vrais marin, il valait mieux que toutes femmes ! C’était celle à qui on se mariais le mieux, cette boisson. Rien de mieux que le rhum industriel après le vieux whisky des pluvieuses plaines. Le whisky était amer, rude comme les paysans. Le rhum lui était fétars et fort comme les marins. Le rhum c’est mille et un goût qui entre dans la bouche, un océan de délice et d’épice. Cette alcool de canne à sucre qui faisait le tour du monde, ses épices, ses différentes couleurs ! Son goût sucrée, fort à l’odeur et doux au goût ! Il enflammait le cœur des marins dans le flog glacial et sombre des ports. Tant d’aliment en une seule gorgé, tant d’aliment qui une fois ensemble et bien préparé peuvent ainsi créé l’ultime breuvage. Le breuvage. Je prenais donc de ce breuvage, cela enflammait mon corps. Mon estomac devenait un mur contre le froid. Un mur contre le chagrin, la peur de mes peurs. Je poussait un grand soupire. J’écoutais ainsi les flot de paroles que déversait cette jeune femme. Quand elle eu finis son verre d’un traite, prouvant ainsi ses capacités à boire, je lui servait du rhum, rajoutant que goûtes de ma « décoction magique. » « Test réussis » lui dis je ouvrant sur mon visage jusqu’ici inexpressif un sourire. « Luz ? Marrant ça comme imma’. Moi j’suis Masutatsu. On m’ap’lle l’Chirurgien à bord. Mais s’terre c’est Masutatsu. » que je lui lâchais entre deux gorgée du délicieux nectar. « Si z’étié pas pompette comme ça z’aurez remarquer qu’ya un fleuve dans c’te ville. Et que c’te fleuvre menne a l'océan. Et qu’ya que des marins dans c’te ville, pa’s’que c’t’un port. » Je profitais de l’instant pour ouvrir largement mon kimono au niveau du ventre, laissant ainsi apparaître un simple vêtement de lin blanc qui me couvrait le buste comme une chemise. Je me grattais tranquillement provoquant ainsi un mouvement de mon kimono qui entraînait un autre mouvement sur mon katana. Quelques marins se mirent à loucher dessus, comprenant le lien entre l’arme et la liqueur de la Muerta. Je profitais qu’une serveuse passe, enfin si ont pouvais appeler sa une serveuse, c’était plus une catin. Je lui demandait donc de faire venir deux pipes et du tabac « Kouckka » un tabac moyennement fort qui venait des Glaces mais qui avait la bonne idée de ne pas trop détruire les poumons. J’avoues avoir laisser ma main sur « le bas du dos » de cette serveuse. « Mon rafio d’luxe est posté dans l’port pour recharger les cales. Et j’me suis perdus en ville, mais j’l’temps pour r’trouver l’rafio. Morbleu ! Mais j’avais assez du grog. Pis l’att’endons ben l’s’maine. » Je finissait avec un sourire qui c’était fait bien plus franc et plus cordiale avec mon verre de rhum. Faudrait finir des bouteilles se soir. Et pas qu’du rhum. Alors les pipes arrivaient, je prenais une des deux pipes en bois simple qui étaient proposées et je remplissait le tabac des Glaces dedans, celui ci d’ailleurs se faisait de plus en plus rare et de plus en plus cher. Mais un officier de la Marine ne paie pas, passembleu ! « Luz, croyez ben, qu’j’y suis pô un gibier de potence ! Mais j’viens ici se soir ni pour les femmes, celles ci sont bien trop emmerdante a vouloir l’foyer d’vant l’prêtre. L’argent j’en est déjà c’qui m’faut. Et l’alcool … béh j’vous avouerais ben qu’si. Mais sur Yehadiel… » je fut couper par un marin qui après une danse sur une table tombait a la renverse. « Vos gueules, hey morue ! » Criais je. « Sur s’que tu veut qu’j’y suis ici pour être peinard. » J’allumais alors la pipe que j’avais fourré grâce aux bougies présentes sur la table. Je n’avais pas fait attention si elle avait prit sa pipe ou non.
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| | Dim 13 Oct - 0:20 | | | | Ah, voilà qu'elle lui avait enfin arraché un sourire ! Tout n'était donc pas perdu, et de loin ! Si Luz avait franchi le premier cap, elle était loin d'en avoir fini. Le dénommé Masu se présentait comme une fleur à son esprit, l'un de ces marins qui ne s'effeuillaient que verre après verre pour parler d'eux et de leur vie... Aussi silencieux que des tombes si une goutte d'alcool n'était pas versée pour les aider !« Enchanté. Vous n'êtes donc pas tout à fait un pirate si j'en crois vos paroles. » Oui, la dragonne savait être fort directe et dérangeante lorsqu'elle le voulait. Surtout quand elle se trouvait dans une taverne et en avait assez de ces longs discours commerciaux où il fallait toujours jouer d'habileté et subtilité... Son interlocuteur était pour une fois quelqu'un qui vivait à la dure. Avec ce type de personne, inutile de jouer de rhétorique dans l'espoir de le mener par le bout du nez ! Elle tilta sur le titre qu'il avait évoqué, et s'enquit d'un air tout à fait curieux :« Ainsi vous êtes chirurgien ? Dans ce cas, nous sommes confrères. Je suis moi-même médecin, membre honoraire de la guilde du même nom. L'Ordre des Médecins vous dit quelque chose ? » Allons bon, il ne manquait pas grand chose d'ici à ce qu'elle se mette à lui parler politique ! Les vieilles habitudes avaient la peau tenace ! Luz se reprit aussitôt, et tâcha de faire fonctionner ses méninges. L'hypothèse des corsaires était la plus vraisemblable. Les pirates ne mouillaient pas dans ces eaux-là, boutés hors des terres par les garnisons qui séjournaient dans certains villages. Quoi que depuis l'alliance, les choses commençaient peu à peu à changer... Mais il faudrait longtemps pour que les deux parties se fassent entièrement confiance et confient à l'autre la puissance de leurs navires. Les traîtrises n'étaient pas rares... Masutatsu était donc soit un pirate qui n'avait pas froid aux yeux, soit un corsaire à la solde de l'Empire. Et qui ne connaissait pas les environs, puisqu'il s'était perdu. Bien, le puzzle commençait à prendre sens ! La dragonne se laissa aller en arrière contre le dossier de sa chaise. Elle croisa élégamment les jambes et vint lier ses doigts sur ses genoux.« Vous êtes de quel bateau ? Très peu sont amarrés en cette saison, mais il y en a beaucoup de fort prestigieux ! Avec toutes les batailles qui se mènent en haute mer, vous avez probablement dû en voir des vertes et des pas mûres... » Luz mourrait d'envie d'entendre ses récits de guerre ! Les histoires restaient décidément ce qu'elle préférait sur Terra ! Elle fit signe à la jolie prostituée de repartir avec sa pipe, d'un discret « non » de la tête. Fumer n'était pas pour elle. Elle n'avait rien à reprocher à l'alcool, mais n'avait jamais conçu un très grand intérêt pour le tabac... Son feu personnel et la fumée qu'il produisait lui suffisait amplement !« Navrée, j'en resterai à la boisson. Je vous laisse les plaisirs de la pipe ! » Elle se fichait bien qu'il y consente ou non. Dans un espace public, chacun faisait ce qu'il désirait, et personne n’empiéterai sur sa liberté ! Elle attrapa une nouvelle fois son verre, et s'amusa à en faire lentement tourner le liquide contre le verre réfléchissant...« ...Et croyez-moi, je suis encore très loin d'être pompette ! »
