C’était une journée magnifique, le soleil dardait de ses doux rayon la verdoyante ville de Feu, l’eau était à une température idéale. Tous le monde était dehors à profiter de ce temps.
*Noir... Sang… Choc…*
« RELÈVE TOI ATLAS !!! Remet toi sur tes jambes clébard !
Qu’est-ce qu’il pouvait détester ce surnom.
-C’est pas parce que la lune est pleine ce soir que tu dois dormir, c’est un entrainement ici, pas une animalerie !
*ta gueule, arrête de m’esquinter les esgourdes*
-je fais de mon mieux Maître Aarlingas. Dis distraitement Atlas en se relevant.
-eh bien ton mieux est pitoyable ! répondis sèchement le vieil entraineur.
Il avait beau mesurer 1m95 pour 100 kg, Atlas était toujours surpassé à la faux de combat par son maître. Celui-ci maniait la faux avec une grâce et une dextérité qu’Atlas n’arrivait pas à atteindre.
–Atlas, mon petit (ça aussi il détestait) je suis dur mais je te rappel que…
-Manier la faux de guerre est un art demandant concentration et application en permanence .La maxime de son maître était gravé dans sa tête depuis de longue années et il savait que son maître ne lui pardonnerait pas de l’oublier.
–Exactement ! On va travailler tes techniques, nous reverront les enchainements plus tard. Tu vas me faire la technique de l’emporte-pièce sur ce mannequin.
L’emporte-pièce était le nom barbare de la décapitation par coup de pied. Elle consistait en une technique peu utilisé en combat mais plutôt en infiltration. Le but était de placer rapidement par devant ou par derrière sa faux au niveau du cou de son adversaire et de donner un violent coup de pied, ce qui a pour résultat de désolidariser la tête du tronc. La plupart des techniques de faux avaient des noms très terre à terre car les maîtres de faux avaient perdus espoir de faire passer cette arme comme une arme noble.
Atlas se plaça donc derrière son adversaire et à la vitesse de l’éclair glissa sa faux au niveau de la trachée du mannequin et asséna et coup de pied au mannequin dont la tête partis a plusieurs mètres de hauteurs avant de retomber avec un bruit de paille écrasée. Le seul coup de pied aurait suffit à briser la colonne vertébrale d’un humain normal. Technique parfaite. Aarlingas regarda son élève, satisfait.
–Bien, maintenant, la variante de combat contre 3 adversaires
*et me**e, encore de la danse*
Concentré, Atlas repris sa faux en main, prêt à faire virevolter la main gauche basse autour de la hampe, la main haute droite tenant fermement la poignée. Il regarda un autre groupe de mannequin, regroupé à 3.
Il s’élança, faux collé à la hanche droite, raclant le sol. Au moment de heurter le premier adversaire, Atlas se décala sur sa droite et commença le mouvement. La faux s’enroula autour du premier adversaire et le décapita. *Un*. Il ramena sa faux en la faisant tourner dans un mouvement fluide autour de l’axe de sa propre tête et décapita le second adversaire par un coup descendant bras tendu. *Deux* La fin de la hampe lui arrivait a l’épaule et il lâcha la main gauche basse pour faire passer la hampe au dessus de son bras droit. Il rattrapa la hampe par-dessous et fit passer la faux sous son bras droit pour la relever, lame vers le ciel à travers le corps entier de son troisième adversaire. *trois*. Terminé.
–Excellent Atlas. Tu vois quand tu veux ! Bon l’entrainement est terminé, va vite t’enfermer, j’ai pas envie de te voir ce soir. Aarlingas souris et le laissa partir.
Atlas alla vite s’enfermer dans sa chambre. Il avait beau pouvoir contrôler ses transformations et ses esprits en loup-garou, les nuits de pleine lune, l’attrait était trop fort et il ce transformait alors en une bête assoiffée de sang.
*Nuit…Silence…Lune…Rouge ?...Faim…Bruit ?*
La nuit était tombée depuis cinq bonnes heures. A travers un voile de conscience, Atlas percevait le monde qui l’entourait, il était lui-même mais en loup-garou de pleine lune, esprit débilisé par une soif de carnage. Cette lune était bizarre, rouge comme le sang mais aussi brillante qu’une lame d’argent. Le loup-garou ressentait ses effets, il avait une impression d’oppression, de malaise mais il se sentait en même temps très puissant, bien plus que d’habitude. C’était les effets de cette lune, l’argent de la faiblesse, le rouge du pouvoir. Atlas avait enlevé tous ses vêtements, même son amulette de bonté retenant son immense folie, de peur de la perdre. Il vit grâce à sa nyctalopie une forme sombre se glisser dans sa pièce de repos où trônait sa cage en argent à coté du lit où il dormait habituellement. L’assassin pensait trouver sa cible dans son lit, endormi, lui trancher la gorge rapidement et encaisser les 300 pièces d’or promise. Facile. Il s’approcha du lit, passant a coté de la cage, sans remarquer l’immense forme assoupie. Il tira violemment les couvertures et trouva un lit vide.
