| Ven 5 Avr - 10:37 | | | | La chaleur du désert était étouffante. Combien de temps perdit elle à chercher l'enfant? Retrouvant une force qu'elle ne savait plus posséder, elle tournait en rond en criant son nom. Cette gamine, aussi insupportable soit elle, était devenue quelqu'un d'important pour Yuki, tant et si bien qu'elle ne pouvait pas l'abandonner maintenant. La soif lui tenaillait les entrailles. Ses lèvres sèches finirent par s'ouvrir à force d'être sollicitées. La chaleur semblait être si épaisse que l'ange devait se faire violence pour continuer à avancer. Et le sable qui l’empêchait de se mouvoir comme elle le souhaitait... L'affolement qui lui broyait le cœur ne l'aidait en rien mais elle ne pouvait s'en défaire. Finalement à bout de forces, elle tomba et brisa la boussole serrée dans sa main. Les larmes qu'elles retenaient ne vinrent pas, taris par la chaleur ambiante. Tout était perdu... à cause d'un moment d’inattention. Elle ferma les yeux, acceptant la mort qu'elle avait si souvent repoussé...
Même dans son inconscience, elle continuait à ressentir cette chaleur affreuse. La douleur lui revenait peu à peu, la tirant vers le haut. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, le décor avait changé. Il avait perdu de sa couleur, tournant au gris terne. Yuki en était toute triste. Cette couleur si douce et si chaude l'aurait réconforté. Elle bougea doucement son bras. Bien que douloureux, il semblait intact. De même pour ses autres membres. Elle se releva lentement, de peur de ne pas avoir assez de forces pour y parvenir. Passant sa langue sur ses lèvres, elle ne put s’empêcher de gémir. Une partie de son visage avait été brûlé par la chaleur du sable sur lequel elle s'était reposée. Tout son corps brûlait du fait des nombreux coups de soleil reçus. Si seulement elle pouvait boire...
Soudain elle se rappela des derniers événements. Cosmos avait disparu... Elle se releva en vacillant et continua à la chercher, sans crier cette fois-ci. Elle finit par trouver la petite sacoche que la gamine transportait avec elle. A l'intérieur, elle découvrit les plantes médicinales séchées. Bien que peu connaisseuse de ce genre de chose, elle en mâcha une ou deux, espérant faire diminuer la soif et la douleur.
Elle continua à chercher toute la nuit durant mais sans plus beaucoup d'espoir.
Lorsque le ciel commença à s'éclaircir, elle chercha un abri où se reposer. Elle n'aspirait plus qu'a dormir... Les recherches firent difficiles, sans parler de son allure mais elle finit par trouver une petite grotte. Ses pas se firent plus rapides bien que moins surs mais elle atteignit enfin cette petite niche. Il était grand temps, le ciel se chargeait de sable comme avant une tempête.
Elle se laissa tomber contre la paroi, près de l'entrée pour ne pas être dans le noir complet. Ses yeux étaient douloureux à force de chercher des larmes qui ne couleraient pas. Le sommeil ne vint pas de suite, à son plus grand malheur et elle en profita pour fouiller la sacoche. Il ne restait que quelques pierres précieuses, les herbes médicinales, un sifflet en bois, deux trois figurines et une feuille de papier. Il s'agissait d'une lettre... Elle la parcouru du regard, sans vraiment comprendre ce qu'elle lisait.
Le sommeil la faucha enfin, lui permettant de régénérer ses brûlures. Etre un ange, c'est pratique des fois.
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| | Mar 9 Avr - 20:44 | | | | Le soleil s’élevait haut dans le ciel en cette journée, et l’on ne percevait dans ce ciel aucun nuage capable, ne serait-ce qu’un instant, de faire de l’ombre au grand astre et à ses innombrables rayons ardents qui amenait chaleur et désolation en ces terres. Les hautes dunes, encore marquée par le passage de la nuit glaciale, s’appropriaient cette chaleur avec avidité pour redevenir, en un instant, les tapis de sable brulant et instable du haut desquelles nombreux furent ceux qui chutèrent.
La chaleur se faisait de plus en plus accablante au fil des minutes qui passaient et toujours pas un nuage à l’horizon pour noyer cet endroit de sa pluie salvatrice, seul capable de l’alléger de cette atmosphère oppressante. Mais il ne pleuvait jamais dans le désert, et les seuls nuages qu’il eut été possible d’y apercevoir n’amenait jamais que poussière et sable porté par le vent, venant troubler la vue des voyageurs imprudents. On disait souvent de cet endroit qu’il était impropre à la vie, un véritable enfer seulement capable d’accueillir serpent venimeux ou autre cactus vénéneux, qu’on ne pouvait le traverser sans en payer le prix.