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| | Luz Weiss
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| | Dim 13 Oct - 1:04 | | | | Je tirait longuement sur la pipe, recrachant l’aigre fumée après qu’elle soit passer en moi, détruisant ainsi mes poumons à chacun de ses passages dur mais goûteux. La bouffé de tabac une fois sortis de ma bouche, et avec l’aide d’un mouvement de langue et de lèvres, elle prenait la forme d’un cercle blanc dans l’air. Entre quelques bouffés de cette fumés je me servait mon rhum, son goût était spécialement sucré. Un rhum nommé « BoggyWood Negrita », sûrement un ses alcools qui venait de ses productions de l’empire. Mais peut importait car la production que je rajoutais a chaque verre, ma décoction magique transformait toujours le gout du rhum pour le rendre plus festif, plus sucré, plus amusant. Un parfum de bonne femme, et pas d’la catin sortait ainsi de ce verre. Chaque gorgé était espacé par une bouffé de tabac, cela produisant un effet des plus amusant sur le cerveau, bien que le corps lui même en souffrait secrètement. Alors j’aspirait encore une fois sur cette longue pipe de bois. « Personnes vous a dit que j’étais pirate ma p’tite dame. Je suis médecin. Et p’têt’e ben qu’on est collège mais moi j’bosse sur un bateau. Pas sur la terre, et j’vois des gamins d’quinze ans qui se prennent des tranchants et j’leur fait croire que j’peut les aider. Alors j’leur sert du mauvais grog. Et z’y ferment les zieux. J’y suis pas un forban. Ben qu’nom d'l'Amiral, j’suis médecin. Et j’fait pas partis d’aucun ordre. Et j’emmerde les or’des, et j’emmerde les politicards qui boivent pas a ma santé. » Je prenais alors mon verre et le bus cul sec. La chaleur se répandant ainsi plus vite dans mon corps. Je me réservait à la suite un autre verre que je vidais de la même façon. La Luz m’avais rappeler de mauvais souvenir. Je voyais encore se mousse de treize ans à peine, les tripes à l’air. Alors je buvais, je buvais encore jusqu’à finir la bouteille, chassant ainsi l’humidité qui arrivait sur mes yeux. J’étais médecin et je n’arrivais pas toujours à mon devoir. Mais le rhum lui arrivait toujours à son devoir. Je commandait une bouteille de skoll, celui là ferais sûrement partir le mousse. C’était rare que je bois pour oublié, d’habitude je buvais pour le goût et par joie. Mais se soir les zieux devenaient trop humide. Mais le sourire que m’adressait cette Luz était bon. Et le skoll était bon. Et la prostitué était belle. « Sur que j’ai vus d’belles drôlerie. J’suis sur un sacré rafio, qu’vous même vous d’outez pas que j’puisse y être. L’nom fait pâlir les guerriers. Y s’pissent dessus en l’entendant. Vous connaissez l’histoire du banquier Banenshoo ? C’lui qu’y fit jeter d’sus bord par des pirates ? Et v’savez que j’ai vus l’abordage du terrible « Frimousse de poulet » ? Et celui de « La mère des Glaces » ? Passembleu qu’j’en est fait des choses d’ma vie. » L’abordage de la mère des glaces ? Onze blessés grave, six morts. Bon certes chez les autres on avait laisser qu’un borgne mais ceux là z’étais pas sous ma charge, pouvais ben crever la gueule ouverte et la langue pendante. « Et vous z’êtes qui ? Faite quoi ? » Que je lui demandais. Fallait quand même pas qu’elle me laisse sur des idées de morts l’aut’ ! Pis quoi encore. J’lui payait ben la bibine, fallait au moins que j’ris ! Pis j’pense jamais a ce genre de chose, pourquoi y penser maintenant ? Non il fallait profité du skoll. Le bon skoll, frais et dur.
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| | Dim 13 Oct - 15:01 | | | | Luz s'abîma dans la contemplation de son verre. Les pensées s'envolaient et les souvenirs affluaient, comme une marée morte en un formidable retour de fond. L'inconvénient avec la profession de médecin... C'était que les horreurs du corps n'avaient plus aucune limite. Dans l'effervescence de la guerre personne ne se rendait compte de la violence des coups et des membres arrachés. Seuls ceux qui venaient ensuite, chirurgiens sur qui reposaient l'espoir de tout un peuple, pouvaient réaliser pleinement l'abysse terrifiante de ce que l'on pouvait faire subir à un être vivant... Et cela n'avait pas de frontière. Et il fallait affronter, vivre et mourir avec le regard de ceux qui vous appelaient à l'aide, silencieusement, hurlements déphasés dans un unique regard, un œil horrifié... Allez expliquer à un jeune soldat que son corps s'arrête dorénavant à la frontière de son ventre... Et rien d'autre que le vide sanglant derrière. Laissé là par les armes et la magie. Pour une parcelle de terre gagnée à l'ennemi... La dragonne passa une main mélancolique sur son visage fatigué. Ah... Elle venait de gagner cent ans d'un coup. Il devenait difficile de porter fièrement son demi-millénaire lorsque les souvenirs n'étaient plus seulement joyeux. Peut-être se faisait-elle trop vieille pour ces imbécilités... ?« Être sur terre ou sur mer n'y change rien, murmura-t-elle d'une voix effacée... Les atrocités sont les mêmes, c'est l'un des seuls principes universels que l'on peut appliquer. Les gamins de quinze ans meurent partout pareil... » Elle suivit l'exemple de Masutatsu, et avala une bonne rasade de ce qu'il restait dans son verre. Elle désigna le récipient vide à la serveuse d'un léger mouvement du doigt accompagné d'un sourire, et se remémora ce que venait de lui dire son interlocuteur. L'Amiral ? Était-il sous les ordres d'Asmodan ? Voilà qui changeait agréablement sa vision des choses ! Si cet illustre inconnu était bel et bien le médecin de bord du Dédain, il ne devait pas être un aussi mauvais bougre qu'il le laissait paraître... L'Amiral était suffisamment fin et intelligent pour choisir son équipage aussi bien qu'un peloton d'élite ! Elle ne fit cependant aucun commentaire là-dessus, et garda cet atout pour plus tard. La nuit s'annonçait longue, elle aurait tout le temps de le harceler sur certains sujets lorsque l'alcool aurait davantage coulé !« A vrai dire, je m'y connais très peu en histoires de haute-mer. Les miens s'aventurent peu au-dessus des grandes eaux, dirons-nous, car il faut plonger profond pour trouver à manger et chercher loin pour se reposer les ailes. » « Voilà pour vous patronne. » Elle tendit son verre vide à la serveuse qui était revenue, et observa avec délice la couleur du cognac qui s'y déversait en longs tourbillons bouillonnants.« Eh bien... Je suis médecin et chercheuse archéologue à mes heures perdues. Plus officieusement, je suis également la « patronne ». Parraine et fondatrice de la Confrérie des Brumes si vous préférez. Et si vous vous y connaissez en histoires douteuses et marché noir ! »
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| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