–merde ! murmura t’il fermement.
*Pas bon… méchant…tuer* Il se sentait bien en danger, mais cette fois réellement, pas à cause de la lune. Il déplia très lentement son corps.
–Grrrrrrrrr…
Très lentement l’assassin se tourna vers l’origine du bruit. Un feu vert… non deux. Il eut à peine le temps d’écarquiller les yeux. Deux pattes l’attrapèrent à travers les barreaux d’argent et lui écrasèrent la tête dessus. Ouvrant la gueule, Atlas mit la tête de l’assassin sonné dedans. CRAC ! Le corps retomba, sans vie ni tête, au pied de la cage.
*Put**n, mal dormi moi, la tête dans l’fion. Mangerais bien un bout moi… un homme…avec du jus de myrtille. Merde, mon amulette sinon je bouffe quelqu’un*
Atlas ouvra un œil et trouva Gabriel, le chef de la garde, en train de le regarder bizarrement.
–Mais qu’est-ce que t’as foutu toi ?!
-Moi ?
-Non, lui.
Gabriel observais un corps décapité, la tête broyé, baignant dans son sang.
–Et d’ailleurs toi aussi Atlas, qu’est-ce que t’as foutu ?! Ce mec est pas un voleur à en juger par son équipement. Je pencherais plutôt pour un assassin. Le con quand même, venir un soir de pleine lune… avec toi. Pas bien renseigné le mange-vie.
Gabriel lui tendis ses habits et son amulette. Atlas enfila rapidement la tenue légère et posa son amulette a coté de lui, sans l’enfiler.
–Atlas. Repris Gabriel. Je dois te dire quelque chose… cet assassin… t’étais pas sa seul cible apparemment. On à retrouvé Vargas et Aarlingas mort, égorgés… j’suis désolé. Quand je les aient vus, je suis tout de suite venu te voir et là, ben, voila quoi. Je sais que c’étaient comme des pères pour… SLARCK …toi ?
Le couteau d’Atlas était enfoncé jusqu'à la garde dans le ventre de Gabriel. Celui-ci regarda Atlas, incrédule, et s’effondra.
– Ouh non non non ! Méchant Gabriel ! M’annoncer ça de bon matin ?! MAUVAIS !!! Non non non non non ! Pas bien du tout, vilain Gabi ! Mmmh… l’amulette, pas sur moi ! Hihihi ! Couillon va ! J’suis dingue, follement dingue même ! Ahah jeux de mot ! Vargas, mort… AAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!! Non non non, pas possible, pas toi. PAPA !!! Il hurla son dernier mot et s’évanouis.
Atlas avaient les yeux grands ouverts, la pupille dilatée, le sourire extatique. Sans l’amulette, il était redevenait fou. Un garde passa la tête par la porte et hurla à la garde.
*Humide… froid…fais chier*
Atlas se redressa brusquement sur sa couchette et porta instinctivement sa main à son cou. L’amulette ! Elle était à sa place, fermement attaché autour de son cou. Atlas tourna la tête et vit qu’il était dans une cellule. Elle était petite, sans fenêtres, avec pour seul lit une banquette de bois. Un cachot du château. Atlas connaissait bien cet endroit pour y avoir pratiqué la torture mais là il semblait du mauvais coté des instruments cette fois.
Atlas entendit du bruit venant des escaliers menant aux cachots. Le jeune roi se présenta devant la cellule. Il était vêtu fastement. Un manteau d’hermine, des gants de soie, une tunique bordeaux, des bas en soie. Il puait la richesse à quatre lieue
–Alors comme ça, tu massacre MES hommes ? Il regardait Atlas avec dédain, le nez légèrement relevé, comme pour le dominer un peu plus. Atlas se leva, dépliant son mètre quatre-vingt-quinze. Il dominait le roi d’une tête et demie. Il le regarda dans les yeux et prononça lentement :
–Gabriel était mon ami, je l’ai tué par folie. Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi. Pour infos, l’autre n’était pas un de tes hommes, c’était un assassin.
-Hum ^^. C’est bien ce que je dis, tu as tué MES hommes, idiot de petit chien.
