Jeu 8 Aoû - 17:47 | | | | Jihad el-Houari.
Sérieux, discipliné, réfléchi, prudent, responsable, honnête, fiable. Froid, calculateur, antipathique, impitoyable, égoïste, rigide, sceptique.
Information Surnom Sans. Âge : Dix-neuf ans. Nationalité : Feu Profession : Moucheur sur le « Dédain. » Camp : Jihad, à l’image du navire sur lequel il officie, a juré allégeance à Aile Ténébreuse ; dans les faits, néanmoins, il ne se considère comme relatif à aucuns camps à proprement parlé, si ce n’est celui de la piraterie. Noblesse : Techniquement, Jihad est l’héritier d’une terre en Sahawi (42). Fils aîné du chef de la tribu en place, la tradition veut qu’il soit celui qui reprenne le flambeau à la mort de son géniteur ; sa particularité raciale, cependant, et par-là même le goût de l’aventure que cela développa en lui, laisse à penser qu’il ne retournera jamais clamer le titre de ‘noblesse’ qui lui revient de droit. Croyance : Nhieling, Dieu des voyageurs. Famille : Équipage du Dédain.
| Race Éphémère.
Caractéristiques physiques Les Éphémères sont physiquement identiques aux humains, bien que leurs yeux soient dotés de couleurs beaucoup plus vives et variées. Leur caractéristique principale est leur durée de vie, très courte. Les plus vieux (et les plus prudents) peuvent vivre jusqu'à leurs trente ans, mais la plupart n'atteignent que péniblement la vingtaine. Capacités Ils sont immunisés contre les maladies et les infections, mais dépourvus de toute faculté de cicatrisation : même si le sang cesse de couler au bout de quelques minutes, leurs plaies resteront vives toute leur vie. Obligés de se faire recoudre à la moindre petite blessure pour éviter une apparence peu ragoutante, les Éphémères se traînent une mauvaise réputation, beaucoup les assimilant à des mort-vivants ou autres zombies. Ils disposent tous et sans exception du don de Perfection Naturelle. Se manifestant généralement à la petite enfance via les préférences ou les affinités de l’Éphémère, cet unique pouvoir leur octroie la maîtrise pure et instinctive d'un domaine en particulier. L'éventail est extrêmement large, allant du maniement d'une arme à la maîtrise complète d'une école de magie, et est spécifique à chaque individu. Concernant Jihad, son ‘don’ est de posséder une sorte d’œil de lynx, une visée irréprochable qui le rend absolument terrifiant une arme de jet à la main.
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Caractère Psychologiquement, Jihad est d'une nature introvertie et froide, complètement contrôlée et flegmatique, du moins pour l'apparence qu’il se donne invariablement. Semblant non émotif et austère, il rumine en réalité avec toute sa secondarité les stratégies ou les réactions qu’il crée en réponse à l'environnement. Lent mais très réfléchi, solide et équilibré, aussi sec qu’il est froid, il met toute la puissance de son caractère au service de son ambition immense et à long terme ou de son détachement des choses terrestres pour se tourner vers les valeurs spirituelles. D'une nature rêveuse, tournée vers la nostalgie du passé, vers la mère, vers la famille ; tout en instinct, tout en protection ou défense de son être vis-à-vis de l'extérieur, Jihad possède une vie intérieure riche, une imagination fertile voire même infinie, une propension à éviter tout risque inutile, à rechercher la sécurité en ne se dévoilant que lorsque la confiance est là – et Jihad est particulièrement sensible aux valeurs de l'amitié dans le sens où il se perçoit lui-même comme un maillon d'une chaîne, différent et original certes, mais dont le but n'est pas de faire grossir son ego et de s’affirmer individuellement mais de s’immerger par ses contacts amicaux et sa participation dans des projets et idéaux de toute une communauté. Comme la plupart des individus nés sous le signe de Telniss cependant, Jihad a du mal à réellement accorder cette confiance et l’affection qui s’ensuit – et il semble même exceptionnel de le voir depuis si longtemps œuvrer sur le même navire tant sa nature versatile l’a jusqu’ici toujours empêché de mettre fin à des projets qu’il avait pourtant entamé avec passion. L'intérieur de sa personnalité néanmoins, et contrairement à ce que l’on pourrait penser, est exceptionnellement charmante et douce, comme si la carapace qui s'était forgée avec tant d'épaisseur pendant son enfance avait gardé intactes la pureté et la chaleur de l'âme emprisonnée dedans ; encore faut-il savoir y accéder et c’est bien là l’exercice le plus difficile lorsque cela concerne Jihad.