Mais, malgré tout cela, Afaoth se sentait ici chez lui. Il se plaisait à cheminer entre les dunes, à sentir le vent sec, chargé de poussières et de sables, lui balayer les cheveux. Même la sensation de chaleur étouffante le remplissait de plaisir car se n’est qu’en sa présence qu’il se sentait réellement chez lui. Il avançait, serein, un léger sourire au visage, le sourire de quelqu’un retrouvant enfin sa terre après un long voyage. Alors qu’il admirait distraitement le spectacle des rayons de soleil venant frappés les dunes, provoquant une myriade de reflet doré donnant l’impression de faire face à d’innombrables montagnes d’or, de nombreux souvenir refirent surface en lui, des souvenirs de son enfance, des souvenirs qu’il croyait perdu à jamais. Mais d’autres souvenirs refaisaient aussi surface, moins agréable. Les souvenirs d’actes qui lui avaient autrefois fait quitter le désert. Il avait dès lors tout fait pour éviter cet endroit et les souvenirs qu’il renfermait mais il se maudissait, alors qu’il observait le désert s’étendant à perte de vu tout autour de lui, de ne pas être revenu plus tôt.
Sans doute ne serait-il d’ailleurs jamais revenu s’il n’avait été contacté par un employeur qui avait sût se montrer des plus persuasifs pour le convaincre de repérer d’anciennes ruines censé se trouver dans la région. En somme, une mission sans difficultés apparente, cette région n’étant fréquentée que par quelques clans qui ne représentaient pas un grand danger à comparer des tribus cannibales qui frayaient plus loin, au sud, comme son ancienne tribu qu’il ne voulait revoir. Sûrement y serait-il prêt en temps voulu.
Afaoth pouvait espérer ne pas avoir à tirer ses yatagans cette fois ci, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Il les conservait néanmoins attaché dans le bas du dos, prêt à servir. On n’était jamais trop prudent, surtout par ici. Surtout depuis qu’il avait croisé une haute pierre, émergeant sur une fine bande de terre épargné par les dunes. Elle était couverte d’avertissements et de malédiction tracé dans l’une des langues du désert dans une teinte rouge sang. La présence de nombreux crânes, empilés à la périphérie de la pierre, semblait confirmer l’utilisation du sang. Afaoth savait que ce n’était que mise en scène destiné à effrayer les intrus mais la présence de cette pierre signifiait la présence d’un clan dans la région. Peut-être étaient-ils partis au loin ou peut-être bivouaquaient-ils encore par ici. Le doute conseillait à la plus grande prudence. Mais ce n’était pas le seul danger qui guettait Afaoth.
Il avait été prévoyant et prit quantité d’eau, suffisamment pour tenir plusieurs jours, et il lui restait encore deux outres d’eau pleine mais il préférait se ravitailler avant de s’attaquer à la partie la plus aride où il n’aurait plus l’occasion de le faire. Il se dirigeait vers une source qu’il savait proche lorsque le vent commença à se faire plus ténu, et l’atmosphère beaucoup plus lourde. Un fin nuage de poussière commençait à se former, premier annonciateur du danger qui se formait au loin, longue bande aux teints ocre traversant l’horizon. Il ne pouvait attendre ici. Il lui fallait se cacher mais il avait peu de temps. La tempête approchait.
Vareck, son vautour, qui restait auparavant perché sur son épaule, s’envola haut, hors de portée du sable. Afaoth s’était couvert du capuchon de sa cape et s’apprêtait à affronter le déluge de sable qui s’approchait rapidement lorsqu’il aperçu une petite grotte. Il devait faire vite, saisir sa chance avant qu’il ne soit trop tard. Il courut aussi vite que ses jambes le lui permirent dans le sable du désert et parvint à temps dans la grotte, juste à temps pour ne pas subir la tempête de plein fouet.
Il s’éloigna quelque peu de l’entrée de la grotte pour s’éloigner des rafales de sable qui faisait rage près de l’entrer puis commença de préparer un feu pour palier à la pénombre de la grotte. Il n’en était pas à sa première tempête et il savait qu’il devrait être patient et rester là un moment. Après quelques instants, il parvint à allumer l’une des torches qu’il gardait sur lui puis la posa non loin. Une lumière rassurante envahit progressivement la caverne. De grandes galeries semblaient mener à d’autres salles plus loin dans la grotte mais ce n’était pas le moment de les explorer. Afaoth jeta ses deux lames à terre dans un accès de rage avant de s’adosser à une paroi. Il n’avait pas prévu ce contretemps et rester coincé ici le temps que passe la tempête le mettait hors de lui. Il n’aimait pas rester trop longtemps au même endroit.
Il se releva puis commença à faire les cents pas dans la caverne, soupirant d’impatience, lorsqu’il perçut un bruit non loin de l’entrée, par-dessus le tumulte de la tempête. Il crut d’abord avoir rêvé mais le bruit se fit de nouveau entendre. Il ne parvenait pas à en discerner la source, la torche n’éclairait pas suffisamment loin pour ça. Il parla d’une voie forte destinée à impressionner un éventuel agresseur.