-Vous les avez faits assassinés ? Il regarda le roi avec un regard d’abord incrédule puis son attitude changea, il inspira longuement en serrant les dents. Sa rage était totale, il était prêt a le massacrer, le tuer, le faire souffrir. C’eut été son plus grand plaisir.
–Et bien tu es long a la détente médor, bien sur que je les ais fait assassinés. Ils conspiraient contre moi. Ils ne voyaient pas que j’œuvrais pour leurs biens. Alors ils l’ont payé de leurs vies. Et toi aussi tu mourras, mais pour l’instant, je dois faire enterrer ces deux « maîtres » dans une heure. Je n’aurais qu’à dire que c’est toi dans un accès de colère qui les a tués. Tu n’es pas connu pour ton sang-froid mon petit toutou.
Le roi se retourna et s’en alla, laissant seul Atlas croupir dans les geôles. Il se sentait mal. Il perdait pour la première fois un être cher. Il pleura longtemps, se recroquevillant sur lui-même en position fœtal. Vargas lui avait même offert son nom. Anerko. Il était son fils et il comptait bien se venger. Son père adoptif avait tous donné pour lui. Il le revoyait, essayant de lui enseigner la magie, tenter de l’intéresser a la botanique. Cet homme lui avait tous passé, se refusant à lui faire du mal, le défendant auprès du seigneur pour ses crises, le protégeant de la vindicte populaire. Il avait vécu secrètement et bien, ceci grâce au mage. Atlas passa la journée à méditer et à pleurer.
Le soir venant, Atlas se redressa, calme, déterminé. Il sentait palper en lui une force insoupçonnée. La lune ! Elle était puissante, tellement qu’Atlas pouvait sentir son pouvoir en début de soirée alors que le soleil regardait encore fièrement la terre de Feu. Ses yeux brillaient d’une lueur verte inquiétante, tels les yeux d’un loup en pleine nuit. Atlas se leva et se dirigea vers la porte. Il toqua dessus et apprécia le son. Porte de chêne, gonds en acier encastré dans un mur de pierre. Solide. Très solide. Atlas recula jusqu’au fond de son cachot et s’élança. Son épaule vint heurter le battant de la porte avec une telle force qu’il arracha les gonds du mur. Son épaule produisit un craquement, ses os avaient été disloqués sous la force de l’impact. La porte alla s’écraser de l’autre coté du couloir. Atlas sentait la puissance rouge l’envelopper, masquant la douleur de sa blessure. Il sentait déjà son os se reconstruire, pour redevenir identique a l’ancien. Un garde sortit de l’angle du couloir et se précipita sur l’évadé, épée pointée en avant. Atlas pivota sur lui-même en prenant la main du garde et éclata la tête de l’infortuné sur une porte de cellule. Il récupéra l’épée, la regarda puis finalement la lâcha. Il continua le long du couloir où un autre garde arrivait. Atlas l’attrapa en pleine course par la gorge, lui faisant quitter le sol pour l’y écraser violemment, rompant ses cervicales. Il remonta des geôles en tuant quatre autres gardes. Croisant une fenêtre, il regarde la nuit. La ville se calmait, ses artères se vidaient des badauds, bientôt remplacé par les fêtards, les champs voyaient leur travailleurs partir. Tous le monde rentré chez soit pendant que la lune sortait des montagnes a l’horizon. Elle était insignifiante dans son premier croissant mais elle arborait la même teinte rouge que le soir d’avant. Atlas sentait couler de l’énergie pure dans ses veines, il sentait ses muscles tendus, ses poils se hérisser, son cœur battre à tous rompre. Il se sentait fort, vivant et il se sentait surtout déborder de colère. Il le tuerait, lui et tous les autres car plus rien n’avait d’importance. Il détacha soigneusement son amulette et la glissa dans la poche de sa veste.
Atlas remonta du quartier Ouest où ce trouvait la prison pour se diriger vers les quartiers Est, vers la salle du roi. Il massacra sans état d'âme toutes les personnes qu’il croisa, soldats, serviteurs, nourrisses, nobles. Tous ceux qui le croisèrent moururent. L’alerte avait été donnée. Le château raisonnait des cris des malheureuses victimes et des cors d’alerte. Atlas se dirigeait vers sa chambre. Arrivé devant sa porte il l’ouvrit d’un coup de pied, faisant sauter le loqué en acier. Il se vêtit de son équipement de combat, spécialement fabriqué à sa demande. Elle avait été étudiée pour lui permettre de se battre et d’être protégé tous en lui permettant de rester agile et de pouvoir se transformer dedans. Le pantalon était renforcé au genou d’un tissu épais, son gilet était de cuir posé sur une cote de maille très fine. Dessous il portait une chemise de tissu renforcé au coude. Il mit ses protection d’avant bras, de solide plaque d’acier permettant de résister a toute les armes. Il enfila ses gants, renforcé eux aussi d’acier aux phalanges. Il prit sa faux, mit son poignard dans son fourreau. Il était près à tuer.