| | Dim 13 Oct - 16:51 | | | | Mes yeux s’étaient illuminé d’une petite lumière. Vous savez ? Quand on parle de mouvements sociaux à un politicien ambitieux celle lumière paraît dans ses yeux. Quand vous parlez du Dédain à un marin, cette lumière apparaît, quand vous parlez de coffre d’or à un nain, quand vous parlez de femmes et de boisson chaude à un homme. Cette étincelle qui braillait de passion dans le cœur de chaque homme, chaque femme. La passion qui allumait le cœur du plus triste des veufs, cela ouvrait la parole aux morts. Les pierres tombales devenaient de douces tavernes, les bourgeois de bon buveurs, les fonctionnaire de doux poètes, et les artistes de grand guerrier. On parlais des comptes de la mer ? On parlais de la tristement célèbre confrérie des brumes ? Cela méritait une bonne discutions. D’ailleurs le skoll coulait le long de mon gosier pour le réchauffer de sa dureté naturelle. Avec le reste de rhum je me préparais un grog, volant d’une main agile un citron a l’une des délicieuses serveuses qui passait avec des bacs de fruits. Le vieux grog de marin. « Confrérie des brumes ? L’Amiral doit vous connaître, mais ça part trop loin pour moi. Sa part chez des gens qui boivent pas a ma santé. Sa part chez des grands. Moi c’est qu’j’y suis un p’tit médecin, p’t’être bon mais p’tit. » Je rajoutais discrètement quelques épices mouler dans mon grog. Genre de plante que seul les pires buveur avaient sur eux. Un truc de vrais bonhomme, un truc qui réchauffait et rendait un vieux grog aussi bon que le vin des seigneurs. Cet alcool que seul les loup de mers savaient faire avait la particularité d’être a la fois amer et sucré. La couleur restait celle du rhum mais bien plus troublé, sans compté les petits dépôts d’herbes qui y étaient toujours présent. « Vous parlez comme si z’étiés plus qu’une dame. Qu’est’c’est’qu’c’est qu’vous z’êtes ben ? De plus les femmes médecins sa courent pas les rues, sans insultes envers vot’ ent’jambe, j’y est ben rien d’cont’e. Mais ju’te qu’c’est pos si courant ça. » C’est vrais qu’elle était étrange cette fille là, point laide, point bête, point catin. C’était si rare, et puis elle avait pas les manières des m’sieurs et des m’dames d’la haute. Mais bon, le temps passait et les marins de fleuve commençaient à loucher très étrangement sur son ami table. Faudrait p’t’être sortir la lame pour qu’ils se redirigent correctement vers le personnel de l’établissement qui était présent pour assouvir leur besoin physique, et occupé leur compensation d’amour. « F’rez mieux d’vous habillé plus chaudement Luz… » Lui dis je d’un œil se voulant explicatif. Mais de toute façon l’alcool n’avait pas encore assez couler. Il manquait encore quelques chose ! Le skoll devenait fade, et le grog n’avait plus que l’effet des herbes ajoutés il y a peut. Décidément l’alcool était très moyen ici. Ou alors était ce moi qui étais devenus à ce point un grand buveur ? Un écumeur des mers ? Mais de mer de quoi ? De whisky ? Peut importe c’était toujours aussi bon. Je finissait le tabac présent dans ma pipe. Il était toujours aussi délicieux mais était désormais trop cher pour que je me permette d’en commander une deuxième fois. Je donnais alors une violente et passionnel claque dans les fesses de la serveuse catin qui passait à coté pour faire signe que j’allais passer commande. « Une bouteille entière de « Sante Pierro ». » Je lançait un clin d’œil vers Luz. « C’est un rhum qui viens de l’ancien volcan d’Honololo au nord extrême de la muerta. Il est très fort, et ses bouteilles en sont immenses, d’ailleurs il n’est plus catégorisé comme rhum par les gouteurs. C’t’une vrais bibine par du grog ! » Cela rappellerait qui j’étais aux loucheurs voisins.
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| | Jeu 31 Oct - 14:40 | | | | Luz eut un grand rire spontané. L'accent prononcé de l'étrange marin ne donnait que plus de force à ses propos ! Un petit médecin ? Quelqu'un qui avait écumé les mers et parcouru les terres, qui en savait visiblement bien plus que ce qu'il ne le laissait penser ? Par Yehadiel, décidément, Asmodan avait le goût et le doigté pour choisir ses employés ! Luz commençait fort à soupçonner un passé passablement chargé chez ce Masutatsu. Nul doute qu'il devait avoir servi sur pas mal de rafiots, de la vieille bicoque de bois aux grands élancements incurvés des navires réputés... Elle eut une moue indescriptible et s'accorda un semblant d'aveu. Un tout petit détail comme celui-ci ne devrait pas faire grand mal...« J'ai en effet déjà eu l'occasion par le passé de faire la connaissance de l'Amiral. Rassurez-vous, nous ne sommes pas ennemis, très loin de là. » La dragonne se prenait parfois à regretter leurs échanges réfléchis au coin du feu, sous les reflets prunes du vin contre le verre... En plusieurs centaines d'années, bien peu d'êtres lui avaient offert de tels grands moments de discussion, à en redécouvrir le sens même du mot parole ! Sa vision du monde, si elle était étonnante n'en était pas moins intéressante, avec ce petit plus qu'apporte une ambition originale et qui donne ce piquant aux cœurs à l'ouvrage.« Quant à ce que je suis... J'ai la chance, ou la malchance ? D'être intemporelle. Croyez bien que lorsque l'on a l'éternité pour soi, on a toujours le temps de contourner le sexisme qui existe dans bon nombre de professions. Et ceux qui persistent à s'y opposer ont tôt fait de mourir en une petite cinquantaine d'années... Ça va vite chez les êtres humains. Et comme vous l'avez si justement bien deviné, je ne suis pas humaine, et ne dépend donc d'aucune façon de leurs valeurs sur tel ou tel sexe. » Elle s'accorda une gorgée de son verre, et jeta un coup d'œil dans la direction que semblait lui indiquer Masutatsu. Ah oui, les hommes ivres avaient une très légère tendance à s'intéresser de trop près à tout ce qui ressemblait de près ou de loin à des courbes... Ils ignoraient cependant que le morceau était sûrement un peu trop gros pour eux. Elle recula contre le dossier de sa chaise, le coude négligemment appuyé sur ce dernier. Les doigts de son autre main faisaient cliqueter ses ongles sur le verre fumé, un immense sourire provocateur étalé sur toute l'étendue de ses lèvres. Oh certes pas destiné à son interlocuteur, mais bel et bien à ces morts de faims que la vue du sabre faisait hésiter !« Ne vous en faites pas pour moi. Ils ne peuvent pas grand chose contre moi dans mon propre établissement. Et puis... Je vous avoue que j'attends avec impatience de me délier un peu les membres. Les bagarres de taverne se font trop rares de nos jours ! Je suis sûre que vous feriez un excellent compagnon de lutte, tout comme vous l'êtes pour la beuverie ! » D'une brève pichenette elle envoya son verre glisser jusqu'au sien dans un léger tintement cristallin. La demande non formulée était compréhensible : elle tenait à goûter ce Sante Pierro puisqu'il lui en faisait les éloges ! Un millésime exotique pour des compagnons de taverne, une effervescence de goûts que l'alcool rendait troubles et sucrés sur la langue...« Au moins vous me faites voyager. Je ne suis encore jamais allée jusqu'aux îles de la Muerta, il faudrait décidément vraiment que je m'y mette un jour. » Elle récupéra son verre désormais plein, et le leva avec une parfaite indécence à l'adresse des autres hommes de la pièce :« A votre santé chers obsédés d'humains ! »