- Qui est là ?? Sors de ta cachette. Je ne te veux pas de mal. Rejoins-moi dans la lumière.
Afaoth jeta l’une de ses outre d’eau en signe de confiance mais il gardait une flèche encoché, prête à être lâchée en direction de l’obscurité, là d’où provenait le son. Il était tendu. Il pouvait sortir n’importe quoi de la pénombre, du plus dangereux prédateur à la plus inoffensive des personnes. Comment savoir ?? Seuls les aventuriers les plus prudents jouissaient d’une longue vie. Il augmenta la tension de son arc alors que des bruits de pas s’approchant commençaient à se faire entendre.
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| | Mer 10 Avr - 9:05 | | | | [HRP: nous avons la même couleur de dialogue xD cela te dérange si je te mets en noir pour différencier? ]
Elle n'avait pas vraiment eu le temps de se reposer, mais le peu de sommeil qu'elle avait pris lui avait permis de guérir des atroces brûlures de son visage. Elle ressemblait de nouveau à elle-même, malgré le manque de son habituelle maquillage noir. Les cheveux emmêlées autour un accroc de la paroi, elle jura, avant de s'en dépêtrer. Ces derniers avaient été maltraités depuis quelques temps mais ils conservaient leur blancheur irréelle.
Lorsqu'elle regarda au dehors, la tempête faisait rage... Et elle ne se donnait plus une seule chance de survivre. Elle était bloquée dans cette caverne sombre, sans eau ni nourriture pour longtemps. Quand la tempête s’arrêterait, il ne resterait plus d'elle qu'un cadavre pourri jusqu'aux os.
Elle soupira, ce n'était pas la première fois qu'elle affrontait la mort, mais jamais elle avait perdu tout espoir comme aujourd'hui. Néanmoins, elle repensa à la petite fille et ne put s’empêcher de grimacer. Si elle ne la cherchait plus, qui le ferait? Dans son for intérieur, elle savait pertinemment que Cosmos n'avait aucunes chances d'avoir survécu si longtemps toute seule. Et pourtant, elle avait besoin de s'en persuader pour se sentir utile, s'obliger à vivre. Des fourmis dans les jambes, elle se convaincu de se lever, afin de se dégourdir les muscles. Elle allait tout de même essayer de survivre, les miracles existaient après tout.
Elle voulu s'étirer, mais tous les muscles de son corps étaient douloureux à cause du manque évident d'eau. Elle commençait également à avoir un sacré mal de tête, pire qu'un lendemain de cuite. La lettre à la main, elle entreprit de marcher doucement afin de ne pas perdre l'équilibre ou que ce soit d'autre. Lorsqu'elle eut fit deux pas, elle finit par s’apercevoir que l'endroit n'était pas aussi sombre qu'il le devrait. Avec sa chance légendaire, elle allait se retrouver avec des cannibales affamés.
Elle leva les yeux au ciel, ne sentant plus vraiment concernée par son propre sort. Elle ramassa ses affaires et mit ses armes à leur place. Qui ne tente rien n'a rien, elle se mit donc en mouvement. Alors qu'elle se dirigeait vers la lumière, une voix d'homme, amplifié par de l’écho, lui parvient:
- Qui est là ?? Sors de ta cachette. Je ne te veux pas de mal. Rejoins-moi dans la lumière.
Surprise, elle s’arrêta un instant. L'homme et elle parlait le même langage. Enfin, elle supposait que c'était un homme grâce à la tonalité grave de se voix. Elle n'osait pas avancer à vrai dire. Ses vêtements étaient en lambeaux, ses lèvres teintées de sang et ses appuis faibles. Elle ne pouvait faire face ni à un ennemi, à cause de sa fragilité, ni à un potentiel allié, à cause de son apparence.
Lorsque l'outre glissa dans sa direction, toutes formes de réflexion lui furent enlevées. Elle se jeta dessus telle une sauvage, tournant fébrilement le bouchon. Encore trop loin de l'homme, il ne devait pas l'avoir vu boire goulûment sans vraiment faire attention aux gouttes qui s'échappaient sur son visage. Elle finit par s'étouffer avec le liquide, toussant bruyamment pour respirer de nouveau. L'inconnu n'avait toujours pas bougé. Elle essuya son visage, enlevant le sang qui le tachait.
Revigorée et pleine d'espoir, elle relança l'outre dans la direction d'où elle était venue et se releva, avançant les mains en avant pour montrer qu'elles étaient vides. Ce n'était absolument pas le bon moment pour être blessée par l'homme. Alors qu'elle percevait enfin l'origine de la lumière, un bon feu rassurant, elle ne put s’empêcher de sourire lui tirant un gémissement de douleur. Ses lèvres ne voulaient décidément pas se refermer, pour son plus grand malheur. Ses ailes étaient arnachés dans son dos, afin qu'elles ne soient pas remarquées. Ce harnet magique, bien que douloureux, lui permettait de cacher sa vraie nature, afin d’éviter les problèmes.