Atlas continua sa macabre remontée et arriva devant les portes de la salle du trône. Cinq hommes de la garde personnelle du roi veillaient. Ils virent arriver un homme équipé comme un guerrier, trainant une lourde faux ornementée qui raclait le sol en produisant un crissement lugubre. Il été immense, musclé et apparemment très énervé. On leur avait signalé qu’un homme s’était échappé des geôles et massacré tous le monde. La confusion était impossible.
–Hé toi ! Arrête-toi immédiatement ! Bouge plus ou tes mort ! On est cinq alors fait pas le malin. Atlas s’arrêta, raffermissant sa prise sur sa faux.
-Ok maintenant dépose doucement ton… arme. Atlas déposa lentement sa faux à terre et défie le fourreau de son couteau.
–Maintenant avance un peu. Il commença à marcher doucement vers le petit groupe d’un pas calme et déterminé. Arrivé à cinq mètres d’eux, le garde lui intima l’ordre de s’arrêter mais il continua.
–arrête-toi ou je te tue ! Répéta t’il.
-Essaye petit dhomme, essaye donc que je te montre qui je suis réellement ! [/color] Le garde prépara son mouvement, levant son épée, il l’abattis sur Atlas mais celui-ci avait déjà réagis. Il s’était baissé et s’était coulé sur la gauche du garde. Il lui projeta un coup de poing dans le foie, lui faisant éclater l’organe. Il faucha les jambes du garde suivant et lui brisa la trachée en lui tombant dessus avec le coude. Un garde voulu lui planter son épée alors qu’il était encore au sol mais Atlas roula sur le coté et se releva en évitant l’acier qui vint ricocher contre le dallage de marbre mais un garde avait déjà réagis et avait attaqué d’estoc. Atlas reçut la lame en plein ventre et recula en tombant à genou sous la douleur. Il sentait le gout du sang dans sa bouche, son ventre le brulait. Il se releva péniblement en tenant toujours l’épée par la lame. Il la retira doucement de son ventre, produisant un bruit de viscère. Atlas sortis totalement la lame de son ventre et la contemplât. Elle était rouge de sang, le siens. D’un vif mouvement il utilisa la garde de l’arme comme un marteau et défonça la boite crânienne du garde. Le corps tomba, l’épée dans la tête. Les grades effarés regardèrent la blessure d’Atlas arrêter de saigner et se refermer. Ils se ressaisirent et l’attaquèrent ensemble. Atlas laissa passer l’attaque du premier garde et tourna sur lui-même pour envoyer son coude dans la figure. L’homme fit un salto et réatterri sur le ventre. Le deuxième garde évita le coup de pied d’Atlas et voulut le couper en deux par un mouvement d’arme latéral mais la cotte de maille arrêta le coup. Atlas se tourna vers le garde, l’attrapa par le col et l’étendit d’un coup de tête en plein nez. Il repartit ensuite rechercher son équipement.
Dans la salle du trône, c’était l’effervescence. Les conseillés parait de stratégies de défense, les gardes se tenaient prêt, les serviteurs couraient dans tous les sens pour satisfaire à toute les demandes et ont trouvé par ci par là un noble qui pleurait en disant qu’il était trop jeune pour mourir s’il ne s’était pas évanouis de peur. Le jeune seigneur regardait la fourmilière en activité, ruminant de sombres pensées.
–Mais je vous dis que nous ne risquons rien. L’entrée est défendue par cinq gardes d’élite, il est pas prêt de passer ce mec. C’est pas démons quand même .
Le nouveau chef de la garde, Elingston Martebourg, remplaçant de feu Gabriel tentait de rassurer les nobles et il avait fort à faire.
–Martebourg ! Viens ici ! Le roi hélât son chef de garde.
–Oui monseigneur ?
-Approche toi, je ne veux pas que les autres t’entendent.
-Qu’y a-t-il ?
-Et bien à vrai dire… le prisonnier… et bien ce n’est pas réellement un humain… enfin si mais pas que.
-J’ai peur de ne pas comprendre.
-Mon père l’avait à son service, c’est un assassin un peu spécial.
-Un assassin ?! Diantre ! Et qu’a-t-il de spécial le bougre ?
