Nilrem est un garçon assez solitaire. Il aime la compagnie des autres mais a besoin de rester seul pour avancer. Il est quand même social et amical quand il le faut. Disons que si quelqu’un vient le voir et lui veut du bien, Nilrem n’hésitera pas à engager la conversation. Outre ses capacités de sociabilité, il est vif d’esprit. Il comprend vite les situations et réagit au quart de tour.
Le gros problème de Nilrem est qu’il est très crédule. Il n’arrive pas à comprendre que quelqu’un puisse mentir. Il n’en voit pas l’intérêt. Pour lui, si on doit mentir, il fait mieux ne rien dire du tout. Au moins, ça ne fait de mal à personne. Dans cette optique, Nilrem croît tout ce qu’on lui dit.
Il n’a pas du beaucoup de tact, et même très peu. Il peut dire des choses blessantes sans s’en rendre compte. C’est bien pour cela qu’il a peu de relation amicales stables.
Nilrem a aussi un gros problème de prise de parti. Il a peur d’exposer son avis, et les conséquences que cela peut avoir. C’est pour ça qu’il veut rejoindre la Confrérie des Brumes : personne ne lui demandera ce qu’il pense, et cela lui va très bien. Il n’aime pas non plus exposer sa vie au monde. C’est quelqu’un d’assez secret sur son passé, et il ne pose pas des questions sur le passé des autres. Il considère que si il n’en parle pas, les autres n’on pas à lui en parler.

Mon histoire commence par celle de mes descendants, que je vais vous raconter.

Le premier chef de la famille naquit humain, ainsi que les second et le troisième. Un jour, alors que la femme du quatrième chef était enceinte de son deuxième enfant, le frère de cette dernière, spéléologue, trouva une mystérieuse pierre précieuse, d’un vert éclatant. Il l’offrit à sa soeur alors qu’elle devait accoucher dans le mois. Lorsque la femme mit au monde son enfant, quelle surprise pour tous de voir qu’il ne s’agissait pas d’un Homme. Non, il possédait une puissance magique et une apparence singulière. Le chef de famille appela les plus sages qu’il connaissait. Ils étaient cinq. Deux d’entre eux déclarèrent que l’enfant était l’oeuvre de puissances maléfiques, et qu’il devait être tué. Le père ne put accepter cette hypothèse. Les trois autres anciens dirent que cette enfant était tout simplement un bâtard, qu’il était non pas le fils du chef mais celui d’un être magique.
Le père était fou de tristesse, tristesse qui se transforma en rage. Il accusa sa femme de l’avoir trompé et dans un excès de folie, une nuit, il la tua. Ses cris de supplice se firent entendre dans tout le terrain qui appartenait à la famille. Le frère de la femme accourut pour voir ce qu’il se passait, apeuré par les hurlements de sa soeur. Lorsque il arriva et qu’il vit le corps de cette dernière baignant dans un océan écarlate et ses yeux vides de tout éclat, il comprit que ses jeunes neveux étaient en danger. Il prit une arme et se précipita dans la chambre où dormaient les enfants. Il vit son beau-frère étrangler l’aîné. Il le vit lâcher son petit corps inerte sur le sol. Il entendit le bruit sourd du choc avec le parquet. Il se vit lever sa lame, et l’abattre sur le crâne du chef de famille encore et encore. Il sentit les larmes couler sur sa joue, une fois sa soeur et son neveu vengés. Il entendit des cris de bébé. Alors quelqu’un avait survécu à ce massacre.
Le frère prit le bébé venant de naître avec lui à partir de ce jour, et récupéra la pierre qu’il avait offert à sa soeur, objet qui représentait un richesse qui, pour l’oncle, ne devait pas tomber dans les mains des membres de sa belle famille. Il décida de partir avec le bébé et rejoignit les campagnes du Ciel.
L’enfant grandit, apprit à utiliser ses pouvoirs et à prendre forme humaine afin de cacher sa différence. Un jour, un sage vint parler à l’oncle du jeune homme. Il avança le fait que le garçon n’était pas un hybride ni une oeuvre de pouvoirs maléfiques, mais le fruit de l’évolution de l’humanité. Il dit aussi qu’il y en avait d’autre au delà du Ciel, puis partit. L’oncle comprit alors rapidement que cette évolution était due à quelque chose de puissant. Il prit conscience que cette puissance était la mystérieuse pierre précieuse qu’il avait offert à sa soeur avant son accouchement.
Le jeune homme se maria et eu un premier enfant, qui ne possédait pas de puissant pouvoirs, et qui avait une apparence toute à fait humaine. Lorsque sa femme tomba à nouveau enceinte, il lui offrit la pierre. L’enfant qui naquit en deuxième possédait des pouvoirs équivalent à ceux de son père.
C’est ainsi que tout les seconds enfant de la famille naquirent avec ces pouvoirs. Enfin, c’est ce que raconte la légende...

Je suis né en l'année 95, en tant que citoyen du Ciel, deuxième fils de Edats Lan’hervih. Je suis donc, ce qu’on appelle de nos jours, un élémental. Aujourd'hui, nous sommes en 113, en je suis officiellement citoyen du Feu.
Officieusement ? Je suis citoyen du monde. Je voyage un peut partout, sans but, de villages en villages, volant pour les plus offrants et faisant des spectacles sur les places publiques, en tant qu'acrobate.
Est ce que ça suffit pour survivre ? Pas vraiment, donc j'ai récemment postulé pour rentrer dans La confrérie des Brumes, mais ça, je ne l'ai jamais dit, on est d'accord.


L’événement le plus ancien dont je me souvienne personnellement, c’est ce jour. Le jour où le soleil est devenu rouge. L’arrivé de Ailes Ténébreuses dans notre monde. C’était le début d’un nouvelle air. A cette époque, c’était mon grand-père qui était le chef de famille.
En l’an 103, la rébellion fit fasse à Ailes Ténébreuse. Le démon décida de donner l’exemple et ordonna un génocide contre la population. Les membres de notre famille reçurent l’ordre de réunir femme et enfant des villages dont ils possédaient les terres et de les exécuter, et bien sûr d’écraser toute résistance. Beaucoup d’entre eux refusèrent C’est ainsi que la majorité de ma famille s’est fait exécuter, comme beaucoup de monde. Après ça, les survivants devinrent pro-AT. C’est à ce moment là que je me suis enfuit. C’était à peu près 2 ans après le génocide. J’étais très jeune, mais je savais quand même me défendre.
Je me souviens ensuite avoir marché de village en village, apprenant à me donner en spectacle dans des cirques ambulant et à me battre contre des récompenses. Je suis arrivé au pays du Feu il y à 4 ans. Pendant deux ans, j’ai servi des particuliers qui désiraient des choses que d’autre particuliers possédaient ( je préfère le dire comme ça, on a moins l’impression d’un voleur à la sauvette ). Moi, mon bouleau, c’était de les voler.
Depuis, je suis reparti sur les routes.
Je pense que c’est à peu près tout ce dont je me souviens sur ma vie. Maintenant, je voudrais bien avoir un rôle à jouer dans l’avancement du monde, mais je n’ai pas envie de prendre partit entre le camps des Rebelles ou d’Ailes Ténébreuse. Ca ne m’intéresse pas de me battre pour une de ces deux causes, que je trouve bien trop extrémistes.