Elle avança encore de quelques pas avant de découvrir la silhouette de son sauveur. Un homme, assez grand qui semblait originaire de la région. Sa peau tannée et ses vêtements le laissait penser. Pourtant il avait la panoplie du bon petit aventurier traînait à ses pieds. Leurs yeux se croisèrent, se jugeant l'un l'autre. L'homme tenait un arc bandé dans ses mains. Précaution logique quand on connaît les fréquentations de ces plaines dévastées par le sable. Elle montra ses mains vides, afin de lui prouver qu'elle ne lui ferait pas de mal. Ses deux katanas pendaient mollement à ses cotées, inoffensifs. Elle se racla la gorge afin de parler, mais sa voix sortit tout de même éraillée, dans un souffle:
- Je ne vous ferai également aucun mal.
La suite de son discours ne voulu pas franchir la barrière de ses lèvres. Avoir crié autant et peu bu avait fragilisé ses cordes vocales. Elle s'en voulait d'être dans un tel état de faiblesse. Ce n'était pas dans ses habitudes de se faire secourir par un parfait inconnu, mais sa survie en dépendait, ne l'en déplaise.
Elle attendit simplement que l'homme l'invite à partager l'endroit, le regardant droit dans les yeux. Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle tremblait.
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| | Jeu 11 Avr - 22:58 | | | | [HRP: Ah ouais j'avais pas remarqué ^^ Tkt tu peut me mettre en noir et moi... aller je vais te mettre en vert XD]
Afaoth restait le regard fixé dans la pénombre, prêt à faire face à tous ce qui pourrait en sortir. Il y avait quelque chose en face de lui, cela ne faisait désormais plus aucun doute, mais les secondes passaient et rien ne semblait vouloir venir à sa rencontre malgré son appel.
Chaque instant qu’il passait à attendre ainsi le rendait plus tendu. Il percevait de légers murmures, au loin, amplifié par les échos de la grotte. Il y avait du mouvement en face de lui mais les ténèbres lui restaient impénétrables. Il fut tenté de lancer la torche afin de mettre fin à ce long suspens qui mettait ses nerfs à rude épreuve mais il ne put s’y résoudre, encore hésitant à baisser sa garde devant le doute quant aux intentions de l’inconnu. Après quelques instants, les murmures s’amplifièrent. Pour Afaoth, la grotte ne sembla jamais aussi sombre qu’en cet instant, alors que quelque chose s’apprêtait à sortir de la pénombre.
Il se tenait prêt, les pieds solidement ancrée dans le sol, le regard fixé droit devant lui. Son bras qui gardait tendu la corde de son arc depuis maintenant bien trop longtemps était désormais animé d’une douleur lancinante. Il ne pourrait tenir éternellement. Il perdait peu à peu toute sensation dans ses doigts qui souffraient du contact prolongé avec la corde rugueuse de son arc. Pourrait-il viser avec précision dans ces conditions ?? Il en doutait, mais peu importe ce qui sortirais de la pénombre, il ferait tout pour que ses flèches atteignent leur but.
Il perçut un mouvement et un objet fut projeté dans sa direction. Il sursauta, surpris, et laissa partir sa flèche qui ne fusa pas dans la direction escompté et alla se perdre loin dans les profondeurs de la grotte. Il ne parvint même pas à distinguer l’écho relatif à son impact avec le sol. Mais le destin de son projectile l’importait peu. Il porta plutôt son attention sur l’objet qui venait de s’écraser mollement à ses pieds. Son outre d’eau, auparavant pleine, lui était revenu à moitié vide. Il ne savait s’il devait en déduire que la personne en face de lui avait été assoiffé par des jours de marche dans le désert ou s’il faisait seulement face à un gros buveur. Il n’allait pas tarder à la savoir.
Il pouvait discerner une silhouette qui s’approchait de lui, ses traits devenant de plus en plus nette à la lumière de la torche. Bien qu’il eut aperçu des mains levé en signe de paix, il préféra rester prudent et encocha une nouvelle flèche, changeant cette fois-ci de bras pour limiter la douleur. L’inconnu, ou plutôt l’inconnue, se dévoila enfin devant lui.
Assez petite de son point de vue, la femme qui se trouvait face à lui était pourvue d’un physique gracieux, sublimé par une peau d’une grande pâleur seulement égalé par le blanc de ses cheveux. Une étrangère sans aucun doute. Afaoth aurait même put la trouver belle sans ses vêtements déchiré, son corps couvert de plaies et ses cheveux en batailles.
- Je ne vous ferai également aucun mal.
