Bonjour à tous !
Je suis le membre en question
Pour l'histoire de mon personnage, j'ai en effet eu besoin de demander des précisions sur Zelphos. On ne sait pas grand chose du monde des démons, mais j'ai quand même commencé à écrire l'histoire de mon personnage. Celle-ci est obligatoirement liée à un conflit sanglant. J'ai donc crée de toute pièce des lieux, des personnages et une bataille. Il s'agit de la description subjective par mon personnage d'un endroit précis de Zelphos, si ma vision ne vous convient pas, vous êtes libres de créer des endroits différents dans ce vaste monde qu'est le monde des démons
Bataille de NurgaNous sommes à Zelphos, monde peuplé de démons de toutes sortes et de créatures toutes plus répugnante les unes que les autres. La période correspondant à votre an 72 est l'année qui m'a vu naître. Avant de vous raconter ça, vous devez d'abord bien saisir la nature de Zelphos, ainsi vous comprendrez pourquoi je me complais dans la violence et le carnage; je ne connais que ça. L'univers des démons a beau être lié au vôtre, il n'en est pas moins très différent. Il n'y a pas de prairies verdoyantes peuplées de papillons et parcourues par de doux courant d'airs en Zelphos, nous avons à la place, de grandes étendues de terre arides et étouffantes; il n'y a pas non plus de jolies rivières ou de grands lacs aux reflets bleutés, mais plutôt des cours d'eau boueux, dans lesquels s'écoulent continuellement le sang des cadavres jetés à l'eau pour qu'ils n'encombrent pas les chemins. Notre ciel est constamment cachés par des nuages noirs menaçants qui oppressent la terre comme s'ils souhaitaient petit à petit l'étouffer, et faire disparaître toute trace de vie. La nature est un danger constant; qu'il s'agisse de la faune, de la rare flore, ou encore de la météo qui fait s'abattre régulièrement de violents orages, dont les terribles éclairs rouges viennent lécher les façades des maisons tel de monstrueux serpents et se repaître de leurs habitants. Quant aux peuple de cet enfer, il est à peu près aussi dangereux que son environnement. Pour survivre dans un tel déferlement de violence, il faut être capable d'encaisser les assauts incessants de la nature et de la faire plier par la force. Il existe quelques endroits encore délaissés par l'horreur comme celui d'où je viens, mais la plupart seront tôt ou tard dévasté par la dégénérescence qui se propage.
Il existe, au milieu de la grande chaîne de montagne d'Irungar une vaste étendue de terre épargnée par les cataclysmes. Au milieu de ce lieu miraculé se situe l'une des grandes capitales de Zelphos, Nurga.
Nurga est entourée par une forêt d'arbres morts dans laquelle vivent des animaux peu agressifs et dont la chair est la nourriture principale des habitants de la cité. Ce lieu abritait avant ma naissance l'un des derniers endroits vraiment paisibles de Zelphos, le vallée aux zephiranth. Les zephiranth sont des fleurs existant seulement chez nous. Leurs propriétés sont étonnantes, elles sont capables d'accélérer la régénération des cellule et leurs applications sont assez nombreuses, mais principalement médicales. Autant dire donc que le contrôle de la cité de Nurga et de ses environs était un avantage stratégique indéniable de par la protection des montagnes, et surtout la garantie d'une vie plus stable et sereine pour ses habitants. En cette période, le souverain de la région était un dénommé Kryos; un démon comme il en existait peu. D'une sagesse exemplaire, Kryos était apprécié par la plupart de ses sujets puisqu'il prônait un discours assez inhabituel mettant en avant l'égalité et non le rapport de force entre démons. Ainsi la loi de la jungle qui s'appliquait à l'extérieur de Nurga ne s'appliquait pas à ses citoyens. Seul le roi était considéré comme un être supérieur, et lui seul possédait le pouvoir de décision. La cité était prospère et la vie s'y déroulait sans accrocs. Attention cependant à ne pas mal interpréter. Ce qu'ici je qualifie de prospère est loin de vos grandes capitales gavées de richesses et d'une répugnante opulences; Nurga était simplement moins sujette aux jeux de pouvoirs, à la haine et à la violence habituels de Zelphos.