Physique Jihad est originellement un nomade d’une tribu indépendante comme on en croise tant en Sahawi ; en conséquence il semble être un cliché ambulant, digne représentant de son Feu natal et dont l’accent exotique n’est pas sans rappeler ces oasis salvatrice au milieu du désert. D’une taille moyenne, se tramant quelque part entre le mètre soixante-dix et le mètre quatre-vingt, sa peau hâlée est dépourvue d’aspérités, que ce soit de grains de beauté ou même de blessures – qui n’auraient de ce fait pas pu cicatriser étant donné sa condition d’éphémère. Son style de combat à distance, cependant, ne l’a jusqu’ici jamais assez mis en danger pour qu’il goûte à la douleur d’une réelle plaie ouverte et Jihad ne connait, de ce fait, pas encore la peur relative à son absence de cicatrisation dont il a pourtant entendu Lenore se plaindre un millier de fois au bas mot. Bien qu’il ne soit pas pourvu d’une réelle pilosité puisque progéniture du désert, ses yeux sont surmontés de sourcils épais, noir comme la nuit, dont la pigmentation n’est pas sans rappeler sa courte chevelure tout aussi sombre. Fines oreilles à peine décollées, nez bourbonien, fines lèvres à peine rosées, visage allongé.. bref, Jihad n’est pas réellement un modèle de beauté ou même d’originalité si ce n’était pour ses yeux. Les éphémères sont reconnaissables grâce à leurs iris, aux couleurs supposément plus vives et plus variées ; Jihad possède un regard sombre, terriblement sombre, d’un noir complet et pourtant brillant d’un éclat qui semble le faire briller d’une obscurité absconse, reflétant toutes les possibilités d’un spectre de lumière contradictoirement dédié à cette nuance – et sans nul doute cela constitue-t-il un charme sur lequel il n’a pas réellement le contrôle.
| Capacités Armes : Jihad possède une palette d’armes à distance impressionnante : de l’arc long à l’arbalète en passant par la fronde, il semble maîtriser tout ce qui nécessite de viser sans même avoir eu besoin d’en apprendre les rudiments. C’est faux, bien entendu : Jihad a beau avoir un don inné pour les armes de jet, il s’est durement entraîné pour pousser le vice jusqu’à être irréprochable. Du reste, son arme favorite reste l’arc classique et plus particulièrement un qu’il a trafiqué lui-même de manière à rajouter un viseur au-dessus du repose-flèche, ce qui augmente davantage encore sa précision déjà effrayante d’efficacité. Pouvoirs : En contrepartie, mis à part ce don prodigué par sa race, Jihad ne possède aucuns pouvoirs. Familier : Un aigle impérial, une femelle. C’est un animal extrêmement indépendant, calme et très silencieux ; elle forme avec Jihad un tandem pour le moins curieux mais à la ressemblance frappante. Elle vole la plupart du temps au-dessus du navire et laisse très rarement une autre personne que Jihad l’approcher. Ils ne possèdent aucunes sortes de moyen de communication hors de l’ordinaire, néanmoins Jihad est capable de la comprendre lorsqu’elle glattit et en contrepartie elle répond toujours présent lorsqu’il la siffle. Artefact : Jihad ne possède aucuns artefacts. Autre : Comme la coutume le veut, tous les navires – ou presque – possèdent leur propre chat. Bien que n’ayant jamais réellement compris exactement pourquoi, Jihad respecte la tradition en se montrant relativement affectif avec celui présent sur le Dédain. Très vite la bestiole s’est attachée à lui et tout le monde semble désormais le considérer comme légitime propriétaire de ce qu’il nommera ‘Pigeon’ pour des raisons mystérieuses.
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Histoire Histoire Je suis né deux et je n’ai de cesse depuis ce jour de ne jamais, jamais laisser s’éloigner cette moitié qui fait de moi bien plus que celle dont j’ai hérité.Armé d’un fin sourire, Jihad veille du haut de sa mâture. Son aigle dessine des cercles au-dessus de sa tête, seule ombre d’un ciel sans nuage tandis que le Dédain vogue calmement sur une mer trop calme pour perturber l’ennui de l’équipage. Plus bas, Lenore, sa jumelle, s’évertue à expliquer il ne sait quelle bêtise à un mousse et, presque attendri, l’ancien nomade se surprend à laisser son esprit vagabonder vers des terres plus arides, alors qu’ils n’étaient encore que des enfants. Sa tribu était pacifiste et, de mémoire, Jihad ne se rappelait pas avoir jamais connu d’altercations de quelque nature que ce soit lorsqu’il en était encore membre. Premiers nés de ce qui était alors le chef de l’ethnie, Jihad eut le malheur d’être de sexe masculin ; en conséquence, il fut proclamé héritier légitime et connut de ce fait un privilège qui n’était pas sans être à double-tranchant. Surveillé de près, chouchouté, protégé, Jihad s’avéra pourtant être un enfant humble, calme et d’un éveil spirituel particulièrement marqué malgré son jeune âge et là où toute cette attention aurait pu l’en rendre dépendant, il se referma au contraire sur lui-même, méprisant cette surprotection qu’il n’avait