La suite de ses paroles s’étouffa dans une quinte de toux. Elle n’avait pas l’air au mieux de sa forme et Afaoth se demandait si elle pouvait représenter une menace. Il avait remarqué les deux longs katana qui pendaient aux cuisses de l’inconnue mais celle-ci ne semblait pas en état de s’en servir et levait toujours les mains pour avoir l’air inoffensive.
Même s’il ne se sentait présentement pas en danger, Afaoth hésitait encore à baisser sa garde devant l’inconnue. Il avait croisé son regard dès son arrivée. Un regard sombre, remplie de détermination, la détermination de ceux qui survivent. Cet échange de regard en disait long, elle n’était pas prête à mourir ici. Beaucoup de personnes auraient abandonnées à sa place mais Afaoth sentait autre chose en elle, une envie de lutter, de survivre au désert. Cette envie de lutter, voilà une chose qu’Afaoth savait dangereux, mais il avait déjà fait son choix.
Il resta encore quelques secondes à jauger du regard la personne se trouvant en face de lui, haussa finalement les épaules et relâcha lentement la tension de son arc avant de le poser à terre, aux côté de ses armes à quelques pas du feu. Il vida les dernières gouttes de l’outre d’eau avant de prendre la parole.
- Bien. Tu es libre de me rejoindre autour du feu et je partagerai une partie de mes vivres avec toi comme il est de coutume par ici mais pour ça, tu vas devoir laisser tes armes à l’écart comme je viens de le faire. A moins que tu préfère retourner dans ton coin sombre.
Afaoth laissa ses armes sur place et retourna au centre, près de la flamme de la torche, encourageant l’inconnue à faire de même. La flamme produisait une lumière et une chaleur rassurante et Afaoth se détendit un peu alors que sa curiosité s’éveillait.
- Dis-moi, qu’est-ce qui amène quelqu’un comme toi dans les environs ?? Les étrangers évitent habituellement le désert et tu ne semble pas d’ici ??
Afaoth la regardait droit dans les yeux d’un regard inquisiteur. C’est alors qu’il se souvint qu’il ne s’était pas encore présenté. Avec son retour dans le désert, ces subtilités propres à des coutumes étrangères à la sienne lui étaient sorties de la tête. Il enchaîna avec précipitation pour se rattraper.
- Ah, au fait… Tu peux m’appeler Afaoth si tu veux.
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| | Ven 12 Avr - 10:17 | | | | Elle ne bougea pas, le laissant prendre sa décision. S'il décidait de ne pas la croire et de l'attaquer, elle ne pouvait pas faire grand chose, c'était certain, mais elle se défendrait jusqu'au bout. Il finit par hausser les épaules et débander son arc. Yuki retint difficilement un soupire de soulagement. Elle allait survivre, elle en était à présent certaine. Alors qu'il venait de poser ses armes, elle allait en faire de même lorsqu'elle le vit boire les dernières gouttes d'eau. Se balançant légèrement sur ses pieds, elle le regarda faire, s’empêchant de lui bondir dessus. Plus jamais elle ne regarderait l'eau de la même manière. Ce liquide si commun à bon nombre de personnes mais si précieux... On ne pouvait se rendre compte de son importance que lorsque l'on venait à en manquer. Toutes ces pensées l'avaient distraites de son intention initiale et elle sursauta en entendant la vois grave de l'homme:
- Bien. Tu es libre de me rejoindre autour du feu et je partagerai une partie de mes vivres avec toi comme il est de coutume par ici mais pour ça, tu vas devoir laisser tes armes à l’écart comme je viens de le faire. A moins que tu préfère retourner dans ton coin sombre.
L'ange opina du chef. Elle se retourna, tournant le dos délibérément à l'inconnu afin de lui montrer sa confiance et posa ses deux armes contre la paroi rocheuse de la grotte. Elle en profita pour poser la sacoche et la lettre à leurs pieds et s'avança prudemment vers le feu, le sachet d'herbes dans la main. Peut être que l'inconnu avait plus de connaissances à leur sujet qu'elle, et elle pourrait enfin être soigner. Elle s'assit donc, après un long regard pour l'inconnu, en ignorant ses muscles meurtris. Le feu était si beau... Dansant sur les bûches, il exerçait un pouvoir hypnotique sur la jeune femme. La chaleur qu'elle ressentait ne l'étouffait plus et contrastait avec le climat etouffant du désert. Elle tendit doucement les mains, laissant le feu lécher ses bouts de doigts, reconnaître son odeur.