Mais, la cité avait malheureusement sous-estimé son propre univers. La corruption de Zelphos progressait et avait fini par l'atteindre. En effet, la convoitise des autres démons s'était peu à peu portée sur les montagnes d'Irungar et sur leur trésor caché. Kryos reçu la visite de nombreux chefs de guerres souhaitant l'intimider. La plupart repartaient la queue entre les jambes devant la détermination et le charisme du souverain. Ceux-ci avaient trop peur de s'écraser contre les murailles de Nurga et ne s'y essayèrent jamais. Le sage et indomptable monarque pris rapidement son confort pour acquis et la défense de sa cité passa au second plan. La nourriture fut consommée en trop grande quantité, sans aucune prudence et les richesses dépensées abondamment en artifices et en bagatelles de toutes sortes. La prudence et la modération disparurent rapidement; les murailles n'étaient plus protégées car les démons chargés de la garder n'étaient plus à leur poste. On ne se préoccupait plus de la sécurité puisque jamais personne n'avait eu le courage d'attaquer. C'était sans compter sur le terrible Baalzephon, démon reconnaissable à sa forme démoniaque ressemblant presque à un lycan. A l'inverse de ses semblables Baalzephon ne dévêtait jamais cette forme. Personne ne l'avais jamais vu sous son apparence humaine. La légende dit que ses nombreux massacres ont détruit à jamais cette dernière; foutaise, la preuve en est que je possède toujours la mienne. La plus grande force de ce démon était sa capacité à canaliser la rage de ses milliers de soldats et à la libérer quand il le souhaitait. Ainsi il gardait le contrôle de ses guerriers en dehors du combat, et les déchaînait sur le champ de bataille. Baalzephon avait simplement attendu que Nurga soit dans cet état pour frapper. Et par une nuit glaciale, il libéra toute sa puissance sur Kryos et ses sujets. Le premier assaut surpris les habitants. Les démons de Baalzephon saccageaient tous sur leur passage. Les habitations à l'extérieur de la muraille furent brûlée et les démons sans défense décapités. Les portes de la ville étaient closes. Afin de déclencher un vent de panique, un mage maîtrisant la télékinésie éjecta les têtes coupés au dessus des murs. L'effet ne fut pas celui escompté. Les visages déformés par la peur et la douleur n'effrayèrent pas les habitants de Nurga; au contraire, la colère les galvanisa et leur donna la force de se relever. La défense se réorganisa tant bien que mal. Tous les démons capables de se battre furent équipés à toute vitesse et Kryos sortit de son château prêt à en découdre. Je ne sais pas ce qu'il dit alors à son armée, mais ce dut être quelque chose de sensationnel. L'armée de Nurga était à nouveau en place, et les archers et mages se préparaient du haut des murailles. Au signal de Kryos, ce fut une véritable pluie de feu qui déferla sur Baalzephon et sa milice. Habitué aux combats, les démons ne paniquèrent pas. Ils tombaient par centaines mais les rangs restaient serrés, les boucliers aussi bien magique que d'aciers étaient levés. Lorsque la vague de projectile s'épuisa, l'armée d'envahisseurs avança un bélier. L'engin crachait le feu de l'enfer et frappait à un rythme régulier les portes de la ville. Bientôt elle cédèrent. Un véritable raz-de-marée de soldats déferla dans les rues. Le bruit était assourdissant, les cliquetis des épées entrant en collision, les flèches déchirant l'air et le souffle des explosions formaient un véritable vacarme. La violence du combat était telle que les démons ne savaient même plus où ils frappaient. Les deux armées étaient désorientées mais continuaient leur lutte sauvage. Baalzephon n'étant plus certain de la victoire déchaîna la totalité de la rage emmagasinée. Et ce fut à partir de cet instant qu'un chaos total s'installa. Jamais il n'avait libéré autant d'énergie en même temps. Les soldats de Kryos et les habitants non guerriers de Nurga reçurent également les effets du pouvoir de Baalzephon. Mais cette quantité de rage ne pouvait pas être supportée par des démons normaux. La folie s'empara des deux armées. Seul les gardes rapprochées des deux chefs de guerre avaient échappé à la folie parce que trop éloignés de la mélée. Le démon loup avait pour la première fois perdu le contrôle d'une bataille; pour la première fois, il ressentait la peur. Il pris aussitôt la fuite suivi par ses plus proches guerriers. Kryos voyant que sa ville s'était abandonnée à l'aliénation générale, fut pris d'une terrible colère et partit à la poursuite de Baalzephon, lui aussi accompagné de ses meilleurs soldats. Quelques minutes plus tard le loup fut rattrapé dans la vallée aux zephiranth. Les deux unités composées d'une trentaine de guerriers chacune se faisaient face. Tous prirent leur apparence démoniaque. Soixante colosses d'une puissance incommensurable se préparaient à s'entretuer. Chacun savait que personne ne sortirait vaiqueur. La cité était perdu, la totalité des deux armées détruite et les deux camps épuisés. Pour la première fois depuis des années, un orage violent éclata sur Nurga; cela sonnait comme un cri de victoire de la nature corrompue de Zelphos, qui reprenait enfin ses droits sur la région. C'est ainsi que sous les éclairs rouges malveillants et une pluie battante les derniers combattants se déchirèrent. Les coups de griffes et de cornes déchiraient la chair, broyaient les os. Des litres et des litres de sang noyait les zephiranth et détruisait ce qui fut autrefois un îlot de tranquillité et de vie. Le combat dura quelques minutes; jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Kryos et Baalzephon. Le monarque était gravement blessé et le loup n'était pas en bien meilleur état. Les derniers coups échangés étaient pathétiques. Ils savaient leur fin proche et mirent toute les forces restantes dans une ultime attaque.
La tête de Kryos tomba aux pieds de Baalzephon tandis que ce dernier restait debout, un long bras griffu planté dans la cage thoracique.
Ainsi se termina la bataille de Nurga. La région qui fut autrefois un morceau d'eden caché au milieu de l'enfer, avait finit par céder à la corruption. Les constructions tombèrent rapidement sous les assauts répétés des pluies d'acide et de la foudre, et les rares survivants finirent par mourir plus tard de mes main.