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| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
| | Jeu 31 Oct - 16:44 | | | | Pour sur qu’elle était surprenante cette femme là. D’autant qu’elle connaisse l’Amiral voilà qu’elle devait être d’une de ces vielles race qui crève pas et en plus, et rajoutant à cela le fait que c’était son établissement ? Qu’elle aimait la bagarre ? Et en plus elle allait … boire trop rapidement le Sante Pierro ! Je la rattrapais alors par le bras pour l’asseoir sur son fauteuil sans ménagement. Elle allait nous boire le Sante Pierro comme on bois une vulgaire bière ? Attention ! Cela risquais fort de m’énerver. Je foudroyais du regard Luz et soulevais légèrement mon verre. Le liquide virais dans les bruns clair, presque orange, les reflets de lumières et des buveur voisin tourbillonnait dans le saint liquide pour former une farandole joyeuse et immortelle. Mon regard se tournait de nouveau vers Luz. « On n’bois pas du Sante Pierro com’ vous comptiez l’faire. C’t’alcool là est livrer par un seul navire. Il coûte la peau du cul, et surtout d’surtout ! Morbleu qu’v’oui ! C’t’un fameux bigouin c’t’affaire là ! Imag’nez qu’dedant vot’face z’avez … euh pour vous disons l’av’nir du monde là dedant. Moi j’imagine qu’c’est un peut d’Yehadiel dedant. » Je regardais presque passionnément ce mélange. Je commençais alors a le porter à mes lèvres. J’eu dus fermer les yeux pour mieux apprécié, un fleuve de goût exotique, un canal de piments a la senteur de kiwi, un rhum grand cru ! C’était l’apocalypse du mauvais alcool, le cauchemar de l’alcool de bois, l’armagedon du non buveur, le Graal du marin. Déjà ? Le verre était déjà finis ? Le voyage de saveur, la guerre sainte des fruits exotiques était terminé. Il fallait donc resservir. Je jetais donc un coup d’œil à la bouteille. Le reflet d’un marin, couteau a la main, y était visible. Mmhhh.. Il faudrait se lever ? Luz avait du le voir, elle attendait sûrement que je lui démontre mes capacités ? Ou alors attendait elle qu’il soit plus proche ? Qui sait .. Je prenais une bouteille de rhum que j’avais vidé plus tot dans la soirée. Je me levais brusquement avec une rapidité athlétique pour un buveur, et en faisant pivoté mes hanches aussi rapidement j’écrasais la bouteille en verre sombre dans la face rougie et mal rasé de l’impudent. « Hey dégage hey morue ! ‘vi’ns donc ici que j’te crève comme un porc ! » L’homme en question restas debout quelques seconde avant de s’écrouler, provoquant des rires archaïques dans toute l’auberge. Je jetais le tesson qui me restait dans le main dans la face de ses compères. Je pouvais ainsi me rasseoir et profiter de nouveau du Sante Pierro. Je passais ma langue sur mes lèvres d’un air assez bourrus, puis je me grattais l’entrejambe en envoyant un énorme rot se mélanger aux effluves de tabac qui dansait comme des sahawiennes, s’enroulant, se dissipant. J’éclatais alors de rire me rappelant une de mes péripéties sur Pugar le Terrible. Je tournais alors mon regard de nouveau vers Luz. Un sourire franc se dessinais alors sur mes lèvres. « Luz, dites moi, si z’êtes pas humaine, qu’est ce vous pouvez ben’tre ? Et si j’suis pô trop mal appris enver’ vot’ person’e, qu’est c’est qu’c’est vous qu’zi’ connaissez l’Amiral ? » Je me tournais de nouveau vers la bouteille. J’allait nous en resservir avec plaisir. Mais .. c’était ben une d’moi’zelle la Luz. « Et d’solé d’vous avoir bousculé pour l’Sante Pierro. » Voilà … Je tendais alors la main vers la grande bouteille, qui hurlait presque, on pouvais l’entendre crié : Bois moi ! Je suis tienne !
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| | Ven 1 Nov - 15:52 | | | | Luz fit la moue. Venir lui titiller le caractère était bien la dernière des choses à faire, surtout lorsque son état intérieur sombrait lentement dans la déchéance de l'ivresse ! Elle lui jeta donc purement et proprement un regard à faire pâlir de jalousie un troll des Montagnes de cent ans d'âge. Et fit craquer ses jointures, un léger pli vexé au coin d'un sourcil. Mon vieux, si tu recommences un geste du genre, la suite se passera en pièces détachées... Oui, l'alcool ne réussissait pas trop à la dragonne. Une envie de rire saugrenue mêlée à de brusques élans de colère improbables lui faisaient tourner la tête bien malgré elle. Ah qu'ils étaient énervants, tous ces mâles autant qu'ils étaient... Elle qui aurait adoré refaire ces bons vieux concours de jets de flamme comme à la bonne époque, où ceux de sa race se retrouvaient parfois pour viser le plus loin possible avec fierté !« C'est peut-être cher mais parbleu, vous me démangez les jointures vous aussi ! » Bon d'accord, elle avait marmonné dans sa barbe. Certes, elle ressemblait plus à un vieux dragon rabougris qu'à une élégante donzelle en cet instant... Avec le caractère d'une enfant de dix ans qui n'aurait qu'une idée en tête : braver l'interdit par pure provocation et rire allégrement à la tête de ce protecteur de Sante Pierro, un pied sur la table et le poing levé au ciel ! Cependant il avait un bon jeu de jambes. On ne s'en prend pas aux gens qui ont un bon jeu de jambe, c'est mauvais pour la santé et pour le moral. Non, mieux valait en profiter et s'approprier l'élan de violence généré et cette colère jouissive qui montait toujours plus au sein de leur joyeuse bande d'alcooliques !« J'vais vous dire, ce que je suis, tiens. » Elle posa un doigt inquisiteur sur la surface de la table, et la tapota comme pour bien insister sur un détail ab-so-lu-ment incontournable :« Vous connaissez les lézards volants non ? Dragon, c'est un nom sensiblement plus classieux, mais au vu du lieu où nous nous trouvons, de toute façon... Vous n'avez qu'à me mettre l'étiquette de gros lézards ailés cracheur de feu, ça ira très bien. » Luz attrapa son verre et avec défiance, en avala de grandes gorgées exquises non savourées. Hé quoi, cela lui apprendrait à l'autre là, de lui donner des ordres et de la brusquer ! Elle était libre nom de nom ! Libre de s'envoyer du Sante Pierro sans se voir obligée de respecter un foutu protocole ! L'ambiance de la Taverne virant au vinaigre, la dragonne se releva à nouveau de sa chaise. Doucement, calmement, presque totalement détachée du reste comme si elle faisait ses courses, elle attrapa sa chaise, la leva au-dessus de sa tête... Et l'écrasa violemment sur la tête du premier ivrogne venu. Inutile de préciser que la salle s'était soudain transformée en un semblant de champ de bataille, sur le rythme des tambours et des autres instruments qui produisaient une prodigieuse musique entraînante... Et au milieu de tout ce désordre, les serveuses paraissaient danser, insaisissables et toujours prêtes à effectuer leurs commandes par-delà la fin du monde.« Ah oui l'Amiral, je me souviens... » Elle devait hausser la voix pour se faire entendre, esquiva un coup de poing d'un simple effacement de l'épaule. Elle attrapa le poignet de l'imprudent, le retourna d'un geste sec dans son dos, l'obligeant à s'accroupir au sol dans un grognement de douleur.« Une affaire commerciale, un bon moment qu'on a passé à discuter ensemble ! Ah, c'est vrai que ce n'est pas n'importe qui votre Asmodan ! » Elle lâcha l'homme à terre, et d'un coup de semelle l'envoya s'écraser sur le ventre.« Il reste encore un peu de Sante Pierro ? Il n'y a pas assez de boissons pour un dragon dans cette taverne, c'est fou ! »