Quand elle était petite, elle pensait que les flammes étaient vivantes et qu'elle voulait séduire les bûches en dansant pour eux. Cela fonctionnait si bien que le bois finissaient toujours par fondre d'amour. Alors les flammes allaient cherchés d'autres bûches pour jouer avec ces dernières. Se rappeler de son enfance n'était pas la meilleure des choses a faire en ce moment, car le souvenir de Cosmos restait très présent dans son esprit. Cette petite fille n'avait pas survécu au désert et la faute lui en revenait. Elle aurait du mieux la protéger, mieux prévoir les dangers de cet endroit. Mais pour être honnête, aucuns étrangers ne pouvaient comprendre le danger que représentait ce désert. Impitoyable, il dévorait les aventuriers en herbe comme les plus aguerris des voyageurs au moindre signe de faiblesse, au moindre faux pas.
La voix de l'homme retentit encore une fois, la tirant de ses pensées:
- Dis-moi, qu’est-ce qui amène quelqu’un comme toi dans les environs ?? Les étrangers évitent habituellement le désert et tu ne semble pas d’ici ??
Elle venait de très loin d'ici, il n'en faisait aucuns doutes. L'ange avala sa salive pour tester ses cordes vocales, encore bien fragiles. Ce n'était pas qu'elle ne voulait pas répondre, mais qu'elle n'était pas sure d'en être capable dans son état.
- Ah, au fait… Tu peux m’appeler Afaoth si tu veux.
Souriant timidement, elle hocha une nouvelle fois la tête. Alors qu'elle fixait de nouveau le feu, elle se demandait par où elle allait commencer. Sa rencontre avec la gamine? Leur objectif plus que fou? La perte de l'enfant? Cela ferait d'elle une piètre image mais c'était la vérité. Et elle était incapable de mentir de par sa nature angélique. Sa voix n'était qu'un murmure, mais la grotte amplifiait les sons:
- Je m'appelle Yuki et j'étais en quête d'un djin dans les environs. Il devait réaliser les souhaits de celle qui m'avait payé pour la protéger.
C'était un bon résumé de la situation et elle n'avait pas le courage de continuer. Son ventre se mit à gargouiller bruyamment, la faisant rougir. Elle l'ignora cependant et étendit le bras pour attraper la sacoche. Avant de farfouiller dedans, elle s'assura qu'il ne prenait pas ceci pour une menace et sortit l'image du génie qu'elle venait de retrouver. Elle le laissa un moment assimiler les informations et observer l'image, avant de lui montrer les herbes:
- Vous vous y connaissez en plantes médicinales?
Elle n'avait pas grand espoir quand à sa réponse mais il fallait mieux tenter le coup. Son ventre grogna de nouveau, la mettant mal à l'aise.
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| | Dim 14 Avr - 20:01 | | | | Afaoth était assis sur le sol rugueux de la caverne, le regard fixé dans les flammes, fasciné par leur danse enflammées. L’inconnue l’avait rejoins, après avoir déposé ses armes, pour profiter de la rassurante chaleur du petit brasier. Elle lui semblait encore plus mal en point maintenant qu’ils n’étaient séparés que de quelques mètres.
Il doutait qu’elle puisse survivre encore longtemps dans cet état sans soin. Même parler semblait pour elle un calvaire. Afaoth l’observait alors qu’elle tentait de faire parler ses cordes vocales fragilisé. Lorsque sa voix s’éleva enfin, pareille à un murmure, seul l’écho des parois de la grotte la rendit perceptible.
- Je m'appelle Yuki et j'étais en quête d'un djin dans les environs. Il devait réaliser les souhaits de celle qui m'avait payé pour la protéger.
Afaoth sursauta sous le coup de la surprise. Les djins… Afaoth en avait déjà entendu parler dans les légendes que lui contaient autrefois les anciens de sa tribu, alors qu’il était encore jeune, mais il ignorait que l’on connaissait l’existence de ces êtres légendaires par delà les frontières du désert. Il ne se rappelait que peu de choses au sujet de ces créatures mais il les savait très rare et difficiles à trouver. Le nombre de personnes encore en vie pouvant se targuer d’en avoir vraiment vu un se comptait sur les doigts de la main, même parmi les tribus du désert.
Visiblement, Yuki et son acolyte avait néanmoins réussit à en repérer un, ce qui était déjà un exploit en soi, même si le périple semblait avoir mal tourné, comme bon nombre d’expéditions menées en ces terres. Afaoth pouvait deviner à l’air que faisait Yuki en en parlant qu’il ne devait pas avoir trop d’espoir concernant celle qui l’accompagnait. C’était triste, mais ainsi était la dure vérité du désert. Des hommes mourait ici chaque jour, sans que personnes ne puisse rien faire pour les sauver. Il décida d’éviter ce sujet difficile pour le moment.
Yuki lui tendit alors un morceau de parchemin. Il sursauta avant de le prendre entre ses mains. Perdus dans ses pensées, il ne l’avait pas vu fouiller dans sa sacoche. Il devait se montrer plus vigilant. Il observa alors le bout de papier qu’il gardait entre ses mains. On pouvait y apercevoir la représentation d’un djin, finement représenter. Il ignorait où Yuki avait put se procurer cela mais elle semblait mieux informer qu’il ne le pensait. Peut-être pourrait-elle le mener à un véritable djin. Il en trépignait déjà d’impatience. Ce dessin n’avait pas dût être facile à obtenir.