-Et bien c’est un loup-garou.
-COMMENT ?!
-enfin pas réellement, c’est un hybride entre un lycan et un loup-garou. Il est extrêmement dangereux comme tu peux t’en douter alors renforce la garde a la porte.
A peine avait-il fini sa phrase qu’on toqua a la porte. Un serviteur alla voir et demanda qui c’était. Personne ne répondit. La garde se massa près de la porte au cas où. Ils attendirent quelque instant mais rien ne bougeais. Soudain la lourde porte de chêne fut ébranlée par un violent choc. Les gardes reculèrent d’un pas. Un deuxième choc fit craquer la peine. Les gardes hurlés désormais des ordres, ils se massèrent contre la porte pour opposer une résistance aux chocs. Le chef de garde regardait la porte et tira son épée. C’est lui, c’était forcement lui. On entendit un long hurlement, comme celui d’un loup hurlant à la lune et la porte céda. Elle s’ouvrit violemment, projetant les gardes contre les murs. Une bête immense de plus de deux mètres de haut entra dans la salle en courant. Elle ressemblait à un loup par l’apparence mais à un humain par la forme. Un loup-garou.
–ALERTE !!! Martebourg avait vite réagis. Levant l’épée en signe de ralliement, il chargea le monstre. Courageux mais inutile. La créature le balaya d’un revers de bras en pleine course. Sa cage thoracique émit un craquement et il retomba sur le sol, mort. Le loup-garou courus vers le roi mais celui-ci avait tiré l’épée. Atlas la reçu dans l’épaule mais percuta le trône où siégeait le roi. Il se retrouva par terre, désarmé et seul, tous les gardes étant hors d’état de nuire et les serviteurs et nobles collé aux murs, terrorisé par la créature.
Atlas se remit sur deux pattes et sous lupine retira violemment l’épée de son épaule. Il la prit à deux mains et la tordit pour ensuite l’envoyer au loin. Il s’arqua en arrière, faisant craquer sa colonne vertébrale. Il écarta les bras et hurla, se retransformant en humains. Désormais nue au milieu de l’assemblée terrorisé, il se dirigea vers le seigneur.
–Tu m’as tout prit vermine. MON entraineur. MON père. MA vie. Trois choses. A mon tour maintenant de te prendre trois chose. TON château. TON pouvoir. TA vie. Il asséna un violent coup de poing au roi à terre qui envoya sa tête cogner la pierre froide. Atlas tourna le dos et partis vers la porte, plein de rage. Il tira son poignard du tas de vêtement qu’il avait laissé à coté de la porte et regarda le roi, pitoyable dans sa déchéance, que ses serviteurs essayés de remettre debout.
–Tu as déshonoré ton père pourceau ! Tu as assassiné les mauvaises personnes ! Tu vas payer par ta vie !
-Arrête Atlas ! Je peux tout arranger ! Tu peux revenir à mon service, je peux te rendre riche ! Il rampait sur le dos, essayant de s’éloigner de l’homme en colère.
–Te servir ?! Toi ! Atlas était désormais à un mètre du roi. Il se baissa pour le regarder dans les yeux. Je veux juste te tuer. Tu vois, je suis un homme simple, c’est pas très compliqué. Atlas se releva et d’un coup de pied brisa la jambe du roi. Ce dernier hurla de douleur en tenant sa jambe qui prenait désormais un angle improbable. Atlas l’attrapa par le col et le remis sur pied. Le seigneur vacilla mais Atlas le retins, le tenant fermement par le col de sa chemise hors de prix. Il lui parla a l’oreille, lui susurrant ses dernières paroles.
–Pour une fois que je sais qui je tue et pourquoi, je me dis que ta proposition d’emploie est peut-être intéressante…
Le roi regarda l’homme avec une lueur d’espoir dans les yeux. Atlas recula son visage de celui du seigneur et le regarda avec un grand sourire puis avec un rictus de colère déformant son visage planta son poignard dans le ventre de roi. Celui-ci regarda Atlas, les yeux grand ouvert de détresse et tomba à genoux. Il contempla son ventre dont les différends organes s’échappaient puis releva la tête vers Atlas. Anerko regarda l’homme et prononça sentencieusement :
–Puisse Nayris faire pourrir ta dépouille pour l’éternité. Il posa son pied sur la poitrine du roi et le poussa de toutes ses forces. Le corps inanimé du jeune seigneur tomba sur le dos. Il était mort. Il s’était vengé. Maintenant il allait détruire ce lieu qui lui avait tous pris. Il se dresserait sur ses cendres puis partirais à la recherche d’une nouvelle vie.
FIN