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| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
| | Ven 1 Nov - 19:19 | | | | Petite ambiance ! Un dragon ? pardis que c’était pas courant ses bestioles là ! Les dragons.. ses être éternels, puissants qui parcourais les cieux et qui méritait le respect de tous ? Très peut pour moi ! Mais voilà qu’elle semblait bien amusé. Je crois bien qu’elle est ronde ! Le Sante Pierro démontrais ses effets une fois de plus, comme toujours la boisson prenait en son terrible piège, on croyait boire un jus de fruit, mais c’est bien l’alcool qui pénètre vos cœurs, vos âmes, votre cerveau et surtout, votre foie ! Aaaah, la caresse du vent et de l’amour n’était rien à coté ! L’alcool remplaçait si bien la joie de l’épouse, l’amitié. Le Sante Pierro avec ses goûts était le plus grand piège qu’avait créé l’humanité, comment quelques chose de si pur, de si goûteux, de si fruité pouvait il être un nectar si puissant ? si viril ? Mais voilà que notre amie dragonne avait déclencher une très jolie bagarre de taverne, bien qu’en effet ma bouteille y soit pour quelque chose. C’était une magnifique musique klezmer que ce tintamarre bruyant de gueulement et choc d’arme en tout genre. Cet Luz était en effet une très bonne camarade de table, la seule chose à redire c’est qu’apparemment elle ne tenais pas bien l’alcool pour dragon, mais il faut dire que je commençait à rosir. Et quand je rosie ce n’est pas à la légère. Mes joues ressemble à peut prêt à du piment rouge dans ce genre de moment, mais l’alcool n’avait pas encore assez atteint mon cerveau pour que j’en soit affecté au même niveau que la charmante Luz qui elle semblait bien drôlement joyeuse. Je me jetais alors vers la bouteille de Sante Pierro, y bus comme on nourris un porc. Je la faisait glissé jusqu’à la dragonne. Je lançais alors un énorme rot, suivis d’un fulgurent coup de poing dans la figure d’un marin borgne. « Tsu ! Pour sur qu’z’êtes une bin bonne partenaire de table d’moi’zelle Luz ! » Que je lui criais alors que de ma manche j’essuyais la précieuses liqueur qui coulait sur mon visage. Rah ! Cela m’avais réchauffer le ventre, j’aurais désormais pus combattre contre toute la taverne, mon épouse, madame l’alcool, avait été contente de son devoir conjugale ! Je prenais alors un pichet en fonte qui traînais sur un reste de table pour l’enfoncer dans la face d’un immense géant, le colosse reculas de quelques pas. Le nez en sang. « Passembleu… » Lâchais je alors. Je montais donc sur la table pour éviter cet brute qui me fonçais littéralement dessus. Profitant de ma hauteur pour balancer un coup de pieds dans son visage, je fut propulser par mon élan. Voilà que je tombais droit sur ma partenaire de boisson. Je m’écrasais. « Vermine ! Euh … Pantagruel ! Gargantua ! » J’hurlais ainsi des insultes a toute la taverne, toutes plus humanistes les unes que les autres. Je m’aidais des lors de la dragonne pour me renflouer. Ah ça ! Personne ne m’avais coulé, et si il fallait que je lance l’abordage sans sonner l’hallali pensez bien que je n’hésiterais pas. « Grouille de dindonneau ! Luz ! A ma gauche ! J’prend l’colosse de tribord, b’soin qu’on m’aide à déflouer le grand mat ! » Je cirais ainsi quelques demande d’aide à Luz mélangeant ordres maritimes et mes pensées qui étaient pourtant clairs : Le géant me fonce dessus, dragonne j’ai besoin de ton aide.
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| | Lun 11 Nov - 20:00 | | | | Luz se serait bien passé de toutes ces histoires de grand mât si la situation n'avait pas été des plus urgentes. Car oui, s'il y avait une chose qu'elle pouvait visualiser correctement, c'était la taille démesurée de l'être drogué aux protéines qui courrait vers eux comme un taureau enragé ! Bon sang de bonsoir, avait-on idée de créer des bestioles pareilles ? Était-ce permis par la nature ? Elle étouffa un juron entre ses dents serrées, s'envoya une bonne rasade de remontant indéterminé.« Masu', je ne comprends rien de... » Elle inter-changea brusquement leurs positions d'un mouvement d'épaule, prit appui sur le sol, poussa sur son pied gauche... Et le carrelage explosa sous la pression de son pouvoir, la propulsant instantanément au plafond. Elle vint écraser sa semelle dans la face du géant en un effroyable craquement, repartit en sens inverse par une pirouette arrière, se réceptionnant sans mal en un souple accroupi glissé. Il tangua, parut suspendu entre terre et ciel grâce à sa masse imposante qui n'était pas si facile à ébranler. Ses mains fusèrent pour recouvrir son visage qu'un nez sanguinolent rendait atrocement douloureux...« … Ce que tu dis... » Luz ne lui laissa pas une seconde de répit, et s'élança de nouveau. Elle pivota sur ses hanches en un coup de pied fouetté, des éclairs parcourant sa jambe en de somptueuses zébrures mordantes. Son pied heurta ses côtes avec violence, mais il ne tomba pas. Trop coriace, trop... Trop, trop montagne humaine en fait. Il se contenta de reculer de deux pas, son grognement étouffé par le cri guerrier d'une dragonne qui décidément, s'amusait follement.« … Bordel ! » Son pied contre ses côtes, elle bascula le buste tout en posant ses mains au sol, ses deux jambes à présent libres. Qu'elle ramena contre elle, chargea d'électricité... Et décocha d'une détente souple dans son estomac, l'envoyant valser en arrière à travers la salle. Elle se rétablit sans mal dans un léger nuage de poussière, ses cheveux emmêlés ébouriffés de mèches rebelles. Elle brandit un doigt accusateur dans la direction du pauvre ivrogne qui avait volé à l'autre bout de la pièce, emportant avec lui une tripotée de chaises et de tables...« … Et ne détruit pas mon établissement nom d'un chien mal léché ! On t'a jamais appris à ne pas tout casser sur ton passage ?! Tu sais combien ça coûte ?! » Tout affairée qu'elle était à prendre la mouche et à dévoiler son dictionnaire de jurons en toutes les langues qu'elle connaissait -ce qui en faisait une sacrée tripotée-, elle ne se préoccupa guère des autres hommes dans son dos qui n'avaient pas dit leur dernier mot... Heureusement pour elle, et malheureusement pour Masutatsu, ce dernier se trouvait entre les deux groupes, dernier rempart humain entre dragonne et ivrognes. Elle lui souhaitait bien du courage pour remédier à ça !