Alors qu’il se perdait dans la contemplation de l’image, la voie de Yuki retentit à nouveau dans la caverne, à peine plus forte que la première fois.
- Vous vous y connaissez en plantes médicinales?
Son regard passa de la jeune femme à la petite sacoche qu’elle pointait du doigt. Il est vrai qu’elle avait l’air mal en point et il doutait que ses maigres connaissance des plantes médicinales dans son cas mais il se décida de tenter le coup. Soudain, un gargouillement bruyant retentit dans toute la caverne. Il ne put s’empêcher de sourire devant l’air gêné qu’affichait la jeune femme. Il fouilla dans son sac puis se leva pour aller s’asseoir à côté de Yuki avant de lui tendre quelques tranches de viande séché.
- Tiens. Ce n’est pas très bon mais ça devrait te redonner des forces. Tu en auras besoin si tu veux reprendre ta route. Repose-toi, je m’occupe des plantes.
Afaoth se détourna pour se pencher sur la sacoche posé par terre un peu plus loin. Il l’ouvrit et en déversa le contenu sur le sol rocailleux de la grotte afin de pouvoir distinguer les différentes plantes plus facilement. Ces herbes embaumaient l’air ambiant de délicieuses et apaisantes odeurs.
Afaoth commença à les trier pour ne garder que celles qu’il reconnaissait et dont il connaissait les effets mais il fut vite dépité devant le peu de plantes qu’il pouvait classer dans cette catégorie. Le sac renfermait d’innombrables plantes aux formes complexes et qu’il n’avait jamais vu, quant à celle qu’il avait déjà croisée au cours de ses voyages, il ignorait presque tout de leurs effets, et utiliser la mauvaise plante pourrait tout aussi bien faire empirer l’état des blessures. Il soupira. Ce devrait être plus compliqué que prévu.
Afaoth chercha encore quelques minutes parmi les tas de plantes éparpillées un peu partout avant de trouver ce qu’il cherchait, un éclair de triomphe dans le regard. Il se retourna en direction de Yuki pour lui faire par de ses découvertes. - Je dois bien t’avouer que le soin par les plantes ne m’a jamais réussi. Je me rappelle encore d’une fois ou je m’étais trompé et plutôt que de me soigner, la plante avait fait virer ma peau au bleu. Heureusement, c’est parti avec le temps mais depuis je ne me soigne plus avec des plantes. Habituellement c’est bien trop risqué pour des non initié et j’ai déjà vu des gens tenter de se soigner avec ce qu’ils ignoraient être du poison, mais dans ton cas je vais faire une exception et prendre le risque. Regarde ces feuilles. Apposent les sur tes plaies. Cela devrait calmer la douleur et accélérer la cicatrisation… si je ne me trompe pas. Mais t’inquiète pas, je crois plus ou moins me souvenir que ce n’est pas du poison.
Afaoth posa les feuilles en tas à côté de Yuki puis alla chercher de quoi les faires tenir. Il tentait tant bien que mal de se retenir d’éclater de rire, s’imaginant déjà la tête de la jeune femme après ce qu’il venait de dire. Bien sûr, il savait que ces plantes la soignerait mais il n’avait put s’empêcher de faire cette petite blague pour s’occuper en attendant la fin de la tempête. Afaoth revint vers elle avec des morceaux de tissus qu’il posa à côté.
La jeune femme pouvait le mener à un djin. Peut d’aventurier avait eut la chance d’en rencontrer un. Il ne pouvait laisser passer cette occasion, ne serait-ce que pour assouvir sa curiosité. Il se tourna vers Yuki, désireux de savoir jusqu’à qu’elle point elle en savait au sujet du djin.
- Alors comme ça tu cherche un djin qui se cache dans la région. Ils sont en général introuvables. Qu’est-ce qu’y te fait dire que l’un d’eux vit près d’ici ??
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| | Lun 15 Avr - 16:34 | | | | - Tiens. Ce n’est pas très bon mais ça devrait te redonner des forces. Tu en auras besoin si tu veux reprendre ta route. Repose-toi, je m’occupe des plantes.