jamais demandé à connaître. Là on sa sœur pouvait sortir courir dans le désert, monter des chameaux et jouer avec les enfants de leur âge, il était sous surveillance rapprochée et ne devait sous aucuns prétextes s’éloigner de l’ombre de leur habitation ; frustré au possible, il n’essaya cependant jamais de désobéir mais se mit à rêver de libertés, rêves qui s’intensifièrent avec le temps pour devenir une véritable obsession alors qu’il atteignait la pré-adolescence. Il aimait sa famille et son clan tout entier et ne voulait en rien les faire souffrir : il avait simplement décidé d’être le seul maître de sa destinée et se mit à confier ses plans d’évasion à sa sœur durant la nuit, seul moment où il pouvait s’exprimer librement avec elle. L’occasion fut trouvée à l’aube de leurs treize ans alors qu’un navire marchand baignait dans le port situé sur leurs terres. La pression sur ses épaules s’étant quelque peu relâchée en grande partie grâce à son comportement docile, Lénore et lui s’enfuirent de nuit, main dans la main et pressés de découvrir le Monde qui s’offrirait incontestablement à eux. Ils étaient encore jeunes et immatures pour réellement réaliser ce que tout cela sous-entendait mais n’avaient peur de rien et étaient prêts à affronter les épreuves qu’ils allaient incontestablement devoir croiser. Cachés dans la cale du bateau, ils prirent la mer clandestinement, l’un contre l’autre, aveugles à la peine qu’ils laissaient derrière eux et l’esprit rempli d’images illusoires. Ils ne restèrent pas bien longtemps sur ce navire : outre le fait que le capitaine avait pris la décision de les larguer, celui-ci se fit aborder par un pavillon noir quelques semaines plus tard. Tout ne se déroula pas exactement comme ils auraient pu le songer : si deux gamins pouvaient s’avérer être inutiles aux premiers abords, Lénore et Jihad surent rapidement se montrer indispensables à moindre échelle. Le capitaine se montra particulièrement attaché à Lénore, jeune fille pleine d’énergie à la répartie adorable ; Jihad ne la jalousa en rien et fut, quant à lui, enseigné aux arts de la guerre. Il avait déjà tiré à l’arc et se révélait être extrêmement doué pour cela, aussi put-il sans mal s’intégrer parmi les moucheurs en charge sur le navire. Il savait être un éphémère et, à ce titre, savourait chacune des minutes de sa vie, ne rechignant jamais à la tâche et se plaisant même à effectuer jusqu’aux plus basses besognes. Cette intégration exemplaire des jumeaux leur permit de vivre quelques années paisibles sur les flots, s’arrêtant dans certains ports et leur permettant de découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles coutumes. Ils connurent des escarmouches mais aucunes défaites jusqu’à ce que leur route croise celle du Dédain. Un vaisseau pirate imposant, exemplaire d’intimidation, suintant la fierté et – cela, Jihad ne le remarqua pas que rétrospectivement – la liberté. Il ne connaissait pas encore la devise de cet équipage mais déjà il se plut à imaginer ce navire comme le plus grandiose qu’il ait jamais vu. La bataille fut courte, et d’une saveur amère pour le bateau sur lequel vivait alors les jumeaux. Le nomade pensa qu’ils allaient mourir ici, loin de leur terre natale et encore assoiffés de découverte, mais il en fut autrement : le capitaine du Dédain, un certain Asmodan, leur laissa la vie sauve à la condition qu’ils s’en prouvent méritants. Cela va sans dire qu’ils le firent : Lénore connut même une certaine promotion, s’avérant épanouie dans une discipline qu’elle n’avait jusqu’alors jamais eu l’occasion d’expérimenter. Jihad resta moucheur et en fut même un meilleur, s’attachant pour la première fois à cette embarcation comme il ne l’avait jusqu’ici jamais fait. Pour la première fois de sa vie, en dehors de sa sœur jumelle, il se sentit comme responsable de quelque chose, bénit d’une situation qu’il ne voulait plus quitter malgré sa versatilité presque légendaire. Réprimant un soupir, Jihad détourna son regard de la scène pour mieux fixer l’horizon de ses yeux sombres, observant sans trop le voir un avenir qui s’avérait de plus en plus trouble. Il se savait vieux, désormais. Et il lui restait encore tant à accomplir. Mais ce n’était pas tellement grave, songea-t-il alors qu’il entendait le Quartier-Maître appeler son prénom. Il se sentait tout à fait à sa place et il ne pouvait probablement pas rêver mieux. - Citation :
- Raconte ta rencontre avec ton familier, et la manière dont tu as su obtenir sa confiance.
Dans la réalité
Âge : 23 ans. Avez-vous déjà fréquenté d'autres forums, si oui lesquels ? Oui, beaucoup dont la plupart sont morts. Vos passions : Faire des DCs. Votre avis sur le forum? Best forum EUW. Comment avez vous connu le forum? Site de référencement. Phrase fétiche : #baylife Crédit avatar : Gunnmgally.
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| | Jihad el-Houari
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