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| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
| | Lun 11 Nov - 21:35 | | | | J’avais été sauver du géant par Luz, c’est très bien d’avoir une dragonne a ces cotés dans ce genre de situation. Je pus en effet admirer ses culbutes contre le colosse qui fut totalement coulé, il était désormais dans un état des plus pathétiques. D’un coup de pied je fit valsé un tabouret sur lequel était présent une bouteille de vin rouge. Celle ci arrivas dans ma main, pendant que le tabouret lui allait finir sa course dans la figure d’un des garnements qui en voulait a mon bien physique et à l’intégrité de Luz. Je puis ainsi vidé un quart de cette bouteille d’un seul coup alors que je lançais un clin d’œil à Luz qui semblait dérangé par quelque chose. Peut être n’aimait elle pas le vin ? En tout cas je peut assurer que j’avais désormais atteint un certain d’alcoolémie qui faisait que je n’était plus tout à fait certain et responsable de mes actes. Je souhaitais alors me retourner, malheureusement je chutais sur une table, provoquant l’élévation d’une partie de celle ci pendant qu’une autre partie me suivais à terre. Une assiette qui se trouvait le coté élevé de la table fut par cette action envoyé dans les partis virils d’un autre forbans. Je voyais alors les trois bonhommes qui restaient debout en face de moi avec des faces de porc constipés. Croyants qu’il souhaitait danser a mes cotés, je me relevais pour me jeter sur eux. J’en attrapais un par le coup, emporté dans mon élan je chutais avec lui, alors que sa tête de trouvais désormais sous mon imposante personne je pus commencer à beugler un chant de taverne. « When on the road to sweet Athy, Hurroo Hurroo When on the road to sweet Athy, Hurroo Hurroo When on the road to sweet Athy, A stick in the hand, a drop in the eye A doleful damsel I did cry Johnny I hardly knew ya.» Le pauvre commençais a frapper le sol en étouffant pendant que ses amis essayaient de me relever pour le sauver. Ils purent enfin me renvoyé en arrière mais j’entraînais l’un deux dans une folle danse. Je le fit tourner, tournailler, envoyé en l’air, rabaissé, secouer. Le résultat artistique fut peut concluant, celui ci se vomis littéralement dessus en tombant à terre. Je me dirigeait alors vers le dernier encore à flot, hélas je glissais sur une grande flaque d’urine envoyant ainsi mon pied dans le menton du malheureux. Celui ci tombas à la renverse en se tenant la bouche de manière archaïque. Je crois qu’il cracha même une dent. Je cherchais alors deux yeux un partenaire de danse encore debout, il restait bien quelqu’un encore de totalement à flot, Luz. Je m’approchais alors d’elle en tanguant dangereusement, je voyais la baume passer devant moi par réflexe, je m’abaissais alors, je voyais une vague arrivé, je me déplaçais de coté, puis les cordes s’enroulait à mes pieds, je les envoyant l’un après l’autre en l’air, puis je sautais pour évité un cagot, je devais de nouveau me baisser pour évité la baume. Je ne voyait qu’un spectacle marin mais la scène était des plus incroyable ; c’était une véritable chorégraphie de danse que j’entamais là. On aurait crus voir un salinéen danser. Je finis mon spectacle non voulus par un grand écart non désiré, hélas on ne s’improvise pas danseur étoile. « Aaaaaah ! Bordel de merdre ! Merdre de bonbouin ! Qu’ouille que ouïe je ! Luz, je me suis brisé.. ! La coque est brisé, je coule ! » La douleur à l’entre jambe était énorme, je me relevait alors avec prudence, pour marcher doucement à petits pas vers une chaise ou je trouvais la bouteille de Sante Pierro qui avait échappé au massacre. Je bus directement au goulot une importante quantité de liquide, puis je tendais le réceptacle du liquide sacrée et alcoolisé à Luz, sur que ce genre de boisson donnait envies de vivre et d’être heureux. Même si je l’avoue mes pensées étaient moins philosophique et bien plus centré vers ce qui pouvait ressembler à un mélange de formes étranges, bref, j’étais bourré. C’est vrais la bagarre avait été drôle, d’ailleurs je ne sais pas réellement si j’avais bien mit k-o mes adversaires ou si quelqu’un m’avais sauvé la vie lors de mes péripéties. Je me mit alors à chercher Luz du regard, ou donc pouvait elle bien être ? Mon esprit était si embrumé pour que je ne la trouvasse point ?
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| | Ven 15 Nov - 22:27 | | | | « … Et c'est ainsi que, dans ma graaande clémence, le troll des neiges repartit heureux, arnaqué jusqu'au bout des orteils ! Ah mais, faut pas croire ma p'tite bonne dame, sont malins ces machins là ! C'pas parce qu'il y a de la fourrure, que tout de suite hein... Même si c'est doux la fourrure. Non pas que j'ai testé, ou quoi que ce soit, bien sûr... Mais... Tu vois ? » Le chandelier avec qui Luz discutait consciencieusement depuis dix bonnes minutes dut approuver puisque son visage se transforma. Ses sourcils froncés s'arquèrent en une mimique interloquée, et son poing vint s'écraser sur la table en un formidable élan d'animosité.« Quoi, comment ça mes histoires ne valent rien ? Tu sais ce que j'ai dû faire pour en avoir à raconter ? Et ne me regarde pas avec ces yeux là, je connais parfaitement ton petit jeu ! On ne me l'a fait pas à moi, oui Monsieur ! Je suis une grande commerciale ! » Elle frappa son torse avec une virilité parfaitement féminine, puisque ses formes ne trompaient personne. Le brouhaha ambiant de la Taverne lui parvenait avec une intermittence décousue par le spiritueux qui lui embrumait l'esprit. Il lui semblait que les lumières étaient vives, des éclats colorés parfois incompréhensibles, des formes mouvantes que ses sens de dragon avaient de plus en plus de mal à assimiler... Et, plus grave encore, sa magie intérieure commençait à avoir quelques ratés. L'habitude lui conférait une certaine maitrise inconsciente, mais les élans d'humeur venaient troubler sa silhouette d'écailles rouges passagères, et ses prunelles paraissaient ne plus vouloir choisir entre un vairon humain et un doré sombre plus reptilien... Ses iris oscillaient entre le fendu du chat et la rondeur d'une jeune fille en fleurs. Rien de plus désarmant !« Luz, je me suis brisé.. ! La coque est brisé, je coule ! » Elle tourna vers lui un air renfrogné, affalée sur sa table dans l’œil du cyclone formé par la bataille générale. Elle fit la moue, marmonna sur le ton décalé d'une petite fille de douze ans en pleine effervescence capricieuse :« Mais Masuuuu... Pourquoi tu te casses aussi facilement, comme ça ? C'est une astuce d'être humain, pour amuser la galerie féminine ? » Elle attrapa son ami le chandelier, et le brandit fièrement au-dessus de sa tête tel un phare au milieu de la guerre. Sa conscience s'étiola avec ses dernières bribes d'esprit clair.« Il n'y a qu'un remède pour ce genre de problème ! Marita, viens tout de suite voir Maman ! » Une jolie serveuse se distingua du lot, et son visage prit la couleur intéressante d'un rouge pivoine doux sur l'ivoire de sa peau. Les yeux fixés sur le sol en une charmante timidité, elle s'empressa de s'incliner devant ce qui ressemblait de plus en plus à une démone...« O... Oui Patronne ? »