Elle n'allait pas faire la fine bouche aujourd'hui. Prenant délicatement la viande dans ses mains, elle profita de ce moment en prenant bien son temps. Bien que sèche et salée, la viande avait conservé sa couleur rouge sombre. La texture quand à elle, était nouvelle pour l'ange. Et bien qu'elle n'aimait pas manger la chair d'autres créatures, elle n'eut aucuns scrupules à croquer dedans. Bien que la consistance était archi-dure, elle la trouva délicieux après tout ce temps de jeun. Savourant le tout petit bout qu'elle avait arraché à son repas, elle ne mit pas moins d'une vingtaine de minutes à la mastiquer. Rien d'autre n'avait d'importance pendant tout ce temps. Néanmoins, après sa petite bouchée, son estomac se révolta. Cela faisait trop longtemps que rien ne lui était parvenu et il commençait à bien se sentir ainsi. Il lui faudrait plusieurs jours avant de pouvoir manger comme avant. Déçue, elle cacha le morceau dans sa sacoche afin de le garder avec elle quoi qu'il arrive. Pendant ce temps l'homme triait les herbes. Il n'y en avait qu'une seule dont Yuki connaissait l'usage. *** Au début de leur voyage, Yuki et Cosmos s'étaient arrêtées dans une petite ville charmante près de la rivière. Lors d'un détour dans une ruelle, elles étaient tombées nez à nez devant une taverne. Cela faisait trop longtemps que Yuki n'avait pas eu l'occasion de s'amuser depuis le début du périple, et envoya la gamine cherchait des vivres avec quelques pièces. Elle profita de sa solitude pour entrer dans cet endroit. Elle respira l'odeur musqué de la petite salle, basse de plafond. Lorsqu'elle entra, le silence se fit dans la salle. Les étrangers n'étaient pas tolérés ici bas. Surtout, les étrangères. Elle s’avança lentement vers le bar et commanda une bière. La musique reprit mais les regards étaient toujours tournés vers elle. Elle savait que ça allait mal finir, mais elle était la pour ça. Elle n'eut même pas le temps de toucher à sa choppe qu'une montagne de muscle se levait déjà de sa chaise. Le visage caché par sa capuche, elle l'entendit se diriger vers elle d'un pas lourd, et ne put s’empêcher de sourire.
- Hé mamzelle! C'pas un coin pour vous ici! V'allez y laisser des plumes!
Elle préféra ne pas répondre pour vexer l'idiot. La musique se faisait de plus en plus entraînante, le musicien anticipant la bagarre de la taverne. Le pauvre, il avait l'habitude depuis le temps de voir voler les chaises et les chopes. L'homme grogna bruyamment, pensant effrayer la pauvre jeune fille. Yuki enleva sa capuche, dévoilant son visage d'une blancheur peu commune et son sourire narquois. L'homme hésita à continuer pensant se trouver devant une vraie inconsciente mais n'osait pas s'arrêter et ternir sa réputation de gros bras.
- Alors com'ça t'es qu'une tite fille?
Yuki se leva doucement et d'un geste vif faucha une jambe de l'individu. Celui ci, sous la surprise tomba à la renverse, en arrière. Sa tête toucha lourdement le sol, faisant trembler tout le bâtiment.
- Je préfère le terme de jeune femme!
S'en suivit une bagarre monstrueuse dans la taverne, ou tout le monde tapait sur tout le monde dans la joie et la bonne humeur. Yuki hérita de quelques coups et quelques bleus, mais ce n'était rien comparé à l'état des autres hommes présents. Elle riait aux éclats dans cette ambiance qu'elle connaissait si bien. Lorsque tous se calmèrent enfin, à bout de souffle, elle paya grassement sa consommation et sortit du bar pour rejoindre sa protégée. Le soir même, Cosmos avait apaisé ses contusions avec des petites feuilles bleutées. Le lendemain matin, elle n'avait plus une seule trace de la bagarre ***
Ce souvenir la rendit triste. Elle se sentait infiniment coupable de ce qui était arrivé à sa compagne. Mais ce n'est pas cette tristesse qui l'aiderait à survivre. Alors que l'homme revint vers elle avec une bonne dose de petites feuilles dans sa main, elle commençait à s'endormir.
- Je dois bien t’avouer que le soin par les plantes ne m’a jamais réussi. Je me rappelle encore d’une fois ou je m’étais trompé et plutôt que de me soigner, la plante avait fait virer ma peau au bleu. Heureusement, c’est parti avec le temps mais depuis je ne me soigne plus avec des plantes. Habituellement c’est bien trop risqué pour des non initié et j’ai déjà vu des gens tenter de se soigner avec ce qu’ils ignoraient être du poison, mais dans ton cas je vais faire une exception et prendre le risque. Regarde ces feuilles. Apposent les sur tes plaies. Cela devrait calmer la douleur et accélérer la cicatrisation… si je ne me trompe pas. Mais t’inquiète pas, je crois plus ou moins me souvenir que ce n’est pas du poison.
Elle esquissa un sourire pour l'anecdote. Bizarrement elle faisait confiance à l'individu. Il n'avait rien à gagner à vouloir lui faire du mal et son regard était droit et fier. Elle se laissa faire même si cela devenait douloureux et garda les yeux fermés pendant toute la durée de l'opération.
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