« Fais ton « truc » ! Tu sais, ça ! Notre ami ici présent a grand besoin d'un remède efficace. » La pauvre serveuse prise à partie n'eut d'autre choix que d'agréer à sa demande. Elle hocha la tête et adopta une seconde couche de rougissement, levant la paume de sa main au regard de tous. Il y eut un petit éclat magique, une seconde de stupéfaction entre rêverie et réalité, et un fin voile bleuté virevolta au creux de sa paume. Crissement, jeux de lumière... Et quatre beaux glaçons apparurent.« C'est... C'est tout ce que je sais faire... » Luz bondit à son cou sans l'once d'une gêne, l'entrainant par une épaule vers un Masutatsu agonisant. Un torchon par-ci, les glaçons par-là...« Applique ceci, cela devrait te permettre de pouvoir marcher demain. N'est-elle pas merveilleuse ma petite Marita ? »
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| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
| | Sam 16 Nov - 0:10 | | | | Alors que la jeune fille plaçait ses glaçons sur mes boules de laves j’hurlais de plaisir. Que de fraîcheur sur tant de douleur. Je serrais alors les mains de la servante pour les appliquer sur ma blessure. Elle avait l’air très choqué, elle était aussi rouge que le fessier d’une p’tite prêtresse. « Aaaaah ! Par Yehadiel… Elle est merveilleuse la machin truc… Aaaaah, quel soulagement. » J’écartais alors la serveuse de ma masculinité, j’étais remis sur pied et prêt à boire de nouveau, je regardais autour de moi. Je vis les odieux personnages qui avaient osé s’en prendre à moi, je pus aussi admirer une valse incroyable qui avait lieu sous mes yeux. Le flot de couleur, de musique, de bruits diverses était un mélange d’impression diverse et variés, un mélange de couleurs, de goûts, de senteurs, de parfums, de chants, de voix, c’était l’orchestre de la vie et le flot tumultueux de l’humanité. Je regardais cela interloqué, cette taverne était une incroyable source de vie, certes j’en voyais à chaque fois que j’étais sur terre, mais c’était toujours la même chose, toujours cette beauté caché que seul un œil avertis ou bien amusé par les délices de l’alcool peut remarqué. Je regardais alors ma partenaire, elle semblait dans un état d’alcoolémie assez différent du miens, le manque d’habitude je pense. Souvent les gens fond n’importe quoi et disent des bétises, moi je suis plus attentif à certaines choses et moins à d’autre. Je regardais ainsi tout autour de moi la salle de mouvoir comme dans un balais à choral. Puis mon regard alla vers Luz, j’étais arrivé en face d’elle, je ne sais plus vraiment comment mais ce ne devait pas être très important. Je voulus lui apporter un commentaire philosophique et culturel pour la remercié de m’avoir ainsi sauver mais seul un énorme rot sortis de ma bouche pâteuse. Je prenais alors la décision de donner à Luz la bouteille de jus de pomme alcoolisé qui était à coté de moi mais hélas je lançais celle ci vers la figure de la dragonne. Je voulus me lever pour m’excuser j’arrivais juste à tomber de ma chaise. Une fois coulé à terre, je levais la main et balbutiais quelques paroles qui ressemblait certes plus à la langue natale des vaches. Mais alors qu’en essayant de me relever, de me remettre à flots, je faisait chuter la table sur mon coté gauche. Provoquant de cette façon les rires des quelques marins qui n’étaient soit pas rentré soit pas dans un état de coma éthylique. « Luz ! J’y pouir qué dénir po’tio. Luz ! J’y sais plus trop c’qui qui s’y passe par là. Et par ici aussi. » Remarquais je d’un air de scientifique qui venait de découvrir comment détruire la bêtise humaine. Je réussis alors à me remettre debout en quête de la dragonne, ma marche était soit celle d’un très bon danseur, soit d’un très bon buveur. Et tant donner que mes capacités artistique s’arrêtais à admirer les dessins sur présent dans les tavernes ou sur les navires je n’était en effet pas un danseur. Mais je me mit alors à faire quelques pas, quelques reculons, un tangage, un roulement arrière. Et me revoilà au point de départ. « Luuuuz ! C’te fois j’y crois ben qu’on n’y’est aller un p’tit trop fort sur l’bibine, qu’est c’est qu’t’est qu’t’en pense ? » Criais je, certes ainsi la masse entière avait entendus mais peut importe, il fallait que je puisse me remettre debout. Ce que j’essayai d’ailleurs de suite, ce qui fut couronné par le succès d’un mal au fessier important. J’avais oublié l’espace d’une seconde à quel point l’urine peut être glissante.
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| | Lun 18 Nov - 19:11 | | | | Hé bien, il s'en remettait vite le pirate... Était-il plus jeune que ce qu'il voulait bien laisser paraître ? Pour l'aspect vieux sage médecin sans doute ? Luz passa deux doigts réfléchis sur son menton, les yeux plissés en une attitude qui avait tout l'air de se vouloir réfléchie. Le coude négligemment posé sur l'épaule de « sa petite Marita », elle n'avait de cesse d'étudier la scène avec ces élans philosophiques qu'ont seuls les ivrognes et les intellectuels... Sa place entre les deux restait pourtant indistincte, à l'heure actuelle. Le spiritueux disputait trop sévèrement la place à son intellect d'ordinaire un minimum développé... Du moins était-ce ce qu'on pouvait attendre d'un dragon, grand animal légendaire qui n'avait pas son pareil pour les énigmes et les courses à l'homme !« Luz ! J’y pouir qué dénir po’tio. Luz ! J’y sais plus trop c’qui qui s’y passe par là. Et par ici aussi. » Luz se rectifia mentalement. Bon, d'accord, elle était encore en pleine possession de ses moyens. Comparé à... A ça... Il n'était pas difficile de faire mieux malgré son état tout de même avancé ! Elle agita sa main de droite à gauche devant son visage, tout en affichant un air parfaitement consterné.« Alors là, mon vieux, mais j'ai rien compris ! Je te promets, je fais des efforts, c'est important pour Marita, tout ça tout ça... Mais à part mon nom, c'est l'iiinsondable ! » La sainte Marita empêcha sa patronne de valser en arrière, bien malgré elle. En son for intérieur la dragonne eut la brillante présence d'esprit de se dire que peut-être, probablement, à tout hasard, en prenant en compte la circonférence de la salle multipliée par le nombre de personnes... Elle avait sans doute trop bu. Autrement dit, il était temps de cesser d'abuser de la liqueur. Et voir à nettoyer un peu tout ce barda... Non mais dans quel état ils lui avaient mis son établissement ?! Oubliant sur l'instant un Masutatsu pataugeant dans une matière fort indésirable, elle sombra dans un abime d'horreur dut au nombre d'Ailes de Bronze qui filait dans sa tête... Là était le problème lorsque l'on était capable d'évaluer le prix des choses d'un seul coup d’œil : cela marchait aussi pour les travaux à refaire ! Sans parler des réserves d'alcool, qui s'étaient mystérieusement drastiquement évaporées dans l'air renfermé de la petite taverne...« Mais ?! Patronne, qu'est-ce que vous... ?! » Fit Marita, dans un élan d'effarement considérable. Car voilà qu'à présent Luz s'était saisie d'une hache, celle-là même que le tavernier utilisait dans le but d'intimider les clients un peu trop insistants... D'un geste délié du bras, du bout de son arme, elle désigna à ses employés les pseudos cadavres qui comataient dans un coin.« Je veux que dans cinq minutes ces choses informes aient disparu du sol de MA taverne. Rangez-moi ces tables et ces chaises, et nettoyez-moi ce sol. Et que ça saute ! » Les interpellés s'exécutèrent dans un vent de panique ambiant. Puis elle s'écroula proprement et simplement sur la chaise la plus proche, visiblement abattue dans sa détresse... Aaah... Trop d'énergie dépensée d'un seule traite !
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| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
| | Dim 24 Nov - 15:49 | | | | Je regardais Luz s’agiter avec une hache donnant des ordres à tout vas. J’éclatais de rire. Je prit l’initiative d’aller à la rencontre de la dragonne pour essayer de formuler une suite de mot, qui donnerait vraisemblablement une phrase, si possible compréhensible. Alors je me mettais debout je me rendis compte que la salle tanguais de manière anormal, on se serait crus sur un bateau. Je marchais donc tant bien que mal dans le but de m’accrocher comme un bigorneau à l’épaule de la patronne, hélas celle ci venait de s’asseoir après avoir conduit un orchestre de balais et de savon avec un bâton bien coupant. Je me retrouvait pour le moment plus ou moins débout et vacillent, ma partenaire de table était assis quelques mètres plus loin et le fait qu’elle est ainsi bouger me perturbais au plus point, j’ignorais le pourquoi du comment. Alors que bien d’autres questions existentiels venaient à mon esprit je prit la ferme décision d’avancer vers Luz, cela me demander un effort surhumain. « Luz, ne … bouge .. bouge… pas … … … si … vite ! C’est compilijk… … compliqué. Faut vraille… vra… vraiment, que tu me … me … … dise, … où puis je … ééé… être. Et … pourquoi … pourquoi … vit on ? Hein ? Dit le moi toi le dragodnàhg… dragon ! » J’essayé de m’exprimer du mieux que je le pouvais, cela demandais une grande concentration, mais heureusement j’étais un habitué de ce genre d’état. Je regardais me main d’un air étrange comme ci je découvrais ses membres. « Pourquoi existent ont comme cela ? Est ce pour survivre ? Qué… qu’est ce quiqui fait c’la ? » Ce qui pouvais paraître incroyable c’est que je parlais presque mieux quand j’étais totalement bourré. Je me traînais donc jusqu’à la chaise de Luz, pour lui tomber lamentablement dessus. J’étais désormais avachis sur la dragonne. « Quéqué c’est que la vie en soit ? Hein … » Je continuais à parler et à débiter mon flot de question sur le pourquoi de l’existence même et sur le rôle des êtres vivants dans le monde. Sans me soucier le moins du monde de la personne qui pouvais bien se trouver sous mon humble moi. Je trouvais alors un pot de confiture à quelques centimètre de mon crâne que je me permit d’attraper d’un geste vif et avide pour avaler son contenue fait d’abricot comme si ma vie en dépendais, comme si jamais plus je ne pourrait en prendre. Mes yeux étaient absorbé par cette bouillis de fruit, les bruits que produisait ma bouche pour avaler rapidement et en grande quantité étaient sûrement répugnant. Mais j’avais trouver un sens à ma vie pendant quelques minutes, la confiture d’abricot. Je m’empiffrais comme un porc, je crois même que j’en mit partout sur ma colocataire de planché. J’avais hélas déjà finit de m’abreuvé du contenue de mon graal. Il fallait que je reporte mon intention sur quelque chose d’autre ou je risquais tout bêtement de retomber dans une déprime philosophique alcoolisé. « Luz, t’sais joué aux dés ? »
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| | Ven 13 Déc - 16:10 | | | | Luz leva un regard d'effroi en direction de Masutatsu. Non pas qu'il eut été impressionnant -surtout dans un état pareil qu'elle se serait grandement passé de qualifier-, mais plutôt qu'il se lançait sur un terrain tout à fait glissant pour elle... En d'autres termes, nous pourrions résumer le cri du cœur de la dragonne en cet instant par un désespérant et désespéré : Non, pas la philosophie ! On avait beau être couvert d'écailles et faire plusieurs mètres de haut, être aussi intemporel que l'arrière grand-mère d'Aile Ténébreuse, cela ne nous donnait pas d'office un attrait particulier pour ce type de science ! A fortiori lorsque l'on aimait d'autant plus l'argent et les valeurs sûres d'un bon commerce... Sans parler de l'alcool qui lui ensuquait toujours le sang et l'esprit et l'empêchait pour l'heure de produire la moindre pensée rationnelle.
Elle ne broncha pas lorsqu'il s'affala sur elle comme un sac de farine. A peine un retroussement des lèvres et un grondement modulé qui lui venait si naturellement quand les mots lui faisaient défaut. Le sens de la vie ? Inutile. Un dragon ne meurt pas, le temps n'a aucune prise sur lui. Difficile de donner un sens à quelque chose qui n'a donc ni fin ni finalité ! Quant à réfléchir à l'existence des autres... Encore aurait-il fallu qu'ils quittent le statut de proies potentielles. Luz était foncièrement pacifique pour un reptile, mais il n'en allait pas de même pour tous ceux de sa race... Voyl par exemple, avait moins d’égards pour ceux qu'il considérait comme des races inférieures ! Et là, ne parlons même pas de Zaïthan...« Le sens de la vie hein... » dit-elle dans un claquement de langue agacé. « Manger ou se faire manger probablement. Regarde, même ces pauvres abricots autrefois ronds et charnus finissent dans un estomac à l'état de bouillie compacte ! C'est à aller s'en coucher sous un tas d'or au fin fond d'une montagne pour ne plus en bouger durant quelques petits milliers d'années ! » Après l'effervescence de l'alcool, la mélancolie déprimante des fins de soirées. C'était immuable comme l'automne, venait toujours un infime moment où les pensées sombres venaient vous cueillir avec la tranquille patience de la mort ! Mais enfin, elle notait cette idée dans un coin de son esprit. Il n'y avait pas grand chose d'aussi délicieux que de sentir le poids des métaux glisser et serpenter sur les écailles, et se couler souplement de sommeil sous les masses dorées d'un trésor... ! Peut-être un jour lorsque la guerre serait finie et qu'elle jugerait avoir trop vécu...« Luz, t’sais joué aux dés ? » Elle sursauta, bondit sur ses pieds en oubliant sur l'instant que Masutatsu était justement appuyé sur elle. Elle s'écarta d'un pas réflexe sur le côté, histoire d'éviter son corps s'il venait à tomber. Puis elle revint taper consciencieusement la plat de la table de la paume de sa main, son regard acéré vissé à celui du chirurgien...« Clarifie tout de suite les choses, hé, matelot. Jeu de paris, ou juste jeu de dés ? Et puis quelles règles aussi ? » Elle n'était pas friande des jeux de hasard. Et pour cause, sa chance avait une très nette tendance à s'évaporer dès lors que de l'argent était en gage... De là avait-elle conçue une aversion et une méfiance toute naturelle envers dés, cartes et tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une grosse arnaque de l'humanité !
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| | Luz Weiss
Partie IRLCrédit avatar : Cadeau de Léandre !Double compte : AucunVitesse de réponse : Variable (Quelques heures à une